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L'AFFAIRE BATOU SFEZ

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Donc, sous le règne de Mohamed Bey,  l’affaire BATOU SFEZ , mit fin à une période de tolérance vis à vis des Juifs.

BATOU SFEZ était cocher au service de l’ancien receveur général  des finances, le caid  Nissim Samama.

Un soir, dans une taverne de la rue Sidi mardoum, le cocher d’un notable musulman s’était querellé avec lui, et  cela   s’était terminé par un pujilat en règle.

BATOU SFEZ était un colosse et administra à l’autre cocher une bonne raclée.

Le cocher musulman, furieux alla se plaindre aux autorités,  en prétendant que BATOU SFEZ  s’en était pris à la religion musulmane Il avait disait-il,  maudit  le Prophète,  les villes saintes et la sainte Kabaa…et pour confirmer les faits, il fit établir une Hodjà, dans laquelle près de cinq cents témoins musulmans    confirmèrent les propos de BATOU SFEZ. 

Cette Hodjà fut soumise au Tribunal religieux du Charaa.. BATOU    SFEZ FUT ARRETE…comparut  devant ce tribunal, au milieu d’une foule de fanatiques., et fut condamné à mort.

Et c’est donc à ce moment que tous les juifs qui croisaient des musulmans recevaient la CHTAKA, dont nous avons parlé par ailleurs.

Mais les notables de la Ville et à leur tête le vénéré et savant, Rabbi Choua Bessis, appuyé par Moses Santillana, Chancelier du Consulat d’Angleterre, et Gabriel Valensi, homme de confiance du Consul de France, indignés par cette condamnation injuste, intervinrent auprès du Bey.

Ils protestèrent en audience solennelle, plaidèrent la fausseté des cinq cents témoins, la taverne dans laquelle s’était produite l’altercation, ne contenant que vingt personnes au plus. et qu’il ne pouvait y avoir de consommateurs musulmans dans cette taverne, puisque la religion musulmane interdisait la consommation d’alcool.

Le Bey se rendit à ces arguments,  décida  que BATOU SFEZ  ne serait pas éxécuté, mais expulsé de Tunisie.

Mais la foule ayant appris ce geste de clémence, tous les magistrats  du Tribunal, tous les professeurs de la grande Mosquée,  tous les imams, se rendirent auprès du Bey, le menaçèrent, et pris de peur,  le Bey céda…et confirma la sentence de mort.

BATOU SFEZ   fut  MUTILE ET MARTYRISE  PAR SON BOURREAU SOUS LES YEUX D’UNE FOULE   FANATISEE   SON corps fut abandonné, et la foule joua avec la tête de la victime , comme avec un ballon..

C’est alors que le Caid NISSIM fit jeter à cette foule ,plusieurs milliers de piastres, et pendant qu’elle se précipitait pour  ramasser cet argent, un cocher juif nommé , ZIN GABES , recueillit les membres épars de BATOU qu’il mit dans sa voiture, fit monter une négresse à côté de lui pour ne pas éveiller de soupçons, et se dirigea vers le cimetière  Israelite de Tunis ou BATOU fut enterré pendant la nuit.

 Extrait d’un livre de R. Dessort (1924)

 C’etait  l’affaire  BATOU SFEZ  rapportée  par René HAIAT et Alexis LEVY

 
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