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J.O DAWAN : APPARENCES

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Un temps bien plus tard environ , vers cette époque charnière qui obligea J.O’Dawan à envisager différemment un avenir dont il avait encore du mal à l’imaginer autrement que comme une succession d’aventures inutiles qui venaient seulement combler le vide de son existence solitaire , des rumeurs variées circulèrent sur son compte selon les différents quartiers de la ville , qui donnaient de son comportement en général , et avec les femmes en particulier , un nombre d’images et d’anecdotes très diversifiées .

Dans les quartiers huppés de la capitale – de la 2ème porte du Belvédère jusqu’aux abords éloignés du quartier Lafayette – c’est bien souvent qu’il avait été aperçu , différemment déguisé  , à l’arrière d’un fiacre , galamment entouré – lui , si jeune – de 2 ou 3 personnes selon les soirs , dont l’une d’elles avait été remarquée plusieurs fois en compagnie d’un lionceau qu’elle tenait en laisse , obligeant alors la foule bariolée à s’écarter sur son passage – Rumeur 1 .

En centre ville , on prétendait l’avoir souvent croisé dans l’arrière-salle d’un café chic en compagnie d’une grande femme rousse à la peau diaphane , peintre à ses heures , dont les parents , banquiers à Varsovie , avaient préféré la laisser errer à travers le monde ; on disait d’elle qu’elle avait côtoyé , à travers l’Europe , dans les années 20 , une grande partie de l’élite intellectuelle cosmopolite et qu’elle venait parfois trouver à la lumière de la ville un peu de l’inspiration dont elle avait besoin . Bien plus âgée que lui , on lui prêtait une liaison avec un poète célèbre , liaison dont elle assouvissait l’échec en compagnie de J.O’Dawan . Rumeur 2 .

La rumeur 3 préfère ô combien rester dans l’ombre vers le quartier du port étant entendu que c’est plutôt là que semblait se vérifier ce qui plus tard deviendra une des raisons d’être de l’image qu’il avait toujours voulu laisser transparaître de lui .

Il n’oubliait cependant pas sa timidité d’antan lorsque son regard croisait celui de n’importe quelle fille , sauf une ou deux très moches de son quartier , ce qui lui faisait détourner la tête pour masquer alors cette sorte de désir inexpliqué , fruit d’un adolescence troublée par les visites aux maisons et/ou dans les rues interdites de la ville ancienne selon les jours et selon le temps disponible avant le retour à la maison , devoirs , courses , j’y ajouterai coups de téléphone qu’aussitôt l’irréel de la situation ressortirait , le seul téléphone sécurisé étant comme dans chaque immeuble de l’époque la fenêtre grande ouverte qui permettait de communiquer vocalement , musicalement – et jusque là c’est comme aujourd’hui malgré le portable – mais en plus , là-bas , il y avait une communication olfactive élément que les japonais de la quatrième génération n’ont encore jamais envisagé de mettre en application ..

A vrai dire de ma part en ce qui me concerne de mon point de vue , j’avoue n’avoir pas beaucoup de mal à m’accommoder aux diverses allures bizarres qui jalonnent les villes et les cités , cependant , la particularité physique de J.O’Dawan consistait , vu de loin lors de nos premières rencontres , à quelque chose de trouble en raison de son apparente normalité physique Ce n’est qu’au moment où je m’approchai de lui que je constatai qu’il était moins symétrique que d’habitude : il avait bien sûr comme tout le monde tout en double , 2 yeux , 2 oreilles , 2 jambes et le reste aussi en 2 mais , imperceptiblement , pas aussi identiques ; exemple les yeux : vu les lunettes noires , elles , totalement déformées au niveau des verres , signe de son permanent souci de se démarquer , c’est en les retirant que je m’aperçus de la chose : des yeux verts tous les 2 , équilibrés , mais chaque nouvelle phrase montrait un regard simultanément triste et enjoué; les oreilles , ce n’est qu’au fil de la discussion que j’identifiai 2 façons de comprendre les choses malgré une attention permanente et un sourire qui , lui , montrait bien évidemment des lèvres et des dents dont aucune ( comme chez tout le monde et là c’était son seul vrai point de ressemblance avec les autres ) n’était semblable aux autres .

Autre exemple , les bras : il parlait si rapidement qu’on pouvait penser qu’il en avait 3 ce qui au début paraît forcément surprenant bien qu’habitué à voit de telles particularités sur de nombreuses œuvres d’art qui ne sont pas toujours très ressemblantes ; pour lui c’était l’inverse ; un vrai peintre qui ne lui aurait mis que 2 bras aurait forcément essuyé des critiques disant que les artistes de nos jours pouvaient se permettre tout et n’importe quoi alors qu’en réalité  il n’en avait réellement que 2

Taille moyenne environ selon les jours et corpulence correcte due à la même position qu’il prenait lorsque plus jeune , sur le cours de tennis , il positionnait la balle et d’un élan surprenant en suivait le parcours irrégulier avant même que la raquette n’ait été mise en position de tir .

«  tu vois , enfant , on avait forcé mes parents à m’inscrire au cours de gymnastique corrective car jamais un professeur habituel ne supportait mon allure nonchalante au point d’avoir bénéficié d’un carnet spécial de dispenses toutes les fois que je pouvais participer à un sport collectif »

j’acquiesçai , indifférent , car j’étais venu de si loin parler de tout autre chose avec lui . Il en prit conscience aussitôt.

Peut-être un dessin serait préférable car souvent les mots manquent pour décrire avec une extrême précision un individu comme lui. 

Une vie durant , au plan affectif , il n’eut qu’une ambition : rencontrer une fille , peu importe l’âge et le sexe , peu importe la taille mais quand même , peu importe le reste , dont il ne tomberait pas amoureux au bout du premier regard , au bout de la première phrase prononcée , juste après que le premier rendez-vous sans intention particulière ait été fixé entre eux . Du premier âge jusqu’à 17 ans c’était moins marqué parce qu’il était amoureux de toutes les filles qui passaient sous son balcon dès l’instant où la tranche d’âge était respectée malgré de nombreux cas particuliers outrepassant le minimum requis et le maximum admis ( exemple sur le Bou-Kornine où il n’avait pas eu de problème de ce côté-là car premièrement aucune fille ne passait et deuxièmement il n’y avait pas de balcon ).

En France le problème sera différent ; en Amérique aussi mais pour d’autres raisons , plus protestantes , plus puritaines mais ……….

Une très soudaine information nous interdira d’en parler pour l’instant du fait d’une importante nouveauté qui s’introduit brutalement dans sa longue histoire affective : je viens d’apprendre – là , à l’instant ! – et si j’affirme que je l’ignorais jusqu’à ce jour il faut me croire , là , à l’instant à peine un instant plus tard , je viens d’apprendre qu’il avait passé quelques mois en Angleterre – et ça j’en étais sûr mais comment en parler tant que je n’en avais pas la preuve – où il eut une autre liaison avec une plus diaphane que la précédente mais en blonde , très discrète , très très sobre mais très violente aussi : Helen Sue .

Encore de la recherche en perspective , encore de l’investigation ; dès que j’en saurai davantage ……….

Promis .

Bernard Sberro


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