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*****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...*****

Envoyé par breitou 
Re: *****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...*****
29 juin 2010, 03:35
CHAPITRE IV.

La danseuse ne prend pas le temps de se mettre en costume oriental qu’on lui intime l’ordre de rebrousser chemin avec un pécule dans sa main. Sans avoir prononcé sur le marche pied du taxi…Un honorable et flatteur…’ Dime e’ce mââ el iyoud… !’ C’est tjs ainsi avec les juifs… !’
Elle est traitée gentiment de raciste et de ‘RAB OMOC… ! Ye kahba… !’
Bref, les parents de la jeune fille, offusqués prennent la décision de partir en trainant leur fille larmoyante.

Les invités déçus d’avoir raté un aussi beau henné redescendent ainsi par les escaliers craque ballants de la terrasse.
Les tables sont nettoyées et la fête a vécu.

Ce fut au matin qu’enfin, le ‘promis’ fait son apparition. Les parents qui n’ont pas fermés l’œil de la nuit lui posent la question fatidique.
‘…Ouine cent ye maghbouUUUUch… ?’ Où étais tu malheureuUUUUUx… ?’
‘..Me yinich el hénnè… !’ Cela ne me convient pas le henné…!’)

Stupeur et consternation.

‘…Yatic catra… ! El achouma elli hatitné fiyé… !’
Qu’une apoplexie t’arrive… ! Quelle honte que tu nous a fait… !’)
Les parents n’en pouvant plus par la honte surtout que leur crédibilité et honorabilité en prirent un coup.

A la Goulette, on ne parla que de cela, du scandale, de ce faux bond de ce con qui avait l’air d’avoir prit la chose à la rigolade mettant ainsi deux familles dans le désarroi.

Le papa de la jeune fille demande réparation par l’intermédiaire du rabbin qui ne peut rien obtenir de l’autre partie… !’ On lui rétorque avec justesse ‘...YakhiIIIr ye rebbi, oue âârEEEEEch… ? Mais enfin rabbin il ne s’est pas marié… ?’

La crainte du mariage et de tout ce qui allait suivre avait fait reculer notre héros.

Ce n’est qu’arrivé à un âge ingrat que notre fiancé d’autrefois se rappela cette fameuse recommandation de la torah.

FIN.

Re: *****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...*****
06 juillet 2010, 10:04
‘…ALLO BEBERT… !’
La femme perdue.



Histoire réelle.



Cela s’est passé à Tunis. Il y a fort longtemps.
Dans le quartier de l’avenue de Londres.
Haim*( prénom fictif) comme on l’appelait dans les souks de Tunis convole en juste noces avec une jeune fille, appelons là Colette, sage et bien connue pour son sérieux.

Tout va pour le mieux dans ce couple aux trois enfants en bas âge, deux garçons et une fille. Haim est un homme pieux et généreux et ne laisse jamais sa femme ni ses enfants manquer de quoique ce soit.
Un bon père de famille, honnête, scrupuleux et chomer chabath puisqu’il est originaire de Jerba.
Le couple aime sortir et surtout fréquente ce restaurant de la Soukra qu’on appelle le Relais du coté de la Soukra.
Ce restaurant qui fait office aussi de salle des fêtes, avec baie sur la route, s’étale sur un grand terrain et possède un vaste espace où les enfants peuvent jouer sur les balançoires et autres toboggans.
Les parents peuvent donc les surveiller à loisir tout en sirotant thés, cafés et boissons gazeuses.
Le printemps est idéal pour ces moments de détente, très prisés par les familles juives tunisoises à cette époque.
L’occasion de se retrouver et papoter.
La famille Zehra* (nom fictif) y trouve son compte. Elle a comme amie une autre famille juive que je nomme Bittan* (nom fictif).
Les deux familles sont très proches et cette amitié va au fil du temps soulever des soupçons.
Comme vous allez le lire.

Le mari Bittan, un homme de forte corpulence, familier à outrance, jette son dévolu sur la jeune femme de son ami qui titille le diable.
Et le diable s’apparente à ce gros ‘porc’ peu scrupuleux et immoral.

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Re: *****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...*****
15 juillet 2010, 09:27
LA FEMME PERDUE.



