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DESESPERADES WIVES...II....HAMID....ELIE OU L'INSTANT PRECIS....PAULETTE...

Envoyé par albert 
DESESPERADES WIVES...II....HAMID....ELIE OU L'INSTANT PRECIS....PAULETTE...
19 février 2012, 04:54
HAMID, le désespéré.

Hamid est grand de taille, très sportif. Issu d’une grande famille tunisienne, très aisée.
Elle habite Tunis dans un quartier chic. Haut de gamme, le quartier du Belvédère.
Hamid partage donc la fratrie avec un autre frère et deux sœurs. Tous bien éduqués et ayant des situations confortables. Les deux sœurs sont bien mariées. Le frère aussi.

A 25 ans, ayant obtenu son diplôme en chirurgie dentaire, il ouvre son cabinet dans une grande rue passante de Tunis. Tout va pour le mieux, sa sympathie et son savoir faire attirent vers son cabinet une bonne clientèle.

Hamid est un garçon très doux, très gentil. Son allure et son physique plait aux jeunes filles et aux femmes de toutes origines. Il va en profiter allégrement. C’est aussi un fêtard, adepte des boites de nuit de la banlieue nord. Ses amis l’apprécient, il est très généreux et surtout très plaisant.

Les étés et les hivers passent en survolant les automnes et les printemps. Notre jeune homme est au summum de son élégance. Il a 28 ans.
Par un jour d’été, il aperçoit sur la place de sa ville, une belle jeune fille. Allongée qui se prend du soleil. Sans hésiter un instant, notre ami va vers elle, sa silhouette plonge la jeune fille dans l’ombre.

Elle se relève pour voir l’intrus, celui qui lui cache les rayons de soleil. Hamid beau parleur, s’excuse et entame la conversation a. Ca marche. Elle se nomme Florence, et loge dans un hôtel. Elle est en vacances pour une quinzaine de jours. Elle a 28 ans.

La conversation prend sa vitesse de croisière et la française le trouve charmant, beau parleur. Hamid s’en aperçoit et prolonge la discussion. Il apprend qu’elle vit dans la province française avec ses parents. Mariée mais divorcée, une première fois, elle a un enfants de ce premier mariage, une fille de 15 ans et un garçon de 6 ans du second mariage.

La jeune famille vit avec les vieux parents.

Le compte n’y est pas car si elle prétend avoir 28 ans comment se fait t’il que sa fille à 15 ans, ce qui suppose qu’elle s’est mariée à 13 ans. Elle a la réponse toute faite. Elle avancera qu’elle s’est faite violée et de cette violence est née une fille. Mais Hamid n’est pas du genre à ne pas croire. Il compatit.

A Suivre.




Re: DESESPERADES WIVES...II....HAMID.
19 février 2012, 06:47
HAMID, le désespéré. II°



Chapitre 2°

Elle travaille comme secrétaire dans une ville triste à mourir. De confidences en confidences, elle lui raconte un peu sa vie. Son mauvais divorce, son dernier ancien époux violent etc….Hamid écoute poliment. Lui, il n’a pas grand-chose à raconter sauf que la vie lui sourit.

Quatre heures passent en palabre et notre ami, emporté par son élan, l’invite à sortir le soir en boite.

Elle accepte. Florence parait calme et surtout paisible. Elle lit beaucoup et s’intéresse surtout au bouddhisme bien qu’elle soit de religion catholique. Elle avoue n’être pas trop dans cette religion bien que ses parents soient de fervents catholiques.

Le soir tombe, Ils se séparent et Hamid lui re-propose donc ce rendez-vous nocturne, il viendra la chercher en voiture.
Dans sa voiture, il repasse dans sa tête le film de ce qui vient de se passer. Il est pour la première heureuse d’avoir dragué une aussi belle jeune femme.

Le soir, il se pomponne, se parfume, se colle un jasmin à l’oreille et tout beau tout neuf, notre ami se hâte d’aller rencontrer sa nouvelle conquête. Parce qu’il est sur que l’affaire est dans sa poche. Il a lu dans ses yeux l’intérêt qu’elle lui porte.

Vers les 20 heures, sidi Hamid est fin prêt, il démarre tout en chantant de l’Abdel Halim. Saouah, la chanson culte. Il en est presque ému à force de la chanter et de la rechanter.

