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Tunisie

Les « enfants » de Ghannouchi sont entrés en action ce soir. Ils sèment le désordre dans le Grand Tunis, saccagent des institutions publiques et incendient.

C’est une découverte stellaire ! Le scientifique espagnol José Vicente Casado a trouvé une pierre bien étrange dans une zone désertique tunisienne, près de la frontière avec la Lybie. 

Les sondages d’opinion successifs publiés par le journal Le Maghreb nous montrent, entre autres, que la «troïka» (la coalition tripartite au pouvoir dominée par Ennahdha, Ndlr) malgré les mauvais résultats qu’elle a enregistrés au cours des derniers mois, est toujours soutenue par une grande partie du peuple.

Mme Samia Abbou, membre du bureau du CPR à l’ANC, a proposé d’intégrer les Juifs dans la Chambre des députés. Pour Mme. Abbou, à travers l’exclusion des Juifs tunisiens, les principes égalité, liberté et fraternité ont été foulés aux pieds

L’horizon d’espérance que la révolution tunisienne a ouvert est en train de s’obscurcir. L’esprit de liberté qui l’a animé subit chaque jour de graves atteintes qui instaurent un climat d’intimidation et de violence. Six mois après l’élection de l’Assemblée constituante, la Tunisie connaît une situation qui inspire de grandes inquiétudes.

« Nous voulons développer une très bonne relation tuniso-allemande. Nous avons un grand programme d’aide surtout dans le secteur touristique »

Nulle part au monde jamais l’art ne fut complètement bâillonné même sous les pires dictatures. Mieux encore, les dictatures sont un formidable terreau pour la créativité. Les extrémistes religieux ne l’ont pas compris.

La profusion de groupuscules prônant une pratique de l’islam de plus en plus radicale, ainsi que le laisser-faire de l’Etat posent des questions sur l’avenir du pays.

Deux jeunes Tunisiens en colère, Ghazi et Jabeur, sans emploi et, pensent-ils, sans avenir, mettent en ligne sur Facebook leurs états d'âme et, inévitablement, cèdent à la provocation. Ils déversent leur fiel sur un ex-employeur, la société, le monde en général. Ils finissent par claironner leur athéisme et, suprême sacrilège, par publier des caricatures du Prophète. 

Cinq mois après l'arrivée du parti islamiste Ennahda au pouvoir et malgré un climat de tensions religieuses, la communauté juive du pays affiche sa sérénité . Et attend que la nouvelle constitution garantisse ses droits.

Plusieurs centaines de salafistes ont attaqué ce samedi, 26 mai, des bars et des commerces à Jendouba, dans le nord-ouest de la Tunisie, où des affrontements les ont ensuite opposés aux forces de l'ordre, a-t-on appris auprès des autorités et de témoins. 

De fait, cela implique une plus grande aversion envers la Tunisie... qui se manifestera a travers des taux d'intérêts plus élevés mais aussi des souscriptions plus faibles pour les futurs émissions tunisiennes, pouvant devenir un obstacle au refinancement de la dette dans les scénarios les plus pessimistes.

Le ministre tunisien de la Justice, Noureddine Bhiri, a mis en garde hier les salafistes qui ont récemment tenté d’interdire la vente d’alcool en fermant par la force plusieurs bars.

Les slogans habituels de ce genre de manifestation: "Juifs, juifs, l'armée de Mahomet est de retour", ou encore: "nous sommes tous les enfants d'Oussama" (Ben Laden), scandés par des groupes rappelés à l'ordre par les organisateurs.

Cet homme n’a pas fait grand-chose pour la chute de la dictature et se comporte depuis son retour d’exil comme le sauveur du peuple tunisien et le bienfaiteur de l’humanité. La folie des grandeurs dont il semble être atteint se lit dans ses déclarations farfelues du genre: «Le prochain congrès d’Ennahdha constituera un tournant non seulement dans l’histoire de la Tunisie, mais aussi dans l’histoire de l’humanité».

Perez Trabelsi, président de la synagogue, a annoncé que près de cinq cents Juifs venus d'Europe avaient rejoint les quelque 1 500 Juifs tunisiens à l'occasion de ce pèlerinage, dont le début est traditionnellement fixé au 33ème jour de la Pâque juive.

J'ai été dépassé par l’absence de leaders au lendemain de la vague révolutionnaire qui a submergé le monde arabe. Par leaders, je ne veux pas dire les gens qui gagnent des élections fondées sur des promesses vides : Il y a autant de ceux-là, que d’entraîneurs de football le lundi matin.

Ceci n’est pas un jeu, dans l’histoire suivante il faut chercher l’erreur : depuis l’indépendance de la Tunisie, mais plus encore depuis que la révolution de 2011 a libéré toutes les paroles, les meilleures comme les pires, chaque acte antijuif commis par les islamistes radicaux est suivi d’un concert de mises au point de la part des responsables du pays et des principaux partis politiques : de tels comportements seraient le fait d’une minorité et les juifs, qu’ils se rassurent, sont des citoyens à part entière, jurent-ils tous la main sur le coeur.

Moins d’un millier de pèlerins ont célébré la fête de Lag Ba Omer mercredi 9 et jeudi 10 mai, dans la synagogue de la Ghriba, sur l’île de Djerba, au sud de la Tunisie

Basma Jbali, élue d’Ennahda à l'Assemblée constituante aurait pointé du doigt la vente de terrains sur l’île de Djerba à des juifs non tunisiens en parlant d'«une seconde Palestine» évoquant une colonisation de l’île.

Il s'agit de déposer un œuf dans une cavité sous une synagogue en plein cœur de l'île tunisienne de Djerba. L'endroit où aurait été retrouvée morte une jeune fille solitaire, il y a plus de 2 500 ans. Fertilité serait alors promise à celle qui aura inscrit son nom sur l'œuf 

Consultant indépendant, spécialiste des relations euro-méditerranéennes, l’auteur a de fortes attaches en Tunisie où il se rend souvent. Ses impressions sont donc celles d’un observateur très avisé.

Environ 1.500 juifs de Tunisie et d'ailleurs sont attendus jeudi au pèlerinage de la Ghriba, la plus ancienne synagogue d'Afrique sur l'île de Djerba, ont annoncé les organisateurs du rite annuel suspendu en 2011 pour des raisons de sécurité.

La visite de Zuckerberg aurait été une occasion pour réhabiliter l’image de Tunisie et promouvoir le tourisme national qui est en berne , mais les propos racistes d’une élue d’Ennahdha (le parti islamiste au pouvoir) ont découragé le créateur de Facebook à se rendre en Tunisie.

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