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Docteur Israel, Eugène Hayat


                            

 

Certains l’ont connu, ils ont bien de la chance.
D’autres n’étaient pas nés à cette époque.
Pour les uns et les autres, je voudrais vous parler d’un merveilleux docteur, évoquer son souvenir.
Israel, Eugène Hayat, médecin de toutes les familles tunisiennes.
Médecin du riche, médecin du pauvre, sans préférence ni exclusive.
Tbib Khayat pour certains, docteur Hayat pour d’autres, Israel pour ses familiers.
Omniprésent, disponible, toujours égal, il soignait avec sagesse ; en ce temps-la les antibiotiques n’existaient pas, il savait mélanger les plantes, fabriquer des tisanes.
Il n’était pas réfractaire aux ventouses, aux remèdes de bonne femme, bien au contraire, il félicitait celle ou celui qui avait pris l’initiative de les utiliser.
C’était un diplomate, une main de fer dans un gant de velours.
Il soignait partout, il avait une maison à la Goulette où il passait l’été, non pas pour des vacances, mais pour être plus près de ses malades qui venaient en villégiature.
Il avait fondé un préventorium à l’Ariana, ville réputée pour son air vivifiant.
Ce centre était spécialisé pour soigner les jeunes atteints de primo-infection tuberculeuse.
Il était aidé dans cette noble tâche par des dames dévouées, bénévoles, dont sa propre fille.
Quelles en soit remerciées !
Un ami me raconte.
Atteint de fièvre typhoïde, son père appelle le docteur Hayat.
L’enfant était gravement atteint ; en ce temps-la cette maladie était mortelle.
Le docteur l’ausculte et lui prescrit une tisane, en promettant de passer lui rendre visite, matin et soir.
Le petit garçon faisait un caprice, il ne voulait pas boire la décoction ; « J’aime pas ! »
Le docteur demande à la maman de lui servir un verre de cette tisane, il la boit d’un trait :
-Hum !!! Que c’est bon ! Tu n’aimes pas cette tisane ?
Au fur et à mesure de l’évolution de la maladie, la composition de la décoction était modifiée.
Ce garçon m’a raconté cette histoire, et s’il le peut aujourd’hui, c’est qu’il avait été sauvé.
Un autre me raconte.
Au moment de l’accouchement, la sage-femme, par un mouvement brusque, a provoqué un étirement du plexus brachial.
C’était la paralysie du bras assurée ; on ne savait pas soigner cela.
Il conseille aux parents de faire pratiquer des exercices d’assouplissements, et quand l’enfant a eu 4 ans, il leur a conseillé de lui acheter un vélo.
Cet homme se sert assez bien de son bras, il conduit et peut même nouer sa cravate.
Brave docteur, brave homme, que votre souvenir se perpétue à jamais.

Printania
     


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