Archive jusqu'au 14/juin/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Juin 2004: Archive jusqu'au 14/juin/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le lundi 14 juin 2004 - 08h16:

Entrée des artistes




Je m’étais promis de ne plus réagir mécaniquement à chaque entorse relevée à la télé, à la radio, ou dans les journaux, d’ignorer les Claire Chazal qui émettent des doutes sur le caractère antisémite des dégâts infligés à une fresque consacrée à des enfants Juifs déportés, de traiter par le mépris ceux qui insistent sur le côté « déséquilibré » des agresseurs de Juifs, et de passer vite le chemin, en réprimant un réflexe nauséeux naturel, devant les commentaires malhonnêtes et orientés d’un Charles Enderlin.



Ce qui s’est passé hier après-midi sur France2, lors de l’émission de Paul Nahon, est pourtant digne d’être relaté, tant il s’agit de l’archétype de ce que nous offre la doxa empoisonnée dans laquelle nous baignons :



Paul Nahon (P.N) recevant Agnès Jaoui (A.J), juive de cour bien connue, à propos de la sortie de son dernier film, en arrive vite à l’interroger sur la montée de l’antisémitisme en France.



A.J (manifestement troublée) : Je…je ne comprends pas… comment….comment c’est possible…tout recommence comme dans les années 20…30…sniff…je fais partie d’une génération pour qui… « plus jamais ça »…et voilà…sniff…tout recommence…à cause de la bêtise….de l’ignorance…sniff…

…Et puis… toujours les extrémistes…..Les Bush, les Sharon (martelant bien les noms de ces derniers)…



P.N (une pointe d’inquiétude dans le regard) : Oui, et les Saddam Hussein…



A.J (interloquée) : Euh… oui (ne voyant pas trop le rapport) … mais ce que je veux dire… bon, enfin…



Par la suite, valait-il mieux ne pas chercher à régler son poste télé qu’on aurait pu croire détérioré tant le galimatias devenait incompréhensible. Il est vrai que les idées de départ étaient tellement confuses qu’il y avait peu de chances d’avoir un discours intelligible à l’arrivée. Comme disait mon grand-père : « tu peux faire entrer un âne à l’Université, tu n’en ressortiras qu’un bourricot ». (Message personnel : Yaël, pardon pour la parabole).



Confuses les idées de la Jaoui ? Oui, mais tellement répandues et tellement dans l’air du temps, qu’elle n’a pu recevoir que des félicitations pour sa piètre intervention. La nullité de la démonstration ne pouvant être due qu’à l’émotion suscitée par ce grave sujet qui perturbe tant la vie quotidienne de l’artiste, vous comprenez ? Non, vous pouvez pas comprendre. En tout cas, ce soir dans les restos et clubs parisiens branchés, ce sera clins d’œil de connivence, pouces en l’air, et compagnie…



Confuses ses idées ? En tout cas suffisamment emblématiques de la fameuse inversion des valeurs qui fait son petit bonhomme de chemin depuis quelques années.



Un pote à moi, que vous connaissez bien, s’est mis à creuser la terre jour et nuit depuis quelques semaines. Ne l’embêtez pas avec vos questions. Je peux simplement vous dire qu’il espère atteindre ainsi la terre des Kangourous.



Vous savez, ces animaux sympathiques qui ne marchent pas la tête en bas, eux.



Jean-Paul de Belmont, le 13 juin 2004

© Primo-Europe

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 14 juin 2004 - 06h35:

Un Juif américain assassiné en Arabie Saoudite

Le site Internet islamiste, ‘’La voix du Djihad’’, diffuse une vidéo montrant la décapitation d’un citoyen juif américain, Robert Jacobs, vraisemblablement assassiné mardi soir à Riyad, en Arabie Saoudite.

Dans son communiqué, ‘’La voix du Djihad’’ précise que Jacobs est un Juif qui travaillait pour la société Vinel, qui entraîne les membres de la garde nationale saoudienne.
L’organisation terroriste indique qu’il a été tué dans un garage près de son domicile.

Les images sont accompagnées du rappel incessant que la victime est un Juif américain. Les spécialistes de la CIA tentent de découvrir si ces images sont véridiques et si la victime est formellement Robert Jacobs.

Samedi, un citoyen américain était assassiné en Arabie Saoudite et un autre enlevé par les terroristes d’Al Qaïda.

Le 11 mai, Nick Berg, lui aussi juif américain, était décapité et une cassette vidéo montrant toutes les étapes de son assassinat diffusée sur Internet

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 14 juin 2004 - 06h24:

Guillaume Dasquié, parlons-nous franchement, 1ère partie (info # 011406/4) [analyse]

Interview par Stéphane Juffa © Metula News Agency



Stéphane Juffa Monsieur Guillaume Dasquié bonsoir, merci d’avoir contacté la Ména afin de nous permettre de nous expliquer sur certains points de vue qui nous ont opposé par le passé. Le premier de ces contentieux est relatif à l’article de l’un de nos rédacteurs, Guy Senbel, qui s’appelait " Le Monde sous-marin." Il a été publié par la Metula News Agency le 9 mars 2002 et il traitait d’un article paru dans le quotidien le Monde, quatre jours auparavant. L’article du Monde parlait "de l’une des plus grosses affaires d’espionnage aux Etats-Unis (…)" et nous le considérons comme l’un des plus grands faux de la presse écrite moderne. C’est à cause de cet article du Monde que nous sommes entrés en interaction avec vous, notamment à cause d’une phrase qui s’y trouvait et qui prétendait que l’une des missions principales des espions israéliens aux USA consistait à pister les réseaux d’Al-Quayda sans pour autant qu’ils aient averti les autorités fédérales américaines. Ca se trouvait dans l’éditorial de Sylvain Cypel et c’est une affirmation qui nous avait fait sursauter, car, à croire une affirmation de cette sorte, l’épouvantable rumeur selon laquelle les espions du Mossad auraient informé à l’avance les juifs travaillant au World Trade Center de ce qui allait se passer le 11 septembre 2001 est plus que plausible, elle est, je dirais, naturellement conséquente. Aujourd’hui, Guillaume Dasquié, avec un peu de recul, qu’en pensez-vous ?



Guillaume Dasquié Sur ce point précis, c'est-à-dire le rapprochement entre les enquêtes sur les auteurs du 11 septembre et cette affaire-là, je n’ai pas besoin de prendre du recul car, aujourd’hui encore, en relisant ce que j’ai écrit, et non pas ce que Sylvain Cypel a écrit, je ne trouve pas que finalement nous ayons pu manquer de prudence. J’ouvre une petite parenthèse : A l’époque, avec Sylvain Cypel, nous avons travaillé parallèlement pendant plusieurs semaines sur cette affaire, dans deux publications différentes, le Monde, la sienne, et Intelligence on line, la mienne, donc nous avions l’habitude d’échanger mais tout en restant des journalistes indépendants. Nous avions écrit ensuite, en notre âme et conscience, chacun de notre côté. Sur ce point très précis, je vais simplement me référer à ce que j’ai écrit à l’époque.



SJ M. Dasquié, je vous interromps, car il me semble que dans votre début de réponse les choses ne sont pas assez claires : Est-ce que ce que vous nous dites, c’est que chacun d’entre vous a écrit un article sous sa responsabilité et celle de sa rédaction…



GD Bien sur…



SJ Donc vous n’avez pas effectué le travail ensemble ?



GD Non. On a, comme cela se passe souvent, face à une affaire qui nous apparaissait complexe et sur laquelle on avait beaucoup de questions, échangé, on a communiqué ensemble comme deux journalistes travaillant pour deux rédactions distinctes peuvent le faire en pareille situation mais il n’y a eu aucune collaboration. Cela n’est pas allé au-delà des échanges que peuvent avoir deux professionnels travaillant sur le même sujet, ça n’allait pas au-delà.



