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La France légitime les assassinats de civils israéliens

La France légitime les assassinats de civils israéliens (info # 012701/16)[Réinformation]

Par Stéphane Juffa © MetulaNewsAgency

 

Shlomit Krigman, une jeune femme de vingt-quatre ans, est décédée hier matin à l’hôpital Hadassah de Jérusalem. Elle succombe à un nouvel assassinat perpétré la veille par deux terroristes palestiniens dans l’implantation de Beit Oron, à cinq kilomètres à l’est de la "ligne verte" qui séparait, avant 67, Israël de la Jordanie.

 

A en croire à nouveau le Premier ministre français, M. Manuel Valls, qui s’exprimait lundi à l’hôtel de ville de Paris à l’occasion d’une cérémonie en mémoire de l’ancien président du conseil israélien et Prix Nobel de la Paix, Itzhak Rabin, la France et Israël seraient "deux nations sœurs".

 

A propos de l’antisémitisme, M. Valls a déclaré : "Il frappe au Proche-Orient. Il frappe aussi l'Europe. Et la France mettra, et met toute sa force pour protéger les Juifs de France, pour faire que les Français juifs, qui sont légitimement attachés à la terre d'Israël comme ils aiment leur pays la France, regardent toujours la France comme leur mère-patrie".

 

Toute sa force ? Non. On aimerait bien croire le chef du gouvernement français, mais on ne le peut pas. Depuis plusieurs mois, il nous donne l’impression de vivre dans un monde virtuel où la dignité et la rationalité seraient de mise, mais nous mesurons, jour après jour, l’immense fossé existant entre ses propos et la réalité de nos rapports "fraternels". Et force nous est de constater que le fossé se creuse encore et que les propos du Premier ministre, dont nous apprécions l’amitié sincère, ne reflètent pas la réalité, et qu’ils participent d’un vœu pieux que pourrait exprimer un commentateur politique mais pas de mesures pratiques que peut prendre le chef d’un exécutif.

 

S’il est indiscutable que "les Juifs sont encore et toujours pris pour cibles, victimes d'un antisémitisme virulent qui se dissimule derrière la haine d'Israël", il est tout aussi indiscutable que la France médiatique attise cette haine loin d’essayer de la circonscrire. C’est un fait. Un fait affligeant mais un fait indiscutable. La presse tricolore – et notamment l’agence semi-publique AFP et le Service Public d’information – a justifié, par exemple, l’assassinat de Shlomit Krigman. La France, contrairement à ce qu’affirme M. Valls, a déclaré la Guerre Sémantique totale à Israël et donc également à ces "Français juifs, qui sont légitimement attachés à la terre d'Israël".

 

Or, contrairement à ce que pense le Premier ministre, ce n’est pas principalement la violence qui inquiète nos coreligionnaires de l’Hexagone, qui est certes omniprésente mais avec laquelle ils ont appris à se mesurer, mais l’inaction absolue de leurs autorités pour mettre un terme à la Guerre Sémantique systématique que j’ai évoquée.

 

Ces Israélites ont dans leurs gènes l’expérience des ravages que cette haine, lorsqu’elle est entretenue plutôt que combattue, peut faire en France, étant les descendants directs de Dreyfus, des dénonciations volontaires sous Pétain, des lois raciales et des déportés de Drancy. Des Juifs, innocents comme eux, envoyés dans l’indifférence générale vers leur anéantissement par des policiers français et dans des trains conduits par des mécaniciens français. Ils se souviennent comment la gauche et la droite peuvent, dans ce pays, gommer leurs différences pour les stigmatiser d’un seul souffle et d’un seul tenant.

 

C’est donc bien la crainte qu’ils ressentent, mais pas celle engendrée par les coups de couteaux ni par les assassinats à la Kalatch dans leurs écoles et leurs supermarchés. Ce qu’ils éprouvent, c’est la peur que cela aille plus mal encore, en constatant, dans leurs journaux et sur leurs écrans, les méfaits de la guerre que livre leur nation à celle d'Israël. Attachés, entre autres, parce qu’ils distinguent avec raison l’existence d’Israël comme étant, par-delà les propos apaisants des uns et des autres, l’unique garant de leur survie et de celle de leur progéniture si les choses devaient à nouveau mal se passer, ce qui, au train où vont les choses, ne saurait être catégoriquement exclu.  

