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*****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.

Envoyé par albert 
Re: *****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.
20 décembre 2009, 01:28
Le saut dans le vide…V.


Stéphane Cruchet est un bon père de famille. Il est chef comptable dans une entreprise de vêtements. Il a une préférence pour sa toute dernière jeune fille Julie, 18 ans.
Lors d’un séjour au sport d’hiver , Julie fait la connaissance d’un jeune homme Frédéric Leblanc, 28 ans. Directeur comédien de sa troupe De retour à Paris, Frèdéric téléphone a sa nouvelle amie……Ils font plus amples connaissance lors d’un souper. Julie ne souffle mot de cette ‘amitié’ qui ne plait pas à Stéphane le pére de Julie. Pour mieux connaître le jeune homme, Stéphane décide de rencontrer Frédéric dans un café, à l’insu de sa fille. Stéphane trouve le jeune homme hautain. Il en parle d’abord à sa femme de ses premières impressions. Julie est amoureuse de son nouveau compagnon. Elle décide d’aller habiter chez lui. Claudia , la maman est effondrée par la nouvelle. Stéphane père entre en dépression ; il est mit à la retraite. Sa ‘maladie’ le force à se cloîtrer. Pendant ce temps, Julie, sous les conseils de son ‘fiancé’ apprend la comédie. Après de longs mois de traitement, Stéphane sort enfin du sombre tunnel dans lequel il était plongé. Lors d’une promenade, il tombe sur une affiche publicitaire, on y joue LE ROUGE ET LE NOIR, une pièce dans laquelle sa fille Julie joue. Il décide de voir sa fille jouer….



En attendant ce rendez-vous avec Frédéric,

Stéphane père avale un cachet, se déshabille et pose sa tête sur l’oreiller. Il s’endort sans souper jusqu’au lendemain matin. L’idée de voir jouer sa fille ne le quitte pas.

Le lendemain matin sans perdre de temps, il réserve deux places pour ce fameux dimanche.

Qui arrive si vite. Il s’habille d’un très joli costume et le couple se retrouve à la première séance, assis à la dixième rangée.

Quelques minutes plus tard, il découvre leur fille en Madame De Rénal. Il la regarde sa fille jouer, avec dans les yeux une joie immense. Il épaté par la performance de sa fille, cependant il remarque une légère pâleur dans son visage. Il en fait part à sa femme à la sortie. Elle le rassure sans le convaincre.

Il ira voir sa fille jouer trois dimanches de suite jusqu’à ce fameux incident. Lors de sa enième représentation, Julie a un trou de mémoire sur la scène. Elle oublie sa partition devant un parterre accroché à ses lèvres. Frédéric présent sur scène, est dans tous états mais sans rien paraître, il a la sagesse d’attendre que le souffleur dans les coulisses vienne en aide à sa dulcinée.

Mais cet oubli jete un froid sur la troupe et l’assistance. Stéphane père, présent ce soir là fut pris par une angoisse terrible, comment sa fille, excellente dans ses études, a t’elle pu avoir un trou de mémoire… ?. Quelque chose ne tournait pas rond chez elle. Il veut en avoir le cœur net. Il cache à sa femme le plan qu’il avait mûrit en secret. Rencontrer les membres de la troupe à l’insu de sa fille. Il apprend, lors de son enquête préliminaire, que les membres de la troupe, fréquentent une brasserie, LA ROTONDE, juste après la fin du spectacle.

Le hasard le sert . Comment allait il s’y prendre sans éveiller les soupçons de sa fille qui serait certainement là ce soir là…

Et là aussi, le hasard, toujours lui, va encore une fois le servir car ce soir là, alors qu’il attendait assis, dans un coin discret du comptoir, à l’intérieur de la Brasserie, il ne voit pas arriver sa fille parmi la joyeuse bande qui fait son entrée dans la brasserie. Il attend quelques instants, le temps de laisser les comédiens prendre place et s’assurer surtout de l’absence de sa fille , qu’elle ne fera pas une rentrée imprévue. Sinon, il risquait de voir son plan échouer.

