Share |

TUNISIE

La thèse d’une main américaine derrière les révolutions arabes n’est, bien sûr, pas nouvelle. Parce qu’il y a eu l’Irak et le projet du Grand Orient Démocratique, exposé par l’ancienne équipe à la Maison Blanche, et exécuté avec toute la maladresse que l’on connaît au trio Rumsfeld, Rice et Bush Jr. Il y a eu aussi, dès 2009, de fortes rumeurs, en Egypte et Tunisie, sur une volonté américaine d’une transition «démocratique», assurant la relève aux présidents vieillis des deux pays. 

Une campagne citoyenne, lancée par le magazine des Tunisiens à l'étranger 00216 (organisateur du dernier Village du Jasmin à Paris), sera placée sous le signe «Cet été je rentre», informe un communiqué de presse du Magazine. L'objectif de cette opération de solidarité et de soutien à la Tunisie est triple : rentrer au pays, venir accompagnés (famille, collègues…) et une fois sur place, consommer.

Hôtels fermés, terrasses désertées: en ce début de haute saison, l'ambiance est morose à Djerba, où les réfugiés libyens ont remplacé l'habituelle déferlante de touristes européens, privant de gagne-pain des habitants de l'île aux maisons blanches et volets bleus.

Par le biais de son avocat, le Français Jean-Yves le Borgne, l’ex Président Tunisien Zine El Abidine ben Ali s’est exprimé hier Lundi, au sujet de son jugement à Tunis. Ben Ali trouve de mascarade ce procès et condamne les perquisitions menées dans son bureau et son domicile.

La Maison de Culture Ibn Rachik à Tunis (1) a accueilli ce samedi 4 juin 2011,toujours au nom de « la défense des Palestiniens opprimés », un événement anti-israélien qui voit dans le boycott et la guerre la seule solution pour “régler le problème” au Proche Orient.

Les Etats-Unis ne sont pas indifférents au processus de transition en Tunisie. Quel est leur scénario préféré pour notre pays? Ce scénario a-t-il pour nom: le parti islamiste Ennahdha?

Le mot «Dégage», qui a accompagné la Révolution tunisienne du 14 janvier 2011, servant de leitmotiv et d’étendard pour de nombreux manifestants et sit-iners, a du succès. La preuve: il vient d’être choisi comme "mot de l'année" 2011 par le jury du 7e Festival du mot de La Charité-sur-Loire

En deux mois, 30.000 Libyens ont trouvé refuge de l'autre côté de la frontière, en Tunisie. Seules quelques centaines vivent dans un camp ; les autres se sont fondés dans la population tant bien que mal.

 

 

Le tribunal de première instance a prononcé, un jugement en référé à l'Agence Tunisienne d'Internet ATI pour la fermeture de tous les sites à caractère pornographique. 

Avec l'annulation des célébrations et la forte réduction du pèlerinage annuel à Djerba, nombreux sont ceux qui s'interrogent sur le futur de la communauté juive de Tunisie, certes petite, mais ancienne. Les préoccupations sécuritaires entourant les récents évènements en Tunisie et dans la Libye voisine ont conduit les autorités à annuler les célébrations religieuses de cette année, pour la première fois depuis vingt ans.

Selon un sondage récent de Sigma Conseil, réalisé sur un échantillon de 800 personnes, du 5 au 11 mai 2011, il s’avère que les Tunisiens sont plutôt tolérants en matière religieuse. Ce qui n’est pas étonnant malgré les diversions qu’on connaît ces temps-ci. Ils sont trois sur quatre à considérer que les non-musulmans doivent avoir les mêmes droits que les musulmans à n’importe quel endroit du monde.

La Haute instance indépendante tunisienne chargée de préparer et superviser l'élection de l'Assemblée nationale constituante a proposé dimanche de reporter ces élections au 16 octobre, au lieu du 24 juillet, selon l'agence de presse officielle TAP.