 

Nous, dans ces conditions, faisant face aux accusations délirantes parce qu’indémontrables de communautarisme, d’islamophobie, en France, et de colonialisme et de maltraitance des Arabes au Moyen-Orient, avons choisi, pour dénoncer et porter à la lumière les mécanismes de la Guerre Sémantique, de nous attacher strictement aux faits et de les exposer.

 

Nous avons chaque jour l’impression que nos confrères franciliens accusent les Juifs de l’incendie du Reichstag, à l’image du coup monté par les hitlériens pour fabriquer un motif raisonnable de s’en prendre aux Juifs. Contrairement à ce qu’il pourrait y paraître, cette comparaison n’est pas exagérée, car il est nécessaire de se souvenir que les antisémites prennent toujours soin de se présenter comme des victimes des Juifs et non comme des psychopathes poussés par leur seule détestation.

 

Les nazis prétendaient ainsi que les Juifs avaient déclaré la guerre à l’Allemagne et que leur éradication était une question de survie pour la race arienne. L’Eglise affirmait, pour justifier les autodafés, que les Juifs avaient tué Jésus, les Tzars, pour couvrir leurs pogroms, qu’à la Pâque, ils mélangeaient le sang des nouveau-nés chrétiens pour préparer les pains azymes, et les Français, pour crier "Mort aux Juifs !", qu’un capitaine juif avait trahi la France, puis, un peu plus tard, que leur débâcle face aux armées du Reich avait été causée par les Juifs qui les avaient "poussés à la guerre".

 

Désormais, l’intelligentzia française "met toute sa force" afin de persuader le public qu’il existait autrefois un pays nommé Palestine, qu’en 1967, les Juifs s’en sont emparés pour agrandir le leur. C’est pour justifier ce mensonge qu’ils n’ont de cesse d’évoquer les "territoires palestiniens occupés", feignant d’ignorer que si occupation il devait y avoir, ils devraient parler de "territoires jordaniens occupés". Ils affectent également d’ignorer, qu’entre 1948 et 1967, les territoires en question étaient totalement sous domination arabe, y compris la partie orientale de Jérusalem, sans que ne fut jamais évoquée la nécessité d’y créer un Etat palestinien. Ils oublient, de plus, de mentionner que la ligne verte, qui sépare virtuellement Israël et les "territoires", n’a jamais été une frontière mais une ligne d’armistice délimitant les positions des Hébreux et des Transjordaniens à l’issue de la Guerre d’Indépendance. Si la ligne verte ne devint pas une frontière, ce le fut pour la raison exclusive que les Arabes refusaient de reconnaître l’existence d’Israël sous quelque forme que ce fût et quelles qu’en auraient été les frontières.   

 

Ce qui précède participe du détournement de l’Histoire, mais nombre de Français croient dorénavant mordicus à cette fable, quitte à vous traiter de menteur si vous dites la vérité.

 

Cela reste néanmoins une rustine nécessaire de l’Histoire, sans laquelle les journaleux et leurs amis dialecticiens et activistes du nouvel antisémitisme qu’est l’antisionisme ne pourraient pas justifier la Guerre Sémantique qu’ils nous livrent actuellement.

 

Parce qu’à en croire l’AFP, reprise sans le moindre questionnement par la totalité – c’est cela qui effraye les Juifs, nous sommes un peuple qui a peur du racisme lorsqu’il fait l’unanimité ! -, au sujet de l’assassinat de Shlomit Krigman, "Deux Palestiniens ont blessé lundi au couteau deux femmes, dont une grièvement, dans une colonie israélienne de Cisjordanie occupée, avant d'être tués par balles, ont indiqué la police et les services de secours israéliens".

 

Ce serait un fleuron de la Guerre Sémantique, si ces malversations n’étaient pas quotidiennes et, partant, systématiques et préméditées.

 

Quand on mentionne qu’une attaque menée par de simples Palestiniens, sans autre qualifiant, s’est déroulée "dans une colonie israélienne de Cisjordanie occupée", le reste de la dépêche n’a plus d’importance, car on vient de justifier l’assassinat de Shlomit Krigman.

