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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires Juin 2007: Archive jusqu'au 16/juin/2007-1
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le vendredi 15 juin 2007 - 19h42:

Cher Braham
je ne peux malheureusement qu approuver ce que tu dis , je connais les deux cotes , j ai pleure comme tout le peuple d Israel le crime atroce de Taly et de ses filles , et nous savons encore combien d enfants de l age de la petite qui est sur le clip , ne grandiront jamais . C est evidemment pour ca que je me suis permise de relever les paroles de la mere et de me demander vraiment si le contraire pourrait s averer possible ...

En cette veille de chabbat n oublions pas non plus nos soldats enleves ... deja quasiment un an dans l enfer terroriste ... nous ne devons pas les oublier

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le vendredi 15 juin 2007 - 19h31:

Hajkloufette

En visionnant le cip de ton message, je n'ai pas pu me retenir de me rappeler le massacre, de la famille Hatouel, une mere enceinte et ses 4 filles dont un bebe de 2 ans, par un "resistant " palestinien.
C'etait le 2 Mai 2004.

Voila les 2 faces de la medaille.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le vendredi 15 juin 2007 - 18h55:

Regrets posthumes de Kurt Waldheim

Radio-Canada.ca

Dans son testament rendu public vendredi, l'ancien secrétaire général de l'ONU et président autrichien, Kurt Waldheim, décédé jeudi, affirme « regretter profondément » la manière dont il a « pris position sur les crimes nazis, à savoir beaucoup trop tard, et non de manière exhaustive et sans malentendus ».

Au cours de sa présidence, le Congrès juif mondial (CJM) lui avait reproché son passé nazi, révélé en 1986 seulement.

Mais, c'est surtout sa réaction à cette révélation qui avait choqué l'opinion publique. M. Waldheim avait alors déclaré qu'il n'avait « fait que son devoir ».

Dans son testament rédigé sur deux pages, il écrit que « la raison » expliquant sa réaction de l'époque n'était pas due « à un calcul politique, mais [à] la consternation, [...], voire le désarroi face au contenu et à l'ampleur des reproches ».

« Oui j'ai aussi fait des erreurs - et j'ai eu heureusement beaucoup de temps pour y réfléchir. Mais je n'ai pas été un suiviste voire un coresponsable d'un régime criminel », écrit-il.

M. Waldheim ne présente pas d'excuses en tant que telles, mais demande plutôt à ses critiques de « revoir leur attitude » et appelle « à la réconciliation ».

Rappelons que le CJM avait accusé M. Waldheim de crimes de guerre. Plus tard, une commission d'historiens créée par le gouvernement autrichien l'avait disculpé. Par contre, la commission avait retenu que l'ancien président autrichien était, contrairement à ce qu'il avait dit, au courant des exactions dans les Balkans, où il était positionné en 1943 dans l'état-major des troupes nazies.

L'ancien secrétaire général de l'ONU a aussi demandé à « tous ceux qui ont eu une attitude critique [...] « de réfléchir une nouvelle fois [pour lui accorder], si possible, un pardon tardif ».

« Je ne crains pas le verdict de l'écriture de l'histoire. Elle saura faire la différence entre ce qui a été et ce qui n'a pas eu lieu », a-t-il écrit.

Kurt Waldheim est décédé jeudi à l'âge de 88 ans. M. Waldheim a notamment été secrétaire général de l'ONU de 1972 à 1981 et président de l'Autriche de 1986 à 1992.

Diplômé de l'Académie consulaire, qui forme les diplomates autrichiens, il aura fait une grande carrière diplomatique et politique.

Kurt Waldheim était hospitalisé à Vienne depuis la fin du mois d'avril pour une infection. Il a succombé à une défaillance cardiaque jeudi.

