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 CINEMA  


   

                    

VHS KALOUTCHA  de  Nejib  Belkadi    TUNISIE  2006  sortie le 16-7-2008

 

 

 

VHS Kahloucha.jpg

 

                                  Fan des films de genre des années 70, Moncef Kahloucha, peintre en bâtiment, tourne des fictions hilarantes en VHS avec l'aide des habitants du quartier populaire Kazmet à Sousse. Il produit ses films, les réalise et y incarne le rôle principal...Les habitants dont la vie morne rend leurs journées longues sont tout dévoués à cet excentrique qui se donne corps   et âme. Plus une peinture sociale (peuple tunisien) qu’ une approche cinématographie d’autant que nous savons que celle-ci maladroite, artisane et caricaturale reste plus émouvante à regarder qu’une quelconque série B. Le thème est proche de celui du film « Soyez sympas, rembobinez » de Michel Gondry sorti en France le 5 mars 2008.

 

 

 

LES MURS PORTEURS de Cyril Gelblat 2007 France sortie le 9 juillet 2008

 

Les Murs porteurs.jpg


                     Frida une juive ashkénaze 75 ans (Shulamit Adar ) (1) perd la notion du temps ; elle retourne fréquemment sur les lieux de sa vie maritale dérangeant la jeune locataire Manou (Giovanna Mezzogiorno) qui y occupe le studio. Alerté le fils Simon (Charles Berling) viendra chercher l’égarée et nouera une liaison amoureuse avec Manou, lui le divorcé et écrivain reconnu. Judith (Miou Miou) la sœur de Simon va-t-elle se résoudre à placer leur mère pour calmer ces errements ?

                  Ce premier film démarre lentement et prend corps peu à peu quand nous devinons le passé de ses personnages meurtris aussi par un présent difficile à gérer. Simon comprend et semble bien analyser la cellule sociale mais la familiale lui échappe ; il doit se faire violence pour y adhérer et l’assumer. Simon est un tendre, un peu brusque parfois mais avec une attention touchante notamment quand allongé près de sa mère somnolente, il promène son regard sur le corps brulé, fatigué de cette femme éreinté par la résurgence de souvenirs vitaux .D’ailleurs le corps est un leitmotiv dans cette narration : le corps malade de la femme, le corps de la femme enceinte, le corps des amants de passage ou non, le corps que l’on caresse à titre
thérapeutique, le corps vieux que l’on scrute comme pour mieux lire la personne.

                     Il y en filigrane a dans cette œuvre tendre, sensible et émouvante une approche sur la perte de la mémoire celle qui peut désunir des liens familiaux ; c’est que l’on refuse d’oublier au risque de perdre la raison, celle qui annihile l’enfance et une bride du passé. Dès lors dans cette famille en décalage affectif, se dessine une confusion et une scission que seule une éventuelle fusion pourrait faire disparaître.

 

 

           LES 7 JOURS  de RONIT et SCHLOMO ELKABETZ  ISRAËL 2008

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                                                                                                               Voilà un film israélien sur la déroute d’une famille, déroute rendue matériellement impossible pour 2 raisons ; Le deuil qui les oblige à vivre dans une maison en bons voisins durant 7 jours et une guerre qui les séquestre et les oblige à porter des masques à chaque alerte. Ces deux impossibilités de s’évader vont créer une tension qui va délier des langues et les non dits font fuser comme des geysers éclaboussant au passage les membres de cette cellule familiale prisonnière d’une autre cellule. Aux violences verbales vont ‘ajouter des violences physiques et psychologiques et au silence choisi vont se succéder des solitudes, des angoisses, des passions, des colères, des pleurs et des rémissions.

             Dans cet autel où la mort est passée et risque de revenir ;il y a des combats qui ne mettent à rien et nulle part, il y a des êtres disloqués , cassés, qui s’affrontent au lieu de se recueillir dans une atmosphère étouffante que les agressions extérieures ne semblent apaiser. Seule le dernier jour d’enfermement va mettre une accalmie et que les protagonistes vont faire relâche et s’apercevront que le jour se lève encore.Une œuvre forte, maitrisée , empli d’amour , rythmée de scènes fortes avec parcimonie et joué par une pléiade d’acteurs (1)talentueux dont la coréalisatrice Ronit Elkabetz qui reprend son personnage de Viviane qu’elle nous avait présentée dans « prendre femme » le premier volet d’une trilogie qu’elle compte parfaire. Nous serons présents.