 

Vu qu’en droit international et en politologie, lorsque l’on abat quelqu’un qui occupe votre pays, on accomplit un acte rendu légitime par ladite occupation, lors, s’il y a crime, il est justifié. C’est tout, il s’agit d’un acte de racisme et d’antisémitisme consommés, faisant des media tricolores des complices objectifs de cet assassinat. Le colportage de cette justification est constitutif d’un acte de guerre.

 

Les antijuifs français viennent d’ailleurs de recevoir hier le soutien inattendu du Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-Moon. Pendant que je préparais ce papier, le Sud-coréen, durant une réunion périodique du Conseil de Sécurité, tout en condamnant les violences palestiniennes a ajouté : "Comme les peuples opprimés l’ont démontré à travers les âges, il est humain de réagir à l’occupation". C’est biaisé, comme l’a fait remarquer M. Netanyahu, mais Moon a fait part de son opinion clairement, de sa bouche, et non pas en se livrant à des manipulations de truands. De plus, c’est la même ONU de U Thant, qui avait, avant le déclenchement de la Guerre des Six Jours, évacué les Casques bleus du Sinaï afin de permettre aux troupes de Gamal Abdel Nasser, pensait-il, d’éradiquer l’Etat hébreu, celle de l’Oberleutenant de l’Armée nazie Kurt Waldheim, ou l’ONU de Boutros Boutros-Ghali, qui avait détourné les yeux pendant que les Hutus, soutenus et armés par la France, procédaient, en quatre mois, au génocide d’un million de Tutsis au Rwanda. L’ONU…

 

En outre, j’ai démontré dans des textes circonstanciés précédents, et en prenant appui sur les experts reconnus en guerres de décolonisation, que les implantations ne sont en aucun cas des colonies, ce qui rend cette autre tentative de légitimation de l’assassinat de Shlomit Krigman aussi criminel que la précédente.

 

La dernière puissance coloniale du globe est la France, seule puissance à continuer de contrôler les territoires d’outre-mer, sans lien historique, géographique, ethnologique ou anthropologique avec la métropole, que sont la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion, la Polynésie française, la Nouvelle Calédonie, etc. Les colonies françaises, en laissant ouverte la question de la Corse, représentent à ce jour 2,7 millions de colonisés, vivant sur des terres représentant 17,9 pour cent du territoire national français.   

 

Dans le cas d’Israël, l’existence de ces liens historique, géographique, ethnologique ou anthropologique avec la Cisjordanie et Jérusalem sont indéniables, ils comptent même parmi les plus anciens de la planète et ont constitué le creuset de toute la civilisation judéo-chrétienne. Il est certes légitime de débattre de leur prépondérance dans l’évaluation du différend israélo-palestinien ou israélo-arabe, dans le cadre de l’analyse de la double légitimité nationale antinomique en présence. Mais oblitérer systématiquement la revendication juive sur la Judée-Samarie et Jérusalem, en qualifiant la présence d’implantations israéliennes sur ce territoire disputé, de "Cisjordanie occupée" ou de "territoires palestiniens occupés" procède d’une posture indiscutablement malhonnête, propagandiste, raciste et antisémite.

 

Au-delà des modes et des consensus éphémères de la haine, ceux qui emploient ces expressions, les autorisent, les répercutent ou, après avoir lu ces lignes, omettent de combattre leurs auteurs, leurs éditeurs et leur bienfondé s’inscriront dans l’Histoire comme y figure déjà Drumont et sa Libre Parole, voire aux côtés des animateurs de Je suis partout, Robert Brasillach, Pierre-Antoine Cousteau (le frère de l’océanologue) et Lucien Rebatet. Cela ne fait aucun doute.

 

Il y a plus antisémite encore : l’exception. L’accolement systématique par l’AFP et ceux qui la reprennent des mots "Cisjordanie" et "occupée", n’étant pas de mise chez ceux qui l’emploient pour qualifier la "Crimée occupée", "Chypre occupée", le "Tibet occupé", ainsi que les quelques deux cents territoires faisant l’objet d’une dispute territoriale ; la "Cisjordanie occupée", constitue une exception sémantique inexplicable. S’agissant d’une singularité ne trouvant aucune justification dans la langue française ou ailleurs, l’observateur est contraint de déceler dans cette accolement une spécificité uniquement utilisée à l’encontre de la nation israélite, ce qui fait des responsables de cet acte systématique supplémentaire de malveillance des individus malhonnêtes, propagandistes, racistes et antisémites. Des pseudo-intellectuels ayant de bonnes chances d’échapper au jugement des tribunaux français et de leurs pairs, décidément toujours aussi cléments lorsqu’il s’agit d’antisémitisme, mais voués au mépris de ceux qui voient dans l’équilibre, la correction et la déontologie les piliers d’un monde apaisé, à la recherche de justice, du progrès et de la paix.