SJ Je vous entends bien. Dans l’article de Cypel, ou les articles de Cypel, pour être plus précis, qui occupaient toute la devanture du Monde du 5 mars, il fait cependant une référence plus qu’appuyée à votre propre recherche.



GD Oui. Pour une raison très simple, c’est que nous avons véritablement commencé à travailler ensemble sur ce sujet dans le courant du mois de janvier. On a commencé à échanger ensemble. Mon papier est sorti le premier, le 28 février et lorsque je sors mon papier, je ne demande pas à Sylvain son avis sur ce que je dois faire ou ne pas faire. Je sors mon papier en mon âme et conscience ; il se trouve que dans l’historique de cette enquête, je suis celui qui a apporté en premier l’information brute, c'est-à-dire le fameux rapport de la DEA, à Sylvain. Sylvain alors, par reconnaissance, comme cela se pratique dans la profession, me cite, en quelque sorte pour me remercier…



SJ Ne serait-ce pas plutôt par référence, pour donner un peu de poids à son article qui visiblement en manquait un peu ?



GD Je ne le pense pas. Le Monde n’a pas besoin de se référer à une petite publication comme Intelligence on line pour avoir de la crédibilité. C’est plutôt le contraire, je sais que certaines personnes, notamment autour du directeur de la rédaction Edwy Plenel, on demandé : "Pourquoi faire autant de publicité à Intelligence on line, on n’a pas besoin d’eux pour vivre et pourquoi leur fait-on ce cadeau ?" Sylvain leur a répondu que "c’était eux qui avaient apporté l’information brute, certes après nous avons fait notre enquête de notre côté mais ils ne sont pas étrangers à notre intérêt pour le sujet". C’est donc plutôt le Monde qui nous fait une fleur en nous citant.



SJ Une fleur empoisonnée, à en juger par la suite des événements. Alors, au fond, en quoi divergent les papiers de Cypel et le vôtre ?



GD Eh bien fondamentalement, moi, mon papier qui datait du 28 février se consacre exclusivement au rapport de la DEA sur un réseau de ressortissants israéliens, présentés dans ce rapport comme des membres d’un service de renseignements et à la fin de l’article, à la toute fin de l’article, j’écris ces trois phrases qui font références à des responsables américains, notamment l’un de ceux qu’on cite dans l’article. Deux points ouvrez les guillemets : (il lit) Donc ces responsables évoquent même l’éventualité d’un réseau clandestin israélien surveillant l’an passé les futurs auteurs de l’attentat du 11 septembre.



SJ Oui mais l’éventualité, c’est une possibilité qui…



GD Attendez, attendez, je n’ai pas terminé, et donc (GD reprend sa lecture) il cite que des agents israéliens mentionnés dans le rapport que nous avons obtenu sont effectivement parfois proches des ex-domiciles connus des terroristes. Cependant, pour l’heure, rien ne permet d’exclure qu’il s’agisse d’une simple coïncidence, point final.



C'est-à-dire que dans un article de plus de 600 mots, il y a, à la toute fin, une trentaine de mots consacrés à ce point précis, pour bien mentionner qu’en l’état actuel de nos connaissances, rien ne permet d’exclure qu’il s’agisse d’une simple coïncidence. Cela signifie que malgré les déclarations que font aux Etats-Unis des membres de la DEA, parce que ce sont des déclarations qui retiennent l’anonymat, donc, on les prend avec beaucoup de pincettes, on part du principe que ces gens-là certes font des rapprochements, mais que ça n’apporte aucune preuve. Donc, on préfère affirmer que, pour l’heure, il s’agit d’une simple coïncidence et je pense que, fondamentalement, aujourd’hui davantage qu’hier, je suis persuadé qu’il s’agit d’une simple coïncidence.



SJ La DEA, pour nos lecteurs, qui ne savent pas forcément ce que c’est, c’est l’institution aux Etats-Unis qui poursuit les crimes de drogue et nous leur avons parlé, vous leur avez parlé, nous savons donc très bien qu’ils n’ont absolument aucune compétence dans le domaine de l’espionnage. De votre part, n’était-ce pas déjà un peu risqué, même au conditionnel, de faire passer une information aussi importante, aussi lourde de scandales, que des agents israéliens auraient pu pister des gens d’Al-Quayda, qui ont eux-mêmes démoli le World Trade Center et une partie du Pentagone, sur la base d’un rapport de subalternes d’une institution qui s’occupe de drogue ?



GD Ca m’est très difficile de répondre à cette question-là, puisque dans tout le traitement de notre information, on a pris les plus grandes distances avec les rapprochements entre cet épisode effectivement mentionné dans un rapport de la DEA et les événements relatifs au 11 septembre. On sait que nous, on a…



SJ Guillaume Dasquié, excusez-moi de vous interrompre mais je suis gêné quand vous dites "on". Ce "on" qui c’est ?



GD On, c’est Intelligence on line, même si je n’y travaille plus et dont j’étais rédacteur en chef.



SJ Donc, ce "on" n’englobe pas Sylvain Cypel ?



GD Absolument pas.



SJ La précision a toute son importance, car Sylvain Cypel, lui ne dit pas du tout la même chose. Lui enlève le conditionnel…



GD Ah mais là-dessus nous avons complètement divergé !



SJ Lui écrit dans le Monde, considéré comme le quotidien de référence, quitte à me répéter, que l’une des missions principales de ce réseau – il parle d’un réseau énorme qui justifie l’occupation des premières pages du Monde, ce qui a fait un scandale immense à l’époque – d’agents du Mossad consistait à pister les réseaux d’Al-Quayda. Il accuse ainsi le gouvernement d’Israël de ne pas avoir averti les autorités fédérales américaines de ses conclusions.



Pour être absolument clairs, parce que ce me semble effectivement de la plus grande importance, c’est bien sur ce point que vous divergez absolument ?



GD Je n’ai jamais eu le commencement d’un sentiment, ne serait-ce qu’un sentiment, que cette analyse (de Cypel Ndlr.) pouvait s’avérer exacte. Je ne l’ai jamais partagée !



SJ Et vous avez bien entendu communiqué l’objet de votre divergence à Sylvain Cypel ? Comme vous vous connaissiez, vous lui avez dit : "Mais enfin, Sylvain vous exagérez, vous écrivez n’importe quoi, faites donc attention !" ?



GD Non, parce que entre nous, on ne se parle pas comme ça. Donc on peut avoir des approches très différentes, tout en étant très respectueux du travail l’un de l’autre. Ma spécialité consiste à travailler sur les relations internationales opaques et notamment sur le renseignement. Parce que je travaille sur ces sujets depuis longtemps, je sais que, par définition, on est face à des affaires complexes, sur lesquelles il faut être très prudent dans les interprétations que l’on peut délivrer.



SJ En l’occurrence, Cypel n’a pas été… très prudent.



GD C’est un journaliste qui a plusieurs années d’expérience de plus que moi. C’est un fin connaisseur de certains dossiers concernant le proche et le moyen orient, donc, moi dans mon esprit, quand à l’époque nous divergeons sur ce point-là, je ne le traite pas d’imbécile.



SJ Certes, mais Monsieur Dasquié, vous venez de nous dire ne pas avoir imaginé l’espace d’une seconde que ce que Cypel avait affirmé quant au job des pseudo agents du Mossad à pister les gens d’Al-Quayda pouvait être véridique. Je ne fais que reprendre le contenu de votre affirmation. Il ne s’agit pas d’une petite divergence dialectique, c’est une divergence de 180 degrés. Et lorsque cette divergence se fait jour, vous choisissez de ne rien dire à Sylvain Cypel ?



GD Pardon, pardon, Monsieur Juffa, permettez-moi quand même de préciser quelque chose qui me paraît très important : C’est que mon article a été écrit et publié avant celui de Cypel. Donc, lorsqu’il sort son article avec cette interprétation, qui est en plus poussée à la une, moi je n’ai que des commentaires à faire dans des discussions privées avec lui mais finalement tout ce que je pense de cette affaire, je l’ai déjà écrit.



