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HIGH-TECH et INNOVATION

Envoyé par lapid 
HIGH-TECH et INNOVATION
04 octobre 2010, 15:48
Multinationale à la sauce kibboutz - Par Philippe Mercure - La Presse ( Canada ) - 1 octobre 2010


Malgré sa taille et ses activités internationales, Netafim est encore détenue à 80% par trois kibboutz de la région du Néguev.

En franchissant la porte de l'entreprise Netafim, on croit d'abord s'être trompé d'adresse.

Sur les murs, des feuilles de papier collées avec du ruban adhésif indiquent la direction des bureaux. L'allure générale des lieux rappelle davantage l'école primaire que le siège social d'une grande entreprise. Avec des activités dans 110 pays sur cinq continents et un chiffre d'affaires qui dépasse les 500 millions US, Netafim est pourtant l'un des fleurons de l'entrepreneuriat israélien.

L'entreprise a inventé le concept de l'irrigation goutte-à-goutte, une technique qui permet d'augmenter le rendement des récoltes jusqu'à 50% tout en utilisant 40% moins d'eau. Le truc qui l'a mis sur la carte: des tuyaux percés munis de valves qui acheminent l'eau directement aux racines des plantes.

«Au lieu d'arroser le sol, on arrose les plantes», résume Naty Barak, directeur du développement durable de Netafim.

Aujourd'hui, Netafim vend autant des systèmes d'irrigation contrôlés par ordinateur aux grandes sociétés de la Californie que des solutions d'une simplicité désarmante - un réservoir qui recueille l'eau de pluie et duquel partent quelques tuyaux - aux habitants des pays en développement.

Polo jaune, jeans et sandales: comme le bâtiment de Netafim, M. Barak détonne dans l'univers des entreprises. La clé de l'énigme, c'est que Netafim est un pur produit des kibboutz - ces communes à tendance socialiste implantées sur le territoire dès le début du XXe siècle.

Au départ axés sur l'agriculture, les kibboutz sont aussi devenus des bastions de l'innovation. Aujourd'hui, même si moins de 2% de la population d'Israël y habite, les kibboutz génèrent 12% des exportations du pays.

Malgré sa taille et ses activités internationales, Netafim est encore détenue à 80% par trois kibboutz de la région du Néguev. Sa structure est un mélange assurément unique au monde entre la multinationale techno et la commune socialiste.

M. Barak nous entraîne dans les champs du kibboutz Hatzerim dont il est membre. Champ est un grand mot: nous sommes encore en plein désert. Ici, faites l'erreur de faire demi-tour au volant d'une voiture avec les fenêtres ouvertes et vous en avez pour 15 minutes à tousser à cause de la poussière que vous avez vous-même soulevée.

Les environs sont pourtant couverts d'arbustes en pleine santé: des plants de jojoba, dont l'huile est vendue aux multinationales des cosmétiques. Les plants sont irrigués par un système de tuyaux sous-terrain qui leur fournit exactement l'eau dont ils ont besoin.

«Moïse nous a conduits en Israël, mais il ne nous a pas montré la technologie pour y vivre», blague M. Barak.

Chaque semaine, cet homme remet son chèque de paie de dirigeant de multinationale au kibboutz où il vit, qui est ensuite divisé entre les 440 membres de la commune. Au bout du processus, M. Barak recevra la même allocation que sa voisine qui prépare les repas communautaires.

«Vous savez ce qu'ils disent, lance M. Barak. Si vous n'êtes pas socialiste à 17 ans, c'est que vous n'avez pas de coeur. Si vous êtes encore socialiste à 50 ans, c'est que vous n'avez pas de cerveau!»

Dans un kibboutz, tout est mis en commun. Et ça inclut Netafim.

«Quand nous aurons à décider si Netafim doit s'enregistrer à la Bourse de New York, par exemple, j'aurai un vote, et ma femme aura un vote, explique M. Barak. J'ai la prétention d'avoir une expérience des affaires. J'ai voyagé dans le monde. Ma femme est la meilleure psy au monde, mais elle ne connaît rien aux affaires. Mais elle aura un vote. Et j'aurai un vote.»

M. Barak avoue que ce mode de gestion est compliqué - tout comme la vie sociale du kibboutz, qui a fait l'objet de nombreux débats au fil des décennies. Mais peu importe: au kibboutz Hatzerim, les valeurs d'égalité sont encore celles qui guident le cours des choses.

«De toute façon, je peux vous donner des exemples très concrets où je n'ai pas voté comme ma femme sur certaines questions d'affaires, dit M. Barak. Et le temps a montré qu'elle avait parfaitement raison... et que j'avais parfaitement tort!»
Re: HIGH-TECH et INNOVATION
16 avril 2011, 15:37
Innovation: un outil capable de transformer n'importe quel texte en discours - Par Diane Fink - Pour jerusalem Post edition en francais - Jeudi 14 avril 2011



Le pianiste israélien internationalement reconnu, Gershon Silbert vient de recueillir les acclamations de la communauté internationale pour sa dernière trouvaille. L'artiste a mêlé ses connaissances musicales et technologiques afin de mettre en place un système capable de transformer n'importe quel texte en son.

Vivotext est la dernière invention du pianiste israélien Gershon Silbert. Il a créé un logiciel innovant qui permet de transformer n'importe quel texte en bande sonore tout en restant fidèle aux intentions de l'auteur.

Claudio Arrau, l'illustre pianiste chilien avait déjà affirmé au sujet de M. Silbert qu' "il possède le feu intérieur d'un grand maître",. Il espère désormais que cette innovation révolutionnera les jeux, les livres audio et la vie des personnes ayant une déficience visuelle. Beaucoup des voies de "Texte À Déclarer" (TAD), y compris celle des systèmes de navigation comme les GPS, peuvent être "irritantes et amener à éteindre le produit", a déclaré M. Gershon à NoCamels.

"Nos algorythmes de TAD sont basées sur des principes et des méthodes dérivées des recherches et des expériences musicales", a-t-il expliqué. Son système utilise un exemple de la bibliothèque ayant la capacité d'analyser le texte dans le but de rendre une lecture de celui-ci pareille à une voix humaine. "Une variation de tempo, une articulation et une certaine dynamique contribuent à l'efficacité de la performance musicale. Le discours attribue de son côté la hauteur, la durée et l'amplitude. C'est là le coeur du TAD", a-t-il ensuite expliqué.

Le logiciel prend également en compte les instructions d'expressions fournies par le texte comme les mots en italique et ceux qui sont soulignés. Basés sur ces précisions le texte peut alors être déclaré de façon enthousiaste, sérieuse ou triste.

Le pianiste a ensuite ajouté qu'en observant les personnes en déficience visuelle il avait compris à quel point les TAD pouvaient être mal interprétés avec les logiciels actuels. Poussé par cette réflexion, il a décidé de trouver un moyen pour rendre les voies plus "humaines".

En outre, il a souligné que de nombreux best-sellers n'avaient pas pu être transformés en livres-audio en raison du coût que cela représente d'employer un acteur pour les lire. L'entreprise espère que son système de TAD permettra éventuellement de transcrire n'importe quelle oeuvre littéraire en un plaisant discours.

"Notre système peut également s'appliquer aux SMS ou aux e-mails que vous recevez lorsque vous conduisez", a-t-il précisé. Les conducteurs pourront donc écouter leurs messages sans avoir à diminuer leur attention sur la route.

VivoText souhaite que son logiciel devienne une plateforme universelle, disponible dans toutes les langues. Jusqu'à présent le logiciel n'existe qu'en anglais et le produit sera lancé à la fin de l'année 2001.
Re: HIGH-TECH et INNOVATION
17 avril 2011, 09:19
La Voiture electrique en Israel : Faire le plein... d'électricité - Par SHARON UDASIN - Pour Jerusalem Post edition en francais - 17 avril 2011

Le changement de la batterie n'a pas duré plus de cinq minutes. Assis sur le siège arrière d'une Renault Fluence Z.E. pendant la manœuvre, on n'entend que le silence lorsque le moteur redémarre.


