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"La vérité si je mens 3": le retour de la saga du Sentier

 

"La vérité si je mens 3": le retour de la saga du Sentier

 

PARIS (AP) — Après "La vérité si je mens" qui avait attiré 4,9 millions de spectateurs dans les salles en 1997, et le deuxième volet de la saga qui en avait rassemblé 7,5 millions quatre ans plus tard, Thomas Gilou est encore aux manettes du troisième épisode des aventures d'Eddie, Serge, Yvan, Dov et Patrick. Reste à savoir si ce nouvel opus, plus exotique que les précédents puisqu'il va nous entraîner en Chine, aura au moins autant de succès.

Dans "La vérité si je mens", on suivait la plongée d'Eddie (Richard Anconina), un jeune "goy", dans une entreprise de textile du quartier du Sentier à Paris, et dans celui de la communauté juive séfarade.

Et peu à peu, sa route croisait celle de personnages hauts en couleur, parmi lesquels Serge (José Garcia), Yvan (Bruno Solo), Patrick (Gilbert Melki) et Dov (Vincent Elbaz). Les aventures de cette petite bande, confrontée à de nombreux problèmes, tant dans le domaine des affaires qu'au niveau familial (mais toujours sur fond de comédie), allaient se poursuivre dans un deuxième volet, avec l'apparition de nouveaux personnages interprétés notamment par Daniel Prévost, mais aussi par Gad Elmaleh qui reprenait le rôle joué par Vincent Elbaz.

Dans ce troisième volet, Vincent Elbaz fait son retour dans le rôle de Dov pour une nouvelle histoire qui passe du Sentier à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) -sous l'influence des commerçants chinois- et qui va même nous emmener jusqu'en Chine. Le scénario est toujours signé par Gérard Bitton et Michel Munz, et le film peut se voir même si l'on n'a pas suivi les précédents.

Une nouvelle fois, la mayonnaise devrait prendre auprès du public, avec toute une galerie de personnages parmi lesquels quelques nouveaux comme Léa Drucker, Dany Brillant et l'animateur Cyril Hanouna. On retrouve aussi Enrico Macias, Nicole Calfan, Elisa Tovati, Aure Atika et Amira Casar.

Le tournage a duré environ quatre mois, de septembre à décembre 2010, entre Paris, Aubervilliers et Shanghaï, avec des scènes filmées dans une usine chinoise et évoquant de manière insolite une facette gastronomique de ce pays.

"La vérité si je mens 3", qui a bénéficié d'une très grosse campagne marketing, va sortir dans un millier de salles, ce dont très peu de films français ont bénéficié, à part quelques longs-métrages comme "Rien à déclarer" et "Astérix et Obélix: Mission Cléopâtre". Après "Intouchables", les comédies françaises continuent décidément à avoir le vent en poupe, même si, et c'est souvent le cas des suites, elles ne montrent pas une créativité débordante, mais se contentent de jouer sur les recettes qui marchent.

Dommage en tous cas que le film de Thomas Gilou n'ait pas été présenté à la majorité des journalistes, sans doute de crainte des mauvaises critiques. AP

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