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Parmi les nombreuses données sur l'état des lieux de la communauté juive que ce sondage révèle, ce qui frappe en premier l'observateur, c'est le recentrage de la vie juive sur le niveau local, aux dépens de l’instance centrale, tant communautaire que nationale. 

Alors «bonne nouvelle», explique la sociologue Nonna Mayer, les Français, quand on les interroge, ne sont pas antisémites. Certes, il leur reste quelques solides clichés sur «les juifs et l’argent» ou «les juifs et le pouvoir» mais dans leur majorité les Français jugent avec bienveillance leurs concitoyens juifs.

Une vidéo familiale tournée par un Juif de France pour convaincre l’un des membres de sa famille de partir en Israël. La reprise de la chanson de Jean Jacques Goldman, « envole-moi », prend tout à coup une nouvelle dimension. A regarder sans modération !

On connaissait déjà ses dérapages racistes sur les Arabes et les Noirs. On connaissait déjà sa haine de l'autre, de l'étranger, du métèque, de l'homosexuel, de la femme...

A 48 ans, Carole Derei a enfin convaincu son mari André de quitter la France et de « monter », selon l'expression consacrée, en Israël. De faire son alya. André est né à Alger et Carole à Lyon, de parents originaires d'Algérie. 

En 1940, il y avait en France près de 190 000 juifs français et 130 000 juifs étrangers. En octobre, leur statut aggravé de la main même de Pétain ainsi que la loi sur l’internement administratif des juifs étrangers ont été une manifestation spontanée d’un antisémitisme profond de la part de Vichy entrant en concurrence avec les Allemands.

Selon vos recherches et estimations, le chiffre de 1500 enfants juifs sauvés et placés à l'école de Beauvallon, à Dieulefit, pendant l'Occupation allemande est erroné. Qu'en est-il exactement ?

Selon lui, «Sarkozy a été détesté aussi parce qu’il est un fils de Hongrois et un petit-fils de Juif». Bernard Kouchner juge cependant que Nicolas Sarkozy a dépassé cela pour se maintenir au premier plan politique

Kipa sur la tête, dans sa rhétorique simple et accessible, il n’y avait pas de "eux et nous" dans les vœux prononcés par Valls devant ses "frères" juifs. Il faisait penser à Nicolas Sarkozy d’ "avant" au musée de la Shoah à Jérusalem. 

 Et toi, tu préfères ton père ou ta mère ? tu te sens plus brun ou clair de peau ?" C'est la réponse du juif assimilé à ceux qui voudraient fragmenter l'identité d'un être humain, le réduire à être "l'un ou l'autre", le forcer à voir une contradiction entre sa religion et sa nationalité, le contraindre à choisir. Mais choisir quoi ?

Tout récemment, Le Monde titrait: «L’inquiétude des juifs de France». La lecture de cette accroche m’a immédiatement conduit à penser qu’il existait des juifs d’Allemagne, des juifs d’Italie, des juifs d’Amérique et ainsi de suite. Et que donc, juif moi-même, je n’étais plus un Français né dans la religion juive, ce que je croyais être depuis ma naissance à Paris, il y a de cela 66 ans, mais un juif de France. 

Ils étaient les stars de la soirée. Manuel Valls, le premier ministre, et son épouse, la jolie violoncelliste Anne Gravoin, étaient les invités de l'écrivain polonais Marek Hatler qui, comme chaque année, organisait une immense fête pour célébrer le Nouvel An juif, Roch Hachana. 

Peut-on tenir des propos extrêmement violents contre les juifs dans un reportage diffusé sur France 2 ? C'est la question soulevée par le député-maire (PS) de Sarcelles ce samedi après-midi après la diffusion d'un passage de «Complément d'enquête» consacré à la communauté juive de sa ville jeudi soir. 

L’écrasante majorité des Français des Etats-Unis veut y rester. Et pour longtemps. C’est le principal enseignement d’une étude new-yorkaise.

Cette fête religieuse, qui s'étend sur deux jours, commémore l'anniversaire de la création du monde. Elle est également considérée comme le jour du jugement de l'Humanité, ouvrant une période de plus d'une semaine de pénitence qui précède Yom Kippour, 

C’est un livre dérangeant que publiera, le 17 septembre, le journaliste Serge Moati. Dans Le Pen, vous et moi (Flammarion), l’auteur raconte vingt-cinq ans de proximité avec le président d'honneur du FN qu’il filme depuis le début des années 1990 : "Je ne déteste pas l’homme Le Pen. Il m’arrive de passer de bons moments avec lui." 

Les juifs de France en ont assez. Assez de ces métros où il devient périlleux de porter une kippa. Assez de ces écoles de la République où être un enfant juif vaut brimades à la sortie des classes. Assez de la France des amateurs de quenelle dont les meetings sont autant d’appels à la détestation des juifs.

L’islam est devenu la deuxième religion de France après le catholicisme. Près de cinq millions de musulmans y vivent. Néanmoins ce chiffre doit être tempéré, car il n’existe pas de statistiques ethno-religieuses officielles 

Pour la première fois, la France devient le pays d'où sont enregistrés le plus de départs vers Israël. L'Agence juive pointe un antisémitisme décomplexé.

Lors de la rentrée scolaire à l'école juive de Neuilly, l'école du Rav Sitruck, 40 élèves sur 400 manquaient à l'appel parce qu'ils sont désormais inscrits dans des établissements scolaires en Israël. (certains disent carrément 40 famillles sont parties)

Des Soudanais s’élèvent ainsi contre le silence et l’absence des journalistes face aux deux millions de morts au Darfour, des Kurdes, des chrétiens irakiens et syriens, des Yézidis, qui ne comprennent pas bien la raison pour laquelle les Occidentaux sont traumatisés par 2 000 victimes à Gaza, alors qu’en une heure, les djihadistes ont exécuté mille civils

Les derniers évènements survenus tant en Israël qu'en France ou en Europe, voire un peu partout dans le Monde, ont amené nombre de nos coreligionnaires à prendre conscience de l'ampleur de la montée en puissance de l'antisémitisme en France, bien sûr, mais également en Europe, et un peu partout dans le monde.

Né le 19 juillet 1947, André Krief était issu d’une lignée d’artisans bouchers originaire de Tunis. Il avait ouvert sa première enseigne, « La boucherie André », en 1968 dans le quartier de Belleville à Paris. 

Selon Chloé Triomphe, du service police-justice de la radio, les conversations Facebook des deux adolescentes françaises de 15 et 17 ans arrêtées la semaine dernière lors d'un coup de filet dans le milieu djihadiste, révélaient une volonté de perpétrer un attentat contre le lieu de culte lyonnais. 

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