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*****SALLE....'....DESESPERATE..........WIVES....!!! L'EPOUX QUI...! MADAME...M.....!' LA SAINTE GHRIBA...!' LA FAMILLE ZARBOUYE...! GAGOU...!' FREDDY...!' SIMON LE MALCHANCEUX....'! TAITA...!' YACOUB EL MEGHBOUN...!' Monsieur le BON RENE...!' EL GHIRA...

Envoyé par breitou 
L’EPOUX QUI N A JAMAIS PLUS PARLE A SA FEMME.



Cette narration n’appartient pas à une famille goulettoise.

Elle me fut racontée par le fils unique Syl……alors que nous buvions un verre à L’Olivier Rouge, boite de nuit tenue par MESSINA.



Jules ( pseudo imaginaire) était bijoutier fort connu au COLISEE de Tunis. Grand centre commercial.

Il y avait le cinéma le COLISEE et ses marches. Très connu par les tunisois et les banlieusards.



L’homme avait hérité le fond de commerce de son papa. Le fils avait le sens des affaires. Il avait surtout des principes rigoureux, aucune familiarité avec ses voisins aux dires de ces derniers. Il n’avait pas de TSSARA. Et le respect primait sur toutes choses.



A 40 ans, il se décide enfin, sur les conseils d’amis, de prendre épouse. On lui présente donc une jeune femme assez fortunée et de très bonne famille. Une jeune femme sage et pleine de valeurs.

Au fils des mois, l’homme prend de l’ascendant sur son épouse. Cette dernière soumise à volonté, et au vue de son éducation, prend tout sur elle. Elle lui obéit au doigt et à l’œil.



Notre homme était cupide et son avarice faisait de lui un pingre de la pire espèce au point de tout compter lorsque sa femme fait les courses de la maison.

Si elle devait s’acheter un quelque chose, son époux devait peser le pour et le contre et donner son aval, ce qui arrivait rarement.



Elle ne sortait jamais au café et les voisines compatissaient à son sort.

Elle avait juste le droit de cuisiner, de manger et dormir.

Elle eut qd même la force de tomber enceinte. Surement par accident et 9 mois plus tard, un garçon né.

Il le nomme Sy…. !



Là encore, tout était compté, la ghassra.

Une charge supplémentaire venait s’ajouter à ce riche.



Un jour par trop d’injustice, elle osa lui dire ‘…Ya Khrââ… !’ Merdeux, un mot qui laissa notre homme pantois. Il n’en revenait pas par cette insulte devant son jeune fils pour couronner le tout.

Cette révolte allait faire d’elle la proscrite de la maison puisque notre époux décréta qu’à partir de ce moment là, il n’y aura plus d’échanges verbaux. Tout sera écrit à la main. Donc les petits billets écrits et posés sur la table furent leur seul dialogue. Il décide aussi qu’il ne partagerait plus le lit conjugal.



Pour l’amour de son unique fils, l’épouse prit son mal en patience.

Et durant plus de 30 ans, aucune parole ne fut échangée, jusqu’au jour, notre patiente épouse, la bonne Madame….X….Fut atteinte d’un cancer.



Le mari indifférent à sa maladie continua dans son silence.

Il poussa sa cruauté jusqu’à prétexter un motif bidon pour ne pas assister à l’enterrement de sa femme.

Le jeune homme à son âge adulte souffrit énormément de cette situation.

A un tel point qu’il devient instable dans le choix de ses concubines.

Il se marie un jour à Paris mais divorce trois mois plus tard.

Il est resté célibataire endurci après cette séparation… !!!

Re: SALLE....'....DESESPERATE..........WIVES....!!!
20 novembre 2010, 11:22
L’EPOUSE M....



Dans cette ville aux portes ouvertes et où les odeurs des mets enfumées patios, couloirs et parfois dans rues et ruelles, il y avait des drames, des tragédies qui se jouaient souvent au vu et au su de cette plèbe qui vaquait à ces occupations.