SJ Et que faites-vous de l’aspect des responsabilités ? Je parle des responsabilités intellectuelles, Monsieur Dasquié ? Dans le langage journalistique, vous avez "branché" Cypel et indirectement le Monde sur cet article. Or cet article enferme des accusations contre un Etat d’une gravité que l’on voit rarement dans un média et vous, Dasquié, vous estimez que vous avez écrit ce que vous pensiez et que, dès lors, Cypel pouvait écrire tout ce qui lui passait par la tête ? Pour vous, c’était de toutes façons o.k ?



GD Je suis persuadé qu’à la Ména, vous travaillez de la même façon, c'est-à-dire que vous recevez parfois des informations qui vous semblent être à la fois très sensibles et très difficiles à vérifier. Dans ces cas-là, le professionnalisme, c’est d’aller trouver des confrères, avec lesquels on a une relation de confiance, et dont on peut soupçonner que l’expertise est complémentaire. Eh bien, c’est la relation que j’ai eue avec Cypel.



SJ Puisque vous invoquez la façon de travailler de la Ména, je pense qu’il faut absolument différencier notre démarche sur deux points : Le premier, c’est que tant que nous avons des doutes sensés, nous n’allons rien publier sur une affaire de ce genre et surtout, si quelqu’un qui a travaillé avec nous publie quelque chose qui nous semble être une gigantesque imposture, disons-le, on va assurément le lui faire savoir.



Si je résume votre position, l’affirmation qui paraît dans le Monde, une semaine après votre article, selon laquelle le Mossad aurait eu vent de la préparation des attentats du 11 septembre est incroyable, elle n’a aucune chance – et interrompez-moi si je traduis mal vos pensées ! – d’être vraie et vous la voyez publiée dans la suite de votre article et vous considérez que c’est dans l’ordre normal des choses ?





(A suivre…)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le lundi 14 juin 2004 - 02h06:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : “L'Agence juive et le gouvernement israélien lancent une opération de porte-à-porte pour persuader les Français juifs d'émigrer en Israël”

Cher Emile,

Cela fait des lustres que des Adrassiens, s’évertuent à promouvoir une telle propagande, et au besoin d'essaimer un vent de panique, mais on peut que constater que ce sont les mêmes qui se gardent bien d’entreprendre un tel voyage sans projet de retour.

La Culture Tune, c’est ce qui nous reste quand on a tout oublié, et on est surpris quand on la retrouve par hasard, au fin fond d’un trou perdu de ce bas Monde.

Salut à Toi,

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 13 juin 2004 - 22h26:

Un souvenir de Tunis


Il était tôt le matin lorsque j'étais rentré dans ma chambre d'hôtel. Cette Hafla (soirée tunisienne) m'avait laissé rêveur et je ne pouvais pas m'endormir. Je passais le reste de la nuit à penser au Tunis que j'avais connu auparavant quand j'avais à peine quatorze ans. En ce temps-là tout le monde circulait à pied dans Tunis, rares étaient ceux qui avaient des voitures. Certains qui avaient des courses importantes à faire ou devaient se rendre à des places éloignées circulaient en tram ou en carrosse. J'avais des cousins à Bab El Khadra, d'autres dans l'avenue de Madrid. Un cousin habitait Bab Cartagena, une tante à Sidi Khlaf, d'autres de ma famille pas loin de la Hafsia. Il est vrai que pas tous les Juifs étaient aisés. Mais en ce temps-là chacun cherchait à gagner sa vie honnêtement.

Ils exerçaient toutes sortes de métiers. Il y avait les cordonniers, les tigeurs, les soudeurs, les fondeurs, des mécaniciens, les tôliers, les électriciens, les menuisiers, des ébénistes, des bijoutiers, des imprimeurs, des cheminots, les ingénieurs, les mèdecins, les avocats, les constructeurs de bateaux, les commerçants de tout genre. Ce qui était formidable c'est que tous les jeunes de mon âge et plus âgés travaillaient pour avoir de quoi dépenser le samedi et le dimanche. Mes amis et mes cousins avaient des situations bien différentes, certains étaient un peu plus aisés que d'autres, mais lorsque nous sortions ensemble on se battait pour payer l'addition du café ou du restaurant. La plupart étaient généreux ou insouciants. Celui qui payait relevait son prestige et son amour propre. Nous étions heureux, joyeux et gais. Nous n'avions pas de téléphone mais nous n'avons jamais raté un rendez-vous entre nous. Le lundi tôt le matin chacun était à son poste de travail.

Ces souvenirs se dissipaient au fur et à mesure que le sommeil s'emparait de moi. Le lendemain Salem avait mis à ma disposition un chauffeur bédouin et une voiture. Le chauffeur et moi nous nous entendions très bien car, étant né à Béja, mon parler était plus rapproché de celui des bédouins que de celui des citadins. Je savais bien parler avec le "Gali Ou Gotlou" au lieu du "qali ou qotlou" (il m'a dit, je lui ai dit). J'avais prié le chauffeur de me conduire à Bab Saadoun. Lorsque nous étions là je lui dis:
"Cheft El Bab Hada, Houa A'l Esm Jdoudi" Vous voyez cette porte, elle aux noms de mes ancêtres. Mon arrière-grand-père était un Saadoun" Le chauffeur me regardait avec un sourire plein d'innocence et de naïveté et ne savait plus quoi dire. Pour le mettre à l'aise je lui dis:
"Haya Soug Bel Egda" au lieu de (haya souq mnih) Allez, conduisez correctement! Le chauffeur qui s'appelait Salah me sourit à nouveau, avança un peu la voiture et me dit:
"Oen Ya Sidi? (Où allons nous?)" Je lui répondis avec un sourire qui l'avait mis à l'aise:
"Tourne autour de la porte de Bab Saadoun et allons à Bab El Khadra. Arrivés là, je cherchais à retrouver le café qui était juste en face de la Porte Bab El Khadra et qui faisait le coin de deux rues, hélas celui-ci avait disparu pour devenir un parking. Alors je changeai de direction, nous nous engageâmes dans l'avenue de Lyon où habitait une de mes tantes, je regardais les immeubles pour retrouver la maison où j'avais passé plusieurs fins de semaine avec mes cousins et mes amis, mais le temps avait été très long depuis que je n'avais plus vu cet immeuble pour me rappeler du numéro de la maison, je finis par abandonner l'exploit d'un passé lointain. Je me disais que de toute façon depuis, personne n'est en vie. Je me dirigeais vers le passage puis nous prîmes l'avenue de Madrid qui nous ramena à Bab El Khadra ensuite nous retournions à Bab Sa'adoun. De là nous descendîmes vers Bab Esuiqa. Je priai Salah de trouver une place pour parquer la voiture, car les distances en voiture me paraissaient tellement courtes et je voulais apprécier, comme dans le passé, la marche d'une place à l'autre. J'allai jusqu'a Bab Qartagena où habitait un cousin. De là je passai une petite ruelle pour chercher la rue Sidi Khlef, tout me paraissait changé, je ne retrouvais plus les rues du quartier juif de la Hara et la Hafsia où j'avais passé des bons moments, parfois sur le seuil d'une maison, juste pour bavarder avec les amis filles et garçons.

Tout était simple, les familles ne disposaient pas de grand luxe, la plupart avaient une chambre ou deux, la toilette était parfois en commun sur le palier ou même aux rez-de-chaussé. En ce temps-là personne ne faisait attention à ces détails. Le plus important était d'être ensemble et de jouer ou raconter des histoires. De temps en temps j'amenais avec moi des amis des quartiers aisés et de culture française, les filles les taquinaient, car ces nouveaux riches ne les attiraient pas. Elles parlaient surtout du judéo-arabe et très peu le français. Ces jeunes préféraient rencontrer des filles françaises. Je m'entendais bien avec les deux côtés car à Béja nous parlions bien le français et l'arabe, mais mon arabe était considéré bédouin comparé au judéo-arabe de la Hafsia, certains me demandaient si j'étais Juif, Musulman ou Français, mais quand je leur disais mon nom ils étaient un peu troublés.