Une voiture électrique Renault se présente à l’entrée de la première station de changement de batterie, mise en exploitation à Kiryat Ekron.

Le 23 mars dernier, Better Place a lancé sa première station de changement de batterie en Israël, à Kiryat Ekron, près de Rehovot. A court terme, environ 40 devraient être opérationnelles à travers tout le pays, neuf sont déjà achevées.
La société a également érigé plus de 1000 points de charge fonctionnelle et des milliers d'autres seront en place d'ici la fin de l'année, affirme Moshé Kaplinsky, PDG de Better Place Israël.

"La solution est là, elle est prête pour un déploiement national. Elle marche et elle est disponible", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. "Nous promettons un déploiement national d'ici fin 2011, ce qui permettra à chacune et chacun d'entre nous de conduire électrique."

Tal Agassi, à la tête du développement et de l'exploitation de Better Place, a réaffirmé la disponibilité de la technologie. Et d'ajouter : "Nous sommes heureux de pouvoir mettre en œuvre cette solution pour la première fois ici, en Israël... Au vu du succès dans l'Etat hébreu, nous allons la reproduire ailleurs dans le monde."

A l'approche de la station de changement de batterie, le conducteur place son véhicule sur l'une des pistes motorisées à disposition et le met au point mort, en position "neutre". On se croirait un peu à l'entrée d'une laverie automatique. Le reste du processus - de cinq minutes - est entièrement automatisé.
La pleine recharge d'une batterie, par contre, exigera environ six heures de temps, pour une autonomie de 185 km. Mais le changement, lui, pourra se faire sur le trajet. La solution idéale pour les longs parcours.

Un écran de contrôle, informatisé, sur le tableau de bord de la voiture indiquera au conducteur le niveau de charge de la batterie et à quel moment procéder à un échange ou à une recharge. "Une sorte de Big Brother", explique notre conducteur, Oved Ladizinsky, en riant.

Une vision devenue réalité

Retour à la conférence de presse. Better Place a déjà signé des accords avec 400 propriétaires de parkings, explique Kaplinsky. Objectif : construire des points de charge sur leur sol. Et 200 autres partenariats sont en cours de négociation.
Pour la commodité du client, la charge pourra s'effectuer la nuit, à domicile. Mais les propriétaires ou les syndics de copropriété devront installer, à leurs frais, le dispositif. Il sera totalement interdit de charger sa batterie de voiture à partir des réseaux électriques domestiques. "En chargeant sa batterie chez soi, c'est comme si on avait une station-essence à domicile", pointe Agassi avec humour.

D'ici la fin de l'année, le réseau de points de charge sera optimal, du nord a sud du pays. "Les grands axes routiers du territoire israélien seront couverts par notre système", affirme Kaplinsky.
Système, qui, pour avoir subi des tests de sécurité, "répondra à toutes les normes environnementales et écologiques". Autre avantage : un service client sera disponible pour les utilisateurs 24h/24, 7jours/7.

Il y a trois ans, ce n'était rien d'autre qu'une vision, a déclaré Shai Agassi, le PDG de Better Place, "aujourd'hui, c'est la réalité".
"Et le plus beau dans tout cela, c'est que personne ne le verra, personne ne le sentira, mais chacun conduira simplement sa voiture", a-t-il ajouté. "Pour les conducteurs, il s'agira d'une voiture. Elle sera électrique, mais quelle différence ? Alors cela signifiera que nous aurons réussi."

Chez Renault, partenaire de Better Place, le lancement de la première station-électrique de Kiryat Ekron a également suscité un grand enthousiasme.
"Renault est persuadé que cette stratégie va remoderniser l'industrie automobile et ouvrir la voie à un secteur plus propre, plus vert, plus calme", a déclaré Katsumi Nakamura, vice-président exécutif du groupe et leader du comité de direction Asie-Afrique, depuis le Japon.

Better Place est d'ores et déjà en train d'installer son dispositif à Copenhague et Tokyo. Et prévoit également de s'implanter en Californie, à Hawaï et en Australie. "Ce système va être reproduit dans le monde entier", affirme Agassi.

Un bienfait pour le particulier et Israël

Better Place va commercialiser la Renault Fluence Z.E. courant 2011, et les véhicules seront disponibles d'ici la fin de l'année. Les ventes ont déjà commencé au Danemark. Et en Israël, quelque 10 000 personnes ont manifesté leur engouement en signant une préliste d'acheteurs "intéressés".
"Nous pensons que la demande sera largement plus forte que l'offre au cours des douze premiers mois de mise en service", estime Agassi. "Pour que l'offre et la demande s'équilibrent, nous allons travailler de concert avec nos partenaires chez Renault."

Selon Agassi, le constructeur français est capable de s'adapter au marché à venir. A savoir fabriquer 40 000 ou 400 000 véhicules électriques en fonction de la demande. Les prix de vente en Israël sera disponible dans quelques semaines.
Mais Nakamura affirme d'ores et déjà que les voitures électriques seront avantageuses pour le particulier. Les véhicules Renault seront vendus à un "prix abordable", a-t-il souligné. Et parle d'une "voiture de masse" qui "réalisera une percée significative dans la réduction d'émissions de CO2."
Enfin, dernier point fort de la voiture électrique - outre ses avantages environnementaux et financiers - les enjeux qu'elle représente pour le pays.

Agassi ne cesse de mettre l'accent sur le gain que ces véhicules de demain représentent. "Le coût total pour installer l'infrastructure nécessaire est équivalent à une semaine d'utilisation de gaz en Israël", explique-t-il.
Mais surtout, la voiture électrique apporte la possibilité pour Israël de réduire sa dépendance énergétique par rapport à ses ennemis.

"Nous finançons le terrorisme, nous finançons les franges radicales d'un Islam qui ne cesse de se renforcer", a ainsi déclaré le ministre des Infrastructures nationales Ouzi Landau lors de son allocution. "Nous finançons des gens qui sont contre notre culture de la liberté. Quand on est envoûté par la voiture et le carburant, nous devenons dépendants de ceux qui les fabriquent", a-t-il poursuivi.
Landau a loué Better Place pour avoir su trouver une solution viable à ce problème. Pour avoir "inauguré un centre de désintoxication, pour ainsi dire, pour sortir de la dépendance du combustible".

Il a ponctué son discours par la bénédiction "Shehekheyanou", en l'honneur de la primeur de l'événement, ajoutant : "nous inaugurons une usine israélienne. Quand les gens parlent de Shai Agassi à travers le monde, ils mentionnent un nom 'made in' Israël. Il en est de même pour Better Place."
Re: HIGH-TECH et INNOVATION
20 avril 2011, 07:02
Contrôler un ordinateur par la pensée



Des étudiants israéliens, aidés par trois chercheurs, ont mis au point un logiciel permettant à l'utilisateur de contrôler son ordinateur à l'aide de ses propres pensées, ouvrant de fabuleuses perspectives pour les personnes handicapées... et les autres.

Une équipe de l'Université Ben Gourion du Negev (UBGN), à Beer-Sheva, en Israël, composée d'étudiants en Génie logiciel ainsi que de trois chercheurs en Génie, a développé une technologie innovante qui pourrait permettre de faire fonctionner n'importe quel ordinateur sans l'aide de nos périphériques habituels, la souris et le clavier, mais bien uniquement à l'aide de leurs ondes cérébrales.

Bien qu'il y ait eu précédemment de très nombreuses tentatives visant à développer des systèmes capables de lire ces ondes cérébrales et de faire fonctionner des programmes bien précis, ces appareils se trouvaient toujours fort encombrants et étaient inutilisables en dehors de l'encadrement lourd que peut fournir un laboratoire, et dans des conditions expérimentales trop contraignantes.
Un casque muni de 14 électrodes

La technologie développée par l'équipe de l'UBGN comprend un casque équipé de quatorze points munis d'électrodes, permettant de mesurer l'activité électrique du cerveau, autrement dit de faire une électro-encéphalographie. Les signaux recueillis sont analysés et interprétés à l'aide de ce logiciel, pour enfin être traduits en actions gérées par le système d'exploitation de la machine.