Il y avait derrière ses murs blanchis à la chaux un semblant de paisible.

Car chez nous on disait ‘…Me touarich krââyaq… !’ Ne dévoile pas ta merde… !’

Or que l’on voulait ou pas, la merde était là apparente, et chacun y prenait bien soin de garder celle de l’autre pour la lui jeter un jour de passe d’armes.

C’est ainsi. Le bon voisinage était à l’écoute et il se gardait de récupérer les scandales du jour.

Une simple querelle et c’est tout la descendance qui y passait.
De la grand-mère putain au grand père maquereau. On jetait à la figure de l’autre le moindre écart d’un membre de la famille mort depuis des lustres.

Et plus il y avait de mensonges et plus on y croyait.

La vulgarité et la bassesse étaient à l’honneur et bcp s’en servaient pour mieux blesser l’autre.

La méchanceté était @#$%& et heureusement, nous avons échappé à ce genre de choses.

Parce que comme le disait ma grand mére Meiha z’al…

’…Ye Oudli omroc mé tssécar bab.. !’
‘…Mon fils, il ne faut jamais fermer une porte.. !’ Sous entendu ne dépasse jamais le non retour… !’

Dans la vie, que l’on soit voisin, parents ou alliés, il faut éviter de couper, par trop de haine, ce cordon qui peut ne plus être recousu si les bornes sont dépassées. Et si les paroles restent à tout jamais gravées.

Savoir être digne en toutes circonstances afin de ne pas le regretter plus tard.

Là bas, des drames se sont produits, des tragédies ont endeuillés certaine mamans devenues presque folles par des événements imprévus.

Des épouses furent trahies par leurs époux.

Les enfants en ont pâtis et ces épouses dignes ont survécu pour l’amour de leurs gosses.

Vous lirez le bon époux a laissé toute sa famille sur le trottoir….. L’histoire de madame M…….De la jeune fille…S…. De celui qui n’a jamais parlé à son épouse… De celle qu’on appelait Rita de Panama…De madame S…..qui avait un amant arabe… Vous lirez E…. l’ingénieur chef des PONTS ET CHAUSSES….L’histoire de ce jeune M….Qui rentrait chez lui….Etc….


Oui des drames, de vrais drames je vous dis qui ont laissé des traces dans ma foutue mémoire.

Et pour la plupart de ces récits romancés, la vérité se fait au grand jour des années plus tard.


La rumeur à la Goulette, bien que sans visage, courrait à travers les rues, les impasses et les avenues de la Goulette.

Que n’a-t-on pas dit et raconté sur tel ou tel, que de mensonges et surtout que d’ACHON ARA (médisance).

Un incident mineur avait tôt fait de se répandre. La rumeur allait plus vite que le vent chez nous. Et les goulettois étaient friands de faits divers anodins et ils ne s’embarrassaient pas de les enfler.

Lorsqu’une moitié de la Goulette dormait l’autre palabrer.

Notre Journal l’ECHO GOULETTOIS ne chômait pas. Il avait les meilleurs journalistes, hommes ou femmes pour ragoter.

Lorsque D ieu tournait le dos, les goulettois en profitaient et juraient leurs grands D ieux qu’ils étaient présent même lorsqu’ils étaient absents.

La famille M….Habitait l’entre deux Goulette. Tirée plus vers Goulette Neuve que celle du Casino.

Le papa un homme discret, réservé, digne et pas trop bavard, était cadre dans un établissement financier. Un homme dont la présence, dans les cafés ou dans les brasseries, était rare même très rare. Il s’occupait plus de sa maisonnée que flirter avec les alcools et les bières.

Il avait épousé une cousine assez proche. Qu’on disait fragile d’esprit.

Fragile d’esprit et déprimée voulait dire chez nous, FOLLE.

La famille était composée de trois enfants, deux garçons et une fille. Notre homme peu bavard était un bon père de famille, sans trop de foi juive.

