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Tunisie

Le professeur Habib Kazdaghli, doyen de la faculté d’Histoire de l’Université de Manouba, près de Tunis, est devenu le symbole de la résistance démocratique en Tunisie et du refus de la société civile tunisienne de se laisser intimider par des groupes de pression extrémistes cherchant à imposer leur loi au sein des universités.

La révolution du Jasmin a eu un effet désastreux sur l'activité touristique. Pourtant, les étrangers n'ont jamais été inquiétés.

Ben Salem, a déclaré que Bourguiba était juif, agent travaillant pour le compte de la France, et qu’il détestait l’Islam et l’arabisation… Selon ses dires, Moncef Ben Salem affirme qu’il détient ces informations de «l’homme qui travaillait chez Moufida Bourguiba, veuve de Bourguiba, il lui avait révélé que Bourguiba était d’origine juive, venant de Tripoli et qu’il était anti-islamiste»

Natif du Kef en 1942, Jacques Berrebi, co-fondateur, censeur et actionnaire de Teleperformance, est un homme de passion et fort attaché à ses origines. Ancien administrateur du groupe Havas, il claque la porte en 1988 sur un coup de tête. Sa rencontre avec Daniel Julien, créateur de la société Teleperformance, sera une vraie opportunité, «comme quoi, même à 46 ans, il est toujours possible d’y croire !».

«Malheureusement, le dénominateur commun est la haine non seulement à l'encontre d'Israël, mais aussi à l'encontre des Juifs. Il n'y a qu'à voir les rumeurs qui se sont propagées sur Kadhafi prétendant qu'il était juif parce que dans les yeux des rebelles, il est Satan, et Satan est bien entendu juif. Ou encore celle qui disait que Moubarak était un agent du Mossad»

Le mandat constitutionnel vire au mandat législatif. Le parcours de la transition démocratique se trouve dévié. Il pourrait y avoir détournement! BCE lance un appel de mise en demeure.

Plusieurs partis de gauche tunisiens et des associations ont appelé à une marche pour la défense des libertés à Tunis, pour dénoncer "la multiplication des agressions", "le discours fondamentaliste extrémiste" et "la passivité des autorités".

Si l’on devait revenir sur cette année de transition démocratique, quel en serait le bilan, surtout qu’on vient de “fêter” la date commémorative de la “révolution” tunisienne ? Lorsque l’on regarde d’où on vient et où on est arrivé, à première vue il y a de quoi être fier.

La librairie Mille Feuilles est probablement celle dont on parle le plus en ce moment à La Marsa, une ville située à une vingtaine de kilomètres de Tunis. Pourtant, elle se serait bien passée de cette publicité. Depuis le 23 janvier, la librairie a reçu des menaces de la part d’inconnus lui ordonnant de retirer un des livres exposés dans sa vitrineLa particularité de cet ouvrage? Son titre: «Femmes au bain, le voyeurisme dans la peinture occidentale», et sa couverture: une peinture datée du XXe siècle 

Le journaliste et rédacteur en chef du quotidien Le « Maghreb » Zyed Krichen et le politologue Hamadi Redissi, parmi les plus brillants intellectuels en Tunisie, ont été l’objet d’une agression sauvage par une une poignée de salafistes.

Les conflits se multiplient en Tunisie face à la crise et à la difficulté de répondre aux demandes d'emploi. De nombreux Tunisiens pratiquent des sit-in et des grèves pour revendiquer plus de justice sociale et un partage plus équitable des richesses.

Sans surprise, l'état des lieux est également contradictoire selon les destinations avec notamment une chute des ventes sur l'Egypte (-60%), la Tunisie (-40%), et le Maroc (-25%).

Le leitmotiv du Parti Islamiste Ennahdha, usité tous azimuts, par ses Dirigeants, Partisans et Sympathisants, se résume en cette simple phrase : « Nous sommes majoritaires, donc nous décidons » dont une variante, à conclusion implicite, est : « Le peuple nous a choisi, on est investi par la volonté populaire ».

Tout compte fait, ce sont les Tunisiens qui sont les dindons de la farce de cette soi-disant interview obtenue dans des circonstances pour le moins bizarres.

Le 5 janvier, à l'aéroport de Tunis-Carthage, vous n'avez été ni justes, ni fraternels, ni dignes, ni grands, ni bons, ni humains. En martelant de vos poings levés "Mort aux juifs !", pis encore "Tuer les juifs est un devoir !", vous avez offert le spectacle d'une phalange démente qui nous plonge dans la stupeur et l'affliction. 

Dans un communiqué vidéo posté sur Youtube dimanche 15 janvier, le célèbre groupe d’activistes portant le nom d’Anonymous, déclare la guerre au gouvernement provisoire et à la coalition « Troïka ». Pour Anonymous, le pouvoir actuel : « cherche à contrôler le pays, et guette le bon moment pour faire en sorte qu'aucune autre révolution ne soit possible dans le futur. »

Des milliers de Tunisiens ont célébré le premier anniversaire du départ de Ben Ali sur l'Avenue Habib Bourguiba. La principale avenue de Tunis, au bout de laquelle se trouve le Ministère de l'Intérieur devant lequel s'étaient rassemblés les manifestants, l'an dernier, pour crier « Dégage ».

Un an après la chute de Ben Ali, la Tunisie oscille toujours entre l'incertitude et la colère. «Nous avons un gouvernement légitime mais nous sommes dans le flou total. Et les signaux que nous envoie le nouveau pouvoir ne sont pas rassurants»

Il faut interdire alcool et bikinis, clament des islamistes dans des pays vivant du tourisme, comme l’Egypte, la Tunisie, le Maroc ou les Maldives. Le voyageur doit-il s’inquiéter?

Alors que la Tunisie fête samedi le premier anniversaire de la chute de Ben Ali, l'ancien Premier ministre Mohammed Ghannouchi se souvient d'un entretien édifiant qu'il a eu avec le tyran déchu, le matin du 14 janvier 2011 : "Ils n'arriveront à rien, quitte à en tuer mille ou plus", déclarait alors Ben Ali...

 

Des amis tunisiens me demandent parfois : pourquoi es-tu parti ? Pourquoi as-tu quitté la Tunisie ? J’étais alors gêné et ne savais pas trop comment répondre mais je comprends aujourd’hui qu’en incitant à partir, mon intuition ne m’avait pas trompé.

Cette fois trop c’est trop et le verre déborde d’indignation et de colère de voir qu’il y a encore une petite minorité de fanatiques irresponsables qui veulent amener ce pays de civilisation millénaire sur le terrain de l’antisémitisme et de la haine des juifs sans aucune raison valable.

Malgré l’éducation que j'ai reçue, les voyages que j'ai effectués et l'ouverture d'esprit qui en a découlé, je ne peux m’expliquer la "distance" qui me sépare d'un juif tunisien, assis en face de moi. À chaque rencontre, un sentiment d'incompréhension me gagne, dû certainement au mépris du gouvernement israélien pour le peuple palestinien et le monde arabe.

"C'est plus que malheureux, c'est catastrophique surtout pour la Tunisie au vu des répercussions que ces attitudes ont provoqué à l'étranger", a déclaré à l'Associated Press le président de la communauté juive de Tunisie, Roger Bismuth.

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