Selon le professeur Rami Puzis, un des chercheurs, « cette technologie est destinée en priorité à assister les potentiels utilisateurs qui sont physiquement déficients, qui ne peuvent d'aucune manière manipuler une souris d'ordinateur ou bien un clavier ».

L'équipe estudiantine a mis au point sa version prototype pour leur projet de fin d'études, et en a fait la démonstration grâce à un étudiant, qui a composé et envoyé un e-mail sans l'aide de ses mains, seulement à l'aide de ses pensées et du logiciel adéquat. Ils prévoient de continuer dans cette voie pour aider les handicapés lourds, dont les quelques aides et moyens mis à leur disposition sont à trouver du côté des logiciels à commandes vocales. Un bon nombre d'innovations initialement pensées pour les handicapés truffent notre vie de tous les jours.


Par Moonzur Rahman


Source : [www.techniques-ingenieur.fr]
Re: HIGH-TECH et INNOVATION
20 avril 2011, 07:19
Le projet Google: des ordinateurs capables de regretter




Qui n'a jamais rêvé que son ordinateur regrette d'avoir mal compris ce que vous vouliez lui faire faire? Le jour où la machine torturera son cerveau virtuel pour comprendre comment il peut éviter de reproduire les mêmes erreurs est plus proche que vous ne le pensez, selon Haaretz.

Le quotidien israélien rapporte que l'université de Tel Aviv mène des recherches (financées par Google) pour faire que les ordinateurs apprennent des erreurs passées afin de mieux anticiper l'avenir.

«Nous sommes en mesure de changer et d'influencer la prise de décisions d'ordinateurs en temps réel», a déclaré Yishay Mansour, qui dirige les recherches.

Il s'agit de réduire ce que le professeur appelle le «regret». Bien évidemment, explique ScienceBlog, les ordinateurs ne ressentent pas réellement du «regret»:

«Mais ils peuvent mesurer la distance entre le résultat souhaité et le résultat réel. Le professeur Mansour a récemment développé un algorithme basé sur l'apprentissage de la machine, ou "intelligence artificielle", pour minimiser la quantité de regret virtuel qu'un programme informatique pourrait expérimenter.»

Haaretz cite Yishay Mansour:

«Par rapport aux êtres humains, les systèmes d'aide peuvent beaucoup plus rapidement traiter toutes les informations disponibles pour estimer l'avenir du déroulement des événements –qu'il s'agisse d'une bataille d'enchères sur un site d'enchères en ligne, une hausse soudaine du trafic vers un site Web de media, ou la demande de produits en ligne.»

Ses recherches pourraient être très utiles pour Google, qui espère les utiliser pour améliorer ses propres technologies en ligne et ses entreprises, telles que ses plateformes publicitaires (AdWords et AdSense).

Yishay Mansour souligne également l'intérêt de son travail pour l'Internet. En effet, les internautes, qui sont des êtres humains et non des ordinateurs, sont imprévisibles.

Mais grâce à son algorithme, les agissements de ces humains imprévisibles pourraient être étudiés en temps réel... Et les ordinateurs pourraient apprendre à s'adapter de façon extrêmement rapide. La tâche exécutée, les résultats sont «presque comme si vous connaissiez toutes les variables à l'avance», promet le professeur Mansour.
Re: HIGH-TECH et INNOVATION
24 avril 2011, 14:57
Exploiter les ondes cérébrales pour faciliter l'accès à l'informatique



Les émissions électriques du cerveau peuvent être analysées par un casque muni de capteurs pour être traduites en instruction. Appliqué aux outils bureautiques, ce projet permettrait aux personnes handicapées de contrôler leur ordinateur par la pensée.

Contrôler son ordinateur par la force de la pensée, un rêve de science-fiction ? Plus vraiment. Pour faciliter l'usage des outils informatiques par des personnes atteintes de handicaps moteurs, une équipe de recherche de l’université Ben Gourion du Néguev, en Israël, a développé la solution MindDesktop. Ce dispositif consiste en un casque sans fil équipé de sept paires d'électrodes. Il analyse les ondes alpha émises par le cerveau pour comprendre les actions que l’usager souhaite effectuer sur son ordinateur avant de les accomplir. En effet, les chercheurs ont compris que l’énergie électrique émise par le cerveau en pleine concentration est équivalente à 10 Watts, soit 13 à 40 vagues d’ondes alpha par seconde. Or, ces vagues d’énergie peuvent correspondre à un état d’esprit, à une volonté. Après les avoir captées et analysées, le casque communique avec un logiciel qui traduit ces données en commandes transmises à l’ordinateur.

Identifier la nature des ondes

Comment cela fonctionne ? Coiffé du casque, l’usager commence par ne penser à rien afin d’enregistrer une activité cérébrale « neutre ». Puis, il pense « droite » ou « gauche » par exemple, et ce pendant huit secondes. C'est le laps de temps nécessaire pour que l’appareil comprenne ce que veut l’utilisateur. Le casque enregistre donc l’activité du cerveau qui correspond à l’idée « droite » ou « gauche ». Idem pour « cliquer », par exemple. Lorsque le casque captera la même énergie lors d'une prochaine session, le logiciel saura à quelle instruction elle correspond.

Favoriser l’insertion

Ce logiciel, justement, permet de faire apparaître à l'écran un clavier virtuel. L'utilisateur sélectionne les touches en pensant, donc, "droite", gauche", "haut", "bas" pour déplacer un curseur. Pour taper un caractère, il pense "cliquer". Tout l'enjeu consiste à se servir d’un ordinateur (écrire, expédier des mails) en se passant au maximum du clavier et de la souris. Le jeu vidéo avait déjà fait un pas dans cette direction avec l'Epoc, de la société Emotiv, qui analyse le flux sanguin et l’énergie électrique du cerveau pour affecter le comportement de personnages. La solution MindDesktop va plus loin en affinant les informations suggérées par le cerveau. Un brevet a été déposé par les chercheurs. L'une des applications les plus évidentes serait de proposer le dispositif à des entreprises et des organisations afin de faciliter le travail sur ordinateur pour des personnes handicapées.
Re: HIGH-TECH et INNOVATION
27 avril 2011, 20:58
Israël révolutionne la construction des autoroutes - Par Diane Fink - Mercredi 27 avril 2011



Dans les quatre prochains mois, Dimona Silica Industries Ltd planifie de construire une usine dans le Néguev afin de fournir de l'asphalte de haute qualité à la Chine. L'entreprise a d'ores et déjà créé ce mélange d'asphalte.

Depuis sa création Dimona Silica Industries Ltd a dû faire face à une mauvaise image. Impliquée dans un scandale en 2004 après des investissements douteux auxquels était lié l'ancien ministre de l'Industrie, du Commerce et du Travail, Ehoud Olmert, elle est aujourd'hui sur le devant de la scène. Afin que la société développe un mélange d'asphalte qu'elle a baptisé iBind, le ministre avait versé quelque 10 millions de dollars à l'entreprise.

Des injections d'investissements étrangers ont par la suite alimenté l'entreprise afin qu'elle puisse continuer à fonctionner. Ephraim Fernblum, le fondateur de l'entreprise, a légué la direction de l'entreprise à son gendre, Ronen Peled. Ce dernier a récemment remporté un contrat de 6 millions de dollars avec la Chine pour lequel il doit construire une autoroute avec des minéraux rares qui n'existent que dans le désert du Néguev.

"Un jour, j'étais assis dans mon bureau et je regardais une affiche représentant une autoroute et des pneus de voitures. Je me suis demandé ce qui se passerait si nous ajoutions du silicate à l'asphalte dans le processus de construction des pneus pour augmenter leur durée de vie. N'ayant aucune compétence en chimie je me suis dit que c'était soit une idée de génie soit une idiotie. À l'époque je ne savais pas que cette idée ferait aller de l'avant mon entreprise", a expliqué l'ancien directeur, Ephraim Fernblum.