Estimant l’écoulement du temps était assez suffisant, il se rapproche de la troupe, quittant le comptoir pour s’installer à proximité du groupe. Frédéric, non plus n’était pas là, sinon là aussi son plan aurait foire. Sur le coup, il ignore ces absences préférant aborder le sujet en feignant de féliciter les membres du groupe. Il s’adresse au hasard à l’une d’entre elles, celle qui est la plus proche de lui….

‘….Vous êtes tous remarquables sur scène, messieurs et mesdames…. !’

Les têtes se penchent vers lui pour découvrir ce monsieur qui les félicite.

‘…Oh merci, Monsieur… !’
‘…Je vous ai vu jouer au moins dix fois et toujours avec la même fascination… !’
‘…Ah dans ce cas, nous allons vous abonner… !’ Ils rirent tous ensemble.
‘…Vous êtes un connaisseur alors, Monsieur .. !’ Réplique Annie.
‘…Disons plutôt un fin gourmet de pièces ….théâtrales… !’

Là aussi les rires fusent. Ils trouvent l’homme sympathique…

‘…Mais, il manque parmi vous, Madame de Rénal… ?Et son amant… ?’
‘…Oh cela fait déjà deux représentations qu’ils ‘ratent’, Julie est malade, et son amant comme vous le dites, est à Nice, il prépare notre déplacement… !’
‘…Et puis cet oubli de texte, le dimanche passe, est peu glorieux… !’
‘…Encore un avant hier , elle a récidivée, alors Frédéric notre manager a préfère l’éloigner pour un certain temps!’

Annie se penche à l’oreille de Stéphane….

‘….Elle se drogue, donc elle perd ses moyens…. !

Stéphane sent son cœur défaillir, sa fille se drogue. Julie, sa petite toute dernière était tombée dans la drogue, par la faute de son ‘gigolo’, il blêmit et une expression de chagrin se lit sur son visage. Annie s’aperçoit du changement de son expression.

‘…Ca va … ? Monsieur… ?’


A suivre……
Re: *****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.
08 janvier 2010, 00:47
Récit Policier.

Le saut dans le vide…VI.


Résumé/ Stéphane Cruchet est un bon père de famille. Il est chef comptable dans une entreprise de vêtements. Il a une préférence pour sa toute dernière jeune fille Julie, 18 ans.
Lors d’un séjour au sport d’hiver , Julie fait la connaissance d’un jeune homme Frédéric Leblanc, 28 ans. Directeur comédien de sa troupe De retour à Paris, Frèdéric téléphone a sa nouvelle amie……Ils font plus amples connaissance lors d’un souper. Julie ne souffle mot de cette ‘amitié’ qui ne plait pas à Stéphane le pére de Julie. Pour mieux connaître le jeune homme, Stéphane décide de rencontrer Frédéric dans un café, à l’insu de sa fille . Stéphane trouve le jeune homme hautain. Il en parle d’abord à sa femme de ses premières impressions. Julie es amoureuse de son nouveau compagnon. Elle décide d’aller habiter chez lui. Claudia , la maman est effondrée par la nouvelle. Stéphane père entre en dépression ; il est mit à la retraite. Sa ‘maladie’ le force à se cloîtrer. Pendant ce temps, Julie, sous les conseils de son ‘fiancé’ apprend la comédie. Après de longs mois de traitement, Stéphane sort enfin du sombre tunnel dans lequel il était plongé. Lors d’une promenade, il tombe sur une affiche publicitaire, on y joue LE ROUGE ET LE NOIR, une pièce dans laquelle sa fille Julie joue. Il décide de voir sa fille jouer . Ils sont dans le théâtre. Julie a soudain un trou de mémoire. Stéphane remarque la pâleur du visage de sa jeune fille…Il veut en avoir le cœur sur son état de santé et décide de rencontrer dans un café, la troupe. Il apprend par la bouche même de Annie, l’ancienne copine de Frédéric, que Julie se drogue. Il es mal à l’aise.



