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 LES QUATRE DU PARDES

 

Quatre sages pénétrèrent dans le PARDES (jardin de la connaissance et de la proximité de D') Ben Azzay, Ben Zoma, Elicha et Rabbi Akiba. Ces quatre savants qui s'étaient penchés sur les enseignements mystiques ayant trait à la création du monde et au sens de l'existence.

                                                             

Ben Azzay n'y put jeter qu'un coup d'o eil et en mourut. C'est de lui dont le Psaume dit: "Précieuse aux regards de l'Eter-nel est la mort de ses fidèles serviteurs".

Ben Zoma, lui aussi, n'y jeta qu'un regard, et perdit la raison. A lui se rapporte le verset des proverbes: " As-tu trouvé du miel, n'en mange qu'à ta suffisance!"

Elicha (Aher) regarda et fit des ravages parmi les plantations.  "Il coupa les racines" (il renia sa foi)                                                                                              

Quant à Rabbi Akiba; il en sortit sain et sauf comme il était entré.           

Rabbi Akiba leur dit: "Lorsque vous arriverez devant des pierres de marbre pur, ne dites pas: "De l'eau, de l'eau" ( elles vous apparaîtront comme de l'eau) car: "Celui qui débite des mensonges ne subsistera pas devant Mes yeux".

Nous commencerons par Elicha Ben Abouya (AHER):                                   

ELICHA BEN ABOUYA

Il fut un des maître de Rabbi MEÏR. Son génie était vaste et profond, mais il abandonna la foi. Son père, Abouya était un des plus riches propiétaires fonciers en Israel. A la naissance de son fils ELISHA, Abouya décida que le jour de la circoncision de l’enfant une grande fête serait célébrée. Parmi les invités Rabbi ELIEZER et RABBI YOCHOUA..                            

A ce moment les deux docteurs se dirent l’un à l’autre : " Laissons ces gens s’occuper de leurs affaires mondaines, occupons nous de nos affaires, c’est à dire l’étude de la Thora "Les deux savants étaient donc plongés dans leur discussion sur la MERKAVA ,une " flamme divine " descendit sur eux et les entoura. Abouya se précipita dans la chambre :  " êtes-vous venus ici pour mettre le feu à ma maison ? ".   Les sages lui expliquèrent que cette lumière était une suite à leur étude : " cette Loi a été promulguée au Sinaï, au milieu de la foudre et des éclairs, et c’est elle qui dégage ces vives lueurs, que toi et tes convives avez pris pour un incendie ".

Abouya plein d’admiration, sur la puissance de la Thora, fit un voeu de consacrer son fils à cette étude. L’enfant d’Abouya qui reçut le prénom d’Elisha montra dès son jeune âge des dispositions remarquables pour l’étude.. L’étude ordinaire de la Loi ne suffisait plus à son ardeur ; il se porta sur la métaphysique : sur le zohar.  Le jeune docteur, entré, comme le dit le Talmud, dans un jardin merveilleux     ( PARDES ) foula aux pieds les plantes les plus délicates ; en d’autres termes, le scepticisme devint sa doctrine.

Une fois, alors qu’il étudiait la Thora dans la vallée de Guinossar, Elisha vit un homme grimper à la cîme d’un palmier pour y attraper des oiseaux. La Thora interdit de prendre ensemble la mère et les oisillons. Il faut d’abord renvoyer la mère : " Afin que tes jours se prolongent ". Il vit l’homme appliquer intégralement la " mitsva " en renvoyant d’abord la mère ; mais en redescendant il fut piqué par un serpent et mourut !                                             

OU SONT LES JOURS LONG QU’IL ETAIT SENSE DE VIVRE ?                    

Elisha en voyant cela devint hérétique ; on l’appela alors AHER = AUTRE .En réalité, ces promesses de bonheur et longévité ne peuvent se rapporter qu’à l’existence de l’âme dans le monde futur.   Certains de nos sages font la différence entre l’usufruit de la récompense d’une mitsva " dans ce monde " et le " capital " réservé pour le monde futur.  Il apparaît de ce midrach qu’il faut élargir le DOMAINE DE DEFINITION DE LA VIE AU MONDE FUTUR.

Rabbi MEÏR continua d’étudier auprès de AHER ; en Eretz Israel on disait : Rabbi MEÏR a mangé la datte et rejeté le noyau. De même si un sage s’est avili, son enseignement ne perd pas de sa valeur ".

                                                                                                                          Rabbi CHIMON BEN AZZAY

Ben Azzay était réputé pour la manière dont il s'était totalement voué à l'étude de la Torah. Il y eut un jour une discussion sur l'importance du précepte concernant le devoir de procréation. Y participaient: Rabbi Eliezer, Rabbi Alazar ben Azaria Rabbi Akiba et Ben Azzay. Ben Azzay se montra beaucoup plus catégorique que les autres….Alors ils lui dirent. …Il y en a qui prêchent et qui réalisent , d'autres qui ne prêchent pas mais réalisent à merveille; mais toi, si tu prêche bien…tu n'appliques pas ce que tu dis. Effectivement Ben Azzay ne s'était pas marié. Il leur répondit: Que puis-je faire? Moi qui n'est d'autre amour que la Torah Le monde pourra toujours se perpétuer grâce à d'autres.