Dans un communiqué, le président autrichien Heinz Fischer a exprimé ses plus sincères condoléances. Le drapeau flottant devant ses bureaux a été mis en berne.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le vendredi 15 juin 2007 - 17h36:

Un vrai halo de lumiere et une vraie lesson donnee par ce petit reportage que vous ne verrez pas sur vos medias ... mais qui prouve encore une enieme fois que la paix peut etre possible entre les peuples .

https://www.youtube.com/watch?v=b4pRQec-y1I&eurl=http%3A%2F%2Fwww%2Ehoumous%2Enet%2F

Ecoutez bien ce que dit la mere a la fin du reportage ... elle dit je suis sure que peu importe qui , Israelien ou Palestinien , tous auraient aide en voyant un enfant blesse !!! Quand on voit les horreurs de la bande de Gaza ces derniers jours on peut se poser la question !!! mais la aussi c est un autre sujet ;)

Chabbat chalom a tous

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le vendredi 15 juin 2007 - 16h10:

Tres Cher Mr Emile Je vais essayer de vous repondre au sujet de la paix en Israel
Tout d'abord vous notez "Israel a plusieurs ennemis "Qui c`'est Israel"?## c'est le voisin du coin ?
Quand je me suis engage pour la guerre de liberation on ne m'a pas specifie que je venais pour etablir une paix !!
On m'a fait savoir qu'on etait en grand danger et qu'il fallait repousser les forces arabes qui avaient envahi le pays .
Il etait question de survie Mr Emile !!
Actuellement on est devant une situation compliquee du fait aussi que les evenements creent un nouveau probleme a chaque fois !!
C'est par le besoin de se defendre qu'on possede une telle force armee.
Les raisons du conflit sont claires et nos voisins nous les rappellent a chaque fois .
On ecoute mais on refuse d'entendre parce que cela detruirait toute la theorie que la politique et les moyens financiers resoudraient tout !!
Que le probleme est geopolitique
Cette idee n'a pas reussi et naturellement on accuse ceux qui ne sont pas d'accord
Et le dernier en liste est bien entendu LE HAMAS. Mais deja Arafaat avait repousse la proposition de Baraq au sujet de Jerusalem et avait lance la deuxieme antifada .
La question n'est pas comment arriver a la paix mais donner une reponse claire a ceux qui nous sommment de partir et a la rigueur de rester habiter en tant que second citoyen !
Le vrai probleme vous le conaissez bien il se trouve au sein de ce peuple.
Les nations ne nous ont jamais acceptes facilement On a acquis certains droits par interet economique et non pas certainement par tolerance que vous demandez d'avoir envers !!!!!
Ces memes pays permettent un certain antisemitisme sous couvert de la democrarie .
Tres jeune mes parents m'avaient appris de ne pas riposter quand on me dit "sale juif"
C'etait cette tolerance qu'on m'a inculquee.
Et cela continue pour ne pas arriver a un conflit !!Il faut savoir lacher car on est les plus forts "on nous dit"
Cela me fait rappeller une autre epoque que je ne tiens pas a relerver
Le premier but a atteindre est d'arriver a etre un peuple {et non pas nation unie !!
Toutes ces communautes qui se sont reunies ne sont encore assemblees ;
Il faut designer les bases philosophiques de ce peuple independamment de l'argent .
Ce n'est pas facile et de nouveau nos voisins dans leurs discours officiels n'attaquent jamais LE JUIF mais LE SIONISTE .
La reponse se trouve dans le CORAN car on est LE PEUPLE DU LIVRE
Cher Mr Emile je vous comprends tres bien
Bien a vous sarel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le vendredi 15 juin 2007 - 15h50:

c:/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le vendredi 15 juin 2007 - 12h56:

Shabbat Shalom 150607

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le vendredi 15 juin 2007 - 10h33:

Cher Emile l'aziz comme le dit Bebert,

J'aimais ma grand mere plus que tout au monde, car elle me bercait dans ses bras,et me donnait a manger avec ses doigts, qui me carressaient aussi.
Cela n'empeche pas que vers la fin de sa vie ,a 92 ans,elle melangeait un peu trop les choses dans sa tete, cela ne m'a pas empeche de continuer a l'aimer jusqu'aujourdh'ui.
Emile je te souhaite un bon anniversaire et surtout comme on aime le dire chez nous "ad mea kemo echrim" jusqu'a cent ans comme a vingt ans.

Il y a une priere que j'aime beaucoup, et que je dis souvent.Che Achem yassim be libi torato ve aovato.
Qu'Achem mette dans mon coeur sa Torah et son amour.
Chabbat chalom.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 15 juin 2007 - 10h06:

Cher Henri

Ce n’est qu'a peine aujourd’hui que j’ai pris connaissance de vos remarques sur moi adressées à Braham dans lesquelles vous dites : « Un clou qui est tordu, on a beau le redresser, il se tordra de nouveau. » Vous ne trouvez pas que vous êtes allé un peu loin pour remplacer le juge ? Mon cher Henri et Dieu sait combien je veux bien vous respecter. Permettez-moi de citer un proverbe tunisien qui dit : ella fatek lklam qoul esmaat. (Si tu as raté la parole qui a été dite, dit que j’ai entendu.) Puis il y a un autre proverbe qui dit : Si vous n’avez pas compris les écrits de la bible dites que j’ai compris et enfermez-vous dans votre chambre et relisez-les tranquillement et attentivement. Vous allez trouver que l’âge ne compte pas dans ces choses. Et permettez-moi d’afficher à votre attention une poésie que j’ai écrite.
Amicalement votre mon frere.