Sa femme sortait peu et les voisins ne la connaissaient que de vue.
Ces voisins qui attendaient comme les juifs attendent le MACHIAH le faux pas, celui qui confirmerait leurs soupçons et doutes afin qu’ils puissent enfin dire qu’elle était folle.
Sans cela beaucoup d’entre eux sans satisfaire ce besoin malsain de curiosité.
Hélas, c’était comme cela chez nous.

Et bien le faux pas arriva.

Madame M…Sortie, un matin, toute nue sur la grande avenue devant témoins.
Enfin la Goulette avait une autre folle.

Des voisins charitables couvrirent sa nudité et ont tôt fait d’avertir son époux.

L’incident semblait clos et tout rentrait dans l’ordre.
Sauf que qqs mois plus tard, Madame M…… Monte à la terrasse. Et sans trop réfléchir, la déprime ne laisse pas le temps de réfléchir lorsqu’elle vient d’une façon pernicieuse, elle se jette par-dessus le parapet et son corps se retrouve 10 mètres plus bas.

Le tragique événement marqua les esprits et à tôt fait de murer l’époux dans un silence
De circonstance. Il porta le deuil de sa femme toute sa vie.
Qqs mois plus tard, la famille déménagea et vint s’installer dans notre pâtée de maison à la rue du Limousin, sans doute que l’ancienne leur rappelait trop de souvenirs malheureux.

Ses enfants grandirent, décrochèrent des diplômes et l’ainé est sorti ingénieur atomique bien plus tard. Il travaille quelque part dans le sud ouest de la France. Il vit tjs célibataire.

Le second fils R a eut qqs démêlés avec la justice en place au temps de Bourguiba.

La sœur eut un destin…

A Suivre…..
Re: *****SALLE....'....DESESPERATE..........WIVES....!!! L'EPOUX QUI...! MADAME...M.....!'
22 novembre 2010, 09:48


Suite du récit du haut.



S……M……Avait tout pour plaire bien avant que ses 18 printemps frappent à sa porte.

Intelligente, bachelière, sportive, sage, disponible, maman l’adorait.

La jeune fille orpheline de mère (sa maman s’étant suicidée alors qu’elle n’était qu’une enfant) venait souvent chez nous. Mon frère R…..l’aidait, au cours de sa scolarité, dans la physique chimie et les maths. Elle habitait dans le même pâtée de maison, dans le coin opposé à notre immeuble de la rue du Limousin. Elle avait même le béguin pour son ‘prof’. Elle ignorait que ce dernier avait déjà une copine.

Maman lui préparait donc des boulous et autres pâtisseries orientales. La jeune fille en raffolait.

S……. était la joie personnifiée. Mince et bien faite, elle attirait les regards des jeunes adultes aussi bien goulettois que tunisois. Mais ces derniers étaient intimidés par son charme et n’osaient l’aborder. Alors qu’elle cherchait à tous pris une compagnie. Las de ne rien voir venir, elle finit par conclure ‘qu’ils étaient mièvres’.

S…. était bien trop supérieure à ces jeunes hommes peu sérieux et surtout bien vides.
Elle le pensait mais, ce qu’elle ignorait c’est que le suicide de sa maman et la rumeur de folie jouait contre elle. Une tare était suspendue au dessus de sa tête alors que la jeune demoiselle était loin de montrer une quelconque propension à cela. Seule la crainte qu’elle en fût atteinte
faisait hésiter nos beaux parleurs. Hélas. Trois fois hélas.

Elle était bien plus que normal.

Sur la plage de Khereddine, elle adorait jouer au volley et aux raquettes avec mon frère son ‘prof’ d’une saison.


A 22 ans, sans fard et toute naturelle, elle commença à fréquenter les night clubs de la banlieue nord. Olivier Rouge à Sidi Bou Said, Dokhana et Sancho à la Marsa, Les Dunes à Gammarth, et la BARAKA.

