*****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...*****
Paris le 1/04/2010.
Sketch.
L’angoisse.
La nuit est mère d’angoisse et le matin père d’anxiété.
Par déduction, je suis donc angoissé la nuit et presque ANXIEUX le matin avec un soupçon de sérénité.
J’ai pensé consulter un anxiogène, médecin de l’anxiété mais je n’ai pas trouvé un désangoisseur.
Pourtant, si cela existait, il aurait fait fortune parmi les juifs parce que les juifs sont des éternels angoissés et paranoïaques. Je vous rappelle cela parce que dans la torah il est dit ‘…Lamouna bél goyims hata fél gbar bââd arbayim chénét ou … !’ (Méfiez vous des étrangers même 40 ans après leur mort…. !’) Soit donc presque une génération et même disparus. Parce les étrangers voyez vous sont hostiles aux juifs.
L’histoire nous permet de le croire et de s’en convaincre encore plus aujourd’hui qu’hier. Pourtant beaucoup de goys ont sauvé des juifs durant des périodes difficiles mais ils sont très peu, bien que beaucoup, par rapport à ceux qui ont voulu notre extinction hier encore aujourd’hui et dans le futur.
Mais là, je m’égare revenons à mes angoisses diurnes. Celles là m’arrivent vers les minuits.
Au moment où je vais dormir, je vois défiler des idées noires dans mon subconscient.
Le subconscient c’est après le conscient. Mon conscient ce con là, va bien, il ne souffre de rien mais c’est mon subconscient qui me fait ch…. ! Bref, j’ai demandé à ma femme un soir....
‘…Chérie, je n’arrive pas à dormir… ! J’ai des mouches noires…!’
‘…Change les par des éléphants roses… !Et compte les… !’
‘…Bonne idée… !’
Je ferme donc les yeux et je me mets à compter des éléphants roses, j’en perds qqq uns dans la brousse au vu de leurs poids, je me suis arrêté à cinq tout essoufflé… ! Et puis plus rien… !’
Surement que les pygmées les ont tous abattus.
‘…Chérie, c’est fait pour les pachydermes roses… !’
‘…Compte les moutons… !’ A minuit 30.
‘…Ok… ! Un deux trois quatre cinq…. !’ Jusqu’à 20 mais là je n’ai pas pu continuer, le berger les a fait tous rentrer dans la grange… !’
‘…Chérie, les moutons…!’ Une heure du mat.
‘…Rappelle toi les étoiles, compte les lentement et surtout sans bruit...!’
La voie lactée s’offre à moi alors qu’il fait nuit noire et que le ciel depuis ce matin est d’une tristesse comme pas possible.
J’ouvre la fenêtre et je commence par les étoiles de La grande Ourse, ensuite sa fille puis la constellation d’Archimède et voilà que, alors que je comptabilisais les étoiles, je vois une étoile filante venir foutre la merde, et là, je perds le fil.
‘…Chérie… !’ 1 heure 30 du matin.
‘…Ferme la fenêtre, j’ai froid… ! Est-ce que je peux dormir maintenant… ?’
‘…Juste un souci, tout s’est envolé… !’
‘…Bon, c’est mon dernier conseil… ! Rappelle toi un puzzle et compte les pièces…!’
‘…Un puzzle de combien… ?’
‘….15 000 pièces et je pense que tu vas retrouver le sommeil… !’
‘…Merci, en plus j’aime les puzzles, je vais choisir un paysage hollandais… !’
Je remonte dans mon lit et j’ouvre la couverture et je mime le placement des pièces.
Olalala, là, je sens que le sommeil vient, surtout que miro comme je suis, je mets beaucoup d’application à ce que ces morceaux de cartons aux formes bizarres s’imbriquent entre eux pour former un début de forme.
Un pré. Je devinais à mesure que j’avançais que j’avais affaire à un paysage, une campagne.
Et moi, en pluUUUUUUUs j’aiIIIIIme l’air de la campagne, alors que j’ai vécu toute ma putain de vie au bord de la mer, sentir les fleurs, entendre le gazouillis des oiseaux, bruisser l’eau de la rivière, admirer les saules.
