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TUNISIE

Les juifs de Tunisie refusent de quitter leur pays et se disent mécontents des "encouragements" du gouvernement hébreu pour qu'ils émigrent vers Israël, a déclaré mardi à l'AFP Perez Trabelsi président de la communauté juive de Djerba.

« 1967, la guerre des six jours éclate en Moyen-Orient », ça semble si loin de la Tunisie, et pourtant notre pays, tous comme les autres pays arabes ont été secoués par la fièvre ce jour là. Emportés, émotifs que nous sommes par les paroles des chefs d’Etats Arabes qui déclaraient jeter Israël dans la mer – et nous voyons aujourd’hui que ce sont leurs propres peuples qu’ils jettent dans un océan de sang – nos grands-parents se sont empressés de chasser leurs voisins de confession juive.

La petite communauté juive de Tunisie, reste vigilante après la chute de l'ancien régime dans un pays où elle veut continuer de vivre en harmonie avec le reste de la population.

Plus de 3 000 personnes ont débarqué depuis vendredi sur l’île italienne de Lampedusa. Une situation intenable pour le ministre de l’Intérieur, Roberto Maroni, qui menace de rapatrier de force les immigrés tunisiens.

La Tunisie a exprimé lundi sa "vive condamnation et son refus catégorique" de l'appel des autorités israéliennes encourageant les juifs tunisiens à émigrer vers Israël pour échapper aux "difficultés économiques" dans leur pays.

On en sait désormais un peu plus sur le rôle du "sécurocrate" de l’ancien régime tunisien dans la fuite du président déchu et dans les violences qui ont secoué le pays.

Israël se prépare à offrir aux Juifs vivant encore en Tunisie un panier d’intégration exceptionnel. Le but est d’offrir aux Juifs tunisiens une opportunité qu’ils ne peuvent pas refuser : une intégration avec location d’appartement à prix préférentiel, peu ou pas de taxes pendant plusieurs années et… un chèque mensuel important pour une période à déterminer.

Pour redonner un nouvel élan à ses relations avec la Tunisie, ternies par le legs des années Ben Ali et entachées par les ratés de Boris Boillon, un jeune diplomate inexpérimenté, la France aurait-elle opté pour un natif de la Tunisie? Par Samir Bouzidi.

Chroniqueur et administrateur à l'hebdomadaire français Marianne M. Guy Sitbon, vient de réaliser une interview avec le Chef du gouvernement, M. Béji Caid Esssabsi.

Dieudonné était reçu la semaine dernière à Tunis. Voici comment le site tunisien "Leaders" introduit la présentation de son spectacle, le 16 mars (1) : "Le célèbre et très controversé humoriste franco-camerounais Dieudonné a présenté, mercredi soir au grand Tunis Hôtel-Menzah VII, un one man show intitulé ''Mahmoud'', à l'invitation de quatre jeunes du lycée Pierre Mendès France de Mutuelle-ville. 

JR est arrivé et les murs commencent à changer ! A Tunis, Sfax, Sidi Bouzid et ailleurs, des portraits en noir et blanc de tunisiens et tunisiennes s’affichent sur les murailles d’édifices emblématiques. Surpris, amusé, le public en est séduit et s’y met. 

Trop souvent au cours de la révolution que connaît en ce moment même notre pays, avons-nous entendu au détour d'une conversation, dans un café de La Goulette ou sur Facebook, la phrase suivante : « même les juifs tunisiens participent à la révolution ! ». Cette assertion me frustre, elle m'exaspère et m'indigne. 

La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a fait escale à Tunis, au cours de sa tournée en Afrique du Nord. Si sa visite n'a pas été bien appréciée par tous, elle a réaffirmé la nécessité pour la Tunisie et l’Égypte de devenir des "modèles du type de démocratie" que Washington souhaite voir émerger.

D'après notre enquête (auprès des nouvelles autorités et de la population tunisienne):  les fuyards vers l'Italie ne seraient, en fait, que les anciens policiers de ben ali ainsi que ses informateurs qui représentaient tout de même selon les estimations entre 1/3 et 1/4 des tunisiens. 

Deux mois après le départ de l'ancien Président Zine El Abidine Ben Ali, les photos, les slogans et les couleurs de la révolution sont très demandés. Alors que la révolution passe de la rue aux étals des boutiques, les Tunisiens s'arrachent les articles en lien avec le soulèvement.

M. Ridha Grira, ancien ministre de la Défense, a essayé de mettre fin aux rumeurs qui peuvent déformer l’histoire en relatant, il y a quelques jours, sur Radio Mosaïque, les faits qui ont précédé la fuite de Ben Ali. Cependant sa version n'a pas convaincu certains tunisiens qui ont remis en cause la véracité de ses dires.

Que dire de l’anniversaire d’un journal ? Surtout un quotidien comme La Presse de Tunisie qui, pendant 75 ans, a accompagné l’histoire de la Tunisie récente. Et a occupé une place privilégiée dans la presse tunisienne. Certes, être un témoin et un acteur de 44 ans de la vie de ce journal est un avantage et un privilège; mais aussi un honneur et une responsabilité.

Nul ne mettra en doute que le 8 Mars 2011, jour de la journée internationale de la femme, a eu un goût spécial pour toutes les femmes arabes et tunisiennes que nous sommes. Cent ans après la mise en place de la journée internationale de la femme, décidée à Copenhague, le sujet des droits de la femme est toujours d'actualité.

Sophie Bessis, chercheuse associée à l’IRIS, spécialiste de la Tunisie, revient pour le site Affaires Stratégiques sur la transition démocratique qui s’opère en Tunisie et les difficultés rencontrées.

Manifestement, le pouvoir politique tunisien est toujours aussi fragile en but aux manifestations de la rue et aux défections qui s’enchaînent avec de nouveaux départs.

N’en déplaise à ceux qui s’en offusquent, l’injonction la plus scandée et quelquefois galvaudée, ces derniers temps, constitue en fait une plus-value dans le langage contestataire des Tunisiens, longtemps brimés et bâillonnés. 

Depuis la chute du président Zine el-Abidine Ben Ali, les Tunisiens ont pris goût à la contestation. Et ils ne s'en privent pas. Jour après jour, les manifestations se succèdent pour réclamer le départ des pontes de l'ancien régime. 

Hamadi Kaloutcha est l’un des principaux animateurs de la coordination des "Facebooks révolutionnaires" tunisiens. Il a toujours dénoncé les inégalités qui régnaient sur le pays. Par prudence, Hamadi a toujours évité de s’attaquer directement à Ben Ali, ce qui lui a d’abord permis de contourner la répression des autorités et de continuer à exposer ses idées sur Internet.

 De violents affrontements ont eu lieu samedi 26 février  entre manifestants et forces de l'ordre dans le centre de Tunis.

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