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Litterature

Aujourd’hui, c’est une jeune écrivain qui vient vous parler écriture. Je vous avais parlé de son dernier roman C’est pour ton bien, paru chez un éditeur à suivre, Mercure de France. C’est donc Alma Brami qui vous guide!

Poète et romancier, juif de Tunis émigré à Paris, il a exercé les métiers d'instituteur et d'éducateur de rue parmi bien d'autres, tout en construisant une oeuvre impressionnante. Hubert Haddad, l'auteur desNouvelles du jour et de la nuit, écrit depuis près de quarante ans à la lisière de bien des mondes, étreignant le réel par le songe et l'actualité par la fiction. 

Une conscience toujours en éveil. Un arbitre dont les avis pèsent lourd aux yeux de l'opinion internationale. Un romancier de haut vol qui, dans ses livres, prend ses distances avec ses engagements politiques pour devenir un musicien de l'intime, un symphoniste du monde intérieur.

L'auteur a imaginé une semaine de la vie d'une jeune femme drôle, névrosée et attachante, qui, en quête d'amour et de princes merveilleux, se réfugie derrière l'écran de son ordinateur. Cette femme enchaîne paradoxes, rendez-vous surréalistes, situations loufoques et invraisemblables, semblant parfois presque irréelles...

Née dans une famille juive du Sud, Sylvie a grandi à la Cité des 4000. Vous ne connaissez sans doute pas. Il s’agit d’une des agglomérations composant La Courneuve, tout au bout d’une ligne de métro. Chômage. Violence. Délinquance. Le lieu jouit d’une fort mauvaise réputation.

Après le magnifique « Personne », prix Femina 2009, Gwenaëlle Aubry donne la parole à deux adolescentes, l’une arabe et l’autre juive, dans la Jérusalem d’aujourd’hui.

Certaines familles sont arrivées en Palestine bien avant le sionisme. C’est le cas de mes ancêtres côté paternel qui sont venus de Salonique au milieu du XIXe siècle. Ils ne se sont pas installés à Jérusalem dans le but de créer un Etat, mais simplement pour retourner à la terre sacrée. Ma mère, elle, a quitté le Maroc dans les années 30 déjà

Monsieur Ibrahim, de l'avis général, passait pour un sage. Sans doute parce qu'il était depuis au moins quarante ans l'Arabe dans une rue juive.

Sarah Ouzari, une jeune juive tunisienne de 15 ans, affronte, entre 1943 et 1945, la mort de sa mère, la Deuxième Guerre mondiale et la montée d’un nationalisme s’opposant à l’hégémonie française.

Le psychiatre et romancier américain Irvin Yalom entrelace les époques et les vies du philosophe Baruch Spinoza et de l’idéologue nazi Alfred Rosenberg.

Imaginez un instant là scène : un ami vous rejoint au café. Dans ses mains il tient un livre dont le titre est : « la Norvège doit-être exister ? ». En le voyant, le type à la table d’à côté interpelle votre ami : « tiens, c’est amusant, je viens de lire un livre presque pareil : « la France doit-elle exister ? » et franchement, j’hésite encore. »

Elisa, mère juive tunisienne et père juif ashkénaze, a 18 ans en 1937. Elle vit à Vienne et elle a comme voisins Anna Mahler et Sigmund Freud.

Et si, par delà les conflits d’intérêt, toutes les violences qui ensanglantent notre planète n’étaient déclenchées ou en tous cas entretenues que par des conflits d’identités ? Telle est la thèse d’Amin Maalouf dans les Identités meurtrières

Issu d'une famille d'immigrants juifs-polonais, Maurice Sendak grandit à Brooklyn, New York. Enfant à la santé fragile, il décide de devenir un illustrateur pour enfants sous l'influence du film de Walt Disney Fantasia, à l'âge de douze ans.

On a beaucoup écrit sur les Juifs de Tunisie. Surtout sur ceux de la capitale, Tunis. Beaucoup moins sur les communautés juives dites de l’intérieur… ». C’est pourquoi le travail universitaire de qualité que nous offre Claire Rubinstein-Cohen est le bienvenu. 

L'écrivain dunkerquois Jean-Marc Alcalay, psychologue clinicien de profession, publie ce mois-ci « M. D. la Juive. Les Écritures juives de Marguerite Duras ». Il y met en scène la romancière, disparue en 1996, en proie à un questionnement sur le « peuplement juif de son oeuvre ». 

Au départ, j’ai écrit ce livre en réponse à celui de Stéphane Hessel « Indignez-vous », paru en décembre 2011 et édité à plus de 1.900.000 exemplaires, ce qui est un succès stupéfiant vu la vacuité de l’ouvrage.

En Occident, la détestation médiatique et intellectuelle de tout État-nation occidental en général et de l'État juif, occidentalissime par sa pugnacité et ses prouesses techniques, laisse augurer un abandon que toute prochaine crise accentuera.

S’il est tout à fait exact d’écrire "pas de juifs à El Aqsa", il est faux de dire que le Séder de Pessah, la Pâque juive, est fermé aux non-juifs. Combien de chrétiens ou de musulmans, ou de libres penseurs, ne furent-ils invités depuis des décennies à une table de juif observant ou orthodoxe ?

Comme à son habitude, ce juif tunisien au caractère entier ne fait pas dans la demi-mesure. "En période de crise, les Français veulent des réponses tranchées. Moi, je me mouille et j'adore ça." Se mouiller ? Ses conseils sont le plus souvent de simple bon sens. 

Ceux qui sont nés en Tunisie ont plus en commun que leurs frères et sœurs qui habitent d’autres pays, volontairement ou involontairement. Ces personnes sont des composantes de cette terre, que j’appelé la terre bénie. Même le roi Salomon (Soulimane), qui a laissé son empreinte dans la Bible, qu’elle soit juive, chrétienne ou dans le Coran musulman envoyait ses bateaux pour prendre le blé de la Tunisie

Disons que l’intrigue est rassemblée autour du personnage de Madame Maud, propriétaire du bistrot des Trapézistes dans le quartier des Filles-du-Calvaire, juive tunisienne dont la grand-mère, Emma Boccara, alimenta jadis la chronique de La Goulette. 

 Je me suis rendu compte que l'apport du peuple juif, la Bible, les Textes, etc., avait eu sa "réponse" chaque fois par les religions, le christianisme, l'islam, et la religion juive, mais qu'à côté, il y avait une expérience de ce petit peuple qui est une expérience existentielle, qu'on peut résumer ainsi: exister envers et contre tout, quitte à ce que l'identité de départ se gondole - y compris au sens de rigole.

Rescapé de la Shoah, l'écrivain et prix Nobel de la paix Elie Wiesel a frôlé une seconde fois la mort lors d'une intervention à cœur ouvert. L'événement lui a inspiré un livre, "Cœur ouvert", sorti il y a cinq semaines. Michaël de Saint-Cheron, spécialiste de l’œuvre de Wiesel, décode cette introspection.

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