Stéphane balbutie quelques paroles presque inaudibles, se leve machinalement, salue la compagnie, paye le garçon au comptoir et se retrouve dans la rue, extrêmement abattu. Ce qu’il avait prévu et pressenti est arrivé. La confidence l’empêchait de marcher ; il s’arrête un instant sous un abri de bus. La pluie se met à tomber drue. Le mot de drogue envahit son esprit puis comme un automate, quitte son abri de fortune pour marcher sous l’ondé. Drue. La pluie ruisselle sur son visage marqué, il imagine le pire pour sa fille par la faute de cet ignoble individu, se dit il. Ses jambes ne semblent plus s’arrêter et oubliant les transports publics, il se laisse entraîner instinctivement pendant deux heures, jusqu’à chez lui, trempée jusqu’à la moelle.

C’est un père abattu, voûté, le regard perdu, la coiffure hirsute qui apparaît sur le seuil de la porte, à la vue de sa femme. Paniquée Claudia, le conduit, sans rien dire, dans la salle de bain, il se laisse déshabiller et aide son époux à poser le pied dans la baignoire, tout en lui coulant un bain. Comme un enfant qu’on lave, elle le frotte, le shampouine et le savonne et tout en le séchant par la suite , elle lui adresse la parole. L’homme semble retomber dans sa déprime oubliant même les gestes les plus élémentaires de la toilette.

‘…Stéphane, qu’est ce qui t’es arrive, pourquoi tu n’as pas ouvert ton parapluie… ?’

Il regarde sa femme dans le blanc des yeux et se met à sangloter. A chaudes larmes. Son bain termine, elle lui enfile sa cape et elle repart à l’assaut. Son époux tremble de tout son corps, elle ouvre largement son peignoir et le frictionne. Il sent l’odeur de l’eau de Cologne Bien Etre. Cela réveille ses sens et son esprit ce qui le fait sortir de sa torpeur. Il prend la main de sa femme qu’il serre contre sa poitrine, tandis qu’il pose sa tête sur sa poitrine . Elle lui caresse les cheveux…

‘….Elle est malade, elle se drogue, par la faute de son ami… !’

Il disait tout cela tout en fixant le plafond des yeux. ‘…Dis moi où ais-je fauté….. ! Claudia….. ! Où…. ! Cela fait des jours et des nuits que je fracasse mes pensées dans le néant sans trouver de réponses à mes questions… ! Où ais-je fauté…!’


Elle pose ses mains sur sa bouche, approche ses lèvres des siennes….

‘…Je t’aime Stéphane, comme jamais je n’ai aimé et cela depuis le premier jour où tu m’invitais, à mes15 ans, à ce fameux film, dont le sujet m’était indifférent. Tu avais pris ma main et tu m’as dit à l’oreille, je m’en souviens encore…..

‘….Je crois que je ne pourrais jamais aimer une autre fille que toi… ! Complète t’elle.

Elle reprit….’ Et pour la première fois de ma jeune vie d’adolescente, je me suis laissée emporter par les larmes…!’

‘…Et j’ai été obligé d’essuyer tes larmes avec mes mains… ! Répliqua-t-il.

Au petit matin, pendant le déjeuner, son regard est attiré par une annonce. Il apprend que le troupe, allait se produire à NICE, pour les fêtes de NOEL, le jour de l’an. Il repli le journal et se met à réfléchir, sur la suite à donner à son affaire car il voulait récupérer sa fille coûte que coûte, la faire sortir des griffes de cette bande de ‘pervers’ ‘ de droguée’ qui lui ont volé sa Julie.

Pendant des semaines et des semaines il échafaude un plan.

Il ne souffle mot à sa femme sauf qu’il lui fait part de son projet d’aller rendre visite à son directeur, à la retraite, prétextant que ce dernier l’invitait à passer une semaine auprès de lui sur les hauteurs de Nice. Il mentait car il avait un projet beaucoup plus précis.