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                               VALSE AVEC BACHIR  Israël 2007 de Ari  Folman

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                              25 ans après avoir officié durant la guerre  du Liban comme soldat ; le réalisateur s’interroge sur  ce passé qui le traumatisme d’autant plus qu’il fait un rêve récurrent ; l’apparition effrénée d’une meute de 26 chiens  féroces ; le même nombre d’animaux abattus durant la dite guerre pour taire la présence militaire. Il interroge dès lors d’anciens camarades sis de par le monde pour tenter d’analyser ce cauchemar et de comprendre son rôle durant cette période qui a vu un massacre d’humains : celui de Sabra et Chatyla

                             Cette autobiographie est présentée sous forme de film d’animation et de documentaire (les personnes réelles sont représentées  telles quelles et citées ) ce qui aurait du lui donner une force plus dissuasive  mais l’ensemble malgré ses scènes fortes dues à un graphisme prenant  est  didactique et pesant par instants .C’est regrettable car l’œuvre est  courageuse et il est pour un cinéaste israélien de s’interroger sur l’Histoire, et sur le rôle des uns (les phalangistes chrétiens) et des autres (l’armée israélienne alors en faction lors du drame). Malheureusement son témoignage  se focalise davantage sur les derniers que les premiers certes plus responsables ce que risque de retenir un spectateur non connaisseur du sujet. et il n’est jamais cité le nom du principal responsable du massacre de Sabra et Chatyla.

 

 

                        LIVRES

 

MARCEL OPHÜLS  par Vincent Lowry   sortie Juin 2008 Edition « Le bord de l’eau »

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                               Une approche pertinente et intelligente d’un cinéaste juif fils d’un génie qui jette un regard sans concession sur la métamorphose des sociétés, sur le passé caché et s’engageait dans une révision de l’Histoire. Son œuvre principale « Le chagrin et la pitié »  qui sortit en 1971 de façon discrète fut un brûlot,  un scandale et divisa une France tranquille qui sortait de Mai 68 et ne voulait plus de mensonge. D’autant plus  que son documentaire fleuve montrait une France collaboratrice et pas si résistante que cela empreinte d’un fort antisémitisme. Cette relecture s’accompagnera d’autres (sur le nazisme, sur le tortionnaire Klaus Barbie « Hôtel Terminus »sur la Bosnie « Veillées d’armes »)

                         Il fut avec Claude Lanzman celui qui bouscula  les théories du documentaire, modifiant toutes les infrastructures inhérentes au genre. Il était temps de lui rendre hommage et Vincent Lowry auteur du pertinent « L’Histoire infilmable »le fait brillamment

 

 

 

WOODY ALLEN par Eric Lax Editions PLON  juin 2008

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              Durant trois décennies (1971-2007) Eric Lax s’est entretenu avec Woody Allen ; il a réuni tous ses textes en les classant par thèmes : écriture, tournage, carrière, musique, montage. Ce qui nous donne un portrait entier d’un des auteurs les plus importants du cinéma américain qui sans se déparer de son humour, de son approche acerbe et ironique de notre monde nous offre  une synthèse du créateur face à son œuvre ; et nous avons que nous apprécions fortement cette dernière

                                                                                                        SORTIES DVD

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FAUT QUE CA DANSE de Noémie Lvovsky

 

FAUT QUE CA DANSE.jpg

FAUT QUE CA DANSE » de Noémie LVOVSKY 2007 sortie DVD juillet 2008

 

                       Voilà une œuvre assez pertinente et profonde ; sous le couvert de la comédie  elle enquête sur la famille, la mémoire et le temps qui passe. Noémie Lvovsky nous présente une cellule humaine perturbée : Les Bellinsky (1) composée d’une mère folle (Bulle Ogier) d’un père(Jean Pierre Marielle)  désinvolte léger qui veut garder sa raison et refaire sa vie et de leur fille Sarah narratrice de cette histoire turbulente .

                             Dans cette famille il y a plusieurs drames dont la shoah qui a emporté   la famille du père, l’état de la mère proche de l’installation dans un asile et le manque d’enfant  pour Sarah stérile. La vie ne peut être vivable ainsi ; alors nos protagonistes aidés par un infirmier (Bakary Sangaré) François (Arié Emaleh)  l’époux de Sarah et Violette (Sabine Azéma)  vont détourner le destin et trouver les raisons de se mouvoir enfin. Dès  lors quand le malheur s’éloigne , que l’ identité s’acquiert que le passé devient un présent acceptable et que la vie ne vous fait plus la nique :Il faut que ça danse.