Le niveau économique de la majorité des Juifs de Tunis était très bas, mais ils savaient bien jouir de la vie même avec très peu. Aujourd'hui certes, le niveau économique de tous les Juifs qui avaient émigré dans d'autres pays c'est amélioré, comme dans tous les pays industrialisés, mais chacun se trouve isolé dans son petit coin et se sent obligé de renoncer à sa culture judéo-arabe dans laquelle il était bercé et qu'il avait hérité depuis des siècles, pour s'amalgamer à la culture du pays qui l'avait accueilli, afin de survivre et donner à ses enfants un point de départ plus au moins égal aux autres enfants du pays. Dans chaque pays la règle est la même, il faut être comme tous les autres. Seuls les parents gardent la culture qu'il connaissent pour eux-mêmes ou avec quelques amis qu'ils rencontrent et qui sont de la même origine. Voici les résultats de ce qu'a réveillé en moi le petit exploit en voiture. Salah ne savait rien de tout ce qui traversait ma tête. Il avait constamment le sourire aux yeux. Il me parlait avec grande envie et l'espoir, de pouvoir immigrer un jour dans un pays ou l'on gagne beaucoup d'argent, le Canada, l'Australie ou peut-être l'Amérique. Evidemment il ne se rendait pas compte à quoi il aurait à renoncer. Il avait du mal à comprendre pourquoi les étrangers venaient en Tunisie.
"Il n'y a rien à voir ni à gagner!" Disait-il avec un ton doux et d'une voix basse. à quoi je lui répondis:
"Pourquoi n'est-tu pas resté dans ton village? Tu es chez toi avec ta famille et toute ta tribu." Salah écoutait mes dires, souriait et me dit:
"Vous avez entièrement raison, mais quand on est jeune on ne sait pas qu'est-ce qui est meilleur, on croit toujours que chez le voisin c'est mieux que chez soi."

A mon tour je rigolais et j'ajoutais:
"Vous voyez, nous les Juifs nous sommes éparpillés à travers tout le globe et nous ne serons jamais satisfaits de notre sort, depuis que les Romains nous ont chassé de nos villages. C'est pourquoi nous aimons notre Tunisie car c'est la seule place que nous avons considéré comme notre pays et nos villages, puisque nous étions là depuis voilà plus de trois mille ans. Hélas maintenant c'est trop tard pour notre génération, de retourner ou de retrouver la vie que nous avons connue. C'est pourquoi le Juif tunisien parle toujours du bien de son pays, car pour rien au monde nous ne voulons salir le nom de notre berceau. J'avais justement créé un proverbe à ce sujet qui dit: ‘Eli Izayen Darou Izayen Halou' (Celui qui embellit sa maison embellit sa situation)."
Salah remuait sa tête, comme s'il voulait dire: "j'ai compris" et plus tard lorsque je me quittais de lui, il me dit:
"Je vais retourner dans mon village, j'avais pensé à ce que vous m'aviez dit et j'ai trouvé que vous avez entièrement raison, nous ne savons pas apprécier ce que nous avons." Puis il ajouta:
"Je regrette pour les Juifs qui ont dû quitter leur pays pour toute raison que ce soit." Je le remerciais en lui disant:
"Inchallah à la prochaine visite, si Dieu veut." Je rentrais dans mon hôtel pour me rafraîchir et me reposer car le lendemain. nous devions aller à Sousse.
Extrait du livre d'Emile Tubiana "Les trésors cachés" (inédit et toujours caché.)

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Happy Fathers Day June 13th in the US june 20th in
France
by Michael Levy
A Father's Day Tribute

"Look, a two-headed bike!" said a kid passing by. This
confirmed for me that Dad and I, on our tandem bicycle,
were invincible.

Riding on the two-seated bicycle with Dad, I didn't think
about being blind. I did what everybody else did on the
back seat of a tandem: no steering, just pedaling.

It was a late spring day in my quiet small hometown of
Bradley Beach, New Jersey. For the first time since the
previous summer, there was enough light left for a bike
trip after supper.

We began our ride by turning east, towards the
boardwalk. The sun, seeming to grow more fiery as it
set, swung around my cheek. Dad described to me the
growing grass. He stopped to show me the lumber
used at a construction site. Dad was being more than
my eyes -- he shared all his perceptive, inquisitive
senses.

As we approached the boardwalk, the ocean just
beyond began to speak in many voices. There was, of
course, the low rumble you could hear from far away,
but now there was the swish of water going in and out,
like a great beast inhaling and exhaling. I imagined that
each wave traveled its own separate path, all the way
from Europe.

Tonight's trip was only a short one. We were already at
the little turn by Second Avenue. We would have to go
back soon; it was getting dark.

The bike coming towards us was going fast, much
faster than we were. For a second, I heard the hum of
its tires vibrating on the boardwalk. I felt Dad swerve
our bike before he could explain to me why he was
doing it.

At first it appeared that the other bike had just grazed
our front wheel. But the collision had caused us to start
shaking. Although we kept moving forward, we were
swaying more and more. Finally, still going forward, we
fell. For the first time, I realized that Dad was not
invincible.

Neither of us was hurt and I am sure Dad forgot about it
quickly. But there was a lesson here that Dad had not
intended to teach me. For the first time, I realized that
Dad was not invincible. Vaguely, I sensed that some
day he would not be there to guide me.

As if to allay my fears about the future, Dad managed to
spend more and more time with us as his men's
clothing business became more secure. For three or
four days a week during each July and August, we
spent long days at the beach together, sometimes
returning home at dusk. There were surprise trips to
New York. Through Dad, I toured the captain's quarters
of a ferryboat, and met real live New York Yankees.

He took us to a play about a pogo stick. When we got
home, I heard a loud thumping in the living room. It was
Dad, of course, jumping on a pogo stick which he had
bought for us.

That energy to spare could almost convince me that
somehow he wasn't growing older. If anything, he
showed more concern for my coming of age than for his
own aging. He taught me the importance of standing up
to peer pressure. Before I ever signed a check, Dad
had convinced me of the necessity of saving half a
year's salary before indulging in any luxury.

As I became more independent, he taught me one of
his favorite decision-making criteria: "What difference
will it make in ten years?" He used it to show me that it
was better to miss school for a day to keep a cold from
becoming worse, and okay to "quit" the wrestling team
to join the glee club. I hear Dad's question often now,
as my own supply of years dwindles.

As a social work student, I saw people the same age as
Dad who had decided that they didn't want to leave
their homes anymore. Others filled their days with
pains, doctors, and medicines.

While some of my clients clamored for care, Dad made
it his business to help others out even before he was
asked. Thanks to him, the grass on the nearby shul
property was cut. He was more than happy to watch a
child if a neighbor went on an errand. On my wedding
day, when I lifted my foot to break the glass under the
chuppah, my hand instinctively reached out and Dad's
supporting shoulder was there.

If Dad had health problems, his children only learned
about them after the cure. There was the hernia
operation in Montreal, and the minor growths on his
wrist and nose that the doctors removed, warning him,
"Don't stay out in the sun too much." But Dad visited the
beach from May to October, pushing the beach chairs
in a baby carriage so old that no self-respecting thief
would steal it. When he had a melanoma removed in
1988, the main complaint seemed to be that now he
really did have to stay in the shade.

Other than check-ups every few months, he continued
as usual. There were still lessons: how to organize
closets and finances, how to find the best clothing buys,
how to look for the easiest way to get something done,
and how to keep my job from interfering with family life.

Dad had been nicknamed Foxy, a grandfather to other
people's children, ever since the time his own children
didn't let him hug them in public anymore. But in May,
1989, he acquired a new name: Zayda. Now the
message on his answering machine changed to "I can't
talk to you now, because I'm out playing with my new
granddaughter, Rachel."

He had six weeks to experience this child of my sister
with pure joy. In July, 1989, the doctors found a spot on
Dad's lung.