Là encore, nos jeunes et adultes juifs n’osérent l’approcher.

In fine, elle se fait draguer par le troisième frère du patron de la BARAKA.
Un noir. Certains soirs, vigile, un autre serveur, qqs fois disc jockeys etc…
Le matin employé dans une assurance.

Un emploi du temps très chargé.

Or, à cette époque, des rumeurs couraient.

On disait qu’après la fermeture du night, un groupe s’adonnait à la drogue.

Whisky et drogue. La formule de ceux et celles qui cherchent le nirvana.

On apprend donc que la jeune fille sort avec ce noir et qu’ils ont un petit appartement à SIDI BOU. D’ailleurs ils ne s’en cachaient pas.

La rumeur comme toujours disait qu’il la battait. Et leur idylle dura 3 ans jusqu’au jour, où en retrouva la jeune fille nue, morte dans la salle de bain.

L’enquête conclut au suicide.
La police a fait son boulot. Propre et bien fait.

Elle était juive.
Cependant plusieurs zones d’ombre couvrait cette enquêté que nos ‘juifs’ ont dit bâclé.

La vérité appartient à D ieu.

Le papa après avoir enterré son épouse, enterre sa belle et jeune fille.
Avec une grande dignité.

Il réserve qqs jours plus tard, un carré auprès de sa belle S……
Et c’est là qu’il fut enterré qqs années plus tard.

Deux ans plus tard, le concubin et son frère meurent dans un accident de voiture.

FIN.
Re: *****SALLE....'....DESESPERATE..........WIVES....!!! L'EPOUX QUI...! MADAME...M.....!'
22 novembre 2010, 09:55
Re: *****SALLE....'....DESESPERATE..........WIVES....!!! L'EPOUX QUI...! MADAME...M.....!'
23 novembre 2010, 01:22
Salut mon ami Bebert,
Ce n'est pas achon ara', mais lachon ara'.
lachon : elchen, la langue.
Elchen ahlou
Lachon ara' la mauvaise langue.

Pas beaucoup de reactions a tes ecrits, mais continnue, ils interressent tout le monde.
Yom tov ya khouya.

Re: *****SALLE....'....DESESPERATE..........WIVES....!!! L'EPOUX QUI...! MADAME...M.....!'
23 novembre 2010, 08:32
Henri,

J'ai bien pris notre de lacon ara.
Par contre pour ce qui est du monde, je vois le compteur.
Un monde si petit qu'il me parait miniscule.
Quant à ADRA, trois petits mondes bien étriqués et nous savons qui a foutu la merde de partout.

TODA HENRI.
Re: *****SALLE....'....DESESPERATE..........WIVES....!!! L'EPOUX QUI...! MADAME...M.....!'
29 novembre 2010, 10:45
NOTRE AMI MAX Z'AL.

Mois d’aout 1965.

Un certain samedi soir, le soir de la fièvre pour tous ces jeunes goulettois et ‘immigrés tunisois’ qui venaient estiver comme nos hirondelles venues ‘nider’ au printemps.

