Archive jusqu'au 06/juin/2007

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires Juin 2007: Archive jusqu'au 06/juin/2007
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le mardi 05 juin 2007 - 18h15:

c:/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le mardi 05 juin 2007 - 14h36:

Braham,

Ce serait une bonne idée pour commémorer la guerre des six jours que chacun raconte comment il l'a vécue à l'endroit ou il se trouvait.
...ou ce que leurs parents leur en ont dit.

Bien sûr, le ressenti ou l'action de la diaspora sont intimidants à raconter à coté de l'héroïsme des soldats de Tsahal, mais l'immense élan qui s'est alors manifesté, et pas seulement chez les juifs peut être intéressant aussi.

Simple suggestion.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le mardi 05 juin 2007 - 19h21:

40 ans après la guerre des six jours, série d'articles sur le site en anglais du journal Yedyiot Haharonot

https://www.ynetnews.com/home/0,7340,L-4804,00.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mardi 05 juin 2007 - 18h39:

Meme 60 ans apres, une macabre "decouverte" ...

Ukraine: une fosse contenant les corps de milliers de Juifs tues aurait ete decouverte
20 minutes

KIEV, Ukraine (AP) - Une fosse commune qui contiendrait les restes de milliers de Juifs tues par les Nazis a ete decouverte dans le sud de l'Ukraine, a annonce mardi un representant d'une communaute juive.

La fosse commune a ete decouverte par hasard en mai dernier alors que des ouvriers effectuaient des travaux pour installer des gazoducs dans le village de Gvozdavka-1, pres d'Odessa, a precise Roman Shvartsman, un porte-parole de la communaute juive de la region.

Il a declare que les Nazis avaient etabli un camp de concentration pres du village en novembre 1941 et tue pres de 5.000 Juifs dans le secteur. "Plusieurs milliers de Juifs executes par les Nazis reposent ici", a-t-il dit a l'Associated Press.

"Hihie Zircham Barouch"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le mardi 05 juin 2007 - 18h01:

Spécial guerre des Six Jours

Quarante ans déjà !

Par Gérard Israël*

05/06/07 - - : Histoire

Mai 1967…Le Sinaï était une province égyptienne ; le Golan était syrien et la rive occidentale du Jourdain ainsi que les quartiers orientaux de Jérusalem étaient occupés par les armées du roi de Jordanie.
Depuis sa création, vingt ans plus tôt, l’Etat d’Israël vivant à l’intérieur de frontières résultant de la guerre d’indépendance que ce pays avait dû mener face à l’agression d’Etats arabes environnants coalisés contre Israël.
Tout allait bien pourtant et malgré la question récurrente des réfugiés arabes de Palestine, une sorte d’équilibre stratégique régnait au Proche Orient, en ce mois de mai, voilà quarante ans.
Brusquement l’équilibre en question fut rompu de façon inattendue par une décision du colonel Nasser, devenu chef de l’Etat égyptien.
Le raïs avait décidé de procéder au blocus du Golfe d’Akaba.

Au début nous avions cru , parmi les juifs de France, qu’il s’agissait d’une rodomontade supplémentaire de celui qui jouissait de l’amitié des pays « non alignés » notamment du général Soekarno d’Indonésie, et du maréchal Tito, chef de la Fédération yougoslave.
Mais Nasser était sérieux. A un journaliste qui lui demandait, compte tenu de l’importance stratégique du golfe commandant la pointe sud d’Israël, si l’Egypte allait à la guerre, Nasser avait répondu par l’affirmative, ajoutant, s’agissant de l’existence d’Israël : « Quand on fait la guerre, c’est pour détruire l’adversaire »

La tension montait d’heure en heure et un étrange sentiment apparaissait parmi les juifs de diaspora. Une sorte de peur du recommencement saisissait les esprits : Un quart de siècle après la shoah, tout allait-il recommencer ?
Pour les juifs français, la situation était, si l’on peut dire, aggravée par une parole du général de Gaulle, alors président de la République : « Le pays qui déclenchera les hostilités n’aura ni l’approbation ni à plus forte raison le soutien de la France ». Israël était ainsi mis en garde et devait selon la France, renoncer à libérer par la force le détroit de Tiran quelles que fussent les conséquences du blocus et notamment celle qui privait Israël de ses relations maritimes avec l’Asie.

L’attitude du général de Gaulle était d’autant moins compréhensible qu’il avait naguère affirmé : « Israël, notre ami, notre allié ». Etrange retournement que la fin de la guerre d’Algérie avait probablement permis.

C’est ainsi que je participais, avec beaucoup d’autres, à une manifestation de soutien devant l’ambassade d’Israël. Je me trouvais aux cotés d’André Goldet, grand bourgeois israélite français, banquier de réputation, qui agitait son parapluie en criant en pleine rue : « Israël vaincra ! » Telle était probablement la première manifestation de rue à laquelle la bourgeoisie prenait part.