My parents tried to treat this latest health crisis like all
the medical problems of the past. This was especially
so because my wife, Chavi, and I were expecting our
first child. The bicycle ride of so many years ago came
to mind. The collision had happened.

I learned about the spot on his lung only as they were
preparing Dad for the operation. The bicycle ride of so
many years ago came to mind. The collision had
happened.

I visited him on the eve of Yom Kippur. I clung to my
Braille book of Psalms as I traveled, thinking about my
father and his unborn grandchild, pondering whom God
would seal in the Book of Life for the coming year.

On the surface, we talked about recovery. But I got the
sense that Dad, too, had realized that the collision had
happened.

He was in pain from the operation, but Dad was still
continuing to be a teacher. Now Mom was his student,
even as she took increasing responsibility for his
constant care. He taught her all the details she had
never needed to know before. He began organizing all
his papers for her, the insurance, the bills, the bank
accounts, the monthly and quarterly and yearly
obligations of all sorts.

Our daughter Tehilah arrived eight days later, and Dad
visited her two weeks after that. When he held her, it
was as if he wanted to impart in some magic way all
that he had learned, so that the success for which he
had struggled would come more easily to her.

He lost weight. A surgeon in Florida told him that the
cancer had spread to his stomach and that in all
likelihood he had only a few months to live. When I
prayed during Grace after Meals, "May the All-Merciful
bless my father, my mother, my wife, my child..." I
thought about the fragile thread that linked three
generations.

I got the feeling that my father had known, even before
the surgeon informed him, that he did not have much
time to live. If there was anger and grief, we children
were shielded from it yet again. He began investigating
the hospice movement, considering it as a way that he
could die at home, as peacefully as possible.

He put up a front for the scores of people who visited
him. The conversation was always about them. He was
still Foxy to his honorary grandchildren. Only when they
went away did he let my mother know about some of
the pain, and succumb to sleep.

When I visited him in December, we shared the home
movies that he preserved for us on videotape. It was a
way of thanking him for many happy memories, and
beginning to say goodbye.

By late January, he had made the final hospice
arrangements, increased his intake of morphine, and
now only had five minutes or so every few hours during
which he could communicate with anybody. He would
let my mom know who it was he wanted to speak to. My
sister, my brother, and I, visiting at different times,
waited to be summoned.

I recited the Vidui, the Final Confession, with him. He
had already made his own peace with God, long before
the formal prayer. If this is Your will, he seemed to say
as it became ever harder for him to maintain himself, I
accept it.

My plane was leaving in two hours. I went in to say
goodbye. I had dreaded this minute most of all.
"Goodbye for now," we said. We were both relieved that
we had managed to say something.

I wanted to back out of the room, the way I heard one
does from a royal presence. I wanted to make up for all
those times I had not respected him. But he wouldn't
have understood, so I turned and walked out slowly.

"A little to your right," he said. I was not so familiar with
their Florida house and, as always, reflexively, he was
teaching me another lesson.

On February 14, 1990, he stopped eating. In the middle
of the night, my mother could hear from the monitor that
he was no longer breathing.

He started breathing again, and then, as if he were
consciously accepting God's decision, he stopped.
Those who have learned to keep their balance as they
travel through life know how to end the journey with
dignity.

My son Aharon, who was born 20 months after my
father died, bears his grandfather's name. Someday I
hope he will understand one last truth that my father
taught me -- one final lesson that lifted me through my
grief: Though the teacher must fall, his teachings
remain to steer his offspring for many generations to
come.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le dimanche 13 juin 2004 - 20h42:

DÉBAT

Un Irak démocratique est-il encore possible ?
A l'unanimité, l'ONU vient de voter la résolution américano-britannique sur le retour prochain de l'Irak dans sa souveraineté. Vraie solution ou issue de secours pour George W. Bush ? Un débat ardent entre Laurent Murawiec et Jean-François Kahn.
Propos recueillis par Alexis Lacroix

Dans le Camp de la guerre. Critique de la déraison impure *, Jean-François Kahn dresse un bilan très sévère de la dernière en date des guerres conduites au nom de la démocratie (la guerre des Etats-Unis en Irak) et pourfend les intellectuels qui ont soutenu cette intervention. Directement mis en cause par le fondateur de Marianne, le géopolitologue Laurent Murawiec, directeur de recherche au Hudson Institute de Washington et auteur de la Guerre d'après (Albin Michel), lui donne la réplique et met en garde contre le «fantasme d'une conspiration néoconservatrice manipulant la Maison-Blanche».


Le Figaro Magazine - Dans «le Camp de la guerre», vous dressez un bilan extrêmement négatif de la guerre d'Irak. Cette guerre pour la démocratie a-t-elle finalement profité aux ennemis de la démocratie ?
Jean-François Kahn - Emportée par son enthousiasme démocratiseur, l'administration américaine a tout simplement oublié les leçons de l'histoire. Deux siècles avant l'équipe néoconservatrice de Washington, les Conventionnels français ont succombé à l'illusion qu'ils allaient exporter à loisir l'idéal démocratique, en installant des Républiques jacobines en Suisse, en Italie ou dans les Pays-Bas. On a vu la suite ! Les Espagnols, et parmi eux les mieux disposés à l'égard du «messianisme» français, se sont dressés contre leur libérateur. En Irak, aujourd'hui, l'inexorable scénario se reproduit : apporté par un «libérateur» aux allures de conquérant brutal, l'idéal démocratique est défiguré. Depuis quand la démocratie n'irradie-t-elle précisément plus au Moyen-Orient ? Depuis quand apparaît-elle comme le nom de code de l'oppression, de l'arbitraire et du cynisme ? Depuis quand les libéraux ne cessent-ils de reculer dans le monde arabe, et les islamistes d'engranger les ralliements ? Depuis le lancement d'une désastreuse aventure irakienne où la promesse démocratique - à laquelle tant de musulmans ont cru - se confond avec des GI qui bombardent, qui exécutent et qui torturent !


Laurent Murawiec - En menant une guerre contre le terrorisme dont la première étape était la bataille d'Afghanistan (mise à bas du régime proterroriste taliban et désanctuarisation du pays), et la seconde, le renversement de Saddam Hussein et un processus de nation building en Irak, les Etats-Unis ont voulu prendre à bras-le-corps le problème des tyrannies arabes et des parrains du terrorisme. Ils ont voulu - c'est leur mérite et leur courage - répondre au saisissement qu'a été pour eux le 11 Septembre en s'attaquant enfin à la racine du mal. Les fautes et les bévues commises dans cette riposte antiterroriste n'entachent pas la moralité et n'annulent pas la nécessité de l'entreprise.

J.-F. K. - Arracher une dent cariée est salutaire. Mais que penseriez-vous d'un dentiste qui le ferait de telle façon qu'il produirait un abcès généralisé aux conséquences fatales pour le patient ?


L. M. - La métaphore buccale est jolie, mais s'applique-t-elle à ce que l'Amérique a entrepris en Irak et, plus largement, au Moyen-Orient ? Ce qu'on appelle parfois la quatrième guerre mondiale est une guerre de très longue durée. Quitte à critiquer tel ou tel aspect de la démarche des Etats-Unis, il serait juste de reconnaître préalablement que le président George W. Bush s'est fixé le bon cap. Dans le Camp de la guerre, vous faites le contraire. Vous déduisez a posteriori des difficultés, voire des ratés, de cette guerre, qu'elle n'a aucun sens, et que son projet même était calamiteux. Curieuse justification rétroactive. Frappés en tant qu'Occident nous sommes engagés dans une lutte extrêmement âpre contre des ennemis implacables, les «nazislamistes», qui ne reprochent pas aux Occidentaux ce qu'ils font mais ce qu'ils sont. N'oubliez jamais que l'acte de guerre d'al-Qaida, pour reprendre les mots prononcés dans un tout autre contexte par l'amiral japonais Yamamoto, a réveillé le «géant assoupi» qu'est l'Amérique. Que se serait-il passé si le géant réveillé avait décidé de ne rien faire ?