Deux semaines avant son départ, il réserve une chambre pour une semaine à l’Hôtel de la Corniche. Et pour ne pas éveiller les soupçons de sa femme, il fait mine de parler au téléphone à son ami, le retraité, devant elle, afin de la rassurer ; une mise en scène.

Stéphane est à Nice.

Au soir du 23 décembre, Stéphane range ses affaires dans sa chambre d’hôtel, réservée deux semaines auparavant. Il prend soin d’appeler sa femme pour la réconforter. Une fois ses affaires mises en place, il ouvre le balcon pour respirer une bonne bouffée d’air marin. Le vent pénètre ses poumons. Il ressent une certaine sérénité, une sensation de bien être.

Il prend soin de refermer les persiennes avant de descendre et se retrouver dans la rue, vers les 18 heures. Il se dirige vers une cabine téléphonique et compose le numéro de téléphone du fameux théâtre où doit se produire la troupe. Il demande à parler à Monsieur Frédéric….La demoiselle le fait patienter quelques instants quand la voix du fiancé de sa fille grésille dans le combiné….

A suivre….

Re: *****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.
08 janvier 2010, 02:39
Breitou
je viens de commencer a lire
votre recit ,pourrait etre celui de toutes les familles qui ont des enfants,et j'attends la suite merci
Re: *****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.
08 janvier 2010, 05:12
MAGNIFIQUE LOLA....! Et moi qui pensait ne pas être lu dans ce récit.
En effet, c'est l'éternelle confrontation parents enfants.

Je reviendrais là dessus.

Merci en tout cas , Mamili par contre ne me lit plus.
Dommage.
Re: *****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.
08 janvier 2010, 06:24
Mais oui je lis !!!!!tu sais bien !mais gt laiyai !!!et inquiéte de ta Bentada ! je lui tout en bloc le week end!!!!! c'est vrai quand c'est bien je ne dis rien !!!je ne te corrige qu'en privé par mail mp etc....kan ca va pas !!!et puis Lola c'est ma copine !!!c'est grâce à moi qu'elle te lit -
Re: *****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.
09 janvier 2010, 11:41
c'est grâce à toi qu'elle me lit...Zeddah...! Genre du récupère une mistwah n'est ce pas....?

Bon attendons la riposte de Lola qui grâce à toi me lit.
Re: *****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.
09 janvier 2010, 11:56
Hammamet le 22/07/2004.

Récit Policier.

Tous les évènements cités dans cette nouvelle sont imaginaires et ne peuvent constituer un plagiat ou la reproduction d'un fait divers connu récent ou passe.


Le saut dans le vide…VII.


Résumé/
Stéphane Cruchet est un bon père de famille. Il est chef comptable dans une entreprise de vêtements. Il a une préférence pour sa toute dernière jeune fille Julie, 18 ans.

Lors d’un séjour au sport d’hiver , Julie fait la connaissance d’un jeune homme Frédéric Leblanc, 28 ans. Directeur comédien de sa troupe De retour à Paris, Frèdéric téléphone a sa nouvelle amie……Ils font plus amples connaissance lors d’un souper. Julie ne souffle mot de cette ‘amitié’ qui ne plait pas à Stéphane le pére de Julie. Pour mieux connaître le jeune homme, Stéphane décide de rencontrer Frédéric dans un café, à l’insu de sa fille . Stéphane trouve le jeune homme hautain. Il en parle d’abord à sa femme de ses premières impressions. Julie es amoureuse de son nouveau compagnon. Elle décide d’aller habiter chez lui. Claudia , la maman est effondrée par la nouvelle.

Stéphane père entre en dépression ; il est mit à la retraite. Sa ‘maladie’ le force à se cloîtrer. Pendant ce temps, Julie, sous les conseils de son ‘fiancé’ apprend la comédie.