 

Autre malfaçon à caractère raciste : la sous-qualification journalistique. Déontologiquement, l’usage de la forme "Deux Palestiniens ont blessé lundi (…)" procède d’une filouterie à caractère raciste et antisémite, les auteurs et les diffuseurs ce texte étant parfaitement conscients que l’activité connue pour laquelle les deux énergumènes sont mentionnés dans cette information dépasse leur seule identification en tant que "Palestiniens". Cette faute professionnelle équivaut à écrire qu’ "un Français" a fait une déclaration avant-hier à l’hôtel de ville de Paris, en omettant volontairement de préciser qu’il s’agissait du Premier ministre.

 

Dans le cas de Manuel Valls, il ne s’agirait que d’une sottise privant le public d’une information principale, mais, dans celui des Palestiniens Ibrahim Alan et Hussein Abu Ro’ash, les assassins de Shlomit Krigman, négliger de mentionner qu’il s’agissait de "terroristes", comme méthodiquement omis dans les dépêches de ces media, soit d’ "individus armés s’attaquant systématiquement à des civils", procède d’un exercice visant à renforcer l’impression de légitimité du meurtre qu’ils ont commis. Il s’agit, là aussi, évidemment, d’une tromperie malhonnête, propagandiste, raciste et antisémite.

 

La malversation est encore augmentée, de même que son caractère antisémite, par le fait que, pour un crime absolument semblable, commis aux USA, en France, en Angleterre et dans tous les pays à l’exception notable d’Israël, les mêmes journalistes et diffuseurs des mêmes media n’hésitent pas un seul instant à qualifier ses auteurs de "terroristes". L’usage de l’exception est un facteur révélateur des antisémites. Il s’agit pour eux de traiter différemment les Juifs et les non-Juifs pour l’accomplissement d’un acte identique ou lorsqu’ils en sont les victimes.   

 

Dernière manifestation antisémite dans les trois lignes choisies du communiqué de l’AFP – ça fait tout de même beaucoup ! -, celle, devenue également systématique, consistant à faire croire au lecteur que les autorités israéliennes admettent elles aussi le narratif proposé par l’Agence France Presse.

 

Cette imposture majeure conclut habituellement la relation des faits caractéristiques d’un incident, comme dans : "Deux Palestiniens ont blessé lundi au couteau deux femmes, dont une grièvement, dans une colonie israélienne de Cisjordanie occupée, avant d'être tués par balles, ONT INDIQUE LA POLICE ET LES SERVICES DE SECOURS ISRAELIENS".

 

Naturellement, les deux institutions en question n’ont jamais émis ce commentaire ; nous sommes en présence d’une manipulation basique, d’un énorme mensonge. Ce que la police et le Maguen David Adom ont déclaré est que deux "terroristes palestiniens" ont blessé (…) dans une "implantation de Judée-Samarie" (…).

 

Bidouiller une citation c’est éminemment grave, cela représente même l’une des fautes journalistiques les plus aisément répréhensibles. En principe, on ne voit de tels procédés que dans les dictatures les plus arriérées. Le but de l’exercice est double : d’une part, il est question de fiabiliser une fausse information en insinuant : "c’est forcément vrai puisque même le gouvernement israélien le dit", et, en second, l’AFP et ses complices emploient ce procédé afin de composter le message de leur composition qu’ils entendent faire passer.