Une belle nuit chaude à souhait comme nous les vivions dans notre cher pays qui a presque tout fait pour qu’on s’en aille. Et personne ne me prouvera le contraire. Car celui qui oserait le faire, je lui claquemure son bec sans respect.
Les ‘boites de nuits’, l’Olivier Rouge, le Sancho, les Dunes, la Doukana, night clubs de la banlieue nord étaient les seuls endroits où nous allions danser, faire des rencontres et surtout donner naissance à d des amours d’été et de jeunesse.
La lune était bien claire ce soir là et aucune ombre noire ne venait entacher ce ciel clair, serein, limpide qui dévoilait ses étoiles à nos yeux.
Il est minuit, lorsque Max L…. un jeune goulettois , très beau et charmant, rentre chez lui à cheval entre cette heure du samedi et du dimanche.
Il rentre pour dormir. Après avoir passé qqs heures au café VERT.
Il pousse le portail de sa villa, sort sa clef et pénètre celle-ci dans la serrure lorsqu’il entend derrière lui, son ami X…. l’interpellait. Il se retourne et là il voit quatre amis lui faire signe. Il va vers eux et nos joyeux lurons l’invite à faire une dernière virée dans une boite de nuit située à la MARSA. Il n’hésite pas un seul instant.
Arrêt sur image.
La voiture démarre et l’ambiance dans le ‘cockpit ‘ est des plus détendue.
La voiture dépasse le Kram, se dirige vers Carthage. Elle roule à vives allures. La route est libre.
Elle arrive à hauteur du pont de Carthage, tourne le virage de la station d’essence et elle prend la route qui mène à la Marsa. Nos amis sont joyeux et la voiture prend de la vitesse.
Le jeune chauffeur grisé par la vitesse accélère un peu plus et en empruntant la route dite de SIDI DRIF…
Le chauffeur X ne maitrise plus le volant, la voiture sort de la route, chevauche le bas coté et là, elle fait 8 tonneaux. Elle s’arrêtera cent mètres plus loin les quatre roues en l’air.
Arrêt sur image.
‘…Ye ness, ye ness…O bonnes gens… !’

Il est 6 heures du matin lorsque, je fus saisi d’un frisson qui ne dit pas son nom.
Ma fenêtre donnait sur l’avenue H. Bourguiba et suite à la moiteur et à la chaleur de la nuit, je la laissais souvent ouverte. Une moustiquaire empêchait les moustiques de venir perturber mon sommeil.
Un hurlement de terreur, un hurlement venu du fond de la terre, d’une voix déchirée qui en un qqs secondes à soudain enveloppé tout le quartier.
Je sors en short pieds nus et là, je vois un mini attroupement devant la maison de mon jeune ami
MAX. Dix minutes plus tard, les voisins venus vers ce hurlement se comptaient par cent et par mille.
A six heures trente, les voitures ne passaient plus, la foule avait pris le macadam en otage.
On apprenait que le jeune homme était mort sur le coup suite à cet accident de la route.
Il était assis à la place du mort.
Les autres compagnons s’en sortirent avec qqs légères blessures.
Ce fut que hurlements durant toute la journée. Les sœurs étaient évanouies et la maman se griffait le visage.
Un spectacle affligeant.
L’enquête que la perte du contrôle du véhicule incombait à la vitesse.
Des rumeurs ont couru par la suite que le jeune chauffeur était bu. Les autres aussi sauf MAX.
La maman ne quitta jamais ses habits de deuil.
Quant à sa sœur, la dernière, qui vit en solitaire et célibataire encore à la Goulette dans cet appartement désert mais avec l’âme de son frère ; elle dépose encore aujourd’hui des bouquets de fleurs sur la tombe de son frère tous les vendredis sous n’importe quel temps.
Décédé en AOUT 1965. Il fut enterré du coté du Borgel à qqs mètre de la porte rue BARTOU.
Devant une foule immense.
Le jeune chauffeur S…. Eut bcp de mal à se remettre de cet accident qui a vu son copain mourir à ses cotés.
Sur la route de SIDI DRIF qui mène à la Marsa, juste après le pont de Carthage a quelques 100 mètres sur le bas coté de la route, une flaque de sang git sous la terre.

Il y a une chose qu’on m’a souvent dite. C’est de ne jamais ressortir de chez soi lorsqu’on a décidé de rentrer à la maison.

Je pense surtout que le destin n’a pas de porte de sortie ou d’entrée, il y a seulement un hasard, un malheureux hasard qui fait du MEKTOUB notre passeport pour la vie.
Allââ le yech’ouina. Amin.
LA SAINTE GHRIBA DE JERBA...
MOCHE ET AARON.