Les investisseurs russes étaient sceptiques, a ajouté son gendre, Ronen Peled. "Ils en ont rit entre eux, blaguant en russe. 'En voilà encore un qui se prend pour un chimiste' ont-ils dit. Ils pensaient que je comprenais le ridicule de la situation", a-t-il expliqué.

Peu de temps après, des experts en chimie du Technion se sont rendus sur les sites de Dimona Silica pour un exposé détaillé du concept. Ils ont déclaré qu'il était nécessaire d'analyser le mélange et sa viabilité et ont travaillé de longues heures dans les laboratoires.

Les premiers résultats sont arrivés un an plus tard et ont annoncé de bonnes nouvelles pour l'avenir. Le supplément, un dépôt minéral uniquement disponible dans la région de Nahal Zinn dans le Néguev, a montré une capacité à doubler l'espérance de vie d'un pneu sur les routes faites d'asphalte. En outre, ce nouvel agent dans le processus de fabrication créé des routes plus silencieuses. L'entreprise a aussi indiqué que ses produits sont plus respectueux de l'environnement que les produits utilisant des mélanges d'asphalte conventionnel. Les émissions toxiques sont ainsi réduites de 30%.

Dimona Silica vient de remporter son premier appel d'offre, d'une valeur de 6 millions de dollars, pour construire une autoroute en Chine. Après qu'ait été testée la première route construite avec le mélange iBind en Israël, M. Peled avait déclaré : "C'était un moment historique. Le mélange était parfait. Tous ceux qui conduisent sur ces routes sentiront la différence. Il n'y a tout simplement aucun bruit".

Nahal Zinn, dans le Néguev, est le seul endroit au monde où les dépôts minéraux sur lequel se place le mélange peut être exploité. Long de 75 miles, Nahal Zinn est la vallée la plus large et inclut la frontière biblique de Canaan. Au sixième siècle de l'ère post Jésus-Christ, des moines ont sculpté des statues, des placards, des étagères, des bancs, des escaliers et des systèmes pour l'eau dans les falaises de calcaire
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Re: HIGH-TECH et INNOVATION
12 mai 2011, 12:27
Israël à la pointe des « clean tech » - Par Nathalie Hamou - 4 mai 2011



Centre d'innovation mondiale dans le high-tech, Israël se rêve en nouveau « dragon » des technologies propres. Du lancement du projet de voiture électrique mené par Renault avec l’entrepreneur israélien Shaï Agassi (Better Place) à l’idée d’un canal reliant la mer Morte à la mer Rouge, autant de chantiers qui illustrent les efforts israéliens dans le « green business ». Le pays totalise près de 600 entreprises spécialisées dans le traitement de l'eau et les énergies alternatives.

« Israël rassemble plus de la moitié des climats de la planète. C’est un laboratoire idéal pour éprouver des solutions innovantes dans les clean tech», indique Bookie Oren, l’ancien patron de la compagnie nationale d’eau Mekorot, qui a pris la tête de Miya, le fonds de la milliardaire israélienne Shari Arison dédié aux technologies hydriques. Israël revendique ainsi un leadership mondial dans le retraitement des eaux usées du secteur agricole.

Et aligne plusieurs champions d'envergure, tel Netafim, l’inventeur de l’irrigation goutte-à-goutte, ou le groupe IDE, qui a construit avec Veolia le plus grand site mondial de dessalement à Ashkelon. Au total, Israël a recours à des technologies de gestion efficace permettant la production de 25 % de la consommation nationale en eau ; et l’on estime que l’État hébreu sera capable de produire 40 % de ses besoins d’ici cinq ans.

Un savoir-faire qui intéresse Veolia, mais aussi GE et Siemens. 600 millions de dollars d’investissement Quant au secteur des énergies renouvelables, il figure désormais au cœur des priorités nationales.

Le pays s'est donné dix ans pour abandonner totalement le pétrole et réduire l'utilisation du charbon dans la production d'électricité pour leur substituer du gaz naturel (à hauteur de 70 %) et des énergies renouvelables.

Le gouvernement israélien va investir 600 millions de dollars (421 millions d’euros) à l'horizon 2020 afin que 10 % de sa production électrique soit issue d'énergies alternatives (contre 1 % actuellement). C'est ainsi que 500 MW devraient provenir du solaire thermique (60 %), du photovoltaïque domestique (5 %), de l'industriel (10 %), de l'éolien (17,5 %) et de la biomasse (7,5 %).

Bénéficiant près de 300 jours d'ensoleillement par an, Israël affiche de nombreux brevets dans la production d'énergie solaire et aiguise les appétits des multinationales. Il y a près d'un an, Alstom a investi 55 millions de dollars dans la société californienne BrightSource, dont la filiale israélienne Luz II est considérée comme un pionnier mondial du solaire à concentration.

De son côté, EDF Energies Nouvelles est sur les rangs de l'appel d'offres pour la construction de la centrale solaire photovoltaïque d'Ashelim, dans le désert du Néguev. Un projet qui intéresse aussi le géant allemand Siemens.



Ce dernier a déjà occupé le terrain en devenant fin 2009 propriétaire de la firme israélienne Solel, un leader mondial dans l'équipement de sites thermosolaires présent en Espagne et en Californie.


Source : Nathalie Hamou, Commerce International

A lire aussi ( en anglais ) : [coejlblog.blog.com]
Re: HIGH-TECH et INNOVATION
12 mai 2011, 12:37
Les nouveaux passeports biométriques israéliens seront les “plus sûrs du monde.” - Par Jonathan-Simon Sellem – Pour JSSNews -



Après des années de retard, Israël est enfin s’apprête à embarquer sur un nouvel âge de l’identification biométrique. Dans les prochains mois, les citoyens israéliens seront appelés à remplacer leurs anciens passeports et cartes d’identité avec de nouveaux moyens sophistiqués d’identification.

La presse israélienne rapporte aujourd’hui que le Premier ministre Benjamin Netanyahu va convoquer un comité ministériel spécial sur les affaires biométriques dans les prochains jours pour discuter de la mise en oeuvre du projet de loi sur la biométrique. “Le nouveau passeport israélien aura nombreuses fonctions de sécurité», explique à la radio Amnon Ben-Ami, directeur du ministère de l’Intérieur. “

On pourrait dire que ce sera le passeport le plus sécurisé au monde», a t-il ajouté. Selon le projet de loi biométrique, la nouvelle réglementation sera testée pour une période de deux ans, pendant laquelle le public sera en mesure de choisir d’avoir le nouveau passeport ou de garder les anciens documents d’identité.

Plus de 300 terminaux informatiques ont déjà été mis en place pour ceux qui aimeraient changer leurs documents. Le nouveau passeport sera donc électronique et comprendra une puce informatique qui contiendra des informations diverses sur le titulaire du passeport, y compris comme une photo, les empreintes digitales, la date de naissance et une signature. Il sera également équipé de manière unique afin d’empêcher la contrefaçon…

Notons que ce passeport sera mis en page en France. Les détails sur le passeport lui-même seront imprimé directement sur la page et non sur une vignette qui peut facilement être falsifié.

Le passeport contiendra également diverses données uniquement visible à la lumière ultraviolette, y compris l’image d’une étoile de David et des séquences de l’alphabet hébreu.

Il convient de noter, toutefois, qu’Israël est aujourd’hui à des années lumières derrière le monde occidental en matière de sécurité de passeport et de carte d’identité. Plus de 100 pays ont déjà recours à cette technologie, y compris certaines nations du tiers monde.

En fait, Israël est le seul Etat membre de l’OCDE qui n’a pas encore de passeports biométriques. Le passeport israélien actuel est considéré parmi les moins fiables dans le monde.