Chapitre 2°

Comme on dit dans le jargon familier, il drague la jeune femme qui, perdant tout respect et tenue dû à son rang, se laisse attirer au fil du temps dans les griffes de ce gros insouciant, à l’esprit tordu.

Trois mois plus tard, la jeune femme et le gros ‘porc’ deviennent amants en secret.
Et comme les secrets à Tunis ne sont pas très respectés, un couple en voiture, sur la route de Raouad, les croise au retour d’une promenade.
Cette rencontre fortuite soulève problème et bien sur, on rapporte le fait au mari qui, surpris par la confidence ne prête pas l’oreille à ce qu’il pense être une cabale montée de toute pièce contre sa jeune épouse.
Il ne lui souffle mot.
Les absences de sa femme durant certaines heures ne le l’intriguent pas. Il rejette même les affirmations de son maman et de son papa qui le mettent en garde contre les égarements de sa femme.
Mais lui ne voit rien et surtout ne peut croire que sa femme puisse avoir des écarts de conduite, un amant.
Pour lui c’est impossible jusqu’au jour, où il remarque lors d’une énième sortie à Raouad de la familiarité entretenue par son ami envers sa femme. Familiarité aux yeux des autres couples qui trouve là matière à confirmer les doutes et les soupçons qui pèsent sur ces ‘amants’.

Accolades, clins d’œil font partie d’un rituel qui offusque tous ses amis et enfin le mari trompé.
Le doute s’installe et le malheureux comme chien blessé, réagit enfin et décide au vu de ce qu’il a vu et entendu à mettre le holà.

Il décide de ne plus fréquenter ce couple et intime à sa femme de ne plus le voir.

Certaines bonnes épouses font remarquer à leur amie d’enfance que les cancans vont bon train et qu’elle devrait cesser de donner cette ‘mauvaise image’.
Elle jure ses grands dieux que tout cela est faux et qu’elle est fidèle à son mari.

Un mensonge aussi gros que son infidélité.
Elle se défend devant son mari qui ne sait quoi penser mais lui reste ferme sur sa décision.
Hélas, après une accalmie qui ne va trop durer, l’infâme couple récidive. Il se revoit en secret.

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Re: *****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...*****
19 juillet 2010, 12:24
CHAPITRE 3°

La goutte déborde du vase et las de voir les choses empirer, le mari religieux, décide de quitter la maison et d’aller vivre chez ses parents qui habitent à quelques pâtés de son foyer conjugale.

Il va voir le rabbin et ce dernier lui conseille de divorcer. Au vu du scandale.
Il informe sa femme des préparatifs de cette séparation. Ce qui ne l’empêche pas de voir ses enfants à la sortie de leur Ecole juive.
L’époux est amer mais tient le coup tandis que l’ épouse sombre dans la dépression.
La femme de l’autre ‘porc’ réagit enfin et demande des explications à son époux. Mais vulgaire comme il est, il lui tient tête et va même lui annoncer que s’il est n’est pas contente, elle peut aller se faire voir ailleurs.

Ailleurs, la jeune épouse infidèle sombre dans la grande mélancolie, celle qui donne de ne rien faire.

Elle est en grande dépression et dort tous les jours selon les dires des voisins. Elle ne sort plus de chez elle et les enfants sont abandonnés à leur triste sort.

Les vieux parents du jeune Haim apprennent l’état d’abandon des enfants et proposent à leur fils de les apporter ici afin qu’ils aient un minimum de bien être.

Haim réussit à convaincre son ‘épouse’ de s’occuper de leurs enfants jusqu’à ce qu’elle rétablisse.

Elle accepte au vu de sa léthargie.
Un matin alors que ses enfants dorment chez elle, elle ouvre la fenêtre de son balcon situé au sixième étage.

Elle se retrouve sur le balcon et sans hésiter, elle se jette par-dessus bord pour se retrouve dix mètres plus bas, la tête éclatée.
Elle s’est suicidée, mettant ainsi fin à cette tragique histoire qui avait en son temps fait grand bruit parmi la communauté juive tunisoise.

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Re: *****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...*****
31 août 2010, 04:55
CHAPITRE IV.