Savez-vous, qu'aujourd'hui c'est mon anniversaire?

J'aimerais écrire ce qui pourrait vous plaire.
Mais, loin de notre pays et de notre terre
Qui nous a donné la première lumière


Les Juifs, les Chrétiens, les athées et les Musulmans,
Semblent tous perdre l'espoir pour le moment.

Si Bush bouge ou les Démocrates soupirent.
On pense déjà que le monde va bientôt finir.

On oublie toujours que rien ne dure sur terre,
Que les histoires - de ceux qui savent faire,

Les mémoires - pour ceux qui aiment écrire,
Afin de mettre sur papier ce qu'ils désirent.

C'est ainsi que nous avons tous hérité
Moïse, Bouddha, Jésus, Mohamed et la charité.

Tous leurs écrits et toutes leurs vérités
Qui ont réussi, hélas, à bien nous diviser

En oubliant que nous sommes tous frères,
Mais à cause de leurs écrits et de leurs prières

Nous nous battons pour le nom de l'un ou de l'autre
En oubliant que tout ce monde est le nôtre.


Nous nous basons trop sur les écrits du passé
En oubliant que nous devons aussi changer

Notre perception, le présent et l'humanité.
C'est peut-être tôt ou tard pour y penser.


Certains me disent: "tu dors, réveille-toi!"
Je me demande qui est réveillé, eux ou moi?

Ce n'est pas ma tâche de secouer les endormis
Ou de savoir qui sur cette terre est déjà en vie.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le vendredi 15 juin 2007 - 09h00:

REFLEXIONS SUR L’ABANDON PAR LE PREMIER MINISTRE OLMERT DU GOLAN AU PROFIT DE LA SYRIE

Par Maître Bertrand RAMAS-MUHLBACH

Bertrand.ramas-muhlbach@wanadoo

13 juin 2007

Selon le Yediot Aharonot du vendredi 8 juin 2007, le Premier Ministre Ehoud Olmert serait prêt à offrir le plateau du Golan à la Syrie, en échange de la paix.

L’information a naturellement déclenché un concert de protestations des députés de la droite israélienne tel le Député Guideon Saar (Likoud) qui a appelé les partis Israël Beitenou et Shass à quitter la coalition, ou les Députés Zevouloum et Effi Eitam (PNR) qui estiment que la démarche est dictée par un intérêt politique personnel, voire encore le Député Israël Katz (Likoud) qui considère que le Premier Ministre devient une charge stratégique pour l’Etat. Pour sa part, le Député arabe Ahmed Tibi a encouragé Monsieur Olmert à poursuivre sur cette voie en appelant à un retrait total du Golan.

En réalité, la loi israélienne ne confère pas au Premier Ministre le droit de remettre en cause l’intégrité territoriale de l’Etat. Aussi, la mise en place d’un référendum tel que préconisé par Feu le Premier Ministre Yitzhak RABIN, restituerait au peuple d’Israël le choix d’une configuration nouvelle de l’Etat (1°). En tout état de cause, aucun fondement juridique, éthique ou philosophique ni même une (très improbable) perspective de paix, ne justifie un tel cadeau à la Syrie (2°).

1° l’opportunité d’un référendum concernant l’abandon de souveraineté sur le Golan

Depuis sa naissance, Israël a toujours contrôlé tout ou partie du plateau du Golan : lors de l’armistice de 1949, l’armée syrienne s’est retirée au-delà de la frontière et le secteur, déclaré zone démilitarisée, a été partagé entre Israël qui prenait le contrôle de la partie centrale alors que les Syriens prenaient possession de El Hamma sur la rive Nord est de Tibériade. Par la suite, le Golan a été entièrement occupé par Israël le 4 juin 1967 (Guerre des six jours), puis annexé le 14 décembre 1981.

