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*****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.

Envoyé par albert 
*****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.
11 octobre 2009, 10:10
Hammamet le 22/07/2004.

Récit Policier.


Tous les évènements cités dans cette nouvelle sont imaginaires et e peuvent constituer un plagiat ou un fait divers récent ou passe.
Le saut dans le vide.


Monsieur Stéphane Cruchet, 58 ans, est un père bien heureux et bien tranquille. Il est chef comptable dans une entreprise de vêtements à Garges-lès-gonesse. Un homme pondéré, honnête, humain, chaleureux aimant sa famille. Aucun vice apparent. Sa femme Claudia, 42 ans, malgré son travail de secrétaire, tenait proprement sa maisonnée. Le couple a 4 enfants ; deux filles mariées, une fille étudiante Julie âgée de 18 ans. Le fils fait carrière dans l’armée du coté de Montpellier.

Stéphane, d’une grande honnêteté, était donc aux petits soins pour sa famille. Il avait cependant une préférence pour Julie, sa toute dernière qu’il n’avait jamais montré? par égard pour ses autres enfants, sachant pertinemment que la jalousie pouvait engendrer des frictions.

Surtout entre frères et sœurs.

Ses deux filles avaient épousé des hommes de bonne situation, sans souci.

Julie avait compris ce petit plus que son père lui témoignait et elle en profitait intelligemment mais sans abus. Le papa se pliait souvent, à ces petits caprices qui loin d’être trop exigeants n’en étaient pas moins des………….de jeune fille gâtée.

Rien de bien méchant.

Il était souvent à son écoute et une certaine complicité régnait entre eux.

Normal, quand on est la chouchou de son père.

Il voulait surtout tout savoir sur ses petits copains qui défilaient chez lui les dimanche après midi. Julie ne lui cachait rien.

Il était très attentionné envers elle mais il ne supportait aucun écart de sa part, non pas qu’elle fut encagée mais il craignait au vu de sa candeur que sa fille ne s’écarte du droit chemin et ne soit une victime innocence d’un prédateur.

Stéphane père était un homme prévenant.

Dans son esprit le droit chemin c’est une conduite honorable dans ses fréquentations. Par moment il s’en confiait à sa femme au lit, le soir, lui avouant ses craintes. Claudia, sa femme, le rassurait tant soit peu. C’était souvent elle qui le tenait au courant de ses jeunes amis.
Julie dans son lycée était une charmeuse qui se plaisait à aguicher les jeunes gens par sa beauté. Elle en jouait avec légèreté, sans arrière- pensée.

Rien de bien méchant.

A Suivre.
Re: *****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.
11 octobre 2009, 10:12


Elle avait le sourire facile sous ses yeux d’espiègle.

Durant la semaine de vacances d’hiver, elle insista pour aller avec ses copines de classe en montagne. Au second jour, de farniente, elle fait la connaissance d’un jeune homme du nom de Frédéric Leblanc, plus âgé qu’elle de 10 ans.

Le jeune homme à première vue était bien sous tous rapports. Il habitait Paris.

Les deux jeunes gens firent connaissance, échangèrent leurs numéros de téléphone, avec le ferme espoir de se revoir.

Ils passèrent ensemble une semaine formidable. Julie était heureuse par cette rencontre imprévue, d’autant plus que Frédéric était fort sympathique, plein d’entrain, grand rieur et conteur d’histoires drôles.
Il lui avoua que son vrai métier, à Paris, était comédien dans une troupe qu’il avait créé depuis cinq ans. Sa présence ici se voulait être un moment de répit après ces longues années de dur labeur.

Elle confia ses projets au jeune homme..

‘…Après mon bac, je me consacrerais à la Médecine.. !’

Rien d’anormal.

De retour à Paris, nos deux jeunes retrouvèrent le train-train habituel. Cependant, Julie tue sa nouvelle rencontre à ses parents ; sans doute que cette dernière n’était pas d’importance.

Juste un passe temps, de quelques jours.

Elle n’était pas chez elle, en ce dimanche après midi, quand le téléphone sonna….C’est son père qui leva le combiné…Naturellement.