Quant à son amant, il vit très bien. Sans remords.
La mauvaise renommée d’une famille pose parfois problème chez les familles qui en ont une bonne. Et souvent les familles des jeunes filles ou des jeunes garçons se retrouvent dans des situations difficiles. Ces familles partent du principe qu’il faut sauvegarder la notoriété qu’elles ont. surtout celles ont pas parmi elles de mauvais antécédents.

J’appelle antécédent, une mauvaise image parmi cette société qui était la nôtre parce que petite dans un patelin. Un patelin où tout le monde se connait et ou tout le monde catalogue l’autre.
Il était inconcevable qu’une fille de marchand de briks épouse par exemple une famille dont le papa est par exemple directeur de banque ou propriétaire terrien, d’immeubles, architecte ou médecin etc…etc… C’était inconcevable en ces temps là de s’allier à des torchons, à des serviettes sales comme on dit. Grande offense pour ces parties là qui voyaient d’un très mauvais œil certaines alliances qui ne trouvaient pas grâce à leurs yeux.

Tout était fait pour mettre la pression sur leurs progénitures afin de casser ‘ leur amour’.

L’amour ne pouvait se permettre d’aimer des gens ‘bas, vulgaire’ au risque de marquer leurs enfants pour la vie. Tans pis si ceux là, plus tard, au nom de la notoriété épousait des filles bien mais sans amour. L’important est d’éviter de telles unions au risque de se voir ‘être salie ‘pour tout un siécle. Le cancan était important. ‘…Choft me ech’coun tahat bent ; oulle ouled si flén, ma ouhed miyet béjou, oulle mâa ouehda elli él familia ouatia… !’ Tu as vu avec qui il est tombe, ou elle est tombée… ? Avec le fils ou la fille de….Un crève la faim, avec une famille basse, vulgaire… !’) Voilà le genre de remarques qui circulaient dans notre bonne et vieille ville à certaines nouvelles qui alimentaient la rue.
Et dans plusieurs cas, la rupture était consommée.
Dans ce contexte, j’ai une autre histoire toujours véridique qui relate ce genre de situation.


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Re: *****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...*****
01 septembre 2010, 13:06

SANS MARIAGE.

Tous les événements relatés ici sont imaginaires et ne se rapportent à personne.

Claude, fils unique, est un garçon studieux. Ses parents sont propriétaires d’un immeuble.

Ils sont d’origine livournaise et les livournais n’aiment que les livournais. Pas les goulettoises issues de sang commun. Les livournais se considèrent de la haute aristocratie bourgeoise quelque soit leur condition.

Ainsi vont les mœurs dans ces temps là.

Donc notre jeune Claude s’amourache d’une jeune fille rousse. Un poupon, une Barbie avant l’heure.

Un grand look et surtout un charme étonnant.

A cette époque, et je m’en souviens tous les jeunes goulettois avaient le béguin pour elle et lorsque sur la plage, elle dévoilait son corps, les yeux s’exorbitaient et la terminaison de ce mot ‘…bitter..’ ! Faisait des ravages parmi la jeune plèbe goulettoise tant les fantasmes nourrissaient nos nuits sur ces fesses bien faites, ses jambes d’artistes, ce corps au galbe divin.

Elle avait un visage marqué de points de rousseur et les rousses chez nous, il n’y en avait pas beaucoup sauf chez cette famille de neuf enfants.

Quatre filles et 5 garçons habitant l’oukalla Lumbroso.

Et là, est le drame car habitait ce fondouk sale était mal considéré.

L’oukalla est le ghetto.

Et ceux qui habitent le ghetto sont habités par la bassesse et la vulgarité selon certains chauvins.

Or Maitre Darmon, écrivain et avocat connu y habitait.

Telle est la loi qui prévalait chez nous.

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Re: *****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...*****
01 septembre 2010, 22:19
Suite du récit d'en haut.

Notre jeune homme habitait la grande avenue, blond aux yeux bleus. Il avait une chance inouïe de se pavaner avec Andrée*, enlacé, sur la grande avenue de la Goulette.

Il formait un très joli couple et personne parmi la bande n’avait à redire.

