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REVES OU REALITES




Rêve ou réalités ?

On assène tant de vérités et de contre-vérités au rythme d’une propagande effrénée que je me dois de rappeler certains faits.

Des faits incontestables.

1°) historiquement

Mis à part les propagandistes islamistes, il ne viendrait à personne l’idée de nier la présence du peuple juif sur la terre d’Israël et de Jérusalem comme berceau de sa civilisation.

On est en droit de se poser la question : " pourquoi le monde arabe en général et les Palestiniens en particulier revendiquent-ils avec tant de force Jérusalem comme capitale d’un futur Etat palestinien ? "

Avant 1967, la question ne se posait pas. Depuis 1967, ce qu’on a coutume d’appeler "la vielle ville" a été conquise aux Jordaniens. Pas aux Palestiniens.

D’où vient soudainement la découverte d’une identité nationale palestinienne si ce n’est pour créer une situation explosive, insupportable, dans le but d’ameuter l’opinion et obtenir des droits sur des territoires convoités ?

L’Arabie Saoudite, qui hier était sous les projecteurs de l’actualité avec son "plan de paix" est en fait à l’origine, à travers un Wahhabisme intégriste, d’une imposture monumentale.

En revendiquant prétendument une appartenance identitaire des Palestiniens à Jérusalem, qui fut le berceau du judaïsme puis de la chrétienté, le Wahhabisme a créé de toutes pièces un mythe visant à islamiser la ville sainte.

Faut-il rappeler, que dans bien des endroits conquis, des édifices religieux étaient construits par dessus les lieux saints des autres religions, pour ajouter l’humiliation à la défaite ?

Ainsi, la cathédrale de Cordoue, en Espagne, fut-elle construite sur la grande mosquée Omeyyade.

La mosquée Al Aqsa à Jérusalem fut construite sur les ruines du temple, lieu le plus saint de la religion juive.

En revanche, je ne connais pas l’existence de synagogues construites sur les lieux saints d’autres religions.

2°) Les territoires occupés

Les médias prennent actuellement le relais des orateurs palestiniens pour nous parler de " réoccupation " des territoires. Si les mots ont un sens, c’est qu’ils avaient bien été évacués avant le déclenchement de l’opération militaire " rempart ".

3°) Le refus de la paix

En effet, l’une des composantes des négociations de Madrid, Taba et enfin Camp David était l’évacuation des territoires, l’établissement d’une autonomie palestinienne en vue de la création d’une entité indépendante et souveraine.

L’évacuation proprement dite a bien débuté il y a huit ans.

Depuis, l’OLP diplomatiquement transformée en " Autorité Palestinienne " pour s’insérer dans un discours " politiquement correct " a progressivement repris la gestion des territoires passés sous son contrôle.

Lors des derniers pourparlers à Camp David sous l’égide du Président Clinton, Ehoud Barak, alors Premier ministre israélien, a proposé à l’Autorité palestinienne la souveraineté sur 97% des territoires revendiqués.

C’est cette proposition qui a reçu une fin de non recevoir de la part d’Arafat qui, en dernière minute, a réclamé Jérusalem pour capitale d’un futur Etat palestinien et le retour de 3,5 millions de " réfugiés " palestiniens en Israël. Définition qui, selon les critères mêmes de l’UNRWA et du HCRNU ne s’applique qu’à 40.000 personnes * !

*le HCRNU résout la crise subie par la génération persécutée dans les années qui suivent, et d'une façon durable. Il ne prend pas en compte les conséquences de ces crises sur les générations suivantes. Selon ses propres critères, sur les 3.800.000 Palestiniens vivant à l’extérieur des frontières qui étaient les leurs en 1947, les personnes réellement déplacées en 1948 et dépourvues de citoyenneté ne seraient plus que 40.000 !

(Source : LE SCANDALE DE L’ONU, par Albert SOUED, écrivain.)

4°) Les " camps " de réfugiés

Avec les images, tragiques, des destructions dues aux combats on a pu découvrir les " camps " de réfugiés.

Jénine, Naplouse, Tulkarem : je n’ai vu que des villes, des constructions en dur. Pas des " camps ".

Certes, les conditions de vie ne sont pas toujours commodes, mais pas forcément pires que dans des villes du Maghreb que j’ai eu l’occasion de visiter.

Il s’y ajoute le poids d’une démographie galopante : parfois 23 enfants mais plus souvent 11, comme dans le cas de cette jeune femme de Bethléem partie assassiner des Juifs en se faisant sauter parmi eux. Tragique destin où juifs et Palestiniens ne se retrouvent unis que dans la mort.



5°) La responsabilité du terrorisme

C’est ce culte de la mort, ce lyrisme malsain autour des " martyrs " prôné par ceux qui envoient à la mort toute une génération de jeunes à l’esprit malléable, prompt à s’enflammer pour des idéaux, qui constitue l’obstacle principal à un dénouement harmonieux au Proche-Orient.

Il n’y a pas de gloire à l’exploitation morbide d’assassinats en masse de civils pour justifier de la terreur. D’autant que ceux qui poussent à la roue et s’en glorifient – imams, chefs politiques – sont, eux, bien à l’abri et bien vivants.

L’Autorité palestinienne a obstinément refusé la paix. Elle a délibérément choisi la stratégie du chaos et la terreur comme instrument.

