Share |

Tunisie

L'amour de la Tunisie qui nous a réuni serait-il dépassé par l'amour de Soi qui nous séparerait ? Au nom de la démocratie, nous avons créé nous-mêmes nos divisions et les plus récentes se démultiplient très vite. Conscients des risques électoraux, nos nombreux partis cherchent à travers des regroupements à optimiser la configuration de leurs succès électoraux, sans véritable alignement ni confrontation profonde des programmes.

Une clientèle hétéroclite, venue d’horizons différents, rencontrée dans un restaurant du centre-ville de Tunis. Le décor: quelque trente tables et quatre serveurs, pantalon et nœud papillon noirs, qui veillent à ce que tout se passe bien. 

Je viens d’apprendre une triste nouvelle, un délit affligeant, le saccage et le pillage de La Synagogue Beith-El à Sfax., suite aux évènements ayant commencée le jeudi 18 août 2011, dans le Sud d’Israël : une embuscade organisée par vingt Palestiniens ayant causé la mort de neuf Israéliens.

L’internet a été un instrument puissant pour la libération des Tunisiens. Devrions- nous inscrire le droit d’accès à Internet dans notre nouvelle constitution

La Tunisie disposera prochainement d'une maison 100% consacrée à la photographie ! Un domaine qui n'a pourtant pas toujours été connu du grand public mais qui grâce à la révolution du 14 janvier, attire de plus en plus de curieux.

Même si elle se classe au 5e rang arabe par le nombre d’utilisateurs de Facebook rapporté à la population (20%), la Tunisie est le pays arabe qui a le mieux utilisé les réseaux sociaux pour provoquer la révolution.

C’est un véritable vent de révolte qui traverse aujourd’hui toute la Tunisie. Alors que l’élite bourguibienne alliée au système judiciaire et à des forces de sécurité où les hommes de Zine El Abbidine Ben Ali continuent à être présents en force, la gronde se fait de plus en plus entendre dans les rues des villes tunisiennes. 

Quand on leur fait remarquer combien ils ont de chance par rapport aux Libyens, aux Syriens et même aux Egyptiens, les pionniers du printemps arabe cessent de se plaindre. « Oh que c'est dur pour eux les pauvres ! », se reprennent-ils avec émotion et compassion pour ce qu'endurent ceux qui ont voulu suivre leur exemple.

« Les gars, je suis comme vous, je veux regarder des pornos tranquille sur Internet. Je vais voter pour le président qui me donnera ça », avait « tweeté » le blogueur tunisien Slim Amamou en janvier dernier. 

Après des années de restrictions sous le régime de Ben Ali, les Amazighs de Tunisie cherchent à faire revivre leur patrimoine ancestral.

La campagne d’inscription sur les listes pour l’élection de l’Assemblée constituante, prévue le 23 octobre, s’achève dimanche soir. La ruée vers les urnes n’a pas eu lieu : seulement 3,4 millions de personnes s’étaient enregistrées samedi à midi, auxquelles doivent s’ajouter les Tunisiens de l’étranger. Au final, sur les 7,5 millions d’électeurs potentiels, la barre des 50% d’inscrits devrait être tout juste franchie.

Certaines Tunisiennes pensent qu’elles ne risquent pas de connaître le sort de leurs voisines algériennes. D’autres, qui appréhendent la montée des islamistes d’Ennahdha, ont de réelles craintes à ce sujet.

Six mois ont passé depuis ce jour mémorable où Zine El Abidine Ben Ali, président de la Tunisie depuis cinq mandats, quittait le pays, à la grande joie des Tunisiens d’abord incrédules. Deux versions officielles, très incomplètes et donc insatisfaisantes, ont été rendues publiques, et documentaient jusqu’à aujourd’hui les circonstances de la fuite du dictateur honnis.

Il est difficile de dire avec certitude qui a fait descendre le portrait du martyr le plus célèbre de la révolution, Mohamed Bouazizi, de son socle en or dans la rue même où il s’était immolé par le feu, déclenchant le vent de révolte dans le monde arabe. Ce sont des contre-révolutionnaires qui l’ont fait, a dit un homme, sans nommer l’identité de ces derniers. 

Plusieurs dizaines de femmes tunisiennes ont manifesté lundi place de la Kasbah à Tunis pour réclamer l'égalité totale et la levée de certaines discriminations, en particulier en matière d'héritage

Les magasins affichent les soldes d’été. Les souks regorgent d’aliments frais, mais les prix flambent. Les «fattaras» dans leur cachette et les jeûneurs tournent en rond. Jour de Ramadan à Tunis…

Depuis le 11 juillet, les Tunisiens sont appelés à s'inscrire sur les listes électorales en vue de l'élection de l'assemblée constituante le 23 octobre. Il était hors de question en effet d'utiliser un fichier électoral grâce auquel même les morts avaient le droit de vote, certains vivants pouvaient voter plusieurs fois et d'autres déposer leur bulletin dans l'urne sans même le savoir.

Jonathan Pollard, un juif américain qui travaille dans la marine en analysant des renseignements a été surpris en flagrant délit: il livrait des documents secrets à Israël.

kiffegrave, lui, lance à la cantonnade : «si tu veux 4 femmes, boire 1 bière en pleine rue, prier bouddha en liberté, écouter du hard rock, te faire entendre, va t'inscrire #tnelec».

Leila Trabelsi a détourné tous les biens (peintures, tapis, etc.) du baron anglais Rudolph d’Erlanger, propriétaire du palais Ennejma Ezzahra de Sidi Bou Saïd. Belhassen Trabelsi est passé maître d’œuvre dans les expropriations. Il couvre tout cela par la mention «donation» pour se prémunir d’éventuelles poursuites. Il a manigancé pour reprendre les bungalows de Wassila Bourguiba, épouse de l’ex-président Habib Bourguiba, situés non loin du domaine du baron anglais, repris également. Il a pris de force la discothèque La Baraka de Sidi Bou Saïd, lieu mythique fréquenté par le passé par des stars comme James Brown ou Charles Aznavour.

« Non à la régression ! », « Le peuple veut les élections ! », « Le peuple veut un régime démocratique » ont scandé quelque 2 000 manifestants qui ont défilé dans le centre de Tunis jeudi 21 juillet à l'appel d'une dizaine de partis politiques, réunis pour la plupart au sein du Pôle démocrate moderniste.

Dans le souk de la médina, les vendeurs, généralement racoleurs et hâbleurs, ont perdu de leur superbe. Car ici comme dans tout le Cap Bon, le touriste étranger -et surtout européen- est devenu une espèce en voie de disparition.

Il me faudrait plus d’un livre pour décrire les palettes émotionnelles par où je suis passé pendant la « Révolution du Jasmin ». Celle-ci s’est déroulée à une vitesse vertigineuse même si elle a duré un peu plus d’un mois ! Tant de sacrifices, de martyrs, un millier de blessés ! Abattu par tant de violence, je suis resté cloué chez moi, à traquer la moindre information. 

Les Tunisiens ne se bousculent pas au portillon pour s’inscrire sur les listes électorales, afin d’élire le 23 octobre leurs représentants à l’assemblée nationale constituante. Pourquoi sont-ils si démobilisés ? L’embrouillamini politique mêlé au farniente estival, a-t-on tendance à répondre en chœur. 

Contenu Correspondant