 

L’exercice est devenu systématique, on le retrouve, de même que toutes les autres malversations antisémites que je dénonce dans cet article, dans une autre dépêche récente couvrant l’assassinat de Dafna Meïr. La construction est parfaitement identique, elle est composée de trois lignes pour cracher son racisme et tenter de dénaturer un crime de guerre au profit de la cause de ceux qui l’ont perpétré et aux dépens des victimes : "Un Palestinien a pénétré dimanche dans une colonie israélienne de Cisjordanie occupée et a poignardé à mort une femme dans sa maison, a indiqué l'armée israélienne". L’Armée israélienne, en apprenant par nos soins ce qu’elle déclare, va une fois encore tomber des nues.

 

Cette façon de traiter l’information est bien entendu réservée à Israël ; elle constitue un facteur supérieurement incitateur à la violence à l’intérieur de l’Hexagone, doublé d’une importation du conflit israélo-palestinien ; car imaginer que la communauté juive et quelques intellectuels français qui vivent les yeux grands ouverts, échaudés par ce genre d’escroqueries médiatiques à répétition, pourraient s’abstenir de réagir équivaudrait à se leurrer.

 

Avant que "la France ne mette toute sa force pour protéger les Juifs", ce qui serait déjà le cas selon Manuel Valls, il faudrait sans doute qu’elle cesse sa guerre médiatique contre la nation israélienne. Si quelqu’un, un journaliste, un intellectuel ou un représentant de l’Etat tricolore, concevait la moindre réserve quant à l’authenticité de ce qui précède, j’en débattrais volontiers avec lui en public. Mais je doute que l’on nous appelle, les antisémites n’étant pas très courageux par nature.

 

Tout ce que le gouvernement français a à faire est d’exiger de ses journalistes qu’ils abandonnent les exceptions qu’ils conçoivent dans le traitement qu’ils réservent à Israël. Il est impérativement temps d’abroger dans les faits et non pas uniquement dans la Constitution, la Loi d’exception du 3 octobre 1940 portant statut des juifs et sa modification du 2 juin 1941, de même que celle du 4 octobre 1940 sur les ressortissants étrangers de race juive.

 

Soixante-quinze ans de ségrégations antisémites, cela devrait suffire. Selon deux récents sondages, près de soixante pour cent des Israélites français auraient déjà décidé de quitter le navire ; en voyant comment l’Etat censé les protéger permet qu’on insulte systématiquement le pays auquel ils sont légitimement attachés, et en constatant la quantité de fiel antijuif qui oriente la plume de leurs compatriotes journalistes, il serait difficile de leur donner tort. Comment font-ils déjà pour supporter une pareille atmosphère de stigmatisation permanente à leur encontre ? Je les trouve héroïques.

 

J’ai parlé d’atmosphère ? Je pensais probablement à la dernière émission de "Des paroles et des actes", présentée par David Pujadas, qui a permis et probablement organisé l’irruption de Wiam Berhouma dans le débat, non sans avoir préalablement précisé que l’enseignante était apolitique et qu’elle avait uniquement fait partie d’une "association citoyenne".

 

Renseignements pris, l’association "citoyenne" en question est le MAFED, une émanation exclusivement féminine du parti politique des Indigènes de la République. Lui-même violemment anti-israélien et faisant l’éloge du Hezbollah, du Hamas et du FPLP, en plus de celle de nombreux terroristes assassins et d’émeutiers français condamnés. Ce parti s’oppose notamment à la loi interdisant la dissimulation du visage des femmes dans l'espace public.

 

Alain Finkielkraut a déploré que la jeune femme qui lui a intimé à l’antenne de se taire n’avait fait l’objet d’aucune recherche de la part de la chaîne-phare du Service Public avant que les producteurs ne l’invitent à intervenir en direct dans l’émission.

 

Le philosophe a déclaré : "Avec ce pénible épisode, on a une preuve supplémentaire que nous sommes sortis de la période post-hitlérienne. L’antisémitisme a pignon sur rue. Il est le paquet cadeau du multiculturalisme".

 

Avec tout ce que cela implique, ma… sœur.

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Comment voulez vous qu'il en soit autrement quand il existe des juifs honteux comme ce pseudo journaliste appelé Abiker, ou ce médecin de seconde zone (en terme de compétences) dénommé Brauman?
Sans compter la complaisance de ce "journaliste" de Pujadas qui se régale à suivre l'agression d'Alain Finkielkraut par une islamiste invitée par France Télévision sur le plateau de son émission alors qu'il n'est probablement même pas comprendre ce que dit Finkielkraut.

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