Là, un pont est venu se former sous mes gros doigts poilus mais habiles dans le noir, quel kif, ca m’a rappelé les ponts de la Goulette. Puis une gaule, un pêcheur sur sa barque, oallaala encore la Goulette, j’avais l’impression de voir Tchitcho le jeune bègue qui, pour dire trois mots, il fallait attendre six heures et pour terminer une phrase, un mois. Un vrai kif.
Enfin, je vois des formes de paysannes en string au loin, là je me dis que surement cela doit être un tableau de Turki (peintre tunisien) puis me ravisant, je me suis rappelé que Turki n’est pas flamand zut alors, une illumination est apparue dans mon subconscient, c’est une peinture du 16 iéme siècle, je suis en présence d’un tableau d’un grand peintre et dans le vague noir de mon âme , j’avançais le nom de ROTICCELLI… ! Ca fait un peu italien, ca alors, là encore, je me bourre ‘…Quel ROTICCELI dis-je à voix haute… ! Là, ma femme me dit dans un trois quart de sommeil bienfaiteur ‘…Dans le frigo… !’ Elle avait compris RÔTI dans son subconscient et moi comme un con, je me lève pour voir le rôti en question, y’avait bien un saucisson Kacher du nom de CHELLY mais sans RÔTI… ! Je n’ai pas voulu à cette heure tardive contredire ma femme, il était 3 heures du mat, donc je fais semblant de rien sinon querelle, et moi la vérité j’aime ma femme sans querelles.
Sur la pointe des pieds, je retourne dans mon lit en prenant bien soin, de ne pas agiter le matelas. Je me remets à l’ouvrage, celui de mon subconscient et enfin, le tableau prend forme mais étant un spécialiste des constructions des puzzles à mon jeune âge, dix jours pour placer 10 morceaux, alors que ma petite Sharon met deux minutes, je m’aperçois qu’une pièce vient à manquer.
J’ai donc assemblé 1499 pièces. Et tous les puzzlistes vous le diront, il n’y a pas plus emmerdant et cynique qu’une pièce manquante. On n’en dort pas la nuit. DEEEES NUITS.
Je prend mon mal en patience et doucement, je me relève pour chercher ce morceau, un petit carré, cette forme biscornue qui ressemble à la pointe du COTENTIN, une extrémité d’un coq debout sur son clocher. Je cherche sous le lit, dans la cuisine, je reçois un coup sur le front en passant, ‘…Merci la porte du frigo … !’ je vais dans le salon.
Las de chercher, je pousse délicatement ma femme, alors qu’elle ronfle mais elle ne me croit pas bien que, bobine à l’appuie, je l’ai enregistré un soir, elle me dit, que c’est moi, et comme moi je n’aime pas les histoires je lui ai dis ‘…Oui c’est moi qui me suis fait enregistré pendant que tu dormais… ! El RAB MTA EL BATEL… !’ Le D IEU de l’injustice… !’ Je n’ai rien dis mais sans m’avouer vaincu, je glisse la main sous le dos de ma femme, peut être me suis-je dis dans mon inconscient SUBCONSCIENT qu’il a dû se cacher là bas. Rien. Là j’ai pensé pousser le bouchon un peu plus loin mais au dernier moment, Ma petite voix ‘ subconscientielle’ m'avertis, que si je m’aventurai plus loin, alors là, je ne répondrai plus de lui.
J’ai donc écouté mon subconscient vers les 5 heures du mat, m’évitant une catastrophe annoncée. Chercher là bas un bout de COQ DEBOUT AU SOMMET D’UN ÉGLISE, même le saint père n’oserait pas y aller là où je pensais qu’il fut, tout pape qu’il est, s’aventurer dans un domaine qui lui est strictement interdit est une offense envers sa fonction et envers D.IEU. Mais il me fallait ce bout.
A Vivre dans la défaite on crève sans gloire. A CHERCHER SANS TROUVER C’EST MOURIR DANS INCAPACITÉ. D’ailleurs me diriez vous, comme le disait ma grand-mère Meiha
‘…TAHT EL DEBENE OU MOUCH FEL JEBENE… !’