Rav, le grand maître de Babylone se disait être le Ben Azzay de son pays. Rava et Abbaye disaient d'eux-mêmes : Je suis l'égal de ce qu'est Ben Azzay à Tibériade. Quant à Ben Azzay lui-même disait que tous les Sages de son époque ,étaient par rapport à lui comme des pelures …sauf Rabbi Akiba.

 

RABBI CHIMON BEN ZOMA

Ben Zoma disait: Quel est celui qui est un Sage? Celui qui apprend au contact de tout homme. Quel est celui qui est fort? Celui qui résiste à la colère et domine ses passions. Quel est celui qui est riche? Celui qui sait se contenter de ce qu'il possède. Il disait: Que dois dire un invité convenable? Quel mal mon hôte s'est donné pour moi…tout ce vin…tous ces gâteaux …et toute cette peine qu'il a prise.  L'invité grossier dira: Quel mal il s'est donné…tout juste un morceau de pain…un bout de viande…un seul verre de vin. Et  tout le mal qu'il s'est donné ce n'était pas pour moi, mais pour lui et ses enfants..(la cayra quoi).

 

Ben Zoma fut un des quatre Sages polyglottes de Yavné. Mais ce qui frappait surtout c'est sa capacité de tirer de l'Ecriture toute sa sève.  Il fut un des quatre qui s'introduit dans le PARDES; il ne put qu'entrevoir les choses et en subit les dommages.                         

Il essaya de pénétrer le mystère de la Création (Maassé Bérechit) et à propos du verset D' créa le firmament on dit que ce fut un des versets à cause desquels Ben Zoma fit trembler le monde.                

Une discussion entre Rabbi Yochoua et Ben Zoma sur la Création du monde, récit qui se termine ainsi: Rabbi Yochoua dit à ses disciples: Ben Zoma est déjà hors du monde. Peut de temps après Ben Zoma mourrait.  

 

RABBI AKIBA

24 ans après avoir quitté son foyer Rabbi Akiba revint dans sa ville accompagné de 24000 élèves. Rabbi Akiba était un des plus grands rabbins du Talmud. Or tous ces étudiants périrent au cours des 33 premiers jours du Omer parce qu’ils ne se témoignaient pas de respect mutuel. Leur mort créa un vide spirituel, jusqu’à ce que Rabbi Akiba enseigne la Thora à 5 nouveaux Talmidim : Rabbi CHIMON bar YOHAÏ* Rabbi MEÏR* Rabbi YOSSI* Rabbi NEHEMIA* et Rabbi YEHOUDA*. Ces grands Tsadikim sont les TANAÏM ; ils sont les rabbins de la MICHNA.                                                        

Dans la Thora, disait-il, rien n’est superflu – on n’y trouve pas un mot, pas une syllabe, pas une lettre, pas un signe qui n’ait sa raison d’être. Comprenant que c’était dans leur religion que les juifs puisaient leur force, ils interdirent aux juifs l’étude de la Thora. Lorsqu’on fit sortir Rabbi Akiba pour l’exécuter, c’était l’heure de réciter le " chéma "                                

Ses bourreaux torturaient son corps avec des peignes de fer, et lui, il acceptait le joug du royaume des cieux. Ses disciples lui demandèrent : Notre maître, jusque là ? – Toute ma vie, leur répondit-il, je me suis affligé à propos de ce verset " de toute mon âme " et à présent que cette occasion se présente, ne l’accomplirais-je point ?

" ECOUTE ISRAEL, HACHEM, NOTRE D’ , HACHEM EST UN "

Une voix céleste se fit entendre et déclara : - Heureux Rabbi Akiba car ton âme s’est envolée en disant EHAD. Les anges se présentèrent devant D’ et demandèrent : " Est-ce cela la Thora ? Est-ce là son salaire ? C’est de ta main qu’aurait dû mourir Rabbi Akiba et non pas par la main des hommes. " La vie est leur lot ". répondit le Saint Béni Soit-Il. Le lot des justes et leur récompense ne leur sont point donnés dans ce monde-ci mais dans la terre de vie, dans le monde qui vient.                                

Quand Rabbi Akiba fut exécuté à Césarée, la nouvelle parvint à Rabbi Yéhouda Ben BAVA et à Rabbi HANANYA BEN TARDION. Ils se déchirèrent les vêtements en déclarant :  " Frères, écoutez-nous ! Rabbi Akiba n’a été mis à mort que pour nous avertir que des décrets terribles nous attendent. Effectivement, 12 mois après la mort de Rabbi Akiba, cette prophétie s’est accomplie.

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