‘…Allô… ?’
‘…Allô… !’...Bonjour Monsieur, je suis Frédéric, un ami de vacances de Julie, serait elle là… ?’
‘...Elle est chez une amie, voulez vous lui laissez un message.. ?’
‘…Oui, s’il vous plait, dites lui de me rappeler, ce soir… !’
‘…Ce sera fait, ne vous inquiétez pas…. !’
‘…Merci Monsieur.. !’

Stéphane père fit la sourde oreille, il n’en souffla mot à sa fille.

A Suivre.

Re: *****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.
11 octobre 2009, 10:16
CHAPITRE 3°

Deux semaines plus tard, Frédéric toujours sur le qui vive, repart à l’assaut, cette fois ci en composant le numéro de portable de Julie…Il lui fit part de son message laissé à son père.

‘…Alors papa, devient jaloux… ! Il ne m’a rien dit… !’
‘…Je comprends… ! Veux tu que l’on se rencontre quelque part ce dimanche, après ma pièce, disons vers 16 heures.. ?’
‘…Oui, cela me ferai rudement plaisir… ! Mais tu bosses le dimanche… ?’
‘…Oui, en séance de répétition… !’
‘…Tu as un bon plan… ?’
‘…Une bonne bouffe, pas loin d’ici… !’
‘…Ok, j’y serai… !’

Il lui communiqua l’adresse pressentit.

Elle n’en souffla mot à ses parents, jugeant par là, quelle n’avait plus à leur rendre de comptes.

Majorité oblige.

Le rendez vous se passa fort bien, ils parlèrent théâtre.

Un sujet fort distrayant.

Au second rendez vous, il lui présenta tous ses amis comédiens, filles et garçons. Elle fit connaissance de l’une d’entre elle…Annie, 25 ans, la petite copine de Frédéric.
Julie était emballée par ses nouveaux amis qui lui faisaient changer son quotidien.

Elle en fit part à sa maman qui en fit part à son époux, toujours attentif à la conduite de sa fille. Le père émit des réserves car il connaissait un peu les coulisses du monde du spectacle. L’antichambre des déviations selon lui. Il n’avait pas tord de se méfier car il savait pour avoir lu dans diverses rubriques de la presse spécialisée sur ces conglomérats de groupe qui usaient de produits hors norme pour vaincre le trac, une fois sur scène.

Magouilles et vices.

Stéphane père relança sa femme..

‘…Je n’aime pas ça… !’
‘…Tu es trop méfiant, chéri.. ! Tu va te faire passer à ses yeux pour un poule couveuse… !’
‘…Poule couveuse ou pas, je veux en avoir le coeur net, il a 28 ans et elle 18… !’
‘…A quel âge m’as tu fais monter au lit.. fréquenté… ? 16 ans et depuis.. !’
‘…Oh…. ! Tu te laisses aller dans tes propos, moi je t’aimais, c’est pas pareil… !’
‘...La bonne excuse quand il s’agit de ta fille… !’
‘…Donc tu acceptes le fait qu’elle fréquente cette troupe de …..Minables… ?’
‘…Minables… ? Qu’en sait tu… ?’
‘…Mon intuition… !’
‘…Tu es dans doute un bon expert comptable mais pour le reste, tu délires… ! Allons ne te tracasse pas la tête… !’


De fil en aiguille, Frédéric a change son regard envers Julie, il la trouve merveilleuse, pleine de vie, candide, curieuse de tout et de ce qu’il fait. Julie éprouvait le même sentiment et tombe sous le charme de son nouveau copain. Directeur de troupe. Les rencontres se font de plus en plus quotidiennes au grand damne du papa. Jusqu’au jour où le jeune homme appelle à la maison, c’est Stéphane qui répond…

‘…Bonjour Monsieur… !’
‘…Décidément, vos notes de téléphone doivent être importantes, Monsieur… !’
…Frédéric… ! La dépense ne me fait pas peur, Monsieur Stéphane… !’Mes émoluments me permettent de remplir mes obligations… !’
‘…Mais de là harceler toutes les heures ma fille… !’
‘…Quand on aime on ne compte les heures… !’
‘…Vous êtes donc amoureux de ma fille.. ?’
‘…Un sentiment humain et fort malheureux sans doute à vos yeux.. !’
‘…Vous n’êtes pas sur une planche de théâtre Monsieur.. !’
‘…Non, c’est bien vrai, et je répète que dicte mon cœur.. !
Tout simplement.. !’
‘…Vous avez faits des projets, je suppose… !’
‘…Nous y pensons, mais rien ne presse.. !’
‘…J’aimerai bien vous rencontrez, à l’insu de ma fille.. !’
‘…le plaisir sera pour moi, je connais un petite brasserie du côté du 16 ième, le RELAI… !’
‘…Oui, je connais, disons alors Mardi vers les 16 heures.. !’
‘…Ca ma va , Monsieur.. !’