Vivre sous les ailes d’une mouche c’est toujours mieux que de vivre sous terre… !
Et là, les mouches sont revenues. Retour à la case départ. 6 heures sonnent et pas l’ombre d’une crête de coq.
Que faire zut, moi qui suis un méthodique, né dans l’incohérence, dans l’incompétence, dans l’illogisme, dans le désordre, le grand cafouilleur enveloppé dans le brouillard de ma caisse déficitaire… ? La question ne trouve pas de réponse et non plus mon bout de coq rouillé debout sur son piédestal.
‘…PEDEEEEEE DE COQ…. ! Lançais-je à l’aube naissant. Là, ma femme se retourne et dans un élan de solidarité approuve. Se rappelant sans doute, qu’à l’époque, où j’élevais des poules goulettoises, le connard de coq était MOKSSI.. ! Elle pensait dans son subconscient que je parlais de lui mais là encore, je n’osais lui dire, que si ce coq là était impuissant, c’était un peu de ma faute car j’avais visé ses couilles à cette époque avec ma carabine comme un véritable SNIPER et donc je l’ai émasculé.
Il y a des choses intimes que je me garde bien de dévoiler sinon, je finis comme le coq pédè.
D’ailleurs au vu de son infirmité, alors que je le destinais au repas de Kippour, le rabbin à l’époque RABI HOUITE ( poisson ) eut cette magnifique envolé ‘…El SERDOUK E’DE TOUYIIIIIBAAAAAAA… !’ Traduit en bon verlan ‘…UNE MALEDICTION… !’ Olalala, manger à Kippour un coq MALÉDICTION, il faut vraiment être TAREF (impur) pour le faire. Donc, je l’ai offert comme KAPPARA( sacrifice) à des voisins musulmans qui ne sont pas très regardant dans le SEXE. Avec ou sans COUILLES, ils bouffent tant que c’est gratuit. Pas nous, ce qui n’empêche que j’ai payé la NAKIA (la recherche de sa virilité).
Yati nakia ââla moukhou amin…( Qu’un contrôle lui tombe sur la tête) au rabbin. Si je lui avais donné plus d’argent, pour sur que le COQ aurait retrouvé tous ses DEUX ATTRIBUTS. Même 3. Si ce n’est plus. J’étais capable de le faire, et même de lui rajouter plus s’il m’avait donné l’assurance qu’il lui en trouverai SIX de paires de OUILLES…. ! Mais hélas, des poules sans dents ca existe mais un COQ MUNI DE SIX PAIRES….LA CE SERAIT MIRACULEUX.
Bref, enfin, après d’ultimes recherches comme je ne vous dis pas, le morceau s’est retrouvé collé sur mes fesses ridées. Je fus soulagé. Et, au moment où enfin, je retrouvais le sommeil, la sonnerie du réveil me rappelle à l’ordre. 8 heures du mat. L’heure du boulot.
Je ne me lève pas puisque j’étais déjà debout. Ma femme se lève et rentre dans la cuisine.
Un cri inhumain sort de la cuisine. Je cours et là je la trouve inondée.
J’avais oublié de fermer la porte du frigo dans mon demi-sommeil.
Toute la bouffe ramollie, et même qu’elle commençait à être faisandée alors que je ne mange pas de faisan. Mes pieds baignaient dans l’antarctique. De la sauce froide relevée au cumin, stagnait d’entre les morceaux de viande, de merguez etc…
LA BEREZINA…AMIS LOINTAINS….WATERLOO SANS NAPOLÉON CHERS CONFRÈRES ET CONSŒURS… ! POUR QUI SONNE LE GLAS… ! Quant au loin, un COCORICO réveilla enfin mon subconscient de sa torpeur.
Je fus quitte à éponger tout le carrelage et enfin comme pour me faire pardonner, je promis à ma femme que plus jamais je ne compterais des morceaux de puzzles surtout s’il se trouve un COQ PEDE ENTRE EUX.