Les parents du jeune homme pensaient que cette escapade n’était que provisoire.

Et que leur fils amoureux finira bien par rompre.
Les parents ne donnaient pas trop d’importance à cette idylle de jeunesse.

A mesure que le temps passait, nos deux amoureux renforçaient leur amour.
La jeune fille était donc introduite chez le jeune homme au grand damne des parents qui contre mauvaise fortune faisaient bon cœur.
Le jeune homme demanda à se fiancer. Mais là où le bas blesse c’est que les parents interdisent à leurs fils de se fiancer chez eux. Bizarre non… ?’
Ils se fiancèrent donc chez des cousins mais sans la présence des parents de la jeune fille. Bizarre encore non… ? Du jamais vu dans les annales et ce qui est encore plus étrange c’est que le jeune homme n’a jamais mis les pieds chez les parents de la jeune fille.
La situation était bizarre et cocasse.
Les fiançailles avaient pour but de laver l’honneur de la jeune fille qui prenait de l’âge car leur union prenait aussi de l’âge. 10 ans de concubinage. Ca fait beaucoup et pas la moindre demande de mariage. La patience des parents de la jeune fille était mise à contribution.
‘…Chnoué ye benti, ouaktech nef’rou bicom… ?’’…Alors ma fille dans combien de temps allons nous festoyer… ?’ Sous entendu ouvrir le mariage.
La jeune fille osa enfin avec bcp d’appréhension demander à son fiancée de rendre visite à ses parents pour parler de choses sérieuses. Elle avait 27 ans et lui aussi.
Un vrai tracas pour le jeune homme qui subissait presque au quotidien la pression de ses parents qui ne voulaient pas entendre parler de mariage.
Il fait cependant preuve de considération et pour la première fois, il accepte de rendre visite à ce père Breikeji ( rouleur de feuilles de briks) au doux nom travesti là encore de GAGOU.

Gagou, un surnom impropre pour la famille livournaise du garçon qui s’en accommodait quand même lorsque, de temps à autre, ils se payaient dans sa gargote, une paire de feuilles de pâte en forme hexagonale mais cuite.

A Suivre…
Re: *****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...*****
06 septembre 2010, 10:51

'...SANS MARIAGE...SUITE ET FIN.


Donc notre fiancée, prenant son courage à deux mains, franchit le seuil de la maison de sa fiancée, l’oukalla. Il est surprit par la promiscuité qui y régne. Il est bien accueillit dans l’unique pièce qui fait office de salle à manger et de salon. Une arrière-pièce fait office de chambre à coucher et lorsqu’on est 11 personnes à s’endormir dans un espace pas plus grand que ma maison soit 50 mètres carrés, il y a des questions qu’on se pose.

L’espace est important dans la vie. Les grands espaces dans les appartements sont bien vus en générale tandis qu’un petit espace misérable soulève des hauts le cœur.

Comment se peut t’il que sa fiancée partage t'elle tant d’insalubrité…et vit dans une vétusté comme pas possible…? Lui qui dort dans un appartement de cinq pièces, dans un appartement donnant sur la grande avenue pourrie.

Ça pose problème. Il partage les sucreries qu’on lui offre et la grande pauvreté.

En tout et pour tout deux heures de présence. Deux longues heures où il voit défiler cette smala de vas nus pieds heureuse de faire sa connaissance. Une smala sentant l’huile frite et la feuille de brik à quelques mètres du dépotoir d’ordures censé être un parc pour enfants mais transformés en ménagerie de coqs, poules et élevage de lapins sans compter le nombre impression de ‘stritates’( cordes à linges) qui foisonnait comme des moulins à vent.

Après les samalécs de convenance, il sort et regagne sa maison, retrouve son lit et ses draps parfumés sentant l’odeur de la bonne lavande et entendre surtout le joyeux chant du coucou qui sort annoncer l’heure toutes les six heures. Alors que chez sa fiancées, les coqs et les poules rentraient sans se faire prier pour caqueter sous les lits.

Sans aucune forme de procès, il annonce à ses parents que tout était terminé et qu’il allait rompre. Ce qu’il fit le lendemain.