A l’époque, le CRIF tel que nous le connaissons aujourd’hui n’existait pas ; il s’agissait d’un organe simplement chargé par le Consistoire de représenter auprès des pouvoirs publics, les intérêts matériels des juifs rescapés de la Shoah. Le Consistoire entendait, conformément à son statut, se limiter à sa fonction religieuse, c'est-à-dire à l’organisation du culte israélite en France.

Devant la gravité de la situation des hommes comme Théo Klein et Claude Kelman avaient décidé de créer un « Comité de coordination des organisations juives de France » dont le but consistait à faire valoir auprès des autorités de la République et auprès du peuple français, le bon droit d’Israël. J’assistais à la plupart de ces réunions qui se tenaient aux premières heures du jour dans les locaux du FSJU.

De son côté, René Cassin, président de l’Alliance israélite universelle, dont j’avais l’honneur d’être un jeune et lointain collaborateur, écrivait le 2 juin un article dans Le Monde prenant le contre-pied de l’ancien chef de la France Libre qu’il avait hautement servie. René Cassin, alors qu’il était vice-président du Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française, écrivait que le blocus maritime consistait, aux termes du droit international, une agression caractérisée et par conséquent que l’Egypte était délibérément entrée en guerre contre Israël. Dès lors le soutien de la France devait être acquis à l’Etat hébreu.

Mais dans l’inconscient des juifs de France, l’angoisse demeurait : Et si Nasser, allié du roi Hussein et du général Assad trouvait les moyens d’envahir et d’occuper l’ancienne Palestine ?...

Je me rappelle une réunion tenue au plus fort de la crise à l’Ecole Normale Israélite Orientale d’Auteuil avec Emmanuel Lévinas, Jules Braunschvig président de l’AIU, Eugène Weill secrétaire général et moi-même. De nous tous, Levinas était le plus inquiet, le plus nerveux… Au sein des autres organisations, dans les synagogues et dans les quartiers, la peur était palpable.

Le jour même du déclenchement par Israël de la guerre qui allait devenir celle des six jours, le journal France Soir titrait : « L’Egypte attaque Israël ». L’ancien ministre socialiste, André Philip, écrivait qu’il s’agissait d’un complot (on ne disait pas encore, à l’époque, un complot sioniste !)

La victoire éclair remportée par Israël, allait provoquer un enthousiasme extraordinaire non seulement parmi les soutiens d’Israël, mais également dans les rues de Paris. Sur les Champs Elysées, j’entendis, par exemple, deux Français moyens converser sur la défaite des Arabes : « Tu sais ce que je pense des juifs ; mais alors les Israéliens…Chapeau ! »

Parmi les juifs, un extraordinaire élan mystico-politique saisit l’ensemble des communautés. Une telle victoire ne pouvait être qu’un signe avant-coureur de la venue du Messie. Tout Israël devait commencer à se rassembler sur la terre ancestrale.

Des hommes comme Léon Askénazi (Manitou) fut parmi les premiers à partir, persuadé que le moment était venu.

D’autres que lui, nombreux, religieux ou non, agissaient de même ; de sorte qu’il nous fallait, à nous qui restions immobiles, faire effort pour garder la tête froide.

Le général Dayan, organisateur de la victoire des six jours, lui, semblait ne pas sombrer dans l’euphorie générale. Il annonçait tranquillement qu’il attendait le « coup de fil » des agresseurs pour étudier avec eux l’avenir des territoires occupés.

A cet appel quelque peu ironique, mais sérieux dans le fond, les chefs d’Etats arabes, réunis à Khartoum, à l’instigation de l’inénarrable Choukeiry, délégué palestinien, répondaient par leur fameux triple NON : « non à Israël, non aux négociations ; non à la paix. »

Quelques mois plus tard, Maurice Schumann, ancien porte parole de la France Libre, rapportait une parole du général de Gaulle, jamais confirmée, « Bien sûr, si les Israéliens attaquent, ils seront victorieux, mais ils auront crée un problème palestinien insoluble. »
Et consécutivement l’homme du 18 juin devait étendre à tous les juifs le reproche qu’il formulait à l’égard des Israéliens en qualifiant les uns et les autres de « Peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur » !

GI

* Philosophe, Historien des idées, auteur de nombreux livres de pensée juive.
Les Editions Bruylant annoncent la prochaine parution de l’ouvrage de Gérard Israël : « René Cassin. La guerre hors la loi ; Avec de Gaulle, Les droits de l’homme » (Nouvelle édition)

https://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=9022&artyd=10

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le mardi 05 juin 2007 - 17h55:

Spécial guerre des Six Jours

La Règle du jeu : Israël : 40 ans après. La guerre des Six jours

05/06/07 - - : Histoire

Ce numéro 34 de « La Règle du jeu », dirigée par Bernard-Henri Lévy est une merveille. Nous le soulignons. Il faut d’abord beaucoup de talent pour diriger une telle entreprise. Salomon Malka, (directeur de Radio Communauté Judaïque FM) a coordonné avec brio ce dossier sur les quarante ans de la guerre des Six jours. Il a contacté les meilleurs spécialistes, ou tout au moins, ceux qui ont quelque chose à dire sur cet événement majeur de notre histoire contemporaine. Il faut ensuite toujours autant de talent pour écrire ou résumer toutes les impressions : l’attente, l’angoisse, la peur et tout autour d’Israël, cette lame de fond : la haine inexorable, les « tuons les Juifs, égorgeons les » que l’on scande un peu partout du Caire à Damas. Puis, cette guerre éclair, si rapide qu’en Six jours, les armées arabes furent totalement défaites. Les textes sont admirables. Je pense notamment au texte de Denis Charbit dont nous reproduirons de larges extraits sur le site Internet du CRIF et la conversation entre Ilan Greilsammer et Haïm Gouri.

Dans l’entretien qu’il accorde à Salomon Malka (pp. 226 – 232), Ephraïm Halévy (ancien Chef du Mossad) souligne à quel point la guerre des Six jours a été un tournant pour Israël. D’une formule presque magique tellement elle est véridique, Halévy note que cette guerre « est l’événement déclencheur de la place d’Israël dans un monde où son succès, sa prospérité et sa survie allaient devoir dépendre non seulement de sa capacité à se défendre et à assurer sa sécurité, mais aussi de sa capacité à établir des alliances et des buts communs avec les acteurs de la scène internationale. »
...
Un numéro complet avec d’autres articles d’une tout aussi grande richesse. A lire absolument.

L'article complet dans

https://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=9021&artyd=8

Marc Knobel

« La Règle du jeu », numéro 34, mai 2007, 15 euros.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le mardi 05 juin 2007 - 11h21:

Habib BOURGUIBA
Welcome to the official website of the late President Habib Bourguiba of Tunisia. This website has been developed by his direct family in honour and recognition to his monumental work to build a free and modern Tunisian state.
This website is intended as a virtual library where materials related to his life during the decolonisation struggle and during his presidency will be gathered and made available to the general public to consult in order to keep his legacy well alive.

“MAY HIS FLAME NEVER DIE”

Famous Saying and Poems used as Mantras by Habib Bourguiba
“Vivre pour autrui”

Auguste Comte - Philosophe Francais

"Point n’est besoin d’esperer pour entreprendre ni de reussir pour perseverer"

William of Orange (1533-1584)

VOICI EN L'Honneur de Bourguiba depasse par les populations integristes

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le mardi 05 juin 2007 - 09h43:

Cher Emile,

Ma chlomhka?

Comment fais tu pour reproduire le fel.
Le mien est sur mon balcon .
le fel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le mardi 05 juin 2007 - 09h26:

Emile

Non je jamais servi dans le Golani, en 67, j'etais dans une division blindee.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 05 juin 2007 - 05h59:

Braham, je ne savais pas que tu etais aussi dans le Golani. Moi j'y etais en 49-50.
A propos Fel moi aussi j'ai du Fel et du Jasmin. Du reste je les reproduis tout le temps. Il me donnent des fleurs 3 fois par an. Continue le fel est beau.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le lundi 04 juin 2007 - 16h45:

Juin 67, une petite histoire personnelle

La Guerre des 6 Jours venait de finir, et notre unite etait restee a Massa'ada, sur le Golan pour encore plus de 4 mois.

Les soldats de la Division Golani venaient de conquerir le Mont Hermon, qui etait juste au dessus de nous. Comme il n'y avait aucune route qui menait au sommet, la releve des soldats qui gardaient l'endroit, se faisait par helicopteres.

Au bout de quelques jours, le commandant demanda des volontaires pour "tenir un peu compagnie a ces jeunes soldats isoles". Il nous dit que l'escalade, a pieds, n'etait pas facile et devait prendre plus de 2 heures et demie.
Le defi m'interessa et me voila avec une dizaine de soldats reservistes , en train de grimper a 4 pattes, nous aggripant a de grandes roches. Nous etions guides par un berger Druze qui lui, "marchait" aisement devant nous.

Arrives au sommet (plus de 2000 m) nous fumes accueillis comme il se doit par une bande de gosses de 20 ans. Nous avions meme pu faire de la luge (en juin) sur des boites de fer blanc aplaties, qui avaient auparavant contenu des biscotes militaires.
La descente n'etait pas plus facile, car on devait des fois descendre en marche arriere.

Chaque annee, quand je prends les petits au Hermon, je me demande comment j'ai pu faire cette montee a pieds.

Hermon, juin67

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le lundi 04 juin 2007 - 15h55:

Roland
Merci pour ta gentillesse et pour les informations sur le judeo arabe.

L'Arameen est aussi la langue dans laquelle sont ecrits :
Le Kaddish. LA Guemarra, le Zohar la Ketoubah et plusieurs chapitres de la priere jusqu'a la plus Forte, le QOL NIDREY de la veille de Kippour.