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Tunisie : silence, on viole une femme !

 

Tunisie : silence, on viole une femme !

 

 

Par 
Vétérinaire franco-tunisien

 

 

Début septembre, une jeune femme a été violée par deux agents de police en Tunisie. Suite de l'affaire ? Cette femme risque désormais six mois de prison pour "atteinte à la pudeur". Une situation dramatique qui révolte notre contributeur Rachid Barnat, qui dénonce le climat instauré par les islamistes d'Ennahda.

Édité par Maxime Bellec  

Certains Tunisiens n'ont pas saisi toute la symbolique du viol de la jeune Tunisienne par trois policiers. Quand on sait qu'il est perpétré par des fonctionnaires d'un état dominé par Ennahdha, dont le programme veut imposer aux femmes tous les interdits que prône le wahhabisme...

 

Dès lors, il n'est pas impossible que le viol soit devenu une arme dissuasive utilisée par certains fonctionnaires "zélés" sympathisants d’Ennahdha, ou cherchant à bien se faire "voir" par leur ministre, contre les femmes qui refusent le voile et tout ce qu'il représente de régression en termes politique, social.Venant du gouvernement Ghannouchi, rien ne m'étonne !

 

Se rappelle-t-on de l’appel au viol par un proche d'Ennahda, en période électorale, des femmes "nues" (ce que Marzouki nommera plus savamment des "safirat", les désignant à la vindicte des islamistes par solidarité avec eux et avec la troïka !), un acte décrété "halal" (licite !) pour le bon musulman, et que Ghannouchi n’a jamais condamné ? Autant d'indices qui inquiètent quant à la condition de la femme sous la charia, et à ses droits si celle-ci est violée...

 

C’est dire si les hommes peuvent violer en toute tranquillité, et cela doit conforter ceux qui veulent que la charia soit la référence pour notre Constitution. La perversion vient de là, même s'il ne s'agit pas pour autant d'excuser le manque de civisme des policiers impliqués dans cette honteuse affaire, ni leur manque de professionnalisme : leur rôle premier étant de protéger le citoyen, de veiller à sa sécurité et à celle de ses biens !

 

Ces responsables politiques ont crée toutes les conditions qui mènent à ces dérives : on en arrive à ce que des hommes se donnent le droit d’abuser les femmes tunisiennes, jusqu’à les violer ! Tout le monde a en mémoire le laxisme du gouvernement et les discours choquants tenus par Ghannouchi "encourageant" les salafistes dans leurs exactions puisque l’immunité leur est garantie, quoi qu’ils fassent, car "ses enfants" lui rappellent avec émotion son propre activisme à leur âge, nous dit-il... Aujourd'hui, il déclare pourtant vouloir leur "serrer la vis".

 

Ennahda a volé leur révolution aux Tunisiens

 

Et quoi que disent les hommes politiques sur cette grave affaire ? Ils ne peuvent se soustraire à leur responsabilité, car l’exemple vient d’en haut ! Faut-il rappeler que si la corruption a gagné et gangrené toutes nos administrations, c’est parce que l’exemple était donné à nos fonctionnaires par Ben Ali lui-même et sa famille !

 

Non seulement Ennahdha a volé la révolution des Tunisiens, mais le viol commis par les 2 policiers sur une jeune femme tunisienne, qui sera probablement impuni une fois de plus, est à l'image de toute la nation tunisienne, que n'a cessé de violer Ghannouchi depuis que les élections du 23 octobre 2011 lui ont accordé le pouvoir provisoire d’un an. Il serait temps qu'il dégage : il a trop fait de mal à la Tunisie et aux Tunisiennes !

 

Quand on sait qu'un des reproches faits à la femme violée par deux policiers pendant que le troisième immobilisait son fiancé, est d'avoir proféré des grossièretés et d'avoir blasphémé en mêlant le nom de Dieu à ses cris de colère et de détresse, et qu'elle l'a bien "cherché" de s'habiller comme elle était habillée, diront certains fonctionnaires et responsables politiques, comme pour disculper leurs collègues, on comprend mieux la volonté "politique" derrière cette affaire :

 

- faire rentrer dans les rangs les femmes qui refusent de se voiler. Et que mieux que de les terroriser en créant un climat d’insécurité autour d’elle pour que de guerre lasse les plus "récalcitrantes" finissent par céder à la pression !

- et c'est une fois de plus un prétexte pour justifier la loi contre l'atteinte au sacré que veut instaurer Ghannouchi et qui ouvre la porte à tous les abus ... et pourquoi pas au viol !

 

Il faut absolument que les femmes se solidarisent contre leur ennemi commun : l’islamisme !

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