Rendez vous fut donc prit. Stéphane voulait juger par lui même le caractère de ce jeune homme à première vue fort respectable, et éprit de sa fille bien aimée.

A suivre….


Re: *****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.
13 octobre 2009, 10:05
J'ai comme l'impression que lorsque Albert narre, il ne fait pas recette ou alors la culture de la pomme de terre intéresserait plus les agriculteurs du Lavandou.

Pas même 25 € de billets vendus, à croire que DUCROS se décarcasse pour rien.C'est très encourageant à vrai dire, car à vrai dire, je me demande si Albert ne devrait pas plutôt faire du SAUT A L' ÉLASTIQUE.
Re: *****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.
13 octobre 2009, 10:17
oh! que non c'est tres interessant ce qu'albert ecrit , on attend la suite
Re: *****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.
13 octobre 2009, 10:31
Ma chère TITRITE, je sais que vous, vous lisez et commentez mais admettez, moi qui tient mes compteurs à jour, deux clics seulement en quatre jours depuis la parution de ce récit, c'est la fortune.

Ailleurs, on clique rien que pour faire monter l'audimat et surveiller, puis me rapporter ce qui est dérisoire à mes yeux et si peu important.
Et du reste, je m'en balance comme de ma dernière chaussette.

Alors, je ne vois pas ce qui pousse Albert à s'inventer des histoires pour divertir l'assemblée, et perdre son temps ici, si les clics méritent des claques et si personne n'est au rendez-vous.

Il vaut mieux dans ce cas là, qu'il aille écrire ailleurs, dans sa maison ou dans celles des autres.

Il y réfléchit.
Re: *****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.
13 octobre 2009, 12:00
he! monsieur breitou moi ça m'interesse de connaitre la suite.
Re: *****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.
13 octobre 2009, 12:17
Quand Al Bernard ... c'est des récits à Sion.
Re: *****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.
14 octobre 2009, 11:45
Inédit.



Hammamet le 22/07/2004.

Récit Policier.


Tous les évènements cités dans cette nouvelle sont imaginaires et ne peuvent constituer un plagiat ou un fait divers récent ou passe.

Le saut dans le vide…IV.

Stéphane ne peut plus assumer son travail. Son directeur constate sa grande mélancolie qui frise la dépression. Il lui propose une retraite anticipée. Stéphane ne peut que se plier devant la décision directoriale. Il va s’enfermer dans sa chambre dont il ne sortira presque pas sauf que pour vaquer à ses besoins les plus élémentaires.

Il s’enferme parfois dans les toilettes s’allongeant par terre, préférant l’odeur de la pisse et l’obscurité qu’à la lumière. Sa femmele trouvera souvent recroquevillé comme un fœtus près de la cuvette.L'air hagard.

Dés que sa femme part au travail, Stéphane, se rend quelques minutes plus tard, dans la chambre de sa fille, humer son parfum sur son oreiller, caresser son visage sur sa photo et s’allonger sur son lit pour pleurer.

L’image de sa Julie l’obsède. il ne peut la quitter par la pensée, et des images morbides viennent embellir ses idées. La jeune fille ne prend même plus la peine de donner de ses nouvelles, sauf une fois du moins au début, pour dire à sa maman d’informer son père de ne pas s’inquiéter.

Elle s’est bien gardée de la paniquer en lui rapportant l’état de son père. Dans ses moments de désarroi, Stéphane se culpabilise, se reprochant, sans relâche, de n’avoir pas été sans doute à l’écoute de sa fille. Se reprochant surtout de lui avoir permis de s’être rendue pour la première fois seule en vacances.

De son côté la jeune fille Julie, sous les conseils de son ami Frédéric, commence à s’intéresser au théâtre. Elle trouve appuie auprès de ses autres amis comédiens. Elle apprend vite la comédie et ses progrès la poussent à se perfectionner.