Florence est en bas de son hôtel, très aguichante. Très belle au point que notre ami à peine à la reconnaitre. Dés qu’elle monte, notre généreux gentleman lui offre un jasmin assorti à sa tenue mini.
Son parfum envahit l’habitacle et Hamid ne chante plus, il est silencieux par tant de grâce.

Une demi- heure plus tard, Hamid rentre en boite, qui fait office de restaurant devant ses amis qui siffle son amie. Hamid très sérieux, sourit et au lieu de d’aller parlementer et présenter sa meuf, il se dirige tout droit vers sa table réservée sur laquelle est déjà posé un casque à champagne. La jeune femme contient sa surprise, elle qui n’a jamais été aussi respectée. Tant de sollicitudes de la part d’ un jeune inconnu la laisse rêveuse.

Hamid a oublié ses amis, il les a ‘basé’ mit de coté. Il semble s’être départi de sa bonne humeur et jovialité.

Le diner se passe très bien sous le grand parasole. Le couple savoure huitres, crevettes, vin et champagne en fin de repas.

A Suivre….
Re: DESESPERADES WIVES...II....HAMID.
20 février 2012, 10:58
HAMID LE DÉSESPÉRÉ...III.


Il passe enfin dans la discothèque. Une table leur est réservée, près de la piste. Juste en face de la piste, ce qui lui évitera maints détours pour y accéder. Une bouteille de whisky est commandée. Sans perdre de temps, notre imbécile bien heureux se retrouve enlacé sous un slow, puis sous un autre sans discontinuer. Enfin à la troisième étreinte, ils échangent un baiser fougueux. Un baiser d’amour.
Plusieurs même.

Florence est en vacances donc elle doit prendre du bon temps. D ieu lui a envoyé, dans sa grande mansuétude, un nigaud qui va lui payer ses 13 jours de vacances. Hamid, déjà tombé sous le charme de la jeune femme quelques heures plus tôt sous le soleil de sa ville, ne cessera de la regarder, de lui prendre la main, de l’enlacer de la couvrir de baiser craignant qu’un vautour d’ami ne vienne lui chiper la belle femme en mini jupe qui laisse entrevoir sa culotte d’entre ses cuisses. Nos deux tourtereaux semblent heureux sous les petites buvées du whisky qui coule à flots.
Ces amis sont surpris par toutes ses marques d’attention. Hamid ne voit rien, il est dans un autre univers. Vers les 3 heures du mat, enfin notre couple se lève et toujours sans saluer ses amis, il regagne la voiture. Et sans attendre le lendemain, il fait l’amour dans le grand parking bien sombre sans se gêner des noctambules d’un soir d’un samedi fiévreux. Une heure durant, il se donnera à fond dans la jouissance.
4 heures du mat, enfin, le coupe rentre chacun chez soi avec la promesse de se revoir demain dimanche à la plage vers les 11 onze heures.
Hamid pensera à cette soirée tout le restant de la nuit. Notre homme tombe lentement mais surement amoureux de sa nouvelle conquête. Qui au réveil est loin de ressembler à celle de la vieille. Elle a une ride sur le coté droit de ses lèvres. Elle parait bien plus âgée que ce qu’elle a dit la veille.
Elle a en réalité 33 ans soit 5 ans de plus que Hamid mais celui là l’apprendra bcp plus tard.
Mais Hamid pour l’instant ne pense ni à son vrai âge ni ce souci qui n’en est pas un.
Onze heures du mat, notre couple est sur la plage. Elle avec son couffin made souk de Tunis et lui avec sa sacoche pleine à craquer de Dinars.
‘…Viens, je te réserve une surprise… !’
Le couple décolle pour Hammamet. Un dimanche de luxe pour celle qui n’a rien vu à ce jour de la Tunisie et qui ne reverra rien si Hamid ne s’était pas présenté à elle. Une aubaine.
Deux heures plus tard, ils sont allongés sur un transat, dans le plus beau palace de la cote sud.

Crèmes et huiles bronzant satinent leur peau. Lunettes de soleil, sodas, cafés et verre de bière vient et viennent sous le chaud soleil d’un dimanche de rêve.

Déjeuner copieux, après midi à visiter la ville, Nabeul visitée et surtout offrandes à n’en plus finir.
‘…Mais où vais-je mettre tout cela… ?’ Dit t’elle.
‘…Ne t’inquiètes pas, j’ai un beau frère à la douane et tout passera comme une lettre à la poste… !’

Dimanche passe. Et toute la semaine se passe ainsi, entre plage après son travail, soirées danses et resto.

