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Faire son alya, c’est l’espérance de tout juif du retour sur la Terre promise, que porte cette formule échangée à la fin des cérémonies de Pessa’h : « L’an prochain à Jérusalem ». Un rêve qu’un nombre croissant de familles françaises est en train de transformer en réalité. 

Parmi les images très fortes qu’il nous a été donné de voir à la télé  durant ces deux journées  historiques que  nous venons de vivre depuis dimanche, une m’a particulièrement frappé et ému, celle du visage triste et digne de l’ancien premier-ministre prenant avec son épouse le TGV pour rentrer chez lui à Nantes

Après la forte hausse enregistrée l'an dernier, les deux premiers mois de 2014 ont été marqués par une augmentation spectaculaire du nombre de départs pour Israël, selon les statistiques de l'Agence juive.

Chaque année on célèbre en Israël avec beaucoup de ferveur le mois de la francophonie. Ces évènements, organisés par l'Ambassade de France et ses services culturels, se déroulent dans tout le pays et nombreuses et diverses sont les manifestations culturelles présentées.

Suite à l’affaire Dieudonné et aux scores obtenus par le FN au premier tour des municipales, voici l’appel à la fraternité lancé par Yvan Attal, Josiane Balasko, Bérénice Bejo, Tahar Ben Jelloun, Pierre Bergé, Pascal Blanchard, Michel Boujenah, Patrick Bruel, Elie Chouraqui, Caroline Fourest, Michel Hazanavicius, Patrick Klugman, Pierre Lescure, Bernard-Henri Lévy etc.

Le bilan des agressions antisémites de ces derniers jours commencent à être lourd. En deux jours on dénombre pas moins de 4 agressions violentes ! Et toujours à l’origine de ces agressions de bandes d’individus d’origine maghrébine ou africaine !

Il est surprenant que la classe politique ait été surprise par les bons résultats du Front national aux municipales, lundi dernier, alors que cette victoire était prévue par tous depuis longtemps.

Le lien historique noué avec la République, dans le cadre du « franco-judaïsme », qui reposait sur une citoyenneté réassurée par un État central, c’est-à-dire fort, s’est alors délité.

A Saint-Denis, la pression des étudiants radicaux, idéologiquement anti-israéliens, est tellement forte que la présidente n'a rien trouvé de mieux que d'humilier publiquement les jeunes israéliens pour calmer la colère de ses étudiants. 

Sa mère et son père, tous les deux professeurs de mathématiques, lui ont donné le goût des chiffres. A 12 ans, quand la petite famille vit encore à Casablanca, avant de migrer vers Montpellier, il s’amuse à corriger les copies des élèves de troisième ramenées à la maison par ses parents.

Ce programme prévoit d'encourager les juifs de France à s'installer en Israël, à lever les obstacles administratifs pour faciliter leur intégration et permettre la reconnaissances en Israël de davantage de diplômes professionnels français.

Tant qu’à faire, ils auraient pu tout aussi bien choisir un Maurice Boutboul, un Roger Bokobza, un Jacques Taieb, un René Azoulay, un Albert Sebag, un Simon Moati ou un André Nataf afin de charger encore un peu plus la barque de leurs perfidies linguistiques et patronymiques.

Le candidat du PS, Pierre Cohen (né en 1950 à Bizerte d’un père juif tunisien militaire) et celui de l’UMP, Pierre Lellouche (né en 1951 à Tunis), respectivement maire de Toulouse et conseiller de Paris pour le 8ème arrondissement

Dans ce récit intime, Sophie Bessis livre sa Tunisie, toujours sienne malgré l’exil, et quelques souvenirs chers à son cœur : les années 70, les compagnons de route, leurs engagements communs, les chemins qui parfois se séparent… 

Francky Perez interviewe les celebrites qui ont participe a la soiree de la tsedaka a Paris. A ne pas rater.

Tout a commencé en 2009 lorsqu’un rabbin lui a suggéré de mettre une nouvelle mezzouza à l’extérieur de sa porte et non à l’intérieur.

« Le Danemark impose, aujourd’hui même, l’étourdissement des bêtes lors d’un abattage rituel… Qu’attend donc la France pour, enfin, prendre cette mesure qui limiterait la souffrance de millions d’animaux ? »

La France va mal. La France perd son âme. Il y eu Carpentras. Il y eu Ilan Halimi. Il y a eu Toulouse. Il y a eu récemment ces salles de spectacle où l’on traine dans la boue et dans l’hilarité les juifs et la Shoah. Et puis il y a eu cette manifestation en plein Paris où les juifs ont été sommés de quitter la France.

Je fais partie des 65 000 Français (les chiffres font débat) qui chaque année quittent la France. 65 000 aventuriers de la dernière aventure encore accessible à l’homme occidental.

Dimanche, café Oh délice prestige, à deux pas de la synagogue. On s’apostrophe, on se reconnaît. Un loubavitch(1), surgi de nulle part, propose à qui veut de passer les tefilin, ces lanières de cuir que les pratiquants enroulent autour de leurs bras et de leur tête pour la prière du matin. Rares sont ceux qui refusent.

Et on a eu, dimanche 26 janvier, le "Jour de la colère", où s’est donné libre cours la haine antisémite la plus vulgaire. Décidément, il y a quelque chose de pourri au royaume de France.

Paris, 26 janvier 2014 Manif "jour de colère contre Hollande"
Les pro-dieudonné lancent des slogans antisémites:
"Juif, la France n'est pas a toi!", chantent "Shoah nanas" et font des quenelles...

Les retrouvailles entre anciens amis et anciennes amies goulettois et tunisois a connu un vif succès.  Dans une atmosphère chaleureuse et empreinte de sérénité qu’une centaine d’invités ont bravé le froid pour venir honorer cette réunion très amicale. 

Je ne crois pas qu'il y ait d'autres pays que la France qui, de ce point de vue, ait façonné un tel marquage identitaire à l'expression de son antisémitisme. A telle enseigne que tous les journaux ayant pour fonds de commerce la haine du juif sont des publications systématiquement satiriques.

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