C’est cet instrument que le gouvernement israélien a décidé de neutraliser avec l’opération " rempart ", afin que les deux peuples puissent retrouver la voie de la négociation. " Rempart " a dû se substituer à une " Autorité " palestinienne non seulement défaillante mais complice des criminels, comme l’ont montré les nombreux documents saisis et produits.

Les futures négociations doivent revêtir la forme d’une conférence élargie, réunissant outre les Israéliens et Palestiniens, les Libanais, les Syriens, les Egyptiens, les Jordaniens, les Saoudiens, sous l’égide des Etats Unis et, pourquoi pas, de l’Union Européenne, à condition que cette dernière n’essaie pas de résoudre les problèmes spécifiques du Proche-Orient en appliquant une grille de lecture générale, liée à la décolonisation issue de sa propre histoire.

Israël n’a pas de métropole autre que son propre territoire sur lequel se replier et il est donc vital pour sa survie d’en assurer la sécurité et la pérennité.

Cela va de pair avec l’établissement d’un territoire autonome et indépendant pour le peuple palestinien qui, je veux le croire, aspire dans sa majorité à vivre en paix aux côtés du peuple d’Israël.

Cela appelle de part et d’autre des compromis. Israël a montré à Camp David l’ampleur des concessions qu’il pouvait faire.

Quand les deux parties auront compris qu’il vaut mieux une petite part de gâteau qu’une grande part d’un brûlot, on se rapprochera alors de la notion de possible, de réalisable.

C’est ce dont parle Colin Powell quand il déclare avoir fait des progrès et " être en bonne voie ".

Pour parfaire ce travail, il faudra à la communauté internationale beaucoup de volonté pour réussir à mener les parties prenantes vers les mesures permettant une coexistence sans condamner, à plus ou moins long terme, la viabilité de l’un ou l’autre de ces Etats, que ce soit par l’imposition de frontières intenables tant elles sont imbriquées ou par un étouffement dû à une démographie exponentielle.

La paix avec l’Egypte et la Jordanie n’a été rendue possible que par la volonté de ses dirigeants d’y aboutir, en dépit de leurs opposants les plus radicaux.

Outre celle des dirigeants, nécessaire, il y a la volonté des peuples, indispensable.

C’est elle qui, majoritairement, constitue les fondations de ce qui les conduira inéluctablement à une coexistence pacifique.

Un des obstacles majeurs est bien l’absence d’expression de la volonté du peuple palestinien, qui vit sous une véritable dictature : pensez que cinq présidents américains se sont succédés aux Etats-Unis, dans le même temps qu’Arafat exerçait les pleins pouvoirs sur " son peuple ".

Le jour où Colin Powell réussit à réunir une telle assemblée - et il semble que ce soit envisagé pour juin prochain - il aurait alors une opportunité de satisfaire les aspirations des pays et des peuples sincèrement à la recherche d’une paix, qui se trouverait enfin à portée de main. Ces derniers auront alors eux-mêmes intérêt à l’élimination du terrorisme.

C’est ce qu’on avait cru atteindre à Oslo et c’est ce qu’Arafat ne veut pas.

A travers la découverte des documents qui prouvent son implication directe dans les menées terroristes de factions sous ses ordres, il apparaît comme l’instigateur des actions qui détruisent les espoirs de paix.

Au moment où les pressions sur l’Etat d’Israël se font dures et insistantes sur la nécessité d’un retrait unilatéral, il faut bien prendre en compte cet élément essentiel.

Il ne s’agit donc pas d’écarter les Palestiniens d’un sommet mais celui, ou ceux, qui y font obstacle. Une conférence doit mettre en place les éléments qui peuvent conduire les peuples de la région à coexister, pas à se déchirer. Elle ne doit pas non plus servir de forum à un ex-terroriste, devenu un dictateur mégalomane, qui n’a jamais renoncé à ses vieux démons.

Le fond du problème et son dénouement réside dans le fait qu’au lendemain de la 2è guerre mondiale, la communauté internationale a décidé de créer deux Etats : l’un juif et l’autre palestinien et, qu’elle le veuille ou non, elle en porte aujourd’hui la responsabilité.

Elle doit l’assumer pleinement à présent et assurer à ces deux Etats un avenir, par un traité qui prend en compte le fond du problème et qui ne se contente pas d’en égratigner la seule surface. Un traité où les signataires s’engagent à mettre leurs ressources et leur énergie à la construction d’une société civile et pacifique. Pas à l’exercice d’un pouvoir personnel et expansionniste.

Et c’est là que doivent intervenir les " grandes nations ". Celles qui veulent se porter garantes des droits internationaux, des grandes causes, des droits de l’homme, pour constituer un comité de surveillance chargé de superviser l’usage qui est fait des aides, des subsides, des fonds accordés majoritairement par l’Union européenne, mais aussi par les Nations Unies et les pays arabes riches au développement d’une entité souveraine. Pas d’un clan mafieux miné par la corruption.

C’est à cette seule condition qu’elle parviendra à endiguer le flot récurrent de violence qui secoue la région et qui, à une plus large échelle, constitue une menace pour la démocratie dans le monde.

Il est temps d’en prendre conscience et d’agir. Dans l’intérêt général par opposition à des visions à court terme satisfaisant des préoccupations locales et partisanes. Il en va de notre avenir. Le 11 septembre a retenti comme un signal d’alarme. Le monde entier est concerné.

   ARTICLE D' ALBERT CAPINO.
                                           


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