J.-F. K. - Eh bien, justement ! De la même façon que les Japonais ont eu tort tactiquement d'attaquer les Etats-Unis à Pearl Harbor, les Américains ont réveillé, en Irak, un autre «géant assoupi» qui n'avait pas besoin de cela : le nationalisme arabe. Et ils ont provoqué une convergence inédite entre le nationalisme arabe et l'islamisme. Les Etats-Unis portent la responsabilité intellectuelle de la fabrication de ce mutant redoutable, le «national-islamisme».


L. M. - Les Américains n'ont fabriqué aucun «mutant» idéologique ! La catalyse était déjà accomplie, et la fusion «national-islamiste», largement préparée par cinquante ans de décervelage idéologico-propagandiste d'un monde arabe qui a, progressivement, perdu les chemins de sa grandeur et de sa créativité. Relisons Bernard Lewis qui a analysé la rétraction du monde arabe autour d'une identité mythifiée. Dans ses variantes panarabiste ou panislamiste, cette mythologie identitaire verrouille depuis lors l'accès des pays arabes à l'altérité, à la réalité, au progrès. Le déni de la réalité est la grande maladie d'un monde arabo-musulman en pleine stagnation. L'hyperprolifération terroriste est une arme collective développée, depuis trente ans, par la majeure partie des régimes arabes et réactivée dans la croisade généralisée de l'islam extrémiste contre la civilisation occidentale.


J.-F. K. - Quand un Etat communiste, la Pologne, a laissé tirer sur les grévistes à Gdansk, il a précipité l'effondrement de l'idée socialiste... Mutatis mutandis, je me demande si la guerre d'Irak n'a pas hâté, dans l'ensemble du monde musulman, le discrédit et la faillite des aspirations démocratiques. Je n'ai jamais été suspect d'indulgence à l'égard des «maladies de l'islam», et j'ai mené un combat assez solitaire contre la complaisance dont l'intelligentsia française de gauche a fait preuve, dans les années 90, à l'égard de l'islamisme algérien. En 2001, j'étais favorable à la campagne d'Afghanistan. Mais contrairement à vous, j'ai la conviction que la guerre engagée contre l'Irak fait le jeu du parti terroriste. J'aurais vraiment préféré qu'on crée préalablement les conditions d'une authentique sécurité dans un Afghanistan lentement reconquis par les talibans et qu'on s'intéresse davantage au Pakistan à la dérive.

L. M. - Avant la guerre en Irak, l'idée démocratique dans le monde arabe était virtuellement inexistante. Pour son propre malheur, le monde arabe a importé d'Europe au XXe siècle, non pas le libéralisme, mais le pire de ce qu'elle avait à offrir - le bolchevisme et les fascismes, à la source du baasisme syrien et irakien et du fameux «socialisme arabe». Dans le monde arabe, la démocratie est une idée neuve, exportée par les GI !


Justement. L'Amérique est entrée en guerre en Irak au nom d'une certaine idée de la morale internationale. Après la révélation des vexations et des tortures pratiquées dans la prison d'Abou Ghraib, l'exemplarité morale des Etats-Unis n'a-t-elle pas subi une atteinte irréversible ?
L. M. - Dans la guerre que les Etats-Unis mènent contre le terrorisme, depuis le lendemain des attaques du 11 Septembre, les revers et les échecs dissimulent l'étendue des réalisations et des acquis. Des bavures graves ont été perpétrées à Abou Ghraib. Ces actes injustifiables doivent-ils être l'aune à laquelle sera jugé l'ensemble de l'entreprise ? Les mêmes qui se sont indignés, à juste raison, des traitements réservés aux détenus d'Abou Ghraib n'ont pas toujours été aussi prompts à s'émouvoir quand un assassin palestinien tuait de sang-froid une mère enceinte et ses quatre enfants dans un kibboutz !

J.-F. K. - A vous entendre, tous les opposants à la guerre en Irak auraient été des pleutres doublés d'esprits faux, disculpant systématiquement les tyrannies arabes. 100 000 personnes ont défilé à Paris contre le terrorisme ! Après la révélation du scandale d'Abou Ghraib, les Américains, eux, ne sont pas descendus dans la rue... Or si les tortures d'Abou Ghraib sont intolérables, c'est justement parce qu'elles ont été perpétrées, comme d'ailleurs l'ensemble de l'attaque américaine contre l'Irak, au nom de la démocratie et des plus hautes valeurs que les Etats-Unis sont censés incarner. En matière d'ivresse impériale, les Etats-Unis de Bush évoquent tristement l'URSS de Staline.


L. M. - Les actes barbares et stupides commis à Abou Ghraib ont été immédiatement condamnés par les autorités américaines ! Et ce sont d'autres Américains qui ont publié en une des quotidiens les clichés photographiques pris par les tortionnaires. Où est la dérive «stalinienne» dans cette Amérique qui sanctionne sans hésiter l'abjection de ses rares soldats dévoyés dans le sadisme ?

J.-F. K - Une partie de la presse américaine a fait, bien sûr, son travail, et l'état-major a désavoué les tortionnaires, mais qu'est-ce que cela prouve ? Que l'Amérique de Bush n'est pas tombée au niveau de l'Arabie saoudite ou de l'Irak de Saddam Hussein ? Encore heureux ! De telles comparaisons peuvent-elles d'ailleurs avoir le moindre sens ? Les tortures d'Abou Ghraib m'ont stupéfié, parce qu'elles s'écartent des pratiques le plus souvent utilisées pour provoquer des aveux. C'est le côté sexuel gratuit de ces humiliations qui m'a plongé dans une grande perplexité. Tout s'est passé à Abou Ghraib comme si les GI paumés du 372e régiment avaient cherché à annihiler l'humain dans l'humain ! Logique : lors d'un récent bombardement antiterroriste en Irak, un général en chef américain a d'ailleurs évoqué en des termes tout à fait révélateurs le but de l'opération : «Il s'agit d'un nid de rats qu'il va falloir nettoyer intégralement.» Les tortures ne sont-elles pas la suite logique d'un type de guerre impériale et coloniale, où l'on bestialise la population locale en déniant à sa résistance le caractère d'insurrection nationale ?

L. M. - C'est une de nos divergences essentielles dans l'analyse de la situation irakienne ! Contrairement à ce que vous affirmez, il n'y a pas d'insurrection nationale en Irak. On n'y trouve que la synthèse terroriste national- islamiste que nous évoquions tout à l'heure, c'est-à-dire toute une série de foyers d'agitation séditieuse et criminelle dont le seul objectif est, selon l'expression d'André Glucksmann, de «foutre la merde» : d'un côté, le travail de sape terroriste de la milice islamo-fasciste de Moqtada Sadr, d'ailleurs ultraminoritaire chez les chiites, depuis que l'appareil des dignitaires chiites irakiens a lancé des appels au désarmement ; de l'autre, le petit groupe des anciens dignitaires sunnites baasistes ne veut pas perdre totalement ses privilèges. Ajoutons les djihadistes d'importation. Autant de factions qui ne font pas une nation en armes !

J.-F. K. - Mais non, vous le savez bien ! L'ensemble de la population irakienne rêve aujourd'hui de bouter les Américains hors d'Irak, tous les reporters ont pu en témoigner. C'est cela qui est tragique et qui jette une lumière désastreuse sur toute l'entreprise de Bush !