Un total de 135.000 passeports israéliens et cartes d’identité ont été volés pendant la seule année 2010. Selon les estimations de l’Autorité de l’immigration, des milliers de personnes à travers le monde utilisent actuellement une fausse identité israélienne.

Beaucoup de ressortissants iraniens et pakistanais ont été arrêtés avec de faux passeports israéliens. On estime qu’un passeport volé coûte entre 300 et 1.500€ au marché noir.


Source : [jssnews.com]
Re: HIGH-TECH et INNOVATION
13 mai 2011, 16:50
L'EMISSION E=M6 AIME UNE INNOVATION D'ISRAËL : Le poulet sans plumes ou poulet nu, invention du Scientifique Avigdor Cahaner de l’Institut Agricole de Rehovot (Université de Jérusalem). - Par IsraelValley Desk - 13 mai 2011



A l’occasion des 20 ans de l’émission E=m6 et devant un parterre de journalistes scientifiques, le médiatique Mac Lesggy a évoqué les innovations qui l’ont le plus marqué depuis la création de l’émission. Il a cité entre autres, le poulet sans plumes (ou poulet nu), invention du scientifique Avigdor Cahaner de l’institut agricole de Rehovot (Université de Jérusalem) qu’il avait rencontré lors d’un reportage en Israël il y a quelques années.

Ce poulet n’est pas le résultat d’une manipulation génétique, mais d’un croisement entre une race très charnue et un poulet à cou déplumé. L’industrie peut ainsi réaliser une double économie d’énergie en termes de climatisation dans les poulaillers et de plumage des poulets.

Rappelons que Mac Lesggy, présentateur et producteur de E=m6 est ingénieur agronome de formation (INA, 1984). Sa philosophie : “pour rendre la science intéressante pour tous, il faut être enthousiaste et curieux à la fois”. Il a reçu le grand prix de l’information scientifique décerné par l’Académie des Sciences en 1995.

Note :

E=M6 est une émission de télévision française de vulgarisation scientifique diffusée tous les dimanches à 20 h 5 sur M6 depuis le 10 février 1991 et présentée par Mac Lesggy. Elle a obtenu le 7 d’or de la meilleure émission éducative en 2001, et a fêté son 500e numéro en décembre 2006. 3,1 millions de téléspectateurs la regardent chaque dimanche (moyenne de la saison 2006-2007). Son nom est un jeu de mots sur le nom de la chaîne et sur la formule E=mc2. Une trentaine d’émissions spéciales organisées autour d’un thème particulier ont été diffusées le mardi soir à 20 h 50 de novembre 1998 à janvier 2004.

Émission à l’origine principalement tournée vers la recherche, les nouvelles technologies et les sciences dures, E=M6 s’est peu à peu tournée vers l’explication de l’environnement quotidien des Français. L’émission profitait aussi des évènements scientifique ou pseudo-scientifique de l’actualité, pour aborder certains sujets: par exemple à l’occasion de la sortie au cinéma du film Jurassic Park, une émission spéciale sur les Dinosaures fut diffusée le dimanche 17 février 1993 soit trois jours avant la sortie nationale du film. Ainsi des thèmes comme la nutrition, la maison ou la psychologie reviennent-ils fréquemment dans l’émission.

Toutefois, des thèmes plus actuels comme le développement durable, les OGM, ou la substitution du pétrole sont encore régulièrement traités par l’émission, et les chercheurs, ingénieurs, techniciens ou médecins en sont les principaux intervenants.

À l’origine produite par la société VM Productions, E=M6 est produite par la société de production de Mac Lesggy, Link production, depuis juillet 2005.


Source:
Source : Israël Science Info

[ambisrael.fr]

[www.israelscienceinfo.com]
Re: HIGH-TECH et INNOVATION
01 juillet 2011, 03:46
Economie mondiale en matière d'innovation : Sur 125 pays classés, l'Islande prend la 11e place, l'Allemagne est 12e, l'Irlande 13e, Israël 14e. - Par IsraelValley Desk - 30 juin 2011

La Suisse est la première économie mondiale en matière d’innovation. Elle a gagné trois places depuis l’an dernier et caracole en tête de l’indice mondial de l’innovation devant la Suède et Singapour, ont annoncé jeudi à Genève l’INSEAD et l’OMPI. Hong Kong suit au 4e rang, devant la Finlande, le Danemark, les Etats-Unis, le Canada, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. La Suisse s’octroie la première place parce qu’elle a une position forte dans la plupart des domaines, tant pour l’environnement favorable à l’innovation que pour les réalisations économiques concrètes.

Selon l’Institut européen d’administration des affaires (INSEAD), la Suisse est ainsi au 3e rang mondial pour le sous-indice des moyens mis en oeuvre pour développer l’innovation (institutions, capital humain et recherche, infrastructures, marchés, entreprises). Elle est au 2e rang mondial pour le sous-indice des résultats acquis dans le domaine de l’innovation par les différents secteurs économiques.

Sur 125 pays classés, l’Islande prend la 11e place, l’Allemagne est 12e, l’Irlande 13e, Israël 14e, la Nouvelle-Zélande 15e, la Corée du Sud 16e, la Norvège 18e, l’Autriche 19e, le Japon 20e, la France 22e, la Belgique 24e. Parmi les pays européens, la Grèce est nettement en retard, au 63e rang, alors que l’Espagne est 32e, le Portugal 33e et l’Italie 35e.

La Chine conquiert le 29e rang et est le seul pays en développement parmi les 30 premiers du classement de l’INSEAD. Le Chili au 38e rang est la première économie latino-américaine, devant le Costa Rica (45e) et le Brésil (47e). La Russie arrive au 56e rang, l’Inde au 62e rang.

L’indice mondial de l’innovation (GII) 2011 est réalisé par l’Insead et sponsorisé par Alcatel Lucent, Booz&Co, l’office mondial des brevets (Wipo) et la confédération indienne de l’industrie. Le rapport intégral est sur [www.globalinnovationindex.org],

Cet Indice mondial de l’innovation est calculé comme la moyenne des scores obtenus pour les principaux moyens mis en œuvre (qui décrivent l’environnement favorable à l’innovation) et les principaux résultats (qui mesurent les réalisations concrètes en termes d’innovation), explique le communiqué de l’Insead.

Cinq grands domaines constituent le sous-indice des moyens mis en œuvre en matière d’innovation : institutions, capital humain et recherche, infrastructure, perfectionnement des marchés et perfectionnement des entreprises.

Le sous-indice des résultats en matière d’innovation se compose de deux domaines : “résultats scientifiques” et “résultats créatifs”. L’indice d’efficacité en matière d’innovation, calculé sur la base du rapport entre ces deux sous-indices, évalue comment les économies tirent parti de leurs environnements favorables pour produire des résultats dans le domaine de l’innovation.


Source: [www.romandie.com]
Re: HIGH-TECH et INNOVATION
10 juillet 2011, 03:00
Israël, un pays en mode start-up - Par Eric Dupin

De retour d’Israël, ou la Fondation France Israël dirigée par Nicole Guedj [www.nicoleguedj.com] , ex-ministre et secrétaire d’état, avait invité une délégation de blogueurs et de journalistes[1] à découvrir et rencontrer les principaux acteurs de l’économie numérique locale.

Un programme-marathon de quatre jours mené au pas de course, servi par une organisation au cordeau, qui nous a permis d’avoir une vision élargie, sans tabou et sans préjugé, de ce pays de 7,4 millions d’habitants qui ressemble un peu à un concentré du monde.


Impressions de voyage

Pour le voyageur qui n’a jamais mis les pieds en Israël (c’était mon cas), la première surprise arrive dès la sortie de l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv. Celui qui s’attend à trouver une cité au style oriental en sera pour ses frais : une fois passés les faubourgs, les infrastructures routières et l’architecture des gratte-ciels ultra-modernes qui constituent le skyline de la ville évoquent davantage une mégalopole occidentale ou asiatique – entre Los Angeles et Singapour – qu’une ville du Moyen-Orient. Une impression qui sera confirmée à Jérusalem, ou hormis le cœur de la vieille ville et le site religieux (et touristique) du Mur des lamentations, les enchevêtrements de freeways entrecoupés de lignes de tramway dernière génération mais également les rues piétonnes et commerçantes du centre-ville, parfaitement aménagées et alignant restos, bars branchés et boutiques de grandes marques, font plutôt penser à une ville européenne. Village mondial.