Désormais, le Golan fait partie intégrante du territoire israélien et ce, en dépit d’une absence de reconnaissance internationale et de condamnations répétées de la communauté internationale (résolutions n° 242, résolution n°338 du 22 octobre 1973, résolution 497 du 17 décembre 1981, résolution 497, résolution 1998/2 de la Commission des Droits de l’Homme...)

Le problème se pose donc de savoir si l’Etat hébreu doit sacrifier sa sécurité et s’amputer d’une région dont l’importance est stratégique et économique, alors même que la population non juive locale (quelques milliers d’âmes) n’a aucune origine historique commune avec la population syrienne. En effet, les druzes en tant que secte chiite, sont considérés par les sunnites syriens comme des égarés qui rejettent la charia et les obligations rituelles qui en découlent.

Dès lors, en cas de décision portant abandon de souveraineté du Golan, sûrement conviendrait-il d’associer la population israélienne par la voie du référendum, conformément à la position défendue à la Knesset par le Premier Ministre Yitzhak Rabin en 1994.

Avant de disparaître tragiquement, Yitshaq Rabin avait suggéré la mise en place d’un référendum sur un éventuel retrait du Golan pour associer le peuple d’Israël « aux choix douloureux, susceptibles de conduire à la paix ».

Aussi, et pour ce qu’il en est des modalités, Rabin avait suggéré de finaliser préalablement le projet afin de pouvoir le présenter au peuple et dire : « Regardez, c’est ce que nous avons réalisé, et c'est le prix à payer. L'accomplissement est la paix avec la sécurité et des aménagements pour la sécurité. Vous devez choisir entre le maintien de la situation existante ou indiquer si vous êtes prêt pour la paix, avec le prix qu'elle nécessite » (Rabin, débats à la Knesset du 17 janvier 1994).

Le projet n’ayant jamais été finalisé, le référendum n’a pu être soumis au peuple d’Israël. Néanmoins, si la question venait à être reposée, c’est au peuple d’Israël qu’elle devrait l’être pour lui permettre de décider des contours nouveaux de l’Etat sans que la modification ne puisse être imputée à une décision politique partisane et controversée.

Dans cette occurrence, peut-être conviendrait-il de faire participer les juifs de diaspora à ce référendum (de façon purement consultative) pour deux raisons principales :

- tout d’abord, en leur qualité de membre du peuple juif, il conviendrait de les associer au devenir de l’Etat hébreu.

- par ailleurs, pour ceux des candidats à l’Alya qui envisageraient une installation dans le Golan, il est important de mesurer les risques d’un passage sous souveraineté syrienne ou des possibles désagréments occasionnés par un déplacement forcé, comme ce fut le cas des populations juives du Gouch Katif au cours de l’été 2005.

2° l’absence de fondement au retrait

En tout état de cause, rien ne justifie un tel abandon de souveraineté.

La Syrie semble conditionner la paix avec Israël à une restitution du Golan, alors qu’en réalité le Golan n’est qu’un prétexte pour justifier l’attitude belliqueuse du pouvoir syrien et l’Etat de belligérance, sans relation avec l’annexion du plateau du Golan.

Pour les pays arabes (dont la Syrie), c’est le principe même de la création de l’Etat d’Israël qui pose problème et non son implantation sur telle ou telle partie du territoire.

Aussi, un abandon de souveraineté sur la région serait parfaitement contreproductif car non seulement la paix ne serait pas signée mais en outre, l’Etat d’Israël serait encore délégitimé sur la scène internationale : si le Golan est restitué, c’est que son annexion est illégitime. Or si tel est le cas, on peut considérer que l’annexion de Jérusalem l’est également tout comme la création de l’Etat hébreu lui-même.

Le chef de l'opposition syrienne Farid Ghadry en tournée avec le député Youval Steinitz (Likoud) sur le plateau du Golan ne s’y est pas trompé et a appelé Israël à ne pas entamer de négociations de paix avec Damas.

En tout état de cause, l’Etat hébreu ne doit pas tomber dans le piège d’une remise en cause des étapes du processus historique sauf à se perdre dans des conjectures tout aussi stériles qu’absurdes.

En effet, au lieu de restituer le Golan à la Syrie, pourquoi ne pas restituer la Syrie à la France qui était la puissance mandataire instituée par la société des nations le 25 avril 1920. Dans ce cas, les négociations sur le Golan se poursuivraient avec le Président Nicolas Sarkozy.