Une vie que Florence n’a jamais connue durant ces 32 ans. Sa vie de province est bien loin et elle regrette déjà son retour dans son pays sans soleil, la Normandie.

A Suivre....


Re: DESESPERADES WIVES...II....HAMID.
21 février 2012, 10:08
HAMID IV.

‘…Si tu veux, tu peux rester ici Florence, je prends en charge ton fils si tu veux…!’
Florence est éberluée par cette proposition. Elle pense que Hamid se joue d’elle car elle connait les hommes et le peu de confiance qu’on peut leur allouer.

‘…Mais tu dis n’importe quoi Hamid enfin, j’ai tout là bas… !’
‘…Tu auras bien plus que tout ici… ! Tu vivras dans ma villa, je suis seul… !’

Un aveu qui ne tombe pas dans les oreilles d’une française démunie avec en prime deux enfants de père différents, une fille de 15 ans et un jeune enfant de 8 ans reconnu par son père. Mais pas le premier bâtard qui lui porte le sien.

Les vacances pour Florence se terminent dans la grande tristesse de notre bel homme à la petite moustache. Les adieux sont déchirants mais Hamid lui promet au seul de l’entrée de la police à l’aéroport qu’il viendra la chercher avec ses deux enfants.

Florence retourne chez elle. Quatre heures plus tard, alors qu’elle range ses affaires dans son appartement à deux pièces, le téléphone sonne.

C’est Hamid presque en pleurs au bout du fil.

Il lui avoue son grand amour et il va même lui faire la demande en mariage. L’autre n’en croit pas ses yeux. Elle est sans voix mais réfléchit à la question. Il aura sa réponse incessamment. Florence va réfléchir, elle est en droit de le faire surtout qu’elle gagne le smic, passe son temps à s’occuper de ses enfants d’autant que la fille est une très grande effrontée, qu’elle préfère être avec ses amies que suivre ses études, bref, la réflexion s’impose. Elle la petite secrétaire va prendre son temps pour peser le pour et le contre. Qqs heures plus tard, nouveau coup de fil de Hamid, un autre vers les 23 heures, encore un autre le lendemain alors qu’elle est sous sa douche, plus des énième dans la journée. A n’en plus finir.
Trois jours plus tard, on sonne à la porte de son appartement, c’est HAMID qui est là devant elle.

‘…Je ne peux plus attendre, tu fais la valise et tu viens chez moi, avec tes enfants, je vais en parler à tes parents… !’
‘…Mes parents, je ne leur parle pas depuis des années….Hamid, dc pas besoin de les voir… ! C’est eux qui demandent à garder mes enfants mais moi je ne leur demande rien… !Jamais rien… !’

Elle fait aussi amende honorable en dévoilant son vrai âge mais Hamid n’a que faire de son vrai âge.

Durant ces quarante huit heures, il fait connaissance avec Françoise et Christian qui voient ce grand énergumène leur proposer de vivre en Tunisie, à Carthage. A vrai dire, ils s’en foutent et n’émettent aucune opinion, ils iront là om sera leur mère.
Les valises sont prêtes.

Florence et enfants allaient commencer une autre vie en Tunisie bien meilleure que celle qui ont vécu dans leur ville de la proche banlieue de Rouen.

A Suivre…


Re: DESESPERADES WIVES...II....HAMID.
22 février 2012, 07:52
HAMID V

Hamid, Florence et ses deux enfants débarquent sont dans le même avion. Hamid part chercher sa voiture et voilà ‘toute la famille embarquée’ pour leur nouvel eldorado. Direction Carthage, la villa de Monsieur Hamid avec vue sur la mer et le Bou Kornine. Une villa à deux étages, le bas pour Hamid, soit 8 pièces et le haut pour son jeune frère cadet vivant avec sa femme. Grand jardin, coin barbecue, balançoire et taillis de fleurs. Florence retrouve donc qqs jours après ses belles vacances la villa de leurs amours. Les enfants sont ahuris par ce qu’ils découvrent, l’espace, le ciel bleu, la mer la douceur du climat.

‘…Voilà les enfants votre nouvelle demeure… !’ Lance Hamid au comble du bonheur.

La maison est toute agencée, il ne manque rien, Hamid bien prévenant avait installé dans chacune des chambres un lit pour la jeune Françoise et un autre pour Christian.

