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100 000 personnes dans les rues de Tunis - 3 morts et 21 policiers blessés

100 000 personnes dans les rues de Tunis

 

3 morts et 21 policiers blessés au cours de heurts à Tunis

De violents affrontements ont eu lieu samedi 26 février  entre manifestants et forces de l'ordre dans le centre de Tunis.

 

 

 

Trois personnes sont morte en plein centre de Tunis, a annoncé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

 

 

"Plusieurs membres des forces de l'ordre ont été blessés à différents degrés", selon le communiqué qui ne précise par leur nombre. Par ailleurs, plus de cent personnes ont été arrêtées ce samedi" et "88 autres auteurs d'actes de vandalisme ont été arrêtés la veille", lors des premiers affrontements entre forces de l'ordre et manifestants survenus vendredi dans le centre de Tunis.

 

 

Le ministère de l'Intérieur a annoncé ce samedi l'interdiction de circuler pour les piétons et les voitures dans l'avenue Habib Bourguiba dans le centre de Tunis, où de violents affrontements ont eu lieu, à partir de ce samedi 18H00 jusqu'à dimanche minuit.

 

 

 

21 policiers ont été blessés et au moins trois commissariats incendiés ou saccagés au cours de heurts qui ont eu lieu le vendredi  25 février avec des manifestants qui ont attaqué le ministère de l'Intérieur en plein centre de Tunis.

Des rafales d'armes automatiques ont été entendues vendredi soir dans le centre de Tunis, où des centaines de personnes manifestaient devant le ministère de l'Intérieur.

 

 

 

Une centaine de manifestants ont été interpellés ce samedi par la police dès leur arrivée au lieu de rassemblement dans le centre de la capitale.

Les manifestations ont repris par la suite sur l'avenue Habib-Bourguiba, principale artère de Tunis, qui a été envahie par les gaz lacrymogènes. Pour la première fois depuis plusieurs jours, les commerces et les cafés qui y sont installés ont dû fermer.

 

« Un gouvernement est là. L'économie doit repartir, les gens doivent se remettre au travail », a déclaré Mouldi Jandoubli, un responsable de la centrale syndicale l'UGTT, qui a joué un rôle central dans la « révolution du jasmin ».

 

 

 

Des policiers des unités anti-émeutes et d'autres en civil, la plupart coagulés, ont tenté de faire barrage à des manifestants, qui continuaient de leur jeter des pierres à la hauteur de l'avenue de Paris, perpendiculaire à l'avenue centrale Habib Bourguiba et toute proche de l'ambassade de France.

 

 

 

Une très forte détonation a été entendue vers 17h locales, sans qu'il soit possible dans l'immédiat d'en déterminer la nature, alors que des rafales de tirs automatiques pouvaient également être entendues.

 

 

La capitale était livrée aux pilleurs ce samedi  en fin de journée. Les pillages ont commencé en fin d’après midi. En marge des manifestations lycéennes, les rues sont désormais aux mains de petits groupes de pilleurs très mobiles, aux moeurs barbares et ultra violent, n’hésistant devant rien pour assouvir leur soif effrénée de bien de consommation dans les magasins… Que viennent ils chercher ? Ont ils faim ? Ont ils froid ?

 

 

 

Pas du tout ! Ces jeunes sont en recherche urgente de Playstation et de Nitendo DS pour occuper leur après midi (Normal, vu qu’il n’y a pas école en ce moment) et c’est un magasin au Port de France qui en a fait les frais…

 

 

 

Des pneus brûlés, des édifices et des biens privés ont été saccagés. Des poteaux électriques et des caméras de surveillance ont été arrachés. Dans la soirée du Samedi  des jeunes ont   lancé une bouteille de gaz  à quelques dizaines de mètres du ministère de l'Intérieur donnant sur l’avenue Habib Bourguiba. .Devant le danger que cela représentait, les éléments de la Protection civile, dont le siège est situé à proximité des lieux, sont intervenus pour éteindre le feu et convaincre les jeunes des graves risques d’explosion que cela comportait.

 

 

Pour parer à toute éventualité, les services de sécurité ont renforcé leur présence. L’hélicoptère de l’armée n’a pas cessé de sillonner le ciel de Tunis durant  la soirée du samedi jours pour tenter de superviser l’évolution des événements. Un impressionnant dispositif de sécurité a été déplacé sur les lieux où les échanges de jets de pierres et de gaz lacrymogènes étaient en cours vers 19 h00

 

 

 

Ce n’est finalement que l’Etat Tunisien en pleine décadence qui abandonne chaque jour son territoire. La police arrive bien sur toujours trop tard et ne fait que constater les dégâts.

 

Ftouh Souhail 

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