De la même manière, pourquoi ne pas imaginer une restitution du Moyen Orient à la Turquie puisque la région faisait partie de l’Empire Ottoman avant la Première guerre mondiale. Dans cette hypothèse, et compte tenu du souhait exprimé par la Turquie d’entrer dans l’Union européenne, les négociations sur le Golan pourraient se poursuivre avec le Président de l’Union européenne et le président Turque Ahmet Necdet Sezer.

Inversement, et plus symboliquement, pourquoi en marge du retrait du Golan, le Premier Ministre Olmert n’irait pas jusqu’au bout de son raisonnement en préconisant une reconstitution de la Syrie historique Bilad al-Cham qui comprenait la Syrie actuelle, le Liban, la Jordanie, la Palestine historique c'est-à-dire Israël et les territoires palestiniens : il suffirait, pour se faire, de renoncer à la souveraineté juive sur l’Etat d’Israël et de faire allégeance à la Syrie...

Ne nous y trompons pas : il n’y a d’autre solution que de figer les situations contemporaines en conservant le Golan à l’intérieur des frontières de l’Etat juif.

De même, lorsqu’un Premier Ministre est confronté à des problèmes personnels, il conviendrait de ne pas détourner l’attention du public en délégitimant l’Etat d’Israël.

Note de www.nuitdorient.com

L'ouverture de paix syrienne n'a d'autre but que de desserrer l'étau américain. Elle implique la restitution du plateau du Golan par Israël à la Syrie. Or ce plateau a été conquis suite à une offensive syrienne contre Israël en 1973. En dehors de son intérêt stratégique sur le plan militaire et sur le plan de l'approvisionnement en eau, ce plateau a appartenu à la Syrie moins longtemps qu'il n'a appartenu à Israël, depuis son annexion. Territoire très peu dense, il est peuplé aujourd'hui de presqu'autant de Juifs que de Druzes. Or les Druzes étaient prêts à faire allégeance à Israël, si cet état était ferme et clair dans ses intentions.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le vendredi 15 juin 2007 - 08h13:

Premiere question d'Emile: « Pouvez-vous nous expliquer comment vous voyez la paix entre les pays arabes et Israel.
Reponse: Des que les pays arabes cesseront de vouloir nous exterminer, il pourait avoir un etat de "non guerre" comme avec l'Egypte.

Deuxieme question: est-ce que vous envisager une paix separee ou un accord separee entre la Tunisie et Israel.. »
Reponse: nous n'avons jamais declare la guerre a la Tunisie, et de facto les relations actuelles sont suffisantes.
La Tunisie a compris et regrette l'erreur qu'elle a faite en se debarassant de ses juifs.
Ces memes juifs en fin de compte sont venus,baroukh Achem, enrichir leur propre pays Israel.
Aujourdh'ui la Tunisie fait beaucoup d'effort pour les faire revenir, au moins pour les vacances.

Troisieme point: "chaque ami qu’elle pourrait attirer vers lui serait-il peut-etre une benediction. ?"
Lorsque Yaacob Abinou etait arrive chez Laban a Arami (aramai), et plus tard en Egypte, c'est LUI qui apporta avec lui,la benediction d'Achem.
Si l'on ouvre un peu les yeux, on peut remarquer qu'Achem apporte sa benediction la ou son peuple se trouve. Aux etats unis par exemple,il y a un tres grand nombre de juifs, plus qu'en Israel il me semble, et Erets Israel n'a jamais ete aussi benie que depuis le retour massif de son peuple.
Ceci est mon opinion.
Chalom et brahka.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 15 juin 2007 - 06h03:

David Eden Shalom,

J’ai lu avec beaucoup d’attention vos scénarios au sujet du pire comme vous le dites.
Je vous pose la question pratique : « Pouvez-vous nous expliquer comment vous voyez la paix entre les pays arabes et Israël. »

Une deuxième question soit : « Sans tenir compte des autres pays arabes, est-ce que vous envisager une paix séparée ou un accord séparée entre la Tunisie et Israël.. »

Je comprends très bien qu’Israël a l’heure actuelle est concentré sur la nouvelle situation qui s’est créée à Gaza. Malgré tout, nous savons qu’Israël a beaucoup d’ennemis et chaque ami qu’elle pourrait attirer vers lui serait-il peut-être une bénédiction. ?
Vos remarques serait bien apprécier