Après de longs mois de traitement, Stéphane sort enfin du sombre tunnel dans lequel il était plongé. Lors d’une promenade, il tombe sur une affiche publicitaire, on y joue LE ROUGE ET LE NOIR, une pièce dans laquelle sa fille Julie joue. Il décide de voir sa fille jouer . Ils sont dans le théâtre. Julie a soudain un trou de mémoire. Stéphane remarque la pâleur du visage de sa jeune fille…Il veut en avoir le cœur sur son état de santé et décide de rencontrer dans un café, la troupe. Il apprend par la bouche même de Annie, l’ancienne copine de Frédéric, que Julie se drogue. Il es mal à l’aise. Il apprend par un encart publicitaire que la troupe va se produire à Nice. Il échafaude un plan et prétexte une visite chez son ancien directeur à NICE, pour aller à la rencontre de Frédéric. Sur place, il téléphone à ce dernier… .



‘…Allô… ?’
‘…Frédéric… ?
‘…Oui…… !’
‘…Bonsoir…. ! Tu me reconnais… ?’
‘…Stéphane, ça alors, comment vas tu mais ça fait un bail qu’on ne s’est parle, comment vas tu…. ?’
‘…Je suis de passage à Nice et j’ai eu la surprise de voir que vous allez présenter votre pièce… !’
‘…Oui, en effet, après demain, c’est le coup d’envoi… !’
‘…Et Julie… ?’
‘…Julie… ! Est à Paris, elle est un peu lasse, mais tout va bien, ne t’inquiètes pas… !’
‘…Ah ok… ! Merci cela me rassure… ! Je voudrais si c’est possible te voir, je t’invite à dîner… !’
‘…Ca tombe bien, ce n’est pas de refus, je ne travaille pas demain soir… !’

Stéphane respire, il craignait que Frédéric soit indisponible….

‘…Bon, viens me chercher demain soir vers les 20 heures devant … !’
‘…L’hôtel Claridge… !’
‘…Mais comment le sais tu Stéphane… ?’
‘…l’intuition… !l’intuition.. ! Mais n’en parle à personne de cette rencontre… !’
‘…Les affaires sont les affaires, il faut qu’elles soient secrètes… !’
‘…Ok… !Alors à demain soir… !’


Stéphane pose lentement le combiné, sur son crochet, écarte les battants de la cabine téléphonique, allume une cigarette, souffle sa première bouffée et jete un regard vers le ciel, vers les premières étoiles. Un léger vent souleve sa mèche de cheveux grisonnants. Il marche un bon moment sur le bord de la route avant de remonter dans sa chambre.

Au petit matin, il descend acheter NICE MATIN. Il fait semblant de lire mais toutes ses pensées étaient ailleurs, il repasse dans sa tête, le plan qu’il mûrissait depuis de longue date.
Tout était au point. Il déjeune calmement, puis regagne sa chambre après sa collation. Il se rend par la suite, vers les 10 heures, retirer la voiture qu’il avait loué pour la journée.

Il remonte dans sa chambre après avoir garé son véhicule. Il se décida à s’endormir tout en prenant la précaution de régler sa montre réveil pour 18 heures, après son déjeuner.

Elle sonne à l’heure dite. Il se lève, se débarrasse de son pyjama, tout en coulant son bain, se rase tout en écoutant la radio. Il est fin prêt pour revêtir son costume. A 19 heures 35, il salue le chef de comptoir, et s’engouffre dans sa voiture. Quinze minutes plus tard, il se retrouve en avance et légèrement en retrait de la porte de l’hôtel de son ‘gendre’. Il le voit franchir le seuil, lui fait signe. Frédéric et Stéphane se serrent les mains comme de bons vieux copains qui s’étaient perdus de vue depuis un bail.

Tout en roulant…

‘…Alors, et cette retraite…. ! Stéphane… ?’
‘…Elle me donne du temps libre pour aider ma femme… !’
‘…Tu ne me demande pas des nouvelles de ta fille… ?’
‘…Ben tu m’as dis qu’elle allait bien… ! Alors, et puis elle est une femme accomplie à présent et heureuse… ! Non….. ?’