Quand Tel Aviv prend des airs de Los Angeles

Global village

Une autre impression qui émerge, cette fois après avoir rencontré nombre de start-ups et d’entrepreneurs locaux, est celle d’un grand village où tout le monde se connaitrait. Impression évidemment renforcée par la taille réduite du territoire et de sa population. En fait, de par la diversité des paysages (les villes côtoient les déserts), de la topographie particulière (plaines arides et coteaux fertiles), du mixage de populations (immigration en provenance du monde entier, forte communauté arabe de 1,4 million d’habitants), et du voisinage entre économie traditionnelle et high-tech, Israël ressemblerait finalement à une incarnation du fameux village mondial. Ajoutez à cela le climat et vous composez une photo en couleurs vives qui n’est pas sans rappeler celle de la Californie (l’autre pays des start-ups).

Au cœur du futur

L’objet de ce voyage était donc de nous faire découvrir l’innovation « à l’israélienne ». Pour les blogueurs high-tech et journalistes spécialisés qui composaient la délégation, le fait qu’Israël soit un pays innovant n’était a priori ni une surprise ni vraiment une découverte. Nous avons tous eu l’occasion de chroniquer ou couvrir à plusieurs reprises des services web, start-ups ou applications développés par des entreprises israéliennes. C’est le cas aussi sur Presse-citron, ici ou là entre autres. Nous connaissons aussi tous l’histoire de startupers français (comme Jérémie Berrebi ou Ouriel Ohayon par exemple), qui, chacun dans son style et à sa manière, incarnent ces centaines d’entrepreneurs qui après avoir débuté leur carrière dans leur pays de naissance, ont fait le choix délibéré de s’installer dans la Silicon Valley israélienne (ou à proximité) pour être au cœur de la matrice.



Mais au-delà de l’énumération des entreprises et personnes que nous avons rencontrés, nous avons surtout découvert un foisonnement et une énergie simplement incroyables. J’ignore si cette énergie est représentative d’un état d’esprit général qui règne dans le pays (nous n’avons rencontré que des entrepreneurs donc méfions-nous des généralisations un peu hâtives) mais ce que nous avons vu était plutôt enthousiasmant. A l’instar de ce qui se passe en Californie, tout ici semble un peu plus « facile » pour qui travaille dans l’innovation et souhaite développer une start-up liée au web ou au numérique. Une impression en trompe-l’œil ? Peut-être. Toujours est-il qu’avec 70 fonds d’investissement installés sur place, l’état hébreu compte le plus grand nombre de start-ups par habitant (plus de 3000) et jouit également de la plus forte densité d’ingénieurs au monde.

Concentré de QI

La première étape de notre French Blogs Tour 2011 nous a conduits au Technion [www1.technion.ac.il] , ou Israel Institute of Technology. Le Technion est un concentré de grosses têtes (sans Philippe Bouvard) qui rivalise sans complexe avec le prestigieux MIT américain, et où se forment les super-ingénieurs de demain. Ambiance campus à la coule où le QI de base doit se situer entre 150 et l’infini mais plus proche de ce dernier, et fait ressembler vos notions de PHP durement acquises à d’aimables graffitis rupestres. Témoin le jeune Yonathan qui, après avoir brillamment réussi Polytechnique à Paris prépare tranquillement son doctorat au GIP Lab [gip.cs.technion.ac.il] en menant des expériences sur la compression d’image. Ses petits algorithmes l’ont conduit à inventer un format qui renverrait le .JPG à la préhistoire, ou à développer une caméra 3D assortie d’un logiciel de son crû qui modélise en relief et en temps réel les images filmées. Son avis sur Polytechnique ? « Bien, mais c’est le problème français : l’école forme des ingénieurs et produit des managers ou des politiciens, parce-que la recherche ou le développement informatique ne sont pas valorisés. Pas besoin de faire polytechnique pour diriger une entreprise ou devenir ministre. D’ailleurs je m’y ennuyais un peu. Trop facile… ».

Google et Yahoo, des entreprises israéliennes ?

Parmi les géants du web et de la high-tech présents sur place, Google et Yahoo! sont incontournables et dignement représentés. Prenons Google par exemple, sis à Matam, un quartier d’Haïfa, dans des locaux ultra-modernes avec vue sur mer. La division israélienne du géant de la recherche se spécialise dans la Recherche et Développement dans quatre domaines : Search, Google Apps, Networking et Analytics. Selon David Kadouch, chef de produit Moteur de recherche, l’objectif ici est « d’organiser l’information et la rendre accessible à tout le monde partout ». C’est ainsi que l’on apprend que quelques services célèbres de Google ont été imaginés et développés ici, en Israel. C’est le cas notamment de Google Suggest, Priority Inbox ou enbcore Got The Wrong Bob. Avec 200 collaborateurs, le bureau israélien de Google semble jouir d’une forte autonomie et est l’une des plus importantes implantations de la firme californienne à l’étranger, après Zurich.






Chez Google Haifa, il y a un télescope braqué sur la plage smiling smiley

Le centre de R&D de Yahoo [labs.yahoo.com] , sur le trottoir d’en face, est du même acabit. Yahoo! Labs Israel est spécialisé dans le Search, et l’information sur l’audience internet. Dans une démonstration brillante et passionnée, Yoelle Maarek, responsable de l’équipe de recherche, est revenue aux basiques du search en nous expliquant au passage que chez Yahoo! aussi les algorithmes travaillent dur, aussi dur que Chez Google, même si Yahoo! est avant tout une entreprise focalise sur le contenu avant le search. En nous rappelant aussi qu’avec plus de 600 millions d’utilisateurs, Yahoo! Mail est loin devant Gmail (et juste derrière Hotmail).


La zone d’activité high-tech de Haifa (Google, Yahoo, Intel, etc…)

L’incubateur de l’espoir

Peut-être le volet le plus « politique » (au sens noble du terme) de ce périple, la visite très inspirante chez NGT (New Generation Technologies) a rappelé justement aux européens parfois un peu ignares ou arrogants que nous sommes que les relations entre juifs et arabes ne sont pas uniquement celles qui sont décrites généralement et de façon un peu trop binaire dans les médias. En fait, et cela se vérifiera à plusieurs reprises sur place, même si nous savons que nous ne sommes pas au pays des Bisounours, la réalité vue de l’intérieur est comme souvent bien plus subtile que ce que nous en percevons dans les caricatures occidentales.





Situé dans le secteur arabe de Nazareth et dirigé par Nasri Said, un ingénieur arabe, NGT est un incubateur qui réunit des entrepreneurs juifs et arabes. Il faut savoir qu’il y a 23 incubateurs en Israël mais que NGT est le seul à œuvrer en secteur arabe. Lancé en 2002, cet incubateur technologique fait partie d’un programme financé par le gouvernement israélien et contribue au développement d’entreprises principalement spécialisées dans le secteur biotech (santé et médical). Pourquoi ? Parce-que historiquement les arabes ne pouvaient pas travailler dans les sciences informatiques, jugées comme un secteur trop sensible en matière de sécurité. NGT, doté d’un budget de 20 millions de dollars, distribue des fonds d’amorçage à hauteur de 7000 dollars par start-up, dont le gouvernement israélien prend en charge 80% du financement. Depuis sa création, NGT a aidé 20 entreprises dont 11 arabes, 6 juives et 4 réunissant des collaborateurs juifs et arabes. C’est peut-être une goutte d’eau dans le foisonnement de l’économie numérique de l’état hébreu mais je peux vous dire que cette perle de tranquillité et de collaboration intelligente entre arabes et juifs au cœur d’une terre de conflits est une sacrée leçon. De celles qui vous filent quelques frissons d’espoir et redonnent un peu foi dans le genre humain.


