Le cousin d 'Albert

Discus: Commentaires divers: Le cousin d 'Albert

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 28 juillet 2003 - 21h08:

D ieu bénisse pour toi tu connais ma famille mieux que moi, je suppose que tu as l'arbre gi nicou logique aussi….? Si tu as une photo de H'wèni et Kouika et enfants envoie la moi. Pour Sauveur je me rappelle, il avait un problème d'yeux alors qd l'oncle lui montrait une clef 'Chnouè hédi yè ouldi' ( c'est quoi ca mon fils ) Sauveur lui répondait 'Bab' et qd il lui montrait la porte il lui répondait 'Neftah ( la clef ) donc mechkin Hwèni était obligé de lui montrer les deux à la fois, c'est à dire , il démontait la porte et il mettait la clef dans la serrure et mon frère répliquait ' Bab fi neftah ( Une porte dans une clef ) Bref , ce n'est que quatre ans plus tard, que Sauveur avait réalisait que c'est le neftah qui était dans le bab. Aujourd'hui brââ ( il a guèrit) . Il est chirurgien lampiste , khouhiè au point que lorsque on lui montre une gencive saine il dit, 'Elle est cariée madame' .

Oui je sais pour les tombes de mes oncles paternels, un jour, j'ai voulu leur rendre visite après 25 ans et là j'ai rencontré un chémech, un surveillant plutot alors je lui ai demandé gentiment 'Yè baba win métfounin Hwéni ou KouikèEEEEEE….? Aândi 25 ans que je ne suis pas venu leur rendre visite..! '
Il m'a répondu ce bêta ' Yèkhir yè ouldi béch i chtè'néw'lok oumen…? Kal'kou ou mchèw..( Mais mon fils tu crois qu'ils vont t'attendre éternellement eux, ils se sont ennuyès et ils sont partis …?' Et depuis je fais une chkaba sur une tombe inconnue…


Pour ma tante, elle y est encore à Yaffo, elle fut la première à commercialiser les feuilles de briks faites sur la ' MAKLA' cet ustensile en bronze retourné,, je crois, elle a eut un succès fou à l'époque mais son mari Chay'dou, grand boursicotier a placé son argent dans le charbon et il fit de mauvaises affaires, en fait il voulait rendre service à sa femme , il s'était dit que puisque sa femme utilisait bcp de charbon pourquoi ne pas en faire un trust , malheureusement pour lui, le pétrole est arrivè donc adieu charbon et tout le reste alors sa femme lui avait dit à cette époque , une réplique devenue très célèbre ' Yè Chya'dou ….! Chay'dek ek'hak kif él fham éhdè ' ( Eh….Chya'dou, ta chance est aussi noire que ce charbon) D'où l'expression ' Châ'dou ek'hal'

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Printania (Printania) le lundi 28 juillet 2003 - 21h17:

Un autre métier de Ah’wani.
Tu sais, Albert, qu’à Pessah’ à la Goulette, les cafés faisaient le grand nettoyage, pour fidéliser leur clientèle juive.
Une boisson Cacher pouvait être bue par un juif ou un non juif, mais le contraire n’était pas possible.
Alors, les propriétaires de ces Etablissements payaient à la « Coumita » une taxe, pour avoir la « té’ouda », attestation.
Il fallait également embaucher un shomer, gardien, pour s’assurer que des produits h’amiss, prohibés, n’étaient pas introduits dans le café.
Au café REX, c’était ton oncle Ah’wani qui était le shomer de service.
Dès l’ouverture du café, jusqu’à la fermeture, il était assis à l’entrée et il surveillait.
Il connaissait de vue tous les clients juifs, il les laissait entrer sans problème.
Par contre, si un client non juif, a fortiori arabe, se présentait pour boire un café, c’était pire que le contrôle que nous connaissons actuellement dans les aéroports.
« Esh ândek fel mektoub ? » Qu’as-tu dans la poche ?
« Shey ma ândi ! » Je n’ai rien!
« H’al kaboutek ! » Ouvre ton manteau !
Ah’wani c’était Hitler, à Pessah’
Quand h’ol ha mo’ed tombait un dimanche, le café REX était bondé.
Les joueurs de belote ou de rami occupaient toutes les tables de l’arrière salle, celle du milieu était réservée aux joueurs de jacquet, (tric-trac) ou de dominos.
Ah’wani surveillait debout, il allait de salle en salle, de table en table, comme un examinateur pendant une épreuve.
Si à une table on mangeait des glibettes, il demandait le nom du marchand.
Il connaissait chacun d’eux par la grosseur des graines qu’il vendait, à quel four il les avait grillées, si le four était Cacher, etc.
C’était une encyclopédie
Pour confirmer son autorisation, il prenait une poignée de glibettes, pour les tester.
Il avait une façon toute particulière de les manger.
Il procédait comme un canari avec son millet.
Il enfournait dans sa bouche une pleine poignée, les recherchait avec sa langue, les faisait tournoyer dans sa bouche, les fendait d’un coup de dents ; ensuite il séparait le cœur de l’écorce et soufflait l’écorce avec une dextérité qui laissait pantois.
Tout cela sans une goutte de salive.
Albert, toi tu te souviens de la scène qui se déroulait quand Fritna lui apportait son déjeuner.
Raconte, je t’en prie.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 28 juillet 2003 - 22h16:

Mais attend, à l'époque il y avait un policier qui s'appelait Scoubidou. Aâlla nitou il voulait rentrer au cafè Rex là où était posté le surveillant, assis sur le seuil.Controle.
Mon oncle ('Z'l) Hwé'ni' lui dit texto

-' El fard mtâ'yak kèchir….?' (' Ton pistolet est –il pur, ( Kacher) ?

L'autre le bêta lui répondit

-'Chôô….! Louken thab né'jèm én ha'llou él bis'touli'….? ' (Si tu veux, je peux l'ouvrir le pistolet '

Et de joindre la parole à l'acte, il désossât son engin mais voilà qu'il fut incapable de le remonter…

Passe son supérieur…Abdelkrim Bouzguenda

-'Scoubidou…! Kôlli… ! Allaisch él fard mta'yak mah'loul…? ' (Pourquoi ton revolver est il ouvert…?'

-'Lè….! Yè arfi âân'di zouz…Wé'hèd blèstique ou lak'her sh'ih, méllè kif narèf élli Hw'éni béch i tlé'bli tfar'ki'ssa ha'lit'lou én fal'ssou….Femtni….' ' Non….! Commissaire Bouz…! J''en ai deux , un en plastic et l'autre réel, seulement comme je pressentais que Hwé'ni allait me fouiller d je lui ai montré le superficiel…Tu as compris..?'
Et depuis ce jour là, Scoubidou va au cafè d'en face.

Bref, Hwé'ni était très pointilleux en ce qui concerne les glibettes, et comme le dit Printania qui l'a connu mieux que moi, il les Carchériaient avec sa salive bref, le patron du cafè pour le taquiner lui disait 'Yè Hwé'ni Qu'ââd Tke'cher'fièm ( carchèriser) à oulla Tka'sser'fièm….( les éplucher) ? '
Et là Hwé'ni pas en mal de réplique ..
'Lou'ken ty'ass ââ'lla kaw'tèk élli fa'dèt mouch khir…?'
(' Et si tu surveiller ton cafè qui déborde c'est pas mieux…?')

Un jour , la pauvre Fritnè ( Z'l') voyant son mari tarder lui apporta le couffin jusqu'à son lieu de travail, (5 mètres) Toute 'tnè'hèd ('Essouflèe) elle lui dit gentiment ..
-'Yè Hwé'ni….! Jébt'lèk ftou'rèk…?
('Et Hwé'ni….! Je t 'ai apporté ton déjeuner…!'

Hw'éni….