Depuis sa visite officielle en France, le président des Etats-Unis, désireux de renouer des relations confiantes avec Paris, avouerait-il à mots couverts qu'il a été trop loin ?
L. M. - Je ne crois pas qu'une telle interprétation soit recevable. L'une des bévues fondamentales des Etats-Unis dans l'année écoulée tient à l'aggravation des divisions et des dysfonctionnements au sein du cabinet de George W. Bush. D'où le côté «marche du crabe» de la politique étrangère américaine. Le Pentagone et le Département d'Etat partent désormais presque ouvertement dans des directions opposées. Le Département d'Etat, sous couvert de maintien de la stabilité du Moyen-Orient, incline, depuis longtemps, à une grande mansuétude pour les dictateurs et les despotes arabes. Le Pentagone soutient en revanche George W. Bush dans sa volonté de rupture avec une politique qui faisait du Moyen-Orient un havre d'immunité pour des dictateurs sanguinaires. En automne 2002, le Pentagone a voulu former plusieurs milliers d'opposants irakiens en exil pour en faire les interfaces des forces de la coalition avec la population irakienne.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 13 juin 2004 - 19h38:

Cette article confirme mes dires, c'est la plus mauvaise propagande que de forcer les gens a changer leur mode de vie. Qu'on laisse les personne libre de faire ce qui leur convient: Emile


"UNE DÉCISION DONT LA VOCATION EST DE PANIQUER LES JUIFS DE FRANCE
L'Agence juive et le gouvernement israélien lancent une opération de
porte-à-porte pour persuader les Français juifs d'émigrer en Israël
Par Maariv


Roger Cukierman, président du CRIF, proteste auprès de l'ambassadeur
d'Israël en France


Le quotidien israélien révèle que le gouvernement israélien et l'Agence
juive élaborent activement un plan visant à encourager des dizaines de
milliers de juifs de France à venir s'installer dans les plus brefs délais
en Israël. Selon ce plan établi jeudi dernier lors d'une réunion au plus
haut niveau à Jérusalem, des centaines d'émissaires de l'Agence juive vont
« prendre d'assaut » - c'est le terme utilisé par le journal - les quartiers
de Paris, les banlieues et les grandes villes de France pour convaincre la
population juive de « monter » en Israël.
Parallèlement, le gouvernement israélien entreprendra des démarches
officielles en vue d'augmenter les aides en faveur de ces futurs « nouveaux
immigrants » de France. À cette réunion, participaient la ministre de
l'Intégration Tzipi Livné, le Président de l'Agence juive Salaï Méridor, le
directeur de la Présidence du Conseil Eli Cohen et le délégué général de
l'Agence juive en France, Menahem Gourary, qui a exposé les résultats d'un
sondage réalisé par l'Agence juive au sein de la communauté et selon lequel
plus de 30.000 juifs de France voudraient monter en Israël.

Le « Maariv » détaille les éléments principaux de cette opération, dont
le nom de code est « Sarcelles d'abord ».
« Tout commencera à Sarcelles : ces émissaires feront du porte à porte
grâce à des listes de membres de la communauté juive préparées à l'avance.
Après Sarcelles, les émissaires de l'Agence juive se déploieront à Paris et
sur les grandes villes de france. Où iront ces dizaines de milliers de
nouveaux immigrants français en Israël ? Réponse : une « force de frappe »
d'intégration conduite par le maire de Raanana (nord de Tel-Aviv) et
regroupant les maires de la région du Sharon sera formée avec pour objectif
d'intégrer ces juifs de France dans les villes de cette région.
Interrogé par le « Maariv », le délégué du Département de l'Alya
(émigration) à l'Agence juive à Paris, Olivier Rafovitz a déclaré : : «
L'atmosphère aujourd'hui en France est mûre pour l'Aliya. C'est quelque
chose qui s'intensifie. Nous parlons cette année d'une arrivée de 3.000
juifs de France en Israël. Mais les chiffres ne sont pas importants. Nous
savons que les juifs de France parlent de plus en plus de quitter le pays.

Le « Maariv » publie la réaction courroucée de plusieurs dirigeants de la
communauté juive de France dont celle du Président du CRIF, Roger
Cuckierman, qui déclare au journal : « Israël passe au-dessus notre tête,
au-dessus du leadership de la communauté et j'ai l'intention de me plaindre
très vivement auprès de l'ambassadeur d'Israël à Paris, Nissim Zvilli. Il
faut se calmer : le gouvernement français fait tout son possible pour
vaincre l'antisémitisme avec notre concours et ce n'est pas le moment de
provoquer une crise avec les institutions françaises ». Roger Cuckierman a
dit douter de la véracité des chiffres cités par Menahem Gourary. Quant à
Isou Rozenman, l'un des responsables de l'Union des Juifs laïcs de France,
il qualifie la décision israélienne de « folle ». Dominique Strauss-Khan,
élu de Sarcelles, qui a été interrogé par le « Maariv » s'est borné à
déclarer qu'il ne connaissait pas la teneur de cette décision et « qu'il
s'agissait d'une décision d'un gouvernement étranger ».

Traduit de l'hébreu par Daniel Haïk"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 13 juin 2004 - 19h32:

HOMMAGE A RAY CHARLES

c:/


Cliquez ici pour l'ecouter chanter America the beautiful

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le dimanche 13 juin 2004 - 19h16:

Dégradation d'une fresque peinte par des enfants pendant la Seconde guerre dans le camp de Rivesaltes

PERPIGNAN (AP) - Une fresque peinte par des enfants juifs et tsiganes au début des années 1940 dans le camp de Rivesaltes, qui représente un lieu de mémoire pour de nombreuses communautés, a été la cible de dégradations, a-t-on appris samedi auprès du préfet des Pyrénées-Orientales Thierry Lataste.

La fresque semble avoir été "martelée au burin" en divers endroits de "façon discontinue", a expliqué le préfet à l'Associated Press en précisant que les autorités avaient découvert les dégradations dans la journée au cours d'une visite.

Ces déprédations visant "plutôt les personnages" représentés sur la fresque ont "suscité une émotion", doublée d'"indignation" et d'un sentiment de "solidarité" dans la mesure où le lieu possède "une forte charge symbolique" mais "rien ne permet de dire que l'acte a une coloration antisémite, puisqu'aucune croix gammée, aucun slogan" n'ont été inscrits, a-t-il ajouté.

Une enquête a été confiée à la gendarmerie des Pyrénées-Orientales.

Après avoir été informé des dégradations, Thierry Lataste s'est rendu sur place dans l'après-midi en compagnie notamment du maire de Rivesaltes, de plusieurs élus, du délégué militaire départemental, et de représentants de la communauté juive.

Le vaste camp de Rivesaltes, aujourd'hui désaffecté, est un ancien camp militaire qui a représenté un lieu d'internement et d'hébergement de plusieurs populations, tels les réfugiés républicains espagnols, les tsiganes et les juifs pendant la Seconde guerre, et de nombreux harkis qui arrivaient d'Algérie.

La partie de 42 hectares où se trouve la fresque doit être rétrocédée au conseil général des Pyrénées-Orientales afin de devenir un lieu de mémoire, selon le préfet du département.

La fresque, "retrouvée il y a quatre, cinq ans", recouvre le mur d'une pièce, qui faisait office d'infirmerie dans les années 1940. D'après Thierry Lataste, une infirmière suisse s'occupant d'enfants de diverses communautés (juive et tsigane) avait décidé, pour les distraire ou les occuper, de leur faire peindre un paysage suisse avec vaches, montagne, chalet...Les enfants ayant été "déportés", le lieu a pris une "forte charge symbolique". Une grille avait été installée devant la fresque pour la protéger et un grillage avait été fixé à l'arrière devant un trou fait par un obus. Le "grillage a été écarté", a souligné le préfet, en précisant qu'un "gardiennage sur place" ne pouvait être assuré dans le camp. AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Chantal (Chantal) le dimanche 13 juin 2004 - 11h16:

Afin de mieux comprendre l'occupation allemande en Tunisie, un chercheur juif américain demande à toute personne ayant des renseignements sur les 3 sujets suivants de nous les faire parvenir par mail à chantal@harissa.com

a- Toute information sur les familles juives de Mahdia cachées à la ferme de Khalid Abdulwahhab à Tlelsa, située entre Mahdia et El-Jem, durant l'été 1943.

b- Toute information sur les travailleurs juifs qui ont trouvé refuge à la ferme de Si Ali Sakkat, à Zaghouan, durant l'été 1943.

c- Toute information concernant la famille Chemla – le père et ses deux fils – qui, lors de leur fuite vers les lignes des Alliés, furent dénoncés aux Allemands, faits prisonniers à Hammamet et déportés en Allemange où ils furent exécutés.
Merci de votre aide!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le dimanche 13 juin 2004 - 15h25:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Qui aimerait éclairer ce texte ?