La nouvelle famille de Hamid prend ses quartiers. Les valises sont ouvertes et les armoires se remplissent en une seule journée. Première sortie de toute la famille au resto. Petits déjà etc sur la grande terrasse. Hamid enfin est rassuré, il a une femme et des enfants et son boulot. Il ne lui manque rien sauf que de formaliser cette union.

Sa famille musulmane, très pieuse voit ses intrus rentrés dans sa vie d’un œil méprisant. Bien qu’il n’aille chercher cette famille en ‘or’, la maman et les sœurs avaient mit leur véto mais Hamid en grand garçon, responsable, est passé outre jugeant que seul l’amour compte à ses yeux. Contre vents et marrées, il va proposer à Florence le mariage. Florence ne trouve rien à redire sauf qu’elle veut un mariage civil et pas religieux. Hamid ne trouve rien à redire. QQs semaines plus tard, cette formalité est accomplie seul qqs amis choisis sont témoins de leur union, exit la famille BOU SAID. Les deux enfants sont scolarisés au lycée de Carthage.

Florence ne manque de rien. Au bout de qqs jours, elle s’est familiarisée avec son environnement. Le voisinage la voit faire ses courses, s’occuper de son nouveau chez elle.

La maman et les deux sœurs sont absentes de la maison. Mais ils se parlent au phone. Florence montre des dispositions à les recevoir mais l’autre famille refuse poliment de venir leur rendre visite.
La famille Bousaid est priée de cesser de parler du mal de leur belle fille et belle sœur, sinon Hamid coupe tous liens avec elle. Le message est entendu.

Chacune des deux familles tiennent leur respect avant que séparation n’arrive.
De ce mariage civile né un garçon. Slim. Un autre trois ans plus tard Fethi, et enfin un troisième garçon Selim deux ans plus tard. La femme est pondeuse malgré sa maigreur.
Les critiques de la belle famille envers l’étrangère, la roumia, ne cessent en sourdine.
Hamid n’a que faire de ces enfantillages. Il est heureux, il a trois fils plus deux soit 5 enfants à nourrir et à vêtir, il peut se le permettre aisément.
Les années passent et la femme s’ennuie ferme.

A Suivre…



Re: DESESPERADES WIVES...II....HAMID.
23 février 2012, 08:11

HAMID VI

Ils n’ont pas d’amis couples. Florence est une femme casanière qui n’aime pas bcp recevoir alors que lui aurait aimé rigoler en bonne compagnie. Chaque fois qu’un ami vient rendre visite à Hamid, Florence s’éclipse.

Voilà que par un pur hasard, Hamid et Florence se retrouve en bonne compagnie avec des amis de Tunis. Les deux couples sympathisent au grand bonheur de Hamid qui voit pour la première fois de son union, sa femme discutait avec l’épouse de l’autre. Le courant est passé entre elle. Durant ce beau week-end printanier, le couples n’ont fait que rire et plaisanter.

De retour à Tunis, Hamid et Florence invitent leur nouvelle connaissance. Et cette nouvelle amitié va durer de samedi en samedi. Florence se montre très agréable et bonne pâtissière à la grande joie de Hamid. Les BEN SOUSSAN, invite à leur tour la famille BEN SAID. Et donc vice versa. Hamid est un fin gourmet de la cuisine juive. Florence trouve madame BEN SOUSSAN, très agréable et elles s’entendent parfaitement.

Les enfants de Hamid grandissent et la relation BEN SOUSSAN, BEN SAID dure jusqu’au soir où lors d’une invitation de leurs amis, Florence n’apparait ni au salon ni à table. Les Ben Soussan s’interroge et faisant bonne figure demande après l’épouse. Hamid dira qu’elle est souffrante. Devant cet état de souffrance, Gilbert. et Claudine,afin de ne pas froisser leur ami Hamid, s’excusent et prennent congé de leur charmant ami.

Le samedi d’après aucune nouvelle du couple. Idem la semaine d’après. Gilbert. n’ayant pas de nouvelles de son ami l’appelle au phone et ce dernier se montre très évasif.

Sans rentrer dans les détails, Gilbert. par pudeur s’interdit d’approfondir le comment et le pourquoi des choses. Nos deux amis en resteront là.

Gilbert. apprend par le beau frère de Hamid, que leur couple bat de l’aile pour une histoire de bible et de coran. Hamid un soir appelle son ainé et lui explique qu’il est en âge de jeuner pour son premier ramadan. Il a 9 ans. Florence s’insurge, se met en colère et lui lance ‘…Que si tu commences à lui faire lire le coran moi je mets la bible sur leur chevet… !’