Laissant une jeune femme éplorée devant une situation imprévue. Il demande la bague d’alliance et elle lui fut remise sans problème parce que chez ces modestes gens d’honneur, la mesquinerie ne leur appartient pas quant à la générosité elle sait se faire rembourser.
La jeune fille trouva mari à Paris. Beaucoup plus tard.
Le jeune homme trouva femme à son gout, livournaise.

Une tunisoise d’un certain âge qu’il connue à Tunis. Ils se marièrent à Paris.


Re: *****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...*****
16 octobre 2010, 12:54

Breitou raconte.


LE FORT EN GUEULE.

Tous les événements narrés dans cette nouvelle sont imaginaires.
Enfin si l’on veut. Mais moi je sais...!

L’homme était grand, bâti comme une armoire.
Fort en gueule et personne dans cette Goulette ne pouvait imposer ses vues tant ce menuisier* (fonction imaginaire) à la forte stature imposait la crainte et la peur à tous ceux qui l'entouraient.

On le redoutait parce qu’il avait aussi ce coté ‘balance’.

Il était indicateur et à ce titre, le commissaire de police aimait bien boire à sa table.

Cette relation lui donnait du poids et un pouvoir. Il était père de trois enfants, riche et surtout libre chez lui et chez lui tout le monde avait intérêt à ne pas discuter ses ordres.

Le moindre écart de conduite de sa femme faisait d’elle une victime potentielle car le mari lever la main. Une rumeur certes pour mieux salir l’image de ce rustre.

L’homme était aussi mauvaise langue, l’achon ara faisait partie de sa vie et il ne se gênait nullement de la satisfaire.

Il était d’une grande infidélité et personne n’osait rapporter ses moindres gestes à sa femme bibelot.

Il fut celui qui coucha avec sa belle sœur, une très belle femme, marié à un homme d’un certain âge parce que riche. Il insinua que l’enfant unique né de cette infidélité d’avec cette première était de lui car l’époux, son oncle, au vu de son grand âge ne pouvait procréer. Il avait 70 ans alors sa femme n’en avait que 30. L’écart d’âge était pour lui le prétexte idéale pour faire circuler sa rumeur. Il en était fier, d’autant plus fier, qu’il alla bien plus tard alors que son neveu, ce prétendu fils, grand efféminé, atteignait l’âge de 12 ans. Sa grande ‘fierté et sa grande honorabilité ‘ ne faisant aucun doute, il proclama haut et fort, (lisez attentivement ce qui suit) que son grand fils, son ainé âgé de 20 ans eut le suprême honneur de sodomiser son autre jeune neveu, donc le cousin, alors que ce dernier sodomisait le prétendu fils homo. Soit un trio jouissif en pleine action et cela dans une réserve de son magasin parmi un grand tas de sciure de bois.
Donc l’ainé sur le jeune cousin qui, lui, écartait les fesses de son autre cousin.
Ça se passait en famille.

Voilà l’homme fort en gueule qui impressionnait ce coté abjecte de cette Goulette qui offrait de temps en temps de beaux souvenirs à ce conglomérat avide d’histoire de cul.

L’homme fort en gueule était aussi connu pour être peu de confiance et celui qui osait demander, dans la panique un service, se voyait taxé par notre personnage pour ce service rendu auprès de la police en cas de pépin. Il était le libérateur des fils voyous mis en cause dans des délits assez graves.

Notre fort en gueule se targuait d’avoir le bras long et il justifiait tout cela par ses grandes relations. Avec lui, certaines familles peu respectables voyaient d’un bon œil ce sauveur providentiel, pourvu qu’il soit payé de retour. Une partie de cette taxation allait bien sur dans la poche du chef de police bien heureux d’arrondir régulièrement ses fins de mois bien misérables.
Avec lui, un passeport était délivré en un moins de temps qu’un écoulement de café.

Il avait aussi ses entrées au tribunal de Tunis puisqu’il arrosait à sa façon les juges en meubles @#$%&, gratuité qu’il se faisait facturer au prix fort une fois l’affaire classée ou le verdict annoncé en faveur du protégé.

A Suivre…
Re: *****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...*****
19 octobre 2010, 10:24
triste sire que voici!!!!!!j'attends avec impatience la suite....
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