Elle était aussi heureuse de sa relation avec son boy friend.
Elle jubilait à l’idée d’avoir enfin trouver auprès de lui, un amour d’adulte, un vrai amour. De son côté, il prêtait attention de ses progrès dans sa troupe.

Annie, la dernière amie de Frédéric, se sentant rejetée, ne pardonnait pas à Julie de s’être ‘accaparée’ de son ‘fiancé’ à quelques mois de son mariage. Elle manigance contre elle de vils desseins.

Elle prépare en secret un plan qui mettrait sa rivale dans une mauvaise position. Elle ne montrait pas sa haine envers sa nouvelle concurrente d’autant plus, qu’un chagrin n’arrivant pas seule, Frédéric avait pensé donner le premier rôle dans une prochaine pièce, à Julie. Délaissant par là Annie. Cette frustration ajoutait encore plus d’amertume à cette dernière.

Sylvie apprit la nouvelle de son futur premier rôle par le régisseur.

Elle s’en confie à son ‘amie’ Annie.


‘…Tu sais, Annie, j’ai le trac… ! Je trouve que cela me tombe sur la tête bien vite… !’
‘…Écoutes fais comme nous tous… ! Prends des calmants… !’
‘…Des calmants…. ?’
‘…Oui, juste un peu de poudre, nous en prenons tous ici… !
‘…De la drogue… ?
‘…Douce…. !’
‘…Frédéric en prend…. ?’
‘…Il ne va pas te le dire, enfin… !’

Elle mentait.

‘…Ceux sont des choses qu’on ne dévoile pas… ! Donc pas la peine de lui en parler, il rentrera dans une rage folle.. !’

Julie, bien crédule, ingurgite la confidence.

‘…Ne t’inquiètes pas, je sais me taire… ! Bon, et bien tu m’en donneras… !’
‘…Tiens, juste un peu, c’est gratuit.. !’

Et de lui fournir un sachet de poudre blanche…

‘…Je te montrerai comment le prendre chez moi demain.. !’

La bonne conseillère avait vu juste. Julie commençait à se droguer lentement et sûrement.

Frédéric ignorait ce fait.

Stéphane père de son côté, grâce aux médicaments, qu’ils avalaient assidûment, retrouvait peu à peu l’envie de ‘revivre’. Il demande à sa femme de l’accompagner pour une promenade.

Sa première sortie après six mois de claustration. Il revoyait la lumière du jour au grand bonheur de sa femme. Claudia, l’épouse voyait d’un bon œil le établissement de son époux. L’espoir de le voir comme avant, lui donner des ailes, elle recommença à se faire belle et aguichante. L’amour reprit ses droits. Son entourage respirait enfin.

Un après midi, alors qu’il se baladait du côte de Pigalle, le regard de Frédéric fut attiré par une affiche, on y jouait LE ROUGE ET LE NOIR DE STANDHAL, au théâtre de la Pépinière par la troupe des COMPAGNONS DE PARIS. Il s’approche un peu plus de la colonne publicitaire et put lire ainsi le nom de sa fille en grand, en haut de l’affiche JULIE CRUCHET.

Il tombe en arrêt comme un chien de chasse. Tout lui revient à l’esprit. Il passe sa main sur le nom de sa fille comme s’il caressait son visage. Il se retint pour ne pas pleurer. Se forçant même à rester digne. Il ajuste son chapeau, dévale les escaliers du métro et se retrouve une heure plus tard auprès de sa femme qui l’attendait.

‘…Nous allons voir notre fille Sylvie.. !’

Surprise Claudia demande…

‘…Julie, mais où… !’
‘…Elle joue dans un théâtre, du côté de Pigalle.. !’


A suivre….
Re: *****SALLE HAI VICTOR...LE SAUT DANS LE VIDE.
14 octobre 2009, 12:47
Hammamet le 22/07/2004.

Récit Policier.


Tous les évènements cités dans cette nouvelle sont imaginaires et e peuvent constituer un plagiat ou un fait divers récent ou passe.

Le saut dans le vide…V.


En attendant cet hypothétique rendez-vous avec Frédéric, Stéphane père avale un cachet, se déshabille et pose sa tête sur l’oreiller. Il s’endort sans souper jusqu’au lendemain matin. L’idée de voir jouer sa fille ne le quitte pas.