Frédéric a un moment de silence…

‘…Quelque chose ne va pas Frédéric… ?’
‘…Non… ! Non excuses moi, je… je réfléchissais… !’
‘…La réflexion, je l’ai connue, je n’ai fais que réfléchir pendant des années et des années et les yeux ouverts, des nuits et des petits matins, aujourd’hui je ne réfléchis plus, je laisse aller mes instincts… !’
‘…Je ne comprends pas… !’
‘…Qui a t’il à comprendre cher ‘gendre’, rien que de la philosophie, rien qui ne soit vraiment sérieux quant on l’a été pendant plus de 55 ans, et lorsque vous aspirez à vous reposer, à retrouver ce fameux calme intérieur, il vous tombe de ces catastrophes dont on ignore si vraiment elles existent pour autrui… ! Viens, arrêtons nous un instant sur le bas côté ; le restaurant n’est pas loin, marchons un peu sur le bord de la corniche, ça va me faire changer mes idées morbides… !’

Les voitures se faisaient rares sur cette route qui mène en haut de la corniche vers le restaurant.

A Suivre ….

Re: *****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.
10 janvier 2010, 22:48
breitou a écrit:
-------------------------------------------------------
> c'est grâce à toi qu'elle me lit...Zeddah...!
> Genre du récupère une mistwah n'est ce pas....?
>
> Bon attendons la riposte de Lola qui grâce à toi
> me lit.
eh vous deux !
chut je lis!
Re: *****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.
14 janvier 2010, 05:27
Hammamet le 22/07/2004.

Récit Policier.


Tous les évènements cités dans cette nouvelle sont imaginaires et e peuvent constituer un plagiat ou la reproduction d’un fait divers connu récent ou passe.

Le saut dans le vide…VIII.



Stéphane et Frédéric descendent de la voiture, les bruits des vagues viennent mourir avec fracas contre les remblais en ciment.

‘…Tu vois la mer… ?’
‘…Il fait si noir et le vent est si fort… !’
‘…Ben moi figure toi je n’ai vu ni mer ni ciel, ni ma fille depuis longtemps, finalement on s’y habitue de ces manques de la nature, des personnes qu’on aime… !’

Il se penche par dessus le parapet et là il laisse tomber volontairement son parapluie…

‘…Zut… !Zut….. !’ Mon parapluie…. ! Regarde le Frédéric… !Tu le vois… ?’

Frédéric monte et met les deux pieds sur le parapet. Il se penche pour voir l’objet. A ce moment là, Stéphane imprime une légère pression sur les jambes de son invité et Frédéric perd l’équilibre. Il fait une chute mortelle de plus de trente mètres de haut.

Stéphane reste un moment à regarder ce qu’il ne peut pas voir. Le corps brisé de son ‘ennemi’.

Il remonte calmement dans sa voiture, démarre. Il refait demi-tour.

Le surlendemain, les journaux font état d’un corps retrouvé mort sur les galets de NICE.

Une semaine plus tard, Stéphane retrouve sa femme.

‘…Stéphane…. !Tu connais la nouvelle…?’
‘…Quelle nouvelle… ?’
‘…Au sujet de Frédéric… !’
‘…Oh pourquoi m’en parles tu…. ! Tu sais bien que je n’aime pas qu’on évoque son nom ici… ?’
‘…Il est mort… ! J’ai eu Julie avant hier… !’
‘…Ah bon…. ? Où est-elle…. ! Je veux la voir ma fille… !’
‘…Pas pour l’instant, elle est dans tous ses états… Ils se….!’
‘…Bien quoi… ?’
‘…Ils se sont quittés depuis plus de deux mois… !’
‘…Comment ça ‘quittés’, mais elle ne nous l’as pas dit… !Pourquoi ne nous a t’elle rien dit… ? HEINNNNNNN….. ! BON SANG… !’
‘…Mais pourquoi te mettre dans cet état….!’
‘…Excuses moi….. ! Je vais me reposer… !’
‘…Tu savais aussi que ton ami de NICE, ton directeur était décède depuis plus de deux ans… ? Alors qu’est ce que tu as été faire à NICE… ?’
‘…Réfléchir…!’
‘…Tu n’as pas… !’
‘…Pas quoi… ?’
‘…Rien… !’
‘…Alors si ce n’est rien pour toi, c’est énorme pour moi… !’