Cisjordanie, quelque-part entre Nazareth et Jérusalem

Saul Singer, raconteur de start-ups

Après une visite de Jérusalem qui fut la seule « pause touristique » de cette expédition, une rencontre avec Yigal Palmor, porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères (qui nous gratifia d’un joli tacle appuyé sur les médias européens et plus particulièrement l’AFP) et une écoute polie de la keynote d’ouverture de la conférence Facing Tomorrow [www.presidentconf.org.il] avec entre autres Tony Blair (vivifiant), Amos Oz (bousculant) et BHL (lénifiant), petit déjeuner à la fraîche avec Saul Singer, co-auteur de Start-Up Nation [www.startupnationbook.com] , un best-seller qui raconte et explique pourquoi et comment Israël est, avec seulement 7 millions d’habitants, devenu le pays qui compte le plus de start-ups au monde avec les USA, et comment, après les USA, Israël est le pays le plus fortement représenté dans les entreprises côtées au NASDAQ. Son crédo ? « Dans la plupart des pays, les deux grandes étapes de la vie sont l’école puis la vie professionnelle. En Israël, il y a une troisième étape intermédiaire, l’armée. Ce passage obligé par le service militaire fait partie intégrante de la culture entrepreneuriale du pays car il inculque chez les jeunes et futurs étudiants une notion de mission à accomplir, d’un truc à réussir coûte que coûte quelles que soient les conditions, les difficultés et l’adversité. » Une vision intéressante même si peut-être quelque-peu idéaliste, car comme me le faisait remarquer un peu ironiquement un jeune entrepreneur, si tu es cuistot à l’armée, la notion de mission à accomplir est toute relative.



Cela étant, cette vision a constitué une sorte de fil rouge de toutes nos rencontres : nous n’imaginons pas à quel point l’armée est importante dans l’économie et le « start-up state of mind » israélien. C’est ici que l’innovation est probablement la plus vivace et c’est des laboratoires de recherche de l’armée que sortent les technologies les plus pointues du monde. Un véritable moteur pour les entreprises du pays, ou la chose militaire n’est pas perçue comme une machine de guerre mais comme une sorte de campus de l’innovation permanente dans lequel les meilleurs cerveaux libèrent leur jus sans la pression des marchés, et dessinent le futur.

Start-ups et grosses boîtes israéliennes, work in progress


C’est entendu : Israël n’est pas que le pays des Oranges et des drones. Ici se joue aussi une portion de l’avenir de l’économie numérique et de l’innovation. Dans une version d’ailleurs davantage high-tech que social media en vérité. Les têtes bien faites semblent ici d’avantage s’intéresser à la technologie qu’au réseautage, même si de belles perles existent à peu près dans tous les domaines. Nous avons rencontré et/ou visité des dizaines de start-ups, d’entrepreneurs et de blogueurs, trop pour les énumérer dans cet article déjà très long, et ceci fera donc l’objet d’un prochain article.

Les acteurs du numérique israélien, en tout cas ceux que nous avons côtoyés, ont une chose en commun : l’enthousiasme, mais surtout un besoin d’attention qui m’a surpris. Amis blogueurs high-tech français, je peux vous dire que les entrepreneurs israéliens – et pas seulement les francophones – vous lisent assidument et témoignent une reconnaissance rafraichissante quand par hasard vous avez couvert leur entreprise dans vos colonnes.

Symptôme probable d’une volonté de sortir des clichés par la technologie et peut-être de montrer que la société israélienne est finalement assez éloignée de certains lieux communs véhiculés à son sujet.


La suite dans un prochain article : tour d’horizon des entreprises et blogueurs rencontrés sur place, et quelques mots sur les à-côtés du voyage :-)


La délégation au complet écoute attentivement en mangeant des glaces chez Google

[1] délégation composée de :

Blogueurs

FRENCH WEB – Bertrand LENOTRE
KORBEN – Manuel DORNE
ACCESSOWEB – Philippe LAGANE
LOCITA – Jeremy BENMOUSSA
LE JOURNAL DU GEEK – Benjamin MORIN
PRESSE-CITRON – Eric DUPIN
STAN ET DAM – Damien DOUANI
GONZAGUE – Gonzague DAMBRICOURT
TECHCRUNCH France – Cedric GIORGI
READ WRITE WEB France – Fabrice EPELBOIN
GIRLZINWEB – Jessica GAUZI

Journalistes

Le Figaro – Cécilia GABIZON
01 Informatique – Stéphane BELLEC
Le Journal du Dimanche – Camille NEVEUX
Challenges – Jean-Baptiste DIEBOLD
AFP – Katia DOLMADJIAN

Source : [www.presse-citron.net]
Re: HIGH-TECH et INNOVATION
28 juillet 2011, 00:49
Invention israélienne : la canne virtuelle pour les aveugles - Par Tsypora Betito - Pour Guysen International News - 27 juillet 2011



Le Dr. Amir Amedi et l’équipe scientifique de l’université hébraïque de Jérusalem ont mis au point un système qui va révolutionner la vie de 45 millions de non-voyants sur terre.

Inventée par l'Université hébraïque de Jérusalem, la canne virtuelle permet au patient de reconstruire une image de l'environnement en émettant un faisceau vers les objets ambiant et en transmettant ces informations à l'utilisateur via une légère vibration, semblable à celle d'un téléphone portable.

Le « Yes-Eye-Can », comme l’ont nommé ses créateurs, se veut le digne successeur de la canne blanche et des chiens, aides indispensables pour se repérer dans l’espace.

Les créateur de cette technique se sont basés sur la théorie de « substitution sensorielle » qui avance que lorsqu’une faculté du cerveau est atteinte, en l’occurrence la vue, les parties visuelles du cerveau peuvent déléguer leurs tâches aux autres sens et facultés : tactiles, auditifs et mémoriels.

La « Canne virtuelle » fonctionnera tel un« radar » en enregistrant des images sur un rayon d’action assez vaste et en les transformant en sons de fréquence, d’amplitude et de forces variables, reconnaissable par l’utilisateur.

Le Dr. Daniel-Robert Chebat qui a travaillé en collaboration avec le Dr. Amedi précise que « La personne n’aura plus besoin de toucher un objet pour savoir qu’il est là, ni pour jauger sa hauteur. Cet appareil est bien plus discret et évite aussi que le non-voyant n’ait à toucher ou frapper des objets qui se trouvent sur sa route. Grâce à lui, les non-voyants pourront se déplacer beaucoup plus aisément et repérer tous les dangers, mobiles ou fixes, qui se dressent sur leur route ou se meuvent aux alentours. »

« Israël est devenu un leader mondial dans le domaine des neurosciences, et des chercheurs du monde entier viennent ici pour apprendre. C’est un pays idéal pour la recherche », a-t-il ajouté.

La « Yes-Eye-Can » se voudra très facile d’utilisation, d’une autonomie de 12h. L’objet ne devrait pas dépasser les 35 dollars, néanmoins, son créateur espère, à terme, pourvoir le fournir gratuitement à tous les non-voyants.


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La canne virtuelle pour aider les malvoyants à se repérer - Par Martine Perez - Pour Le Figaro - 4 juillet 2011



Inventée par l'Université hébraïque de Jérusalem, elle permet au patient de reconstruire une image de l'environnement.

Actuellement, près de 200 millions de personnes souffrent de déficience visuelle, avec comme conséquence principale des difficultés pour s'orienter et se déplacer. Un des principaux défis qui se posent à elles est d'évaluer la hauteur des différents obstacles et d'identifier des objets plus éloignés, afin d'anticiper leur déplacement. La canne blanche utilisée actuellement n'offre qu'une solution très partielle à ces problèmes. D'où l'idée de mettre au point une canne virtuelle ca­pable, grâce à un système de capteurs et de vibrations, d'améliorer l'orientation et la mobilité des malvoyants.