Une catégorie de personnes et non des moindres a ce besoin obsessionnel de parler, de se confier, de se soulager, de pleurer, de s’épancher, d’être réconforté car par trop de stress quotidien la condition humaine ne peut retenir ce trop plein d’angoisse, de peur, de crainte etc….

A entendre parler beaucoup de ces femmes ‘désespérées’, ou de ces hommes dans le chagrin, je ne suis pas loin de leur conseiller que le suicide est la seule solution pour eux.

Mais, en bon Marabout, je m’abstiens de leur donner ce conseil. Cela me ferait perdre bon nombre de ces clients malheureux à la recherche du bonheur. Je suis donc pour elles, eux, l’ultime recours, le bon samaritain, le MESSI DOMINICI, le bon apôtre du BD BARBES, celui qui apporte la lumière aux élus de la désespérance.

Je pense avoir sauvé beaucoup de vie et éviter que la SEINE ne s’engorge d’individus prêts au suicide.

La Mairie de Paris me doit une fière CHANDELLE.

La pratique de la MAGIE est donc leur seul espoir pour s’en sortir.

La MAGIE n’est pas seulement NOIRE mais aussi BLANCHE et comme les NOIRS SONT NOIRS ILS PRATIQUENT LA MAGIE BLANCHE TANDIS QUE LES BLANCS, LA MAGIE NOIRE.

Pour un chef de service BLANC d’un hôpital qui tarde à promouvoir une infirmière imbécile qui végète depuis 35 ans dans le même service, l’antillaise va procéder à ce qu’on appelle UNE MAGIE NOIRE. Elle fera appel à un OGOU, elle brulera des bougies VAUDOU, elle cantonnera mais à la fin, elle n’aura rien parce que la MAGIE NOIRE n’est pas une pratique commode. La dame le fait pour dire qu’elle a tenté un rituel et qui ne tente rien n’obtient rien.

Il y a qqs années, alors que j’étais du coté de Belleville, plus précisément sur le FBG DU TEMPLE, une jeune dame noire, la trentaine, antillaise racée, très jolie et surtout bien mise, les dames antillaises sont sourcilleuses quant à leur tenue en générale, attend son tour.



LA SAINTE GHRIBA DE JERBA.



Dix minutes plus tard, alors que la file a fondu devant la caisse, elle demande à me parler en toute discrétion. Je me déporte et nous voilà derrière une colonne qui nous protège de la vue des curieux.

Son mari (un blanc) me dit t’elle veut divorcer parce qu’elle ne peut pas tomber enceinte. Il l’aime comme pas possible mais il ne peut pas rester sans enfant. Il tient absolument à en avoir.



‘…Avez-vous une mixture à base de plantes pour cela… ?’

‘…Madame, si j’étais un charlatan, je vous dirais oui mais les chose de D ieu, je ne m’en occupe pas… !’

‘…J’ai tout essayé, Monsieur, tout et même payé des marabouts des voyants etc pour rien… !’

‘…Avez-vous fait une insémination artificielle… ?’

‘…Il ne veut pas en entendre parler, il veut que cela soit naturel… !’

‘…Il ne vous reste plus qu’à prier… !’

‘…J’ai fais toutes les églises de Paris, je ne fais que cela, prier et allumer des cierges depuis trois ans et je ne sais pas pourquoi D ieu ne m’entend pas… !’

‘…Avez-vous fait une retraite, pénitence…?’

‘…Oui, bien sur, j’ai tout fait… !’

‘…Un pèlerinage à Lourdes… ?’

‘…Oui, même à ST JEAN DE COMPOSTELLE, A ST MERLUCHON LES BAINS, A SAINT AMBROISE, A NEUFLE LE CHATEAU… !’

‘…Chez les TEMPLIERS… ?’

‘…Oui, tout ce qu’on m’a dit de faire, je l’ai fait… !’

‘…A Jerba… ?’

‘…Comment…?’

‘…Chez les JUIFS… !’

‘…Chez les juifs, non, je n’y ai pas pensé… !’

