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«AU REVOIR MON AMOUR ÉTERNEL» : LES DERNIERS MOTS DE LEONARD COHEN À SA MUSE

«AU REVOIR MON AMOUR ÉTERNEL» : LES DERNIERS MOTS DE LEONARD COHEN À SA MUSE

 

 

Par LIBERATION

Marianne Ihlen est morte d'un cancer en juillet. L'auteur-compositeur lui a fait ses adieux dans une lettre, disant qu'il la rejoindra bientôt.

Ils s’étaient rencontrés à 23 ans sur l’île grecque d’Hydra et étaient tombés amoureux. Leonard Cohen a écrit une lettre d’adieu à sa muse Marianne Ihlen, décédée le 29 juillet d’une leucémie, à l’âge de 81 ans, révèle la radio canadienne CBC. Celle qui avait inspiré So Long Marianne et Bird on a Wire a eu une grande influence dans sa vie.

Le documentariste Jan Christian Mollestad, très proche de Marianne Ihlen, avait prévenu le chanteur qu’elle était mourante. Leonard lui a alors écrit une lettre d’adieu : «Nous sommes arrivés au point où nous sommes si vieux, nos corps tombent en lambeaux, et je pense que je te rejoindrai bientôt. Sache que je suis si près derrière toi, que si tu tends la main tu peux atteindre la mienne. Et tu sais que j’ai toujours aimé ta beauté et ta sagesse et je n’ai pas besoin d’en dire plus parce que tu sais tout cela. Je veux seulement te souhaiter un très beau voyage. Au revoir ma vieille amie. Mon amour éternel. Rendez-vous au bout du chemin.»

Deux jours plus tard, Ihlen perd conscience et décède. Jan Christian Mollestad était près d’elle et a raconté, dans une lettre publiée sur Facebook, ses derniers instants à Leonard Cohen : «Marianne s’est endormie lentement hors de cette vie hier soir. Paisiblement, entourée par des amis proches. Votre lettre est arrivée à un moment où elle pouvait encore parler et rire consciemment. Quand on lui a lu à haute voix, elle a souri comme seule Marianne le pouvait. Elle a levé la main, quand vous avez dit que vous étiez juste derrière, assez proche pour l’atteindre. Le fait que vous connaissiez son état de santé lui a donné une profonde tranquillité d’esprit. Et votre bénédiction pour le voyage lui a donné de la force supplémentaire. Jan et ses amis, qui ont vu ce que ce message signifiait pour elle, vous remercient tous avec une profonde gratitude d’avoir répondu si vite et avec tant d’amour et de compassion».

La lettre conclut : «Dans sa dernière heure, je lui ai tenu la main et j’ai fredonné Bird on a Wire alors qu’elle respirait si faiblement. Et au moment de quitter la chambre, après que son âme se soit envolée par la fenêtre pour de nouvelles aventures, nous l’avons embrassée sur son front et murmuré vos paroles éternelles. So Long, Marianne.»

LIBERATION

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