L’enquête fut confiée à l’inspecteur Boulakia. Ce dernier mena ses investigations de bout en bout, glanant quelques informations sur la vie sans problème de Frédéric. Il interrogea ses amis qui ne comprenaient pas le suicide soudain de leur directeur. Sauf qu’il n’était pas bien dans sa peau ces derniers temps. Julie l’avait quittée et que sans doute, cette séparation a eu un effet négatif sur lui. On trouva dans son organisme, lors de l’autopsie des traces de poudre blanche. Et après plusieurs mois de vaines recherches, l’inspecteur remit le dossier au juge qui décida de le clore avec comme conclusion…’Suicide dû par absorption de produits toxiques’.

Dix ans et un jour exactement plus tard, un vieil homme vint frapper au domicile de l’inspecteur Boulakia alors à la retraite…

‘…Bonjour, inspecteur… !’
‘…Bonjour Monsieur.. !’
‘…Stéphane Cruchet….. ! Puis je entrer…. ? Inspecteur… ?’
‘…Oui, faites donc… !Monsieur Cruchet… !’
‘…Je suis venu libérer ma conscience avant de mourir, je suis atteint d’un cancer, et je n’ai plus longtemps à vivre… !’
‘…Mais pourquoi pas un prêtre… ? Pour vous soulager… ?’
‘…Non, pas un prêtre, il ne m’absoudra pas pour ce que j’ai commis… !’
‘…Je vous écoute… ! Alors…. !’
‘…Le suicidé de NICE , Frédéric Leblanc… ! C’était moi… !’
‘…C’est vous… ! Et pour quels motifs l’avez vous trucidé… ?’
‘…La haine… ! Et l’amour….. ! Il m’avait volé ma fille… !’
‘…Non, je ne le crois pas, c’était un type bien, qui aimait votre fille, il prenait de temps à autre, rarement même, un peu de poudre et encore car il avait arrêté d’en prendre avant que votre fille le laisse choir pour le motif qu’il ne voulait plus la voir travailler. Elle était enceinte et elle ne voulait pas de cet enfant qui mettrait fin à sa jeune carrière de comédienne. Elle avorta à son insu car son gynécologue avait trouvé une légère malformation dans le fœtus, suite à ce quelle prenait peut être. Frédéric ignorait ce fait et il lui en a beaucoup voulu. Elle préféra quitter la troupe quant à la drogue, c’était son ‘amie’ Annie qui, par jalousie, lui en fournissait derrière le dos de son fiancée…. ! Voilà ce que vous ignorez… !’
‘…J’ai donc assassiné un innocent….’
‘…Vous avez fait un SAUT DANS LE VIDE, Monsieur Cruchet et aujourd’hui, la justice ne peut plus rien faire contre vous…. !’



FIN.

-Julie après un séjour auprès de ses parents, de quelques mois, décida de reprendre son métier où elle excellait. Elle reprit tous les membres de la troupe et forma à son tour LES COMPAGNONS DE FREDERIC. Elle se maria et eut deux enfants, dont elle nomma l’un d’eux Frédéric.
-Son père décéda d’un cancer sans avouer à sa femme son forfait.
-Annie, la dealer, fut condamnée pour possession de drogue. Elle écopa de dix ans de prison.
-La troupe se disloqua après la mort de Frédéric mais reprit après sous la direction de Julie.
-Claudia, après le décès de son époux, fut prise en charge par sa fille aînée.

Re: *****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.
15 janvier 2010, 05:08
Quel triste denouement!
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