Hamid sans se démonter tient bon et pousse sa femme à l’intransigeance. Tous les soirs ne sont que querelles et Florence fait tout pour dissuader son ainé de jeuner, mais en vain.
La famille de Hamid apprécie enfin ce réveil de leur fils qui dévoile enfin sa vraie personnalité. Elle espère que ce ramadan sera salutaire pour leur fils et qu’il se débarrassera de cette profiteuse.

A Suivre…


Re: DESESPERADES WIVES...II....HAMID.
24 février 2012, 07:21
HAMID VII.

Une famille convaincue depuis le premier jour de leur rencontre que la Florence utilise la magie pour soumettre leur fils à ses désidératas. Elle avait vu juste puisque le Hamid leur dévoilera plus tard avoir vu des livres ésotériques dans son armoire. L’envoutement n’est pas loin, il est juste sous les draps qui sentent la lavande et Florence s’en sert. Sic.. .!

Elle dira un jour à Gilbert. ‘…Sahretou ye Gilbert. … ! Depuis le premier jour… !’ Soit 11 ans de magie et de servitude et donc pas d’amour entre eux.

Hamid se rapproche de sa famille et de ses sœurs. Pour augmenter la pression sur son mari, Florence lui annonce qu’elle a trouvé un boulot chez un marchand d’art. Elle est donc prête à travailler chez ce jeune monsieur grand peintre. Hamid est aux abois. Il essaye de la dissuader de son projet mais l’autre tient bon. Et le lendemain matin délaissant ses enfants, laissés à la domestique, elle se présente à la galerie d’art de Sidi Othman, connu dans le monde entier. Ce monsieur est célibataire, âgé de 33 ans, bel homme et surtout très stylé.

A midi Hamid ne trouve pas sa femme à la maison et il apprend par la bouche de sa Fatma, que Florence est au travail. Sans paniquer, il attend son retour. 22 heures Florence n’est pas rentrée et elle ne répond pas sur son portable. Vers le minuit enfin Florence rentre et elle s’excuse du retard, son patron l’avait retenue pour une exposition à l’hôtel Didon. Il se met en colère et trouve qu’elle abuse lui disant que ses enfants sont laissés à eux même et que cette situation d’un soir ne peut pas durer. Florence très habile trouve les mots qu’il faut pour apaiser son mari hors de lui.

La seconde journée se passe de la même façon, Florence part à son travail. Et ainsi de suite et chaque soir, les querelles vont bon train sous le regard des enfants qui appréhendent la violence.

Mais bien avant cela, la fille de Florence, Françoise ayant prit de l’âge et abandonnant sa scolarité s’est trouvé un boy friend de 22 ans qui lui a offert le gite et le couvert, la liberté de vivre avec lui. Cigarettes, nuits chaudes et drogue seront son quotidien dans ce milieu huppé dans lequel vivote son ami. Florence prenant le taureau par les cornes l’expédie après quatre ans de bons services chez ses parents en Normandie. Christian suivra plus tard sa sœur parce que lui aussi a tourné dans le vice tout comme sa sœur.

Au fil des jours, Hamid abandonne le combat. Il se plie aux arguments et exigences de sa femme qui demande à être indépendante financièrement. Alors que notre bonhomme lui donne de quoi très bien vivre et s’habiller.

A Suivre…

Re: DESESPERADES WIVES...II....HAMID.
24 février 2012, 09:38
HAMID VIII.

Les rentrées nocturnes de sa femme commencent à lui peser et surtout à faire naitre en lui, un doute. Il connait bien ce sidi OTHMAN, un ami à lui. Mais de là à devenir son amant, Hamid exagère et pourtant une rumeur commence à faire son œuvre. Ses sœurs lui sous entendent que Florence à un amant. Notre Hamid fait la sourde oreille et met cela sur le compte de la méchanceté, de la jalousie. Ne voyant plus sa femme rentrait à des heures normales, il décide de mener sa propre enquête. Il va la suivre. Un soir, il se poste donc devant la galerie. Il attend. Vers les 21 heures, Florence et Othman sortent par la porte principale. Florence monte dans la voiture de son patron et prenne la direction de SIDI BOU SAID. Hamid et derrière eux. Le cœur palpitant. Il tremble. Il est mal dans sa peau. Il suppose le pire.