-'Hal él kouffa, en hab én chou'ffè, ou nhab en nakiAAAAA…!'
('Ouvre ton couffin, je veux voir et vérifier…!')
-'Thab tna'ki zé'dèh….? Allaisch djè'jè i yè él koffa…?')
(' La vérifier…aussi…? Pourquoi c'est une poule mon couffin…?')
-'Aândi ordre mél koumiton béch en tchouf kol'chèy ha'ttè mé'kèl'ti…?'
('J'ai ordre de la part du Komitan de tout vérifier, même ma bouffe…?')
-Eh'nè mar'tèk…! Béch négh'drèk ââlla tarf homs béyèt….?'
('Je suis ta femme…! Je ne vais pas te trahir pour un plat de pois chiche rassit …!')
-'El homs mta él jôm'ya lékh'rahHHHH…..?'
-'Les pois chiches de la semaine dernière…?')
-'E'ye mé'jèl tri….Ou chroun'…!'
('Ils sont encore frais et bien chaud…!')
-Kôlli kiffèch jéb'tli homs fi bichah enti……?'
('Dis moi comment se fait il que tu m'apportes des pois chiches à Pâques toi..?')

-' Mou ta'yèb'tou kbèl mé yèt'khèl bichAAAAAAAAAHHH….! Mé'llè el louhouè él shan élli fdal…!Mta rabi…')
(' Mais je l'ai cuisinè avant la semaine de paques, alors tu veux que je le jette ce plat en plus, divin..!)

Et c'est comme ça que depuis ce jour là, Hwé'ni irrita du sobriquet de Bassass Bichah (BB ) :) :) :)

Allah yar'hmou…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 28 juillet 2003 - 22h35:

Yè Printania,
Un jour si tu veux je te raconterai, telle que ma grand-mère me l'a rapportè la brit milha de Willim faite par le Mouil, Abrayam, un chef d'oeuvre dans le genre et une coupe comme on n'en a jamais vu dans la tradition juive.
Je consulte mes archives maternelles et je te la publie mais toi tu dois avoir eu vent de cette opèration bénigne qui s'est transformèe en drame
vaudevilien...Mais lassons ca à plus tard, il faut qu'on fasse connaitre qui était mon oncle Hwé'ni et ma tante Kouka , tu sais aussi que j'avais un autre oncle du cotè de mon pére, Moumou élli bssa'kou...C'est vrai je t 'assure, il disait souvent qd il rentrait chez nous pour se reposer ' Bé'li'kou ner'tah in yaddin rad'kom'
('Poussez vous que je me repose, juron..!'
alors que la pièce était vide...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Printania (Printania) le lundi 28 juillet 2003 - 22h46:

Albert, ghodwa h’ol il tiatrou.
J’ai perdu l’habitude de trop marcher, et aller du Petit théâtre de Breitou, à Commentaires divers, en passant par Humour, Raoul, Spécial paix, Mariages mixtes, j’ai les jambes qui enflent par cette chaleur.
A la Goulette, pour aller du Kiosque à Goulette neuve, je prenais la calèche de « Loubia », quitte à me payer les pets de son cheval.
Au moins, j’étais assis.
A propos, sais-tu que ton oncle Ah’wani, la première fois qu’il a pris la calèche de « Loubia », lui a fait une farce que ce pauvre cocher s’est rappelée toute sa vie.
Ton oncle était pressé, il devait aller chercher les têtes de mouton, farcies, au four, du quartier du moulin à vent.
Il hèle « Loubia » et lui demande de le conduire.
Ce jour-la, le cocher avait forcé sur les navets, pour nourrir son cheval.
Le malheureux Ah’wani avait perdu l’odeur de l’eau de Cologne qu’il avait mise sur ses joues rasées, il sentait le cul.
Arrivés au four, « Loubia » lui réclame son dû.
Ah’wani avait son éternel couffin à la main, alors il dit à « Loubia » :
« El joujdane mtâ’y fi jibi mel tali, khoudou » Mon porte-monnaie est dans ma poche, derrière, prends-le.
Il se penche pour offrir son postérieur à « Loubia », qui ne se doutait de rien.
Au moment où « Loubia » porte la main aux fesses de Ah’wani, celui-ci lui envoya à la figure un pet, digne des gros mangeurs de « Psal ou loubia », c’est le cas de le dire.
Qu’a fait « Loubia ? »
Bon enfant, il a offert le prix de la course à Ah’wani.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 28 juillet 2003 - 23h14:

Mnih khlé'hè bél bess, ouhè wèl ahssan, je ne vois plus l'écran . Demain au P.T.B .