                           En d’une   galerie photos, d‘une bande annonce et de scènes coupées le DVD nous propose un long entretien pertinent entre la réalisatrice et jean Douchet historien et analyste du cinéma (2)

 

(1)  qui est le nom d’un personnage joué par Charles Boyer dans « Cluny Brown »  de Ernst Lubitsch  Maître de la comédie frivole, légère  et profonde

 

(2) UGC Vidéo

 

 

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SHOAH PAR BALLES

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C’est un fait méconnu de la Shoah que nous relate le Père Patrick Dubois  qui revient sur ce génocide débuté en juin 1941.Dès cette date jusqu’à 1944 près d’un million et demi de Juifs d’Ukraine a été assassiné lors de l’invasion de l’Union soviétique par l’Allemagne nazie. L’immense majorité est morte sous les balles des Einsatzgruppen (unités de tueries mobiles à l’Est), d’unités de la Waffen SS, de la police allemande et de collaborateurs locaux. Seule une minorité d’entre eux l’a été après déportation dans les camps d’extermination. Recherche établie à la demande du Mémorial de la Shoah en août 2006 et dont les témoignages pénibles et les résultats de la recherche viennent confirmer cette page atroce de juifs tués par balles. Un documentaire à ne pas ignorer car unique et « pour que le meurtre d’un million de juifs ukrainiens ne tombe dans l’oubli » (Simone Veil)

 

 

 

 

 

 

 

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UN MUR A JERUSALEM de Frédérique Rossif---- Sortie Juin 2008 (1)

LE TEMPS DU GHETTO de Frédérique Rossif---- Sortie Juin 2008 (1)

    UN MUR A JERUSALEM.jpg                 LE TEMPS DU GHETTO.jpg

 

                        UN MUR A JERUSALEM est des meilleurs documentaires de son auteur, maitre en la matière qui signa celui-ci en 1968 en empruntant des images d’archives  pour narrer l’Histoire de l’état d‘Israël  de l’implantation des premiers colons à la guerre de 1967 dans oublier les précédentes qui agitèrent le Moyen Orient , ni les êves dy foyer natonal juif et de la création dudit état. Une œuvre didatique  certes mais qui n’a rien perdu de son allant et de son intérêt

              LE TEMPS DU GHETTO interroge la mémoire pour évoquer le ghetto de Varsovie qui vit un soulèvement armé et bien organisé malgré le peu de moyens. Ce rappel qui contredit le fait  que tout juif est allé à l’abattoir sans broncher est aussi un hommage à ces combattants ; hommage qui fut modeste durant cette décennie qui se relevait d’une amnésie contrainte, excepté l’œuvre de Yannick Bellon (Varsovie, quand même... en 1954 ) et notamment celle de Erwin Leiser (« Mein Kampf » en 1960)

             

(1)                        Editions Montparnasse

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BELZEC

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BELZEC  de Guillaume Moscovitz  (1)

                            Evocation de ce camp de la mort   polonais (2)  –le premier d’un plan nazi d‘extermination avec Treblinka et Sobibor -où 600 000 juifs venus d’Allemagne, Autriche, de Tchécoslovaquie et de Cracovie, Lublin, Lvov furent exterminés. Evocation d’autant plus importante que peu de films évoquent ce lieu , que peu de témoignages existent  (3) et que ces dernières années des fouilles ont eu lieu ainsi que la destruction de l’ancien mémorial ; ce qui impliquait la nécessité de rajouter des images et des témoignages visuels à  une Histoire qui en manquait.

                       Durant dix semaines le réalisateur filme des témoignages, les accompagne de lettres de détenus et d‘un historique au travers d’interviews de témoins d’alors et de la jeunesse d’aujourd’hui.  Il nous fait découvrir à la manière d’un Jacques Lanzman la nature humaine et ses représentants souvent lâches, complices  et détachés face à l’horreur quotidienne qu’une fumée nauséabonde leur rappelle ; rares furent les actes héroïques  de ces témoins spectateurs. Il rappelle que dans ce village polonais à la frontière de l’Ukraine qu’est Belzec il existe peu de traces, de témoignages de ce camp détruit près d’un an après sa construction (4) tout fut effacé ; précaution qui semble perdurée en  2000 quand l’entrepreneur des travaux de rénovation pour le nouveau mémorial n’ayant point connaissance des fosses jette des restes d’ossements avec des gravats.  L est des lieux où la mémoire à peine à exister et où pourtant la nature –l’herbe blanche- souligne des présences mortuaires.

                 Un film efficace accompagné d’autres tout aussi capitaux  pour comprendre cette période d’extermination et d’indifférence.

 Éditions Phares et Balises Juin 2008 (1)

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Roger.chemouni@laposte.net

 

 

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