‘ …Alors, il ne vous reste plus que la GHRIBA DE JERBA… !’

‘…Je ne comprends pas, je n’ai jamais entendu parler de cela… !’

‘…Vous avez tort, comme je vois que vous voulez à tout prix mettre toutes les chances de votre coté, je suis prêt à vous aider… !’

‘…Ah bon, et alors cette….!’

‘…G.H.R.I.B.A… !’

‘…Cette GHRIBA, se trouve où… ?’

‘…A JERBA….En Tunisie… !’

‘…Comment dois-je faire… ?’

‘…Ecoutez, je vais vous donner le numéro de téléphone de mon ami JOSEPH TRABELSI LE SAINT PATRON DE LA GHRIBA mère de TOUS LES MIRACLES, celle qui supplante toutes les MERES DES MERES SAINTES … ! Il tient une agence de voyage à Paris, LA FIRST TRAVAL SERVICE, il est le MEILLEUR POUR CE GENRE DE PELERINAGE, vous allez le voir et il vous dira comment faire, de A à Z… !’



Elle part en me remerciant avec le numéro de télèphone et le lendemain, mon ami m’appelle.

‘…Albert, chnoué él biya e’di, (c’est quoi cette affaire) ta cliente, elle ne faisait que pleurer dans mon bureau, en fin de compte, je vais la prendre en charge… !’

‘…Terbah mes’va… !’ (Tu gagnes une grâce)

‘…Yakhir él Ghriba I’yé takhed braya… !’ Est ce que la sainte Ghriba va prendre en considération son état… ?’)

‘…Alléch lè, (pourquoi pas) La GHRIBA ne fait pas de distinction entre les humains, les musulmans vont bien la voir, non… ? Alors pourquoi pas une chrétienne… ? Hein… ? Peut être qu’elle intercédera en sa faveur et dis lui à la GHRIBA qu’elle est recommandée par MOI… !’

‘…Mahssoub, e’cel khéyef rabi enti… !’ 5Bof, le bon religieux que tu es… !’

‘…Ye Kbih, mal éduqué, encore moi, je ne suis pas Jerbien, genre pieux, regarde toi, il vaut mieux que je me taise avant que je ne te fasse un scandale… !’

Il rigole.

Bref, le temps passe et je suis à Barbés. Soit 5 ans plus tard.

Au télèphone….

‘…Bonjour Monsieur…. !’

‘…Bonjour Madame… !’

‘…Vous êtes Albert… ?’

‘…Oui Madame, qui êtes vous… ?’

‘…J’ai eu votre numéro de télèphone par le monsieur qui a acheté votre magasin et je voudrais vous rencontrer… !’

‘…Bien, Métro CHATEAU ROUGE… !’



Une demi-heure plus tard, je vois rentrer une dame, très belle, accompagnée de deux beaux garçons.



‘…Vous me remettez Monsieur Albert… ?’

‘…Oui, bien sur, vous êtes la dame qui désespérait d’avoir des enfants naturels… !’

‘…Je vous présente mes enfants, Moché et Aaron… !’

‘…Mais ce sont là des prénoms d’enfants juifs…?’

‘…Oui, en reconnaissance à la SAINTE Ghriba de JERBA, grâce à elle, je suis tombée enceinte dans l’année de mon voyage… !’ …En réalité, j’étais TEMOIN DE JEHOVA, mais depuis, je me suis convertie à la religion juive et j’ai pris comme prénom SARAH… !’

‘…Et votre mari… ?’

‘…André est JUIF mais laïc… ! Mais depuis, il suit la tradition de ses ancêtres… !’

‘…Tout va pour le mieux alors… ?’



‘…Oui, je voulais vous remercier du fond du cœur… !’



Re: *****SALLE....'....DESESPERATE..........WIVES....!!! L'EPOUX QUI...! MADAME...M.....!'
17 mai 2011, 13:35
Tu seras invité aux Bar Mitsvah ?
Bien sur et comment...!!!
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