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le mardi 29 juillet 2003 - 05h09:

bibir et printania,entre nous et le mur d'en face je voudrais vous associer a la bonne nouvelle suivante:depuis le 3 juillet a trois heures de l'apres midi je suis devenu citoyen(pas citroen)
americain,donc ca vous fait un cousin en amerique en plus,deja que nous sommes deja freres franco tunes.allez vive fransa tounes et el merikane.
quand au cousin de toulouse on attend toujour les fotos .aussi un certain film video pris dans un endroit secret avec fond de lotions et fioles en tout genres et presentant en vedettes americaines
deux gouletois au dessus de tout soupcons a ete
transmi a la CIA a la demande de l'inspecteur boulakia dans le cadre de l'enquette sur les feuille de brik fondantes dans les mains mais pas dans la bouche.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Printania (Printania) le mardi 29 juillet 2003 - 08h49:

Toufik! Mabrouk âlikoum!!!!!
Excellente nouvelle, pour toi et ta famille, et pour nous aussi, "Be tbi'â!" naturellement.
Justement, j'avais besoin d'un certificat d'hébergement, pour venir m'installer à L.A. avec Bibir.
Nous avons l'intention d'ouvrir une boutique de farces et attrappes.
Au consulat US, à Paris, on nous a demandé ce document, et voilà que notre frère Toufiq, peut nous le délivrer.
Une bonne nouvelle ne vient jamais seule, elle est toujours accompagnée.
God bless America and Khouna Toufiq!
Quant au film vidéo dont tu parles, il vaut de l'or, fais-en plusieurs copies et méfies-toi des imitations.
En ce qui concerne les photos des filles de William, je pourrais te les envoyer par Mail, mais elles sont tellement belles (les filles) que je veux être certain que tu seras seul devant ton écran, à la réception.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 29 juillet 2003 - 08h58:

Elf Mabrouk ye khouyè Tawfik, elf ou elf mabrouk,
Ecoutes je viens avec mon frigo, ma poele à frire et quelques 'bramelles ou, twéjèn',chez toi pour juste neuf mois le temps de visiter L.A , je me ferai petit et ensuite je repars.Surtout que Printania sera aussi de la partie.

Tu ne peux pas savoir combien , enfin tu es reconnu comme une part entière américaine saha el khouyè apRès tous les services que tu leur rends? tu méritais bien cette distinction honorifique zut et flute ya que la Douda qui n'est pas encore suisse mais elle, elle est patiente.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le mercredi 30 juillet 2003 - 00h06:

bibir mon frir et printania ya khouya vous etes plus que les bienvenus,marhaba et toda raba ya baba.la poele a frire des frires sera au poil et pour les "serfetica di berjment"pas de probleme,on les fera treize la douzaine et on les passera a la photocopieuse vitesse grand V.
ki c'est ce allahouakbar?se serait pas par hasard
"allahou snack bar"?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Printania (Printania) le mercredi 30 juillet 2003 - 00h50:

Toufiq.
On a déménagé, pas des méninges, j'ai.
Nous sommes tous rassemblés au théâtre, tu connais, c'est la première rue, après le bar-tabac, à côté du marchand de falafel et shwarma.
Mais soit rassuré, c'est des shwarma pour végétariens.
Ton invitation nous a fait bien plaisir.
Cela te dérangerait, si nous amenons avec nous, notre nouvelle recrue, Allahouakbar?
Il ne sait pas où aller, alors autant l'emmener à L.A.
Des fois que tu lui procurerais un boulot de traducteur d'inepties.
C'est très courru, comme job, en ce moment outre-Atlantique, paraît-il.
Si tu veux une photo de lui, rien de plus simple, il doit rencontrer notre Mufti, vendredi.
Je joindrai cette photo à celles des nièces de Bibir.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Demetris le dimanche 10 juin 2007 - 22h27:

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