Enfin, la voiture des deux suivis s’arrête dans une ruelle de SIDI BOU. Florence descend accompagnée par son patron. C’est le studio de Othman le coureur de femmes. Notre Hamid risque de s’évanouir.
Deux heures plus tard, il voit nos deux compères redescendre et remonter dans la voiture. Othman raccompagne Florence chez son mari. Il prend la précaution de s’arrêter à qqs mètres de la maison du couple. Florence s’étonne de ne pas voir la voiture de son mari dans le garage. Elle rentre. Et là, elle entend les pas de son mari derrière elle. Sous le coup de la rage, HAMIS frappe sa femme dans le salon. Les enfants sont réveillés par les cris de leur maman. Mais rien n’y fait Hamid est dans une telle rage qu’il étrangle sa femme sous le regard de ces enfants qui hurlent et pleurent. L’ainé aussi grand que son père, intervient et réussit à séparer son père de sa mère évitant ainsi un drame annoncé.

Le lendemain, le visage tuméfié, Florence fait sa valise et va raconter à son patron les faits de la veille. Il la prend sous sa protection, et elle vivra dans le studio en attendant le divorce.
Hamid apprend le lendemain par téléphone le projet de sa femme et pour se montrer généreuse envers lui, ne portera pas plainte pour coups et blessures et tentative d’assassinat sur sa personne.
Les témoins de cette soirée là ne manquent pas.

Hamid accuse le coup tandis que sa famille jubile. Elle n’en espérait tant, elle est pour le divorce et cela depuis le début de leur idylle.
Hamid perd le sommeil. Il est mal dans sa peau et malgré ses demandes de pardon, Florence se montre hermétique. L’infidèle devient hostile à toutes formes de réconciliation.

Hamid dépérit de jour en jour au point qu’il ne va plus travailler mais surveiller chaque soir sa femme qui couche avec son patron. Il se fait du mal sans se rendre compte. Il déprime grave au point de perdre plus de 30 kgs alors qu’il en avait 70.

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Re: DESESPERADES WIVES...II....HAMID.
25 février 2012, 10:25
HAMID IX.

C’est à ce moment là que l’une des sœurs de HAMID, SALWA vient annoncer un soir à Gilbert et à sa femme alors que le couple était sur le point de dormir, que leur frère est sur le point de mourir si personne ne fait rien pour lui et de conclure qu’il faut une degazza ( femme voyante) pour s’en sortir.

La providence fait que Gilbert. son ami d’avant le croise, le lendemain sur une grande avenue de Tunis et ce qu’il voit est effarant. Il voit un squelette déambulant sur le trottoir avec une sacoche en bandoulière. Il doute que cela fusse lui, Hamid son ami d’avant. Et voulant s’en assurer, il va vers lui.

La sœur avait dit juste.

‘…Hamid, c’est toi… ?’ Gilbert.
‘…Gilbert mon frère, comment vas-tu… ?’
‘…Mais qu’est ce qu’il t’arrive… ?’ Je ne te reconnais plus… !’
Ils vont s’asseoir dans une terrasse de café et notre ancien beau Hamid lui confie toute l’histoire.
Il avouera que durant un an, il n’a fait que surveiller du matin au soir sa femme, délaissant ainsi son cabinet.
Devant son état lamentable, Gilbert insiste pour que son ami vienne chez lui pour se requinquer. Lui qui aime la cuisine de sa femme. Hamid promet qu’il viendra diner tous les soirs chez son ami. Il ne viendra qu’une fois.
Mais sans le laisser tomber, il veut l’aider à s’en sortir. Le lendemain, Gilbert rappelle la sœur et lui donne l’adresse d’une voyante dans le quartier de Tunis.
Gilbert son épouse et les deux sœurs sont assises devant la tonne de viande qui attend le problème. L’une des sœurs se met à rire par le spectacle de cette dame assise comme une matrone et se curant le nez toutes les deux minutes. Sale et dégelasse, son home sent le pipi de chats de la crotte des chiens qu’elle abritait dans une puanteur à faire vomir. Au bout de deux minutes, nous fumes tous mis à la porte par l’indigeste qui nous balança sur nos têtes une paire de chaussures crasseuse.
Bref, le divorce est prononcé. Hamid garde les enfants mais dois payer qd même une pension alimentaire à sa femme qui, très conciliante, ne demandera pas plus.
Le temps passe et enfin la famille BEN SAID, mère et sœurs, peut s’inviter chez leur fils qui parait se remettre de ce grand fiasco. Petit à petit notre grand Hamid reprend du poil de la bête, il revoit ses amis, re-fréquente ses beaux frères, tout semble lui re-sourire. Il rejoue au tennis, se montre amusant et bien drôle à la satisfaction de ses nombreux amis d’autrefois. Hamidou leur est revenu après des années d’absence. Frais et dispo.

