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Mort d’Arafat : la rumeur court (suite) : Exit le polonium, place aux champignons…

 

Mort d’Arafat : la rumeur court (suite) : Exit le polonium, place aux champignons…

 

 

 

C’est reparti ! L’annonce de l’ouverture d’une information judiciaire par le parquet de Paris, à la suite d’une plainte déposée par la veuve du leader palestinien Yasser Arafat, a remis en marche la machine à rumeurs impliquant Israël dans sa mort. Une « enquête » de la chaîne qatarie Al Jazeera laissait entendre, sur la foi d’une analyse des vêtements portés par Arafat à la veille de sa mort, que son décès pouvait être la conséquence d’un empoisonnement au polonium, une substance radio active létale. Nos confrères (et amis) du site slate.fr se sont procurés le rapport médicalétabli par les médecins militaires de l’hôpital Percy de Clamart ; d’où il ressort que cette histoire d’empoisonnement au polonium est totalement bidon.

 

 

Cela n’empêche pas l’excellent Dr Jean-Yves Nau, ancien patron de la rubrique médicale du Monde, de lancer une nouvelle hypothèse sur les causes du décès d’Arafat. Il s’appuie, pour ce faire, sur des déclarations du professeur de médecine Marcel-Francis Kahn : « L’hypothèse du polonium ne tient pas la route, a déclaré le Pr Marcel-Francis Kahn, ancien chef du service de rhumatologie de l’hôpital Bichat (Paris). Tous les spécialistes savent qu’une intoxication par un produit radioactif ne donne pas les symptômes constatés chez Arafat. Ce dernier ne présentait notamment ni perte de cheveux ni leucopénie profonde [chute massive des taux de la lignée blanche du sang] comme on le voit chez les personnes qui sont intoxiquées par les isotopes. En revanche, tout collerait très bien avec un empoisonnement par une des toxines de l’amanite phalloïde ou du cortinaire des montagnes. On y trouve la facilité d’administration, les premiers symptômes retardés, la CIVD, l’évolution prolongée (jusqu’à 30 jours pour le cortinaire et ses toxines) et la défaillance hépato-rénale avec troubles de coagulation terminaux. Ce type de toxine est étudié notamment dans le centre de Nes Ziona, pas très loin de Tel-Aviv.»

 

 

Ce que Jean-Yves Nau omet de mentionner, c’est que ce Marcel-Francis Kahn, outre son incompétence en toxicologie, est le président de l’Association France-Palestine Solidarité, officine à la solde de la propagande palestinienne. La preuve du crime ? C’est que l’institut de recherche biologique de Nes Siona travaille sur les toxines issues de ces champignons vénéneux. Qu’il s’en désintéresse serait une mauvaise nouvelle pour les cueilleurs de champignons imprudents de l’Etat juif. Peu importe : coupables, vous dis-je, forcément coupables…

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