Roman noir de la Maison-Blanche,

Les révélations de Paul O'Neill, ex-secrétaire d'État au Trésor Paul O'Neill (né en 1935), ex-secrétaire au Trésor des États-Unis, fait des révélations inédites sur le fonctionnement de l'administration Bush. Un peu plus d'un an après sa démission, il affirme dans un livre que « George W. Bush était comme un aveugle entouré de sourds » lors du conseil des ministres.

Ces informations ont été recueillies par le journaliste Ron Suskind.

Dans ce livre sorti en janvier 2004 aux États-Unis, Ron Suskind a été l'un des premiers à
avancer la thèse que le plan d’invasion de l’Irak avait été élaboré par Bush et son équipe dès janvier 2001 (et non à la suite des attentats du 11 septembre 2001).

« Pour écrire son livre, Ron Suskind a collecté la bagatelle de 19 000 documents et a
entendu de nombreux proches de George W. Bush. (…) Paul O'Neill ne se prive pas d'épingler la notion de guerre préventive contre le terrorisme mise en avant par le gouvernement pour envahir l'Irak en mars 2003. À l'en croire, les États-Unis ont commencé à préparer leur intervention quelques jours avant même l'entrée en fonction de
George W. Bush en janvier 2001.

À quoi Scott McClellan s'est contenté de répondre que l'ancien président irakien"représentait une menace pour la paix et la stabilité avant le 11 septembre 2001, et plus encore après". Dès juillet 2001, la conseillère nationale à la sécurité Condoleezza Rice avait prévenu que "Saddam Hussein (était) dans le collimateur" de Washington.

Paul O'Neill s'est taillé une réputation de franc-tireur qui lui a souvent attiré les foudres de la
Maison-Blanche et du Congrès, en deux ans au gouvernement. » (extrait de la Dernière
Heure, 28 mai 2004)

« Ancien fonctionnaire, d'origine modeste, M. O'Neill a quitté le service de l'Etat pour
l'industrie, où il a brillamment réussi, jusqu'à devenir PDG du géant de l'aluminium Alcoa, qu'il a rendu bénéficiaire. C'est là que le vice-président, Richard Cheney, est allé le chercher, fin 2000, pour le poste de secrétaire au Trésor. Il a cru pouvoir réformer la façon de travailler du ministère des finances et, même, changer les règles du jeu, appelant un chat un chat.

Il a commencé par dire que la politique du "dollar fort" n'avait aucun intérêt et que la valeur de la monnaie ne dépendait pas du gouvernement, ce qui a provoqué une chute de la devise américaine.

Il a critiqué les hausses de tarifs sur les
importations d'acier. Il cachait à peine son désaccord sur les baisses d'impôts et sur le
déficit des finances fédérales. » (extrait d’un article de Patrick Jarreau, Le Monde, 11
janvier 2004)

« En homme soucieux des détails, O'Neill a noté dans ses carnets que l'actuel secrétaire à
la Défense, Donald Rumsfeld, a abordé la question irakienne dès le mois de février 2001.

On précisera au passage qu'en tant que secrétaire au Trésor, O'Neill participait d'office aux délibérations du Conseil national de la sécurité. Partisan enthousiaste du plan avancé par Rumsfeld ainsi que par le vice-président Dick Cheney, le président Bush, de rappeler O'Neill, aurait tenu des propos se résumant au fameux adage "La fin justifie les moyens".

Plus exactement, Bush aurait martelé : "Donnez-moi les moyens de justifier une guerre à
l'Irak." »

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 13 juin 2004 - 19h06:

Henri, ce que j'avais ecrit ne contredit pas tes arguments.Mais le libre choix a toujours produit les meilleures resultats.

L'etre humain qu'il soit Juif ou autre n'aime pas etre pousse que ce soit par esprit national,religieux ou politique, tu ne trouves pas? Il faut arreter de dire Israel a besoin de la diaspora et la diaspora a besoin d'Israel. Tu ne trouves pas? Tous les mariages forces ne reussissent pas.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 13 juin 2004 - 10h00:

16 juin : La NUIT NITSA LATINA
----------------------

Chers amis, attention!
Pour des raisons de sécurité, la capacité de la salle est limitée.
Beaucoup nous ont informé verbalement ou par email de leur venue, mais il est temps de formaliser votre réservation pour être surs de pouvoir rentrer :
Pour réserver, appelez Sabine ( sauf chabbath ) au 06 61 71 05 57.
Le cas échéant, laissez-lui un message avec votre numéro pour qu'elle vous rappelle .

Aux ETOILES, LE TEMPLE DE LA MUSIQUE LATINO

LES QUESTIONS FONDAMENTALES :

C'EST OU ?
"Les Etoiles", 61 Rue du Chateau-d'Eau, 75010 Paris Métro Chateau-d'Eau,
pas loin de l'ancien atelier de Schlomo, au Sentier, tu sais ?

C'EST QUOI CE TRUC LA ?
C'est le temple parisien de la salsa, un ancien théâtre où se sont produits tous les meilleurs musiciens du monde.
Le lieu qu'il faut pour s'éclater, avec du volume pour respirer et du parquet pour tourner.

JE VIENS QUAND ?
Le mercredi 16 juin à 21h00,
plus tard, ça sera plus serré pour danser, remarque y'en a qui aiment.

ON VA FAIRE QUOI ?
Danser salsa-latino toute la nuit.
Vous vouliez quoi en plus ? un speed-dating ?

SI JE SAIS PAS DANSER LA SALSA ?
Pas de problème ! C'est facile, un peu comme le rock,
et puis il y a Pedro, Olivero et leur gang latino qui nous montreront comment faire.

JE VAIS ME COUCHER A QUELLE HEURE ?
Tout le monde dehors à 3 heures du matin :
de toutes façons, on bosse le lendemain...

AVEC QUI JE VIENS ?
Même avec la tante Sarah si elle aime danser,
pas de barrières d'âge chez NITSA : le fun est trans-générationnel,
enfin, c'est pas la bar-mitzva quand même....

C'EST COMBIEN ?
30 Euros, y'a pas de tarifs de groupe, ça équilibre juste le coût de la salle :
NITSA est une association culturelle à but non-lucratif

ON SIGNE OU ?
Paiement et réservation au 01.42.93.03.44 les lundis, mardis et jeudis de 10h30 à 15h30,
On peut même régler par CB en téléphonant au même numéro !
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Qui sommes-nous ?
Nitsa est une association culturelle juive de sensibilité libérale qui organise chaque année des dizaines d'activités culturelles, artistiques et sportives. Nitsa, c'est aussi Nitsa Latina, Nitsa Ado et des cours réguliers pour adultes et pour enfants. Ouverte sur la cité, Nitsa souhaite contribuer activement à la vie culturelle et sociale juive à Paris comme vecteur de diffusion de la culture juive et comme acteur permettant à chacun de tisser des liens dans un cadre communautaire où il fait bon se retrouver.

Comment devenir membre de NITSA ?

Si vous souhaitez devenir membre de l'association NITSA, merci de bien vouloir
nous communiquer votre adresse postale : nous vous ferons parvenir les documents d'adhésion.
La cotisation correspond à l'année civile.

VOUS SOUHAITEZ RECEVOIR LES PROGRAMMES DE NITSA PAR E-MAIL,
VOUS CONNAISSEZ DES PERSONNES INTERESSEES PAR NOS ACTIVITES :
COMMUNIQUEZ-NOUS VOS COORDONNEES OU CELLES DE VOS AMIS : contact@nitsa.org
Retrouvez toutes nos activités sur notre site www.nitsa.org