Ce nouveau dispositif aidant les personnes aveugles à percevoir les différents obs­tacles sur leur chemin a été présenté fin juin à Jérusalem, lors d'une conférence internationale intitulée «Facing Tomorow», visant à réfléchir aux défis de l'avenir et organisée à l'initiative du président Shimon Pérès.

Le Dr Amir Amedi, de l'Institut de recherche médicale Israël-Canada (Imric) et de Safra Center for Brain Sciences (ELSC) de l'université de Jérusalem, et son équipe ont donc développé ce dispositif, de la taille d'un téléphone portable. Ce système, qui fonctionne comme une lampe de poche virtuelle, peut remplacer ou compléter la canne blanche classique. La canne virtuelle émet un faisceau focalisé vers les objets environnants et transmet les informations à l'utilisateur via une légère vibration, semblable à celle d'un téléphone portable.

Utilisation très «intuitive»

La canne intègre plusieurs capteurs permettant d'estimer la distance entre l'utilisateur et l'objet pointé. Cela permet à la personne aveugle d'évaluer la hauteur et la dis­tance des objets divers, de reconstruire une image précise de l'environnement et de se déplacer en toute sécurité. La canne virtuelle est extrêmement petite, facile à transporter, précise, a une autonomie de fonctionnement de douze heures et est facile à charger. Son utilisation, très «intuitive», peut être apprise en quelques minutes.

Les chercheurs du laboratoire du Dr Amedi ont expérimenté la canne virtuelle dans des environnements différents, afin d'étudier le fonctionnement du cerveau chez les personnes aveugles, et notamment sa capacité de réorganisation. En particulier, les chercheurs ont construit un labyrinthe qui impose de marcher dans un environnement et des chemins changeants. Grâce à la canne virtuelle, et après une courte période de formation, une dizaine de malvoyants se sont déplacés avec succès dans le laby­rinthe et ont réussi à éviter complètement les murs et les obstacles.
Re: HIGH-TECH et INNOVATION
23 décembre 2011, 03:04
Israël inside - Par Yann Dieuaide et Zian - 8 décembre 2011




En Israël, le marché du high-tech connaît une croissance sans faille depuis plus de 20 ans. Les start-up y poussent comme des champignons! Alors comment et pourquoi ce petit pays d’à peine 8 millions d’habitants est-il devenu la Silicon Valley du Proche-Orient ? Enquête.

Un mur, des colonies, un conflit armé sans fin, des raids aériens et des attentats... Voilà ce qu’évoque le plus souvent l’Etat hébreu dans nos esprits occidentaux. Mais ce pays a aussi su exploiter au bon moment et durablement tout ce qui touche aux technologies de l’information. Aujourd’hui, plus de 10% de la main d’œuvre israélienne est active dans le secteur des high-tech. Et on ne compte plus les inventions israéliennes qui ont joué un rôle dans la société numérique qui est la nôtre aujourd’hui : de la mémoire flash des clés USB aux processeurs d’Intel - qui équipent plus de 90% des ordinateurs de la planète - en passant par ICQ, l’un des premiers logiciels de messagerie instantanée.

Pas moins de 4000 start-up sont installées dans le pays. Une densité rare qui favorise les prises de risque. «Avec un grand nombre de start-up dans une toute petite région, il y a beaucoup d’interactions et les gens s’entraident, témoigne Alon Atsmon, PDG de Picitup. C’est certainement l’un des éléments qui font que la communauté israélienne des start-up est très vivace».


Tel Aviv

Installée à deux pas de la bourse dans le centre ville de Tel Aviv, face.com commercialise une API de détection et de reconnaissance faciale. Facebook se serait déjà montré très intéressé par la société de Tel Aviv. «No comment», répond Dan Barak, manager produits et développement chez face.com. Selon nos informations, la start-up chercherait à obtenir 10 fois plus que les quelque 20 millions de dollars proposés par le réseau social !

En général, les compagnies israéliennes ne conservent pas longtemps leur statut de start-up. L’entreprise Better Place a mis au point, en partenariat avec un constructeurs français d’automobile, l’une des premières voitures 100% électrique. Des bornes de charge seront progressivement installées sur les places de parcs publiques et privée. Pour les longues distance (le véhicule a une autonomie de 160km), on prévoit la construction d’une quarantaine de stations d’échange de batterie dans le pays. Le changement de batterie, entièrement robotisé, et ne prend que quelques minutes.

L’idée est née en 2007 dans la tête de l’entrepreneur israélien Shai Agassi, qui l’a présentée au WEF de Davos. «Trois ans et demi plus tard, ce n’est plus une idée mais c’est devenu un réalité, constate fièrement Yariv Nornberg, manager chez Better Place. La compagnie est déjà présente ici en Israël, mais aussi au Danemark et en Australie. Elle compte 700 employés et nous avons une voiture qui fonctionne et avec laquelle on peut rouler.»

Les liens entre l'armée et l'innovation

En trois levées de fonds et en pleine période de crise, Better Place a réuni un total de 750 millions de dollars. La banque helvétique UBS vient de rejoindre les rangs des investisseurs.

Les géants du web et de l’informatique se sont eux aussi installés en Israël. Dans la zone industrielle de Matam à Haïfa, le centre de recherche et développement d’Intel côtoie ceux de Google, de Yahoo ou encore de Microsoft. C’est qu’à quelques kilomètre de là, sur les hauteur de la ville, trône un véritable réservoir d’ingénieurs. Le Technion, la prestigieuse école polytechnique d’Isarël a vu le jour en 1912, bien avant la création de l’Etat hébreu. La plupart des bâtiments et des infrastructures de l’école sont des dons de la diaspora. Pas loin de 13'000 étudiants, juifs, chrétiens et musulmans arpentent les allées ombragées de ce campus à l’américaine. Une mixité qui a surpris Josué Sznitman, professeur d’ingénierie biomédicale. «Je pense qu’il y a entre 30 et 40% d’étudiants arabes, chrétiens et musulmans» estime l’enseignant.

En Israël, tous les jeunes sont astreints au service militaire (3 ans pour les hommes et 2 ans pour les femmes). Tous commencent donc leur études universitaires beaucoup plus tard qu’en Occident. «Ils sont beaucoup plus concentrés qu'un étudiant-officier sur le campus sérieux qu’aux Etats-Unis par exemple, constate le Dr. Molly Mulligan, une chercheuse américaine qui vient de débarquer en Israël. C’est très motivant de travailler avec eux parce qu’ils savent ce qu’ils veulent!»

Des étudiants plus matures et motivés, et un job presque assuré en fin de cursus. Ces futurs ingénieurs sont même au cœur de la réussite économique d’Israël. «Le Technion est à la base du miracle économique d’Israël de ces 20 dernières années, se réjouit le Pr. Peretz Lavie, président du Technion. Aujourd’hui, 75% de nos ingénieurs diplômés travaillent dans le secteur des high-tech. Et parmi eux, 14% sont PDG d’entreprises !»

L’Etat hébreu compte aujourd’hui un plus grand nombre de compagnies cotées au NASDAQ que l’Europe toute entière.

Pour en savoir plus :
[www.nouvo.ch]
Re: HIGH-TECH et INNOVATION
18 juillet 2012, 23:09
Synel France filiale d un groupe israelien cree en 1990 a decroche l installation d un systeme intelligent de controle d acces securise combine a une surveillance electronique l accord se chiffre a plusieurs millions sur plusieurs annees
La Joconde sous surveillance israelienne
le projet permettra l installation du logiciel synel de gestion du temps d activitees et de controle d acces de meme que l utilisation de la verification d empreinte digitale et de passe d entree et de reconnaissance faciale

le president de synel industries gaby bouganim s est dit satisfait de ce nouveau contrat
synel vient aussi d emporter un appel d offre de la compagnie petroliere texaco elle equipera ses stations services des pays bas belgique luxembourg d un systeme biometrique de controle de presence de leur personnel
montant du contrat : 200 000 euros
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