Il lui manque qd même une femme. Ses parents vont se charger de lui en trouver une.

Trois mois ont suffi après la débâcle pour lui trouver une fille honnête de bonne famille mais musulmane. Il est enfin rentré dans les ordres dictés par sa maman et ses sœurs.
Une famille en or et sans perdre de temps, le ZDAC religieux est signé en même temps que le mariage civil. Une grande joie annonciatrice enfin de grand bonheur. Dés le lendemain des formalités, la famille en or, quitte ses quartiers de Tunis pour venir s’installer chez leur fille et beau fils à la grande surprise de Hamid… !
‘…Ou, je ne peux pas vivre loin de mes parents… !’

A Suivre…

Re: DESESPERADES WIVES...II....HAMID.
19 mai 2012, 14:40
Elie...Ou l'instant précis.

Les faits et les évènements relatés ici appartiennent au passe. Pour des raisons de respect, je n’ai pas cité de noms pour la bonne raison que certaines personnes de ce récit sont encore vivantes. Toutefois, j’ai eu la permission de relater cet évènement, il y a un an, par une proche parente du défunt.



‘…ELIE OU L’INSTANT PRECIS…’

La mort et ses rendez-vous. Le jour, un après midi et souvent la nuit, mais jamais, elle ne rate son rendez-vous. Son heure sonne à sa minute ou seconde sans prévenir sinon nous aurions pris nos précautions. Fuir la mort et sauvegarder sa vie. Illusions d’un homme qui hait la mort.



Sans tenir compte des âges et de la façon dont elle emportera l’âme. Naturelle, accidentelle ou de maladie, elle respectera cependant son contrat qu’elle s’est assignée sans le consentement du ou de la préposée. Un délit qu’on ne peut juger car la mort n’a ni juge ni loi. Ni procureur. Seule dans le prétoire, ni témoin à charge ni accusateur. Elle s’en passe de toute cette justice. C’est la seule démocratie dans notre vie qui impose sa volonté, signe son décret , agit et exécute. A moindre frais la sentence sans potence.



Il s’appelait Elie ( Z’L) de son vrai prénom. Goulettois et ingénieur nouvellement promu dans les Ponts et Chaussées, à la municipalité de la Goulette. A 28 ans. Un jeune homme tranquille, sans histoire, plein d’entrain. Coqueluche des filles en âge de se marier à cette ère. Notre air du temps passe. Passé dans nos souvenirs d’aujourd’hui. Il décida d’enterrer sa vie de célibataire et convola en justes noces avec l’aine d’une famille aisée , de notables, très connue là-bas chez nous. Juive et belle. Un couple assorti.



Ils louèrent un appartement derrière la gare, à proximité du passage à niveau de Goulette Neuve. Un niveau de vie qu’ils espéraient meilleur . Le meilleur, dans des jours pleins de joie , de plaisir. De loisirs qu’ils n’auront pas.



Un passage à niveau de 1960 sans barrière mais à feux clignotants. Ils clignotaient à l’époque nos feux ; rouge comme la mort, orange de l’incertitude et vert de l’avenir. La mort ne clignote pas . Elle n’a pas froid aux yeux la faucheuse .Aveugle comme l’amour, muette comme un carpe. Il n’y a pas de mort gentille ou méchante. Cruelle certainement quand elle s’abat comme un épervier sur des innocents.



Ils venaient d’emménager dans leur nouvelle maison. Un matin, sa jeune épouse émit le souhait de mâcher un commun beignet. Nous sommes un Dimanche d’un certain mois de Mars 1960. Changement de saison , monsieur Printemps habillait les fleurs et les arbres et même l’air d’une bouffée bienfaisante repoussant aux calendes grecques l’humidité marine de l’hiver trépassé. Une envie, rien que cela, un tortillon de farine jeté dans une grande mare d’huile brûlante contenue elle même dans une poêle à frire pour venir s’égoutter enfin dans un ’kesskess’ (‘égouttoir’) bien dorée.



