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Tunisie

Les déclarations de Basma Jbali, élue d’Ennahdha à la constituante, attirant l’attention sur la vente de terrains de l’ile de Djerba à des juifs de nationalités étrangères pour faire de Djerba une seconde Palestine, ont suscité l’indignation de la communauté juive de l’île qui y voient des « propos racistes incitant à la sédition », selon le journal Assabah.

 

Pour son émission «The world Tomorow» diffusée sur la télévision russe Russia Today, le célèbre fondateur de Wikileaks a interviewé le Président tunisien Moncef Marzouki. Ce dernier avoue «admirer son travail» et lui propose de s'installer en Tunisie en cas de problème...

Choc, indignation, dégoût : voilà ce qu’ont exprimé des netcitoyens tunisiens en découvrant sur Youtube une vidéo où l’on peut voir deux hommes baiser la main du président tunisien Moncef Marzouki, le 26 avril.

René Trabelsi a tout de même exprimé son étonnement quant à l’arrivée attendue le 3 mai de Qaradhaoui en Tunisie: «Sa présence sur le sol tunisien est une arme de destruction. Cette personne est interdite dans plusieurs pays et s'il lance des propos antisémites, je vous garantis que c’est bye bye la Ghriba!»

C’est à Djerba, après la destruction du premier Temple par Nabuchodonosor II en 586 avant Jésus Christ, que quelques milliers de juifs trouvèrent refuge, ils avaient suivi le prophète Jérémie qui lui allait se diriger vers Eléphantine en Haute Egypte, ces juifs ont traversé la Cyrénaique et la Tripolitaine. 

Selon la page Facebook PATRIOTES JUIFS TUNISIENS Mark Zuckerberg serait l’invité d’honneur de la communauté juive au pèlerinage de la Ghriba à Djerba en mai 2012.

"Pourquoi est-ce la fin? Parce que c'est l'histoire et que nous n'y pouvons rien". Cette histoire, c'est une histoire parmi tant d'autres, celle du peuple hébraïque avec ses demi-frères arabes, c'est celle des juifs tunisiens. La voix qui essaie d'expliquer la disparition d'une présence bimillénaire, c'est celle de David Guetta, octogénaire Secrétaire du Grand Rabbin de Tunis. 

La saison de récolte des dattes a commencé dans le sud tunisien. Du côté de Tozeur, Deguech, Nefta ou Tamerza, on s’active pour récolter ces graines brunes, mûries par le soleil à la forme scintillante et au goût délicieux. 

Après les violences qui se sont produites sur l’avenue Habib Bourguiba, confrontant manifestants et forces de l’ordre, au début du mois d’avril, un groupe d’indépendants a décidé d’organiser une manifestation littéraire sur la même avenue. Un événement appelé « L’avenue taqra » (L’avenue lit).

Le pèlerinage, suspendu en 2011, va reprendre en mai prochain et au moins 500 juifs y sont attendus, a annoncé mardi René Trabelsi, organisateur des festivités annuelles.

Il y a quelques jours, le parti islamiste Ennahda qui contrôle largement le gouvernement tunisien actuel fêtait ses cent jours au pouvoir. Un moment de célébration qui contraste avec le discours de la société civile, tout emprunt d'inquiétude et de révolte. 

« Je suis un Juif né en Tunisie, j’y resterai et ne penserai jamais à la quitter. Je suis l’héritier d’une communauté juive qui a vécu plus de 4000 ans dans ce pays », a affirmé M. Perez Trabelsi, président du Comité de la synagogue Ghriba

Le souvenir de la célébration de la Fête des martyrs, lundi 9 avril, en l’An II de la Révolution, laissera à tous les démocrates de ce pays un goût amer dans la bouche et une forte impression de désenchantement!

Le président tunisien Moncef Marzouki s'est rendu mercredi à Djerba pour commémorer le 10e anniversaire de l'attentat perpétré le 11 avril 2002 contre la synagogue de la Ghriba, le plus ancien lieu de culte juif d'Afrique bâti il y a plus de 2.500 ans sur cette île du Sud tunisien, selon la légende.

C’est l’histoire d’un juif tunisien qui a décidé de porter plainte contre ceux qui ont crié dans une manifestation sur l’avenue Bourguiba : «Mort aux juifs !» ou plutôt en version originale : «Edbah Liyoud !», ce qui veut dire «Egorge les juifs !». La tête tournée vers la Mecque et vidée de leur sang leur chair serait hallal.

Non M Lellouche !! Je pense que votre message, paru cette semaine et qui voudrait paraître candide, est loin de l'être. Il ressemble plus au pleurnichage d'un Dhimmi déçu qui vient de comprendre, qu'on lui refuse même, ce Statut affligeant qu'il avait accepté jusque aujourd'hui.

Les Tunisiens ont manifesté leur colère après les récentes déclarations d'un islamiste radical dont certains estiment qu'il pourrait porter atteinte au secteur du tourisme dans le pays et à la reprise économique.

Jacob Lellouche, la silhouette massive et la moustache rieuse, accueille dans une ancienne maison d’été de la Goulette où, depuis 1996, il tient ce qu’il revendique fièrement comme « le seul restaurant juif casher du monde arabe (en dehors du Maroc) ». 

Je me décide, pour la première fois de ma vie à porter plainte devant la justice tunisienne contre les individus qui, sur l’avenue Bourguiba, ont appelé, ce dimanche 25 mars, à l’assassinat des Juifs.

A Tunis-Marine, pas loin du pont de la République, une première fresque murale tout en tags sera prête vendredi en fin d’après midi. Signée Kif Kif, une association tuniso-française.

Des Israéliens d’origine tunisienne qui avaient l’habitude de visiter le pays sans entrave et sans visas, lors des régimes de Bourguiba et de Ben Ali, ont été empêchés d’entrer en Tunisie, selon une déclaration de Roger Bismuth, président de la communauté juive en Tunisie, au journal Le Maghreb.

« Les juifs sont des citoyens tunisiens dotés de la plénitude de leurs droits à l'instar de chaque tunisien, a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse en réponse à une question sur fond de l'appel, dimanche, du leader salafiste Abou Iyadh à « extirper les juifs de la Tunisie jusqu'à la racine ».

"C'est la troisième fois que ce genre de choses se répète, c'est trop. Je n'accepte plus et j'ai donc porté plainte" ce mercredi, a déclaré à l'AFP Roger Bismuth, le représentant de la communauté juive, qui compte quelque 1.500 personnes en Tunisie (contre 100.000 à l'indépendance en 1956).

Roger Bismuth, président de la communauté juive en Tunisie, a rencontré ce matin, mardi 27 mars 2012, le président de l’Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jaâfar, pour lui faire part de son inquiétude quant aux dérives qui se multiplient dans le pays, et les discours haineux appelant au meurtre des juifs, notamment lors de la manifestation des salafistes, dimanche dernier à Tunis.

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