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Tunisie

Je n’oublierai jamais la maison qui m’a vu naître, ni la Synagogue qui a formé mes premières notions de judaïsme.  Je n’oublierai pas les personnages qui fréquentaient cette Synagogue, ni les rabbins-instituteurs qui ont guidé mes premiers pas. C’est dans cette Synagogue que j’ai lu ma première Haphtara et que j’ai fait ma Bar-Mitzva. 

La communauté juive de Tunisie "refuse d'être mêlée au conflit israélo-palestinien" et "ne doit pas être insultée" ont déclaré dimanche ses représentants, interrogés sur des slogans anti-juifs entendus lors de l'arrivée en Tunisie du représentant du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh.

''Virez les juifs - Tuez les juifs'' scandés a l'aéroport Tunis Carthage lors de l'accueil du chef du gouvernement palestinien de Gaza, Ismaël Hania.

Ainsi, le 19 décembre, après avoir organisé une rencontre inter-religieuse avec l’archevêque de Tunis et le Grand Rabbin de Tunisie, Moncef Marzouki a tout simplement invité les Juifs d’origine tunisienne à regagner leur pays d’origine pour en être citoyens à part entière.

 

Bourguiba y a pensé un moment d’étourderie avant de l’abandonner définitivement. Le président d’Ennahdha, à court d’idées et de solutions, la ressort comme une planche de salut…

Une nouvelle étude sonde l'opinion des Tunisiens sur la transition démocratique de leur pays.

La Faculté des lettres de Manouba est actuellement occupée par des salafistes qui veulent imposer le port du niqab dans les cours et ont agressé le doyen, l’historien Habib Kazdaghli… Les autorités tardent à intervenir.

Alors que Ben Ali fuyait la Tunisie le 14 janvier 2011, l’ambassadeur de France de l’époque, Pierre Ménat, rédigeait un télégramme le 13 janvier – c’est-à-dire la veille – à l’adresse des dirigeants français indiquant que «Ben Ali avait repris la main sur les événements et que les choses étaient sous contrôle en Tunisie».

"Nous appelons les constituants à promulguer une loi qui criminalise la normalisation avec l'entité sioniste dans ses différentes formes politique, économique et culturelle", a indiqué le président de la ligue tunisienne pour la tolérance, Slah Masri, un des principaux organisateurs de ce mouvement de protestation.

Le sénateur américain a déclaré être venu pour exprimer l'appui des États- Unis d'Amérique aux liens d'amitié et de coopération avec la Tunisie et l'attachement à renforcer le partenariat bilatéral.

Silvan Shalom, né à Gabès dans le sud de la Tunisie, s'est dit inquiet à la suite des élections du 23 octobre. Il a alors appelé "les Juifs vivant en Tunisie à venir s'installer en Israël le plus rapidement possible". Des propos jugés "irresponsables et irrationnels" par Ennahda, le mouvement islamique qui a raflé 89 des 217 sièges de l'Assemblée constituante.

Une révolution est tout changement ou innovation qui modifie l’ordre établi dans un domaine quelconque. De par cette définition, nous ne pouvons, et en aucune manière, considérer qu’il y a eu ou qu’il y aura le moindre changement dans les caractéristiques culturelles, sociales, éducationnelles, idéologiques et même éthiques dans la société tunisienne. 

Le gouvernement de coalition que les islamistes d'Ennahdha forment avec la gauche nationaliste du Congrès pour la république (CPR) et les sociaux-démocrates d'Ettakatol est donc désormais au pied du mur et pourra, à partir de maintenant, être jugé sur ses actes.

La réalisatrice franco -tunisienne Nadia El Fani  va présenter au cinéma le Cratère, le documentaire, «Inch’Allah».Le documentaire a été réalisé en août 2010 pendant le ramadan, à l’époque de Ben Ali.  Il est basé sur la réflexion de la place de la religion dans la société tunisienne. A l’époque,  même avec une répression très présente, la révolution était déjà très présente dans l’air du temps. 

La Tunisie risque un "suicide collectif" si les grèves et les troubles sociaux qui secouent l'économie depuis environ une année se poursuivaient, a averti vendredi le président Moncef Marzouki. "Si la machine économique tardait à reprendre, le pays irait droit vers le suicide collectif. Une contre-révolution ou une révolution dans les régions marginalisées plongerait le pays dans l'anarchie," a-t-il souligné dans un discours aux chefs d'entreprises réunis au siège de l'Union tunisienne pour l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica). 

ELLE N'AURAIT MANQUÉ LE RENDEZ-VOUS POUR RIEN AU MONDE. Le 17 décembre 2011, Maha Issaoui, 24 ans, était à Sidi Bouzid pour commémorer avec les siens l'an un de la révolution tunisienne. C'est d'ici, dans sa ville natale, au coeur d'une région agricole délaissée, que cette jeune blogueuse de la génération Ben Ali, née la même année, en 1987, que l'accession au pouvoir de l'ex-président Zine El-Abidine Ben Ali, a participé à l'insurrection qui a abouti en moins d'un mois à la chute de l'ancien régime.

M. Marzouki a annoncé qu’il veut vendre au plus offrant les biens présidentiels pour que les revenus de la vente seront dédiés à la promotion du secteur de l’emploi dans son pays.

Dr Moncef Marzouki a reçu tout d’abord le mufti de la république, ensuite le grand rabbin et enfin l’archevêque de Tunisie. Qua-t-il à leur dire?

« Le dictateur a beau être parti, l'expérience montre que tant que ces lois répressives subsistent dans les textes, la tentation est là, pour ses successeurs, de les appliquer quand cela les arrange sur le plan politique »

 

Un vendeur ambulant, une policière, une altercation. C'est ainsi que commence le 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid la révolution tunisienne, qui déclenchera ensuite "le printemps arabe". Les protagonistes de cette journée historique, eux, ont été broyés. 

Dans un communiqué de presse publié sur son site internet, l’organisation écologiste connu sous le nom de Keren Kayemet Le’Israel (KKL) affirme, photos à l’appui, que des représentants tunisiens sont venus s’enquérir des réussites israéliennes en matière d’écologie.

A moins d’un an après la chute de Ben Ali, les premiers véritables signes de contre-révolution commencent à paraître au grand jour. Le pessimisme est de mise, car il n’est pas nécessaire d’être expert en politique pour comprendre ce qui se trame dans les coulisses de la révolution tunisienne.

Marzouki, un farouche opposant à Ben Ali à l’allure de berger bédouin, a été élu lundi soir par l'Assemblée constituante, président de la République tunisienne. Marzouki, 66 ans, dirigeant du Congrès pour la République (CPR, gauche nationaliste), a été élu par 153 voix pour, 3 contre, 2 abstentions et 44 votes blancs sur un total de 202 votants sur les 217 membres de la constituante.

L’anniversaire de la mort du leader historique Bourguiba a été célébré en grandes pompes cette année. Une première depuis 23 ans, contrastant avec l’indifférence générale qui a accompagné le règne de son précurseur. Le « Combattant suprême » a fini par prendre sa revanche à titre posthume sur l’homme qui ne s’est pas contenté de le détrôner mais s’est, pendant 23 ans, attelé à étouffer son souvenir.

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