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Tunisie

A force de voir des promesses rapidement oubliées et des contre-vérités assidument proférées, à force de voir tous les hommes politiques obnubilés par le pouvoir, le peuple est en train de se résigner au «tous pourris». Déjà…

Alors qu'Habib Bourguiba convoquait les caméras de télévision pour ôter le voile des femmes au lendemain de l'indépendance, celles qui ne le portent pas sont désormais en passe de marginalisation.

Selon la loi tunisienne, fumer en public pendant ramadan ne constitue pas un délit, affirme Me Habib Ben Youssef. Toujours est-il que cet acte n’est pas toléré socialement. Mais quid de la liberté individuelle?

L’auteur raconte l’arnaque dont il dit avoir été victime dans un café du quartier des Berges du lac de Tunis, où il s’était rendu avec la famille. Aventure qui lui a fait perdre le «Nord»…

Comme si les tunisiens ont fait leur Révolution pour la dédier à la haine du juif et en hommage à la Palestine et surtout à la gloire du Hamas

La Révolution de Jasmin a porté un coup d’arrêt à l’activité économique tunisienne et 18 mois plus tard, l’horizon ne s’éclaircit guère. Alors que la croissance avait atteint 3,6% en 2010, elle s’est repliée de 1,5% l’an dernier. 

Il évoque ici le cheminement qui l'a conduit à défendre ces causes, au nom de la justice et de la vérité, mais aussi son déchirement de n'avoir eu d'autre choix que de quitter une Tunisie où la Révolution, porteuse de tant d'espoirs, a été confisquée.

La pièce est inspirée de « MacBeth », œuvre du célèbre écrivain et dramaturge britannique William Shakespeare. Le World Shakespeare Festival, rassemble, à chaque édition, les talents du monde entier, qui célébreront le grand barde anglais Shakespeare sous des formes artistiques et des interprétations culturelles variées. 

Le président du bureau politique du mouvement islamiste palestinienHamas, Khaled Mechaal, a été accueilli aujourd'hui en héros au congrès du parti tunisien au pouvoir, Ennahda, appelant à une stratégie arabe pour libérer la Palestine

Dimanche, le premier parti qualifié de « salafiste » autorisé en Tunisie, Jabhet al-islah, le Front de la réforme, a tenu son premier rassemblement public. Un micro-parti, mais appelé à jouer un rôle dans la paysage de l’islam politique.

Les agressions des agents de la police contre les femmes tunisiennes se poursuivent. Après Rim Benna, c’était le tour du mannequin et professeur d’anglais Raafa Ayadi.

Il faudrait que l’on cesse, une fois pour toutes, de nous décrire la Tunisie comme un pays «modéré», respectueux des juifs et d’Israël. Cette impression pouvait à la rigueur exister du temps d’Habib Bourguiba, et encore !

Le parti islamiste tunisien, le Front de la réforme, qui prône l'application de la charia, a réuni dimanche à Tunis pour la première fois ses militants et a appelé les autorités à renoncer à la séparation du religieux et du politique. 

A l’heure où la rumeur de l’exclusion des femmes de la présidence se répand, à une époque où les plus réactionnaires semblent avoir des velléités de réduire le champ d’action des Tunisiennes, il est bon de rappeler quelques vérités premières.

Une semaine après la sortie de son livre, « Ma vérité »*, Leïla Ben Ali, née Trabelsi, l’épouse du  tunisien déchu, nous a accordé — après avoir très longtemps hésité — sa première interview depuis son départ précipité de Tunisie le 14 janvier 2011, au plus fort de la contestation qui a chassé son mari après vingt-trois ans de pouvoir sans partage.

Si la virginité avant le mariage est un sujet connu en Tunisie, la revirgination ou la pratique de réparation de l’hymen est plus tabou. 

Décidément, ce sont de toujours plus désolantes nouvelles qui nous arrivent de Tunisie : en même pas neuf mois de pouvoir, le parti islamiste Ennahda plonge le pays à marche forcée vers l'obscurantisme, tantôt en imposant un "ordre moral" de plus en plus pesant, tantôt en laissant faire les actes de violence des Salafistes, qui intimident la population et s'attaquent à tous les symboles passés de la pluralité et de la tolérance...

Si l'auteur ne perçoit pas la victoire islamiste comme un danger contrairement à «l'occident qui adore se faire peur», il l'explique par la pluralité des mouvements islamistes : «il n'y a pas en un mot, un seul et même islamisme mais autant d'islamismes que de pays musulmans»

Dans le lexique islamiste comparable à celui d'un enfant de 2 à 3 ans, 270 à 900 mots, il n'existe qu'un seul terme générique pour qualifier et vilipender tous ceux qui sont différents de lui, musulman ou non-musulman : le juif. Un néologisme comme l'islamopohobie.

De passage à Tunis le week-end du 9 et 10 juin, j'ai fait un saut à La Marsa pour voir cette exposition. On se serait cru sur la Côte d'Azur, mais avec encore beaucoup plus de culture.

L'épouse de l'ex-président tunisien dénonce dans un livre paru cette semaine le "complot" dont elle et sa famille auraient été victimes.

Tous les hommes politiques responsables ainsi que la société civile, soucieux de l’avenir de la Tunisie, sauront bientôt que le seul moyen pour sortir la Tunisie du danger, c’est de se mobiliser derrière Béji Caïd Essebsi.

Après le décrochage et le saccage de plusieurs oeuvres d’art exposées dans le cadre du Printemps des arts à La Marsa (Tunis) par les islamistes, les artistes se mobilisent pour que la liberté d’expression ne soit pas remise en cause par les salafistes et l’indulgence des Frères musulmans siégeant au gouvernement. Voici l'appel que les artistes nous lancent. Soutenons les.

Les salafistes ne goûtent guère l’art contemporain, en particulier des œuvres exposées à La Marsa, dans la banlieue nord de Tunis, qu’ils ont jugées offensantes envers l’islam. D’où des manifestations qui, lundi soir, après la prière, ont dégénéré en violents affrontements

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