Ces festivités, prévues du 17 au 22 mai sur l’île touristique située non loin de la Libye, ont en effet été annulées cette année faute «de visiteurs étrangers», a déclaré lundi le président de la communauté juive de Djerba, remarquant qu’il s’agissait d’une première «depuis plus de 20 ans».
L’aggravation de la situation à la frontière avec la Libye, les violences à Tunis les 6 et 7 mai, la mise en place du couvre-feu, l’attentat de Marrakech, la mort de Ben Laden et l’arrestation de présumés terroristes à l’extrême sud du pays la semaine écoulée n’ont pas encouragé les visiteurs à faire le déplacement en Tunisie.

Depuis le 14 Janvier, date de la révolution tunisienne, nombre d'observateurs se plaignent d'absence de visibilité des différentes composantes politiques qui font la scène nationale.

En raison de craintes pour la securite des pelerins, le pelerinage de La Ghriba a ete annule par les autorites Tunisiennes.

« C'est bien d'être là pour la Tunisie. Pourquoi ? Parce que pour chacun d'entre nous, la Tunisie a, à un moment, été importante. Elle nous a donné et apporté beaucoup, c'est bien de pouvoir restituer. Être là, c'est déjà un moyen de rendre un peu », s'est exclamé Patrick Bruel, dimanche à Tunis. À l'initiative du ministre du Commerce et du Tourisme tunisien, Mehdi Houas, le chanteur et une cinquantaine de personnalités françaises du spectacle avaient en effet traversé la Méditerranée pour manifester leur soutien à la Tunisie.

Situé dans le prolongement de la colline de l’Odéon, au Nord-Est du site archéologique de Carthage, le parc des Villas Romaines a offert hier après midi à ses visiteurs français entre écrivains, réalisateurs, chanteurs, comédiens et journalistes venus pour « le voyage du Jasmin » , un charme bien particulier.

Fidèle du président français François Mitterrand, le documentariste Serge Moati revient sur son parcours, trente ans après l’élection de mai 1981. Pour lui, un même vent de liberté souffle aujourd’hui sur son pays de naissance, la Tunisie.

Le général Rachid Ammar, chef d’état major interarmes (1) sera l’homme qui sauvera la Régime Républicain  en cas ou  les islamistes voudront s’emparer du pouvoir en Tunisie.

A cause du couvre feu, une grande partie des voyageurs a été empêchée de quitter l’aérogare. Il était aussi impossible de décrocher un taxi. Les parents des uns et les hôtes des autres n’ont pu se déplacer à l’aéroport et ceux qui y étaient déjà avant l’annonce de la nouvelle ont éprouvé beaucoup de peine et de peur quitter les lieux à partir de 23 heures. 

A chaque fois qu'elle tape son nom sur Facebook, elle découvre une nouvelle page d'appel à la haine contre elle. Le compte « Pour qu'il y ait dix millions de crachats sur la tête de cette truie chauve » a totalisé près de 35 000 « j'aime ».

Un peu plus d'un mois après l'accalmie qui a accompagné l'arrivée de Béji Caïd Essebsi à la tête du gouvernement tunisien, la situation sécuritaire s'est précipitamment et sensiblement dégradée dans le pays. Alors qu'un couvre-feu nocturne est en vigueur depuis samedi, le Premier ministre devrait s'adresser ce dimanche soir à la population.

Le pèlerinage de la Ghriba, la plus ancienne synagogue d'Afrique située sur l'île de Djerba (sud de la Tunisie), aura lieu du 17 au 22 mai malgré la situation instable dans le pays, a déclaré à l'AFP le président de la communauté juive de Djerba, Perez Trabelsi.   

Désormais, en Tunisie, les débats politiques sur les prochaines échéances électorales dament le pion aux matchs de football. Mais au sortir d’une manifestation, Ali, architecte, est désenchanté : « Ben Ali a su nous unir, nous avons fait bloc contre lui, et maintenant nous sommes divisés. Et il est malheureusement clair que la primauté est donnée à la politique et non aux aspirations du peuple. »

Contenu Correspondant