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Le pauvre et la fille du riche


   

 Par un jour d’été ensoleillé Gagou, le vendeur ambulant de montres, de bijoux et de toutes sortes de petites bricoles, ne pouvait plus payer les grossistes pour ces marchandises. Là où il allait, les grossistes ne voulaient plus lui livrer. Gagou était tellement désespéré, qu’il se mit à marcher vers laplage. Il s’était assis dans un petit coin où il n’y avait pas de monde et pensait quoi faire de sa vie, qui devenait misérable. Il regardait de loin les vagues de la mer qui venaient mourir sur la plage et sur ses pieds. L’idée lui vint de se jeter dans l’eau et de se laisser emporter par les courants sous-marins et ainsi disparaître en silence. Du coup il vit du monde qui s’ammassait plus loin, au bord de la mer et qui semblait être en désarroi. Il sentait que quelque chose de grave s’était passé. Gagou se leva pour trouver la cause de cette agitation. Il se pressa vers cette foule, il entendait dire: “La pauvre, la pauvre, les courants l’ont emporté,” mais personne n’osait aller à son secours. Gagou, sans hésiter, se jeta dans l’eau et se mit à nager vers la jeune fille. Le courant sous-marin l’emportait de plus en plus loin. Gagou se débattait de toutes ses forces pour garder la direction. De temps en temps la jeune fille disparaissait de sa vue. Juste quand il croyait l’avoir perdue, une main s’agitait et lui donnait espoir. Lorsqu’il était à une distance d'environ deux mètres il voyait le beau visage de la jeune fille qui s’enfonçait dans l’eau. Gagou accéléra sa nage et plongea sous l’eau en la rattrapant dans ses bras. La belle jeune fille avait perdu connaissance , il la ramena jusqu’à la plage où lui-même s’affala de fatigue. Les secours arrivèrent immédiatement et réssuscitèrent la belle jeune fille. Lorsqu’elle reprit connaissance, elle demanda à connaître la personne qui venait de lui sauver la vie. Les hommes de secours lui montrèrent du doigt le pauvre Gagou, qui était encore étalé sur le sable, épuisé, les yeux fermés. La belle jeune fille se précipita vers Gagou, se pencha sur lui et l’embrassa à la bouche. Gagou ne savait plus ce qui lui arrivait, il se leva mais en voyant cette beauté avec un visage aux traits fins et des cheveux noirs, ses yeux le regardant avec une douceur, qu'il n'avait plus senti depuis la mort de sa mere, de choc il s’évanouit. Aussitot quelqu’un l’aspergea d’eau et Gagou se réveilla avec un sourire. Entretemps le père de la jeune fille, qui avait appris la nouvelle, arrivait en courant, affolé, car c’était sa fille unique. Aussitôt qu’il la vit en vie il demanda à savoir qui était ce heros qui l’avait sauvée. Tout le monde désigna du doigt le pauvre Gagou. Le père de la jeune fille était l’homme le plus riche de la ville et il s’appelait Ricki Yanzess. Celui-ci s’adressa à Gagou et lui dit: “Vous avez sauvé ma fille, faites votre demande.elle sera honorée immédiatement.” Gagou, qui n’avait jamais eu à faire à ce genre de situation, pensa tout de suite à tous ces grossistes qui ne voulaient pas lui livrer de la marchandise, et il dit à Ricki Yanzess: “Monsieur, je n’ai jamais eu un frère ou un ami avec qui je pouvais me promener, mon bras sur son cou.” Et il se mit à pleurer . Ricki Yanzess, qui était reconnaissant et très touché par les paroles affectueuses de Gagou, le consola et lui dit: “C’est tout ce que vous voulez?” Et il continua: “Votre demande est acceptée, mais je voudrais que vous me rendiez un petit service.” Gagou tout ému, lui le pauvre, se demandait s’il pouvait rendre un service à un homme tellement riche et il lui dit: “Monsieur, tout ce qui est de mon pouvoir est à vous, mais vous savez que mon pouvoir est bien limité.” Ricki Yanzess lui répondit gentiment: “Mon cher heros, vous dites que votre pouvoir est limité, a non, je ne suis pas d'accord, vous avez eu le pouvoir de donner la vie à ma fille et ma requête est simple, si cela n’est pas trop exigé de ma part, je vous demande à ce que ma fille puisse se joindre aussi à nous, pour une promenade de famille. “ En entendant ces belles paroles, venant d’un homme aussi important, Gagou regrettait d’avoir eu auparavant des sombres pensées. Le soir-même Gagou était l’invité de Ricki Yanzess dans le plus somptueux restaurant de la ville, mais avant cela Ricki Yanzess avait pris soin de l’introduire chez son tailleur et de lui faire faire un très beau complet avec jaquette. Il lui fit cadeau d’une montre avec une chaîne en or et d’une canne à la poignée en argent. A voir Gagou avec cette élégante tenue et accompagné d’un si noble personnage tous étaient emus. Le lendemain, à la demande de Gagou, les trios nouveaux amis se promenèrent ensemble dans le quartier des grossistes. Gagou au milieu, le bras droit sur le cou de Ricki Yanzess et le bras gauche sur le cou de la belle jeune fille. Ce jour-là, chaque grossiste, le voyant avec Ricki Yanzess, que normalement personne n’avait accèsà lui, sortait de son magasin pour saluer Gagou et lui proposer des affaires, mais Gagou à peine s’il les regardait. Depuis, la jeune fille était tombée amoureuse de Gagou, qui etait pauvre mais charmant, et elle dit à son père en presence de Gagou: “Papa, est-ce que je pourrai jamais trouver un homme meilleur que Gagou, qui a risqué sa vie pour sauver la mienne?” Son papa répondit: “Ma fille, je t’aime tellement, que j’avais eu la même pensée” et il ajouta: “ Si notre ami Gagou voudra bien te marier, je sais que je peux te confier dans ses mains. Gagou, de honte, rougit et ne savait plus quoi dire, mais dans son coeur il était heureux de ces circonstances et il se promit de ne plus jamais se désespérer, même si tout paraîtrait noir, car le lendemain réserve toutjours d’agréables surprises.

(Note: À Tunis il yavait un personnage qu’on appelait Ricki Yanzess, parce qu’il était très riche et on se référait à lui comme à Rothschild à Paris, ou Rockefeller à NewYork. Quand quelqu’un se croyait de trop on lui disait: “ Qui tu es? Le fils de Ricki Yanzess?”)

 


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