Le lendemain matin sans perdre de temps, il réserve deux places pour ce fameux dimanche.

Qui arrive si vite. Il s’habille d’un très joli costume et le couple se retrouve à la première séance, assis à la dixième rangée.

Quelques minutes plus tard, il découvre leur fille en Madame De Rénal. Il regarde sa fille jouer, trop absorbée par son rôle, elle ne remarque pas ses parents assis. Stéphane l'admire avec dans les yeux une joie intense . Il est épaté par la performance de sa fille, cependant il remarque une légère pâleur sur son visage. Il en fait part à sa femme à la sortie de la pièce.

Elle le rassure sans le convaincre.

Il ira voir sa fille jouer trois dimanches de suite jusqu’à ce fameux incident. Lors de sa troisième représentation, Julie a un trou de mémoire sur scène. Elle oublie un morceau de sa partition devant un parterre accroché à ses lèvres. Frédéric, présent sur scène, est dans tous états mais sans rien paraître, il a la sagesse d’attendre que le souffleur dans les coulisses vienne en aide à sa dulcinée.

Mais cet oubli jette un froid sur la troupe et l’assistance. Stéphane père, présent ce soir là fut pris par une angoisse terrible, comment se peut t'il que sa fille, excellente dans ses études, a t’elle pu avoir un trou de mémoire… ?

Quelque chose ne tournait pas rond chez elle. Il veut en avoir le cœur net. Il cache à sa femme le plan qu’il avait mûri en secret. Rencontrer les membres de la troupe à l’insu de sa fille. Il apprend, lors de son enquête préliminaire, que les membres de la troupe, fréquentent une brasserie, LA ROTONDE, juste après la fin du spectacle.

Le hasard le sert . Comment allait il s’y prendre sans éveiller les soupçons de sa fille qui sera certainement présente ce soir là…?

Et là aussi, le hasard, toujours lui, va encore une fois le servir car ce fameuse nuit, alors qu’il attend assis, qu'il guette la sortie de la troupe, à l’intérieur de la Brasserie, dans un coin discret du comptoir, il ne voit pas la présence de sa fille parmi la joyeuse bande qui rentre dans la brasserie.

Il attend quelques instants, le temps de laisser les comédiens prendre place et s’assurer surtout de l’absence de sa fille, qu’elle ne fera pas une rentrée imprévue. Sinon, il risquait de voir son plan échouer.

Estimant l’écoulement du temps suffisant, il se rapproche de la troupe, quittant le comptoir pour s’installer à proximité du groupe.

Frédéric, n’était pas là non plus, sinon son plan aurait foire.

Stéphane se lance et s’adresse au hasard à l’une des jeunes commédiennes, celle qui est la plus proche de lui….

‘….Vous êtes tous remarquables sur scène, messieurs et mesdames…. !’

Les têtes se penchent vers lui pour découvrir ce monsieur qui les félicite.

‘…Oh merci, Monsieur… !’
‘…Je vous ai vu jouer au moins dix fois et toujours avec la même fascination… !’
‘…Ah dans ce cas, nous allons vous abonner… !’ Ils rirent tous ensemble.
‘…Vous êtes un connaisseur alors, Monsieur .. !’ Réplique Annie.
‘…Disons plutôt un fin gourmet de pièces ….théâtrales… !’

Là aussi les rires fusent. Ils trouvent l’homme sympathique…

‘…Mais, il manque parmi vous, Madame de Rénal… ?Et son amant… ?’
‘…Oh cela fait déjà deux représentations qu’ils ‘ratent’, Julie est malade, et son amant comme vous le dites, est à Nice, il prépare notre déplacement… !’
‘…Et puis cet oubli de texte, le dimanche passe, est peu glorieux… !’
‘…Encore un avant hier , elle a récidivée, alors Frédéric notre manager a préfère l’éloigner pour un certain temps!’

Annie se penche à l’oreille de Stéphane….

‘….Elle se drogue, donc elle perd ses moyens…. !

Stéphane sent son cœur défaillir, sa fille se drogue. Julie, sa petite toute dernière était tombée dans la drogue, par la faute de son ‘gigolo’, il blêmit et une expression de chagrin se lit sur son visage. Annie s’aperçoit du changement de son expression.

‘…Ca va … ? Monsieur… ?’


A suivre……



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