Il descendit les quelques marches de son appartement accompagnée par la cousine de sa femme. Ils montèrent dans la voiture .Stoppa quelques mètres plus loin au feu rouge , pour laisser passer le T.G.M. Au dit passage à niveau, sans précaution aucune, il s’engagea sur la voie, sans se rendre compte, qu’un autre train, caché par le premier et venant en sens inverse le pris en écharpe .



A cet instant précis.



Le choc si brutale e assourdissant fit sursauter les clients du café avoisinant. A 10 heures. La voiture fut traînée à 15 mètres, coincée entre le ballast en ciment et les roues du wagon de tête. Par un matin printanier.



Avant l’instant précis, les hirondelles étaient à la fête et les moineaux, sortis de leurs nids, gazouillaient et se doraient au soleil. Sans doute pour se débarrasser d’ un trop plein d’humidité accumulé sur leurs ailes durant la froidure hivernale.



A ce moment précis, les ramiers perchés aux palmiers qui bordaient la station s’envolèrent comme pris de frayeur par ce tremblement de terre auxquels ils n’étaient pas habitués. Surpris par cet affreux crissements de frein et d’étincelles nés sous le fer et le béton. La rame s’arrêta en milieu de la station. Les voyageurs debout sur le quai, un moment pris d’épouvante , s’approchèrent timidement du bord du quai, allant au devant d’un enfer sans feu ni chaudron. L’horreur se présenta à leurs yeux. Des bouts de fer en acier tordus émergeaient d’un corps d’homme vivant , les yeux ouverts suppliant qu’on le sauve mais le corps gisant sur la caillasse crasseuse était piégé entre le ballast et les moyeux. Par sa moitié.



Les secours arrivèrent . La cousine fut extraite avec de grandes plaies ouvertes tandis qu’ils ne purent rien faire pour l’Elie.



Avant cet instant précis, la mer était calme. L’air serein. Les mouettes, couleur gris sel, s’en donnaient à cœur joie, planant comme des cerfs-volants au-dessus des joues sereines de la grande bleue. Les pêcheurs du dimanche amorçaient leurs hameçons. Les naïfs poissons appâtés, ignoraient qu’ils allaient frire dans quelques instants, du moins pour certains d’eux, dans les ustensiles promus à cet effet. Comme ils vont ignorer qu’une tragédie allaient se produire dans à leur insu ! Dans quelques instants.



Il était fils unique l’Elie, l’ingénieur des Ponts et Chaussées. Sorti pour un beignet.

Une marée humaine, dés les premières nouvelles de l’accident, afflua sur les abords de la gare. Y allant tous par leurs petits et dérisoires conseils. On fit venir la maman, juste après l’instant précis. Des hurlements, des cris de douleur couvrirent tout le ciel goulettois. Des hurlements d’effroi brisèrent la sérénité et le silence de l’air déjà occis par le choc frontal.

Des déchirements enroués, sortis d’une voix ébréchée, celle d’une mère penchée sur le bord de la station tenant la main à son fils vivant mais incapable de se sortir d’affaire. Regardant son unique fils se vider de son sang, transpercé par des langues de fer couvertes d’hémoglobine ; assassins de sa jeune progéniture aux yeux ouverts.



Combien de temps dure une minute dans ce cas là la souffrance et de la douleur….. ? Combien dure le calvaire d’un regard de mère, aux cheveux blancs, éplorée, assise à même le sol criant devant témoins impuissants et hagards, que l’on sauve son fils de ce carcan horrible… ? De dessous d’une machine qui a réduit en bouillie un jeune marié sortit pour faire plaisir à sa bien aimée… ? Ellah lèi warrina… !



On imagine la minute en heure et les heures en milliards de secondes. ‘Sa kebda’ ( sa fibre) prise dans le tourbillon de la mort allait agoniser durant de très longues minutes. 8 heures pour désincarner la tôle de la chaire. Il trépassa sous les yeux de la veuve que les secours traînaient, se griffant mille fois le visage et hurlant à la mort comme une louve touchée.



Pauvre mère, pauvre ère qui va errer toute sa vie son chagrin à la limite de la porte de la folie. Elle porta le deuil noir toute sa vie pour son fils unique, son chéri.



Après ce moment précis, les joues bleues et sereines de la mer frissonnèrent.



La Goulette tout entière pleura un de ses meilleurs enfants.

La Goulette n’eut pas assez d’espace pour suivre le cortège funèbre.



La compagnie installa des barrières de sécurité, plus tard, trop tard, juste après l’instant précis.

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