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Esclavagisme : une Tunisiennevictime dans l’affaire dite des Princesses arabes

 

Esclavagisme : une Tunisienne victime dans l’affaire dite des Princesses arabes

Vingt-trois femmes de huit nationalités,  dont une Tunisienne, ont-elles été victimes de «traitements inhumains et dégradants» et de faits d’esclavage au quatrième étage de l’hôtel Conrad de Bruxelles, annonce "La Dernière Heure" (1).

 

Le juge Jean-Claude Van Espen a mené une longue instruction pour faire toute la lumière sur l’affaire dite des Princesses du Conrad, du titre de huit des neufs inculpés dans ce sinistre histoire de trafic d’êtres humains. Les faits remontent à l’année 2008. Le 1er juillet, 40 policiers effectuaient une descente dans l’hôtel luxueux de la capitale belge pour «libérer» 23 domestiques de la richissime famille princière Al Nahyan qui louait un étage complet de l’établissement.  C'était le début de cette affaire dite des princesses du Conrad.

 

 

Selon «La Dernière Heure», aucune charge n’a été retenue contre l’hôtel Conrad, qui louait à l’année le quatrième étage de l’hôtel – 54 chambres dont une suite royale pour 15 millions d’euros. Le réquisitoire retient par contre que la richissime famille Alnahyan qui avait loué durant plusieurs mois le quatrième étage de l'hôtel situé avenue Louise, dans la capitale, a exploité 23 femmes de huit nationalités dont une Tunisienne. Selon l'auditeur du travail, elles auraient subi de graves souffrances mentales ou physiques. On parle de quasi esclavage.

 

 

L’auditeur du travail de Bruxelles demande aujourd’hui le renvoi devant le tribunal correctionnel de neuf inculpés dont huit princesses des Émirats arabes unis, parmi lesquelles la sheikha Hamda Al Nahyan, 64 ans, veuve de l’émir Muhammed bin Khalid Al Nahyan.

 

 

Les Huit princesses des Émirats arabes unis dont la veuve de l’émir pourraient être jugées devant le tribunal correctionnel de Bruxelles pour «séquestration», «traitements inhumains et dégradants» et «trafic d’êtres humains».

 

 

 

Selon «La Dernière Heure», les inculpés se sont rendus coupables de «traitements inhumains et dégradants […] en infligeant intentionnellement de graves souffrances mentales ou physiques, humiliations ou avilissements graves, faits susceptibles en Belgique d’être punis d’une peine criminelle», avec comme circonstance aggravante, le fait que les accusés ont “abusé de la situation particulièrement vulnérable dans laquelle se trouvaient ces femmes de par leur situation sociale précaire, de leur séjour illégal […] et du fait qu’une au moins était enceinte» .Vingt-unes domestiques ont été «séquestrées selon l’article 434 du code pénal».

 

 

 

La détention a duré de trois à quatre mois. Les princesses émiraties poursuivies,  qui devraient également jugées pour «occupation de main-d’œuvre étrangère» et «non-paiement de rémunérations», ont aujourd'hui quitté le territoire belge. Les prévenus risquent une peine criminelle.

 

Les riches arabes qui ont du pétrole sont finalement  les pires prédateurs ainsi que les plus importants esclavagistes qui existent encore.

 

 

Des milliers travailleurs étrangers  partent chaque année  dans les  riches pays arabes  du Golf pour servir de bonnes, et  lorsqu’elles en reviennent racontent presque toutes le même calvaire. Chaque année des milliers de vont au travail à l’étranger, dont une majorité pour effectuer des tâches ménagères et ils  subissent les pires humiliations.

 

 

En Aout 2010, La police du Sri Lanka a déclenché une enquête sur un couple de Saoudiens qui auraient torturé leur femme de ménage, lui insérant 24 clous dans les mains, les jambes et le front. La victime, une mère de famille de 49 ans, est retournée dans son pays natal après avoir séjourné cinq mois en Arabie Saoudite pour travailler comme aide ménagère.

 

 

Ces prétendus “princes” qui font bâtir des îles, des cités, des stations de ski couvertes, des horribles projets mégalomanes, tout ça avec les bénéfices du pétrole (responsable du déclin de la planète dans le conscient collectif) avec une main-d’œuvre sous-payée et maltraitée, esclave de sa propre misère,  sont aussi une honte pour l’Islam.Le monde est outré de constater que ces pratiques existent encore en ce début du 21è siècle.

 

 

Le Coran, texte sacré de l'islam, entérine l'existence de l'esclavage  (voir la sourate XVI, Les abeilles).Notons que le premier muezzin désigné par le Prophète pour l'appel à la prière est un esclave noir du nom de Bilal originaire d'Éthiopie. Alors que les États-Unis interdisaient l’esclavage le 1er janvier 1808, la tradition de l’esclavage n’a pas changé en terre d’Islam. Le rôle de l’Islam dans cette traite est souvent  étouffé parce que cela ne correspond pas à la “victimisation” tendancielle des islamistes modernes.

Ftouh Souhail, Tunis

(1) http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/330979/princesses-du-conrad-neuf-inculpes.html

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