‘…ALLO BEBERT… ? XLII ‘
LE PAPA AUX 5 ENFANTS.
Les fais sont authentiques.
‘…Allo Maman… ?’
‘…Bébert… ?’
‘…Oui… !’
‘…Nemchi qobara ââlic… !’ (Que je parte en sacrifice pour toi.)
Je raccroche.
DRING…DRING…DRING…
‘…Pourquoi tu as raccroché… ?’
‘…Je n’aime pas ces paroles ok ???
‘…Mnih… !’
‘...C’est moi qui t’es appelé pour une autre anecdote… !’
‘…Attends alors, nej sarouali… !’ Attends que je lève ma culotte… !’
‘…Pourquoi ta culotte est par terre… ?’
‘…Comme la sonnerie a retenti et que j’étais aux toilettes, je pensais à un appel urgent de la Mairie, j’ai demandé une aide spéciale… !’
‘…Encore… ? Bon ta culotte est mise à présent… ?’
‘…Oui, je t’écoute… !’
‘…Abdoul est français. Célibataire malgré lui. Meskine, il est venu me voir pour me demander un produit de magie pour qu’il puisse retenir une femme parce que le MESKINE, toutes les fois qu’il tombe sur une, elle s’en va, le laissant en plan. Mais ce n’est pas tellement cela qui le chagrine mais c’est que chaque femme sur qui il tombe, elle lui demande de faire un enfant. Abdoul bien content et surtout voyant enfin son horizon prendre forme comme devenir père de famille et se stabiliser, car il aspire à une vie de famille, doit déchanter. Au bout de deux ans, et la naissance d’un enfant, la femme se barre. Le laissant sur le carreau, seul dans un appartement meublé à grands frais.
‘…Pourquoi elle le laisse choir… ?’
‘…Attends… !’
‘…La première concubine partie, Abdou sans se décourager, repart encore une fois à l’aventure. Il tombe là aussi sur une autre jeune fille africaine. Le couple s’installe donc dans l’appartement et la jeune fille lui avoue son grand amour. Elle veut un enfant. Abdou aimant le lui fait et le voilà encore une fois papa. Il semble heureux. Deux mois après la naissance, la femme se barre encore avec l’enfant. Abdou ne comprend rien à cette fugue soudaine. .. !’
‘…Meskine, quelle malchance… !’
‘…Mais notre Abdou, têtu récidive encore quelques mois plus tard, et là aussi, il tombe sur une jeune fille, toujours africaine. Il lui raconte ses mésaventures et la jeune fille semble peinée par la situation de son concubin car Aida s’est installée chez lui. Le même scénario se produit, elle désire un enfant alors que Abdou en a déjà trois de différentes femmes, qu’il ne voit pas. Quelques mois plus tard, rebelote, l’enfant nait et la jeune fille se barre avec son fils…!’
A Suivre…
‘…ALLO BEBERT… ? XLIII ‘
LE PAPA AUX 5 ENFANTS.
CHAPITRE 2°.
‘…Mais qu’est ce que c’est cette histoire… ?’ Maman.
‘…Attends, tu vas tout comprendre… !'
Donc toujours aussi résolu, Abdou ne perd pas patience.
Il recommence encore et c’est une quatrième jeune fille tjs africaine qui tombe dans ses filets. La jeune fille lui raconte son histoire et Abdou le nigaud ému la prend sous son aisselle. Il lui promet le mariage. Mais la jeune fille n’a pas de papiers. Comme toutes les autres d’ailleurs. Mais l’histoire de la jeune fille le touche profondément. Elle lui demande de lui faire un enfant et surtout lui promet de le servir pour toujours. Abdou pense avoir enfin trouvé la femme de ses rêves. Il va se démener pour elle afin de la régulariser et se marier avec elle. La jeune fille engrossée accouche deux jumeaux et là encore, la conne prend ses distances d’avec Abdou… ! Il ne la reverra plus… !’
‘…Mais enfin qu’est ce donc cette histoire… ?’
‘…Attends rabec, laisse moi terminer… !'
Donc le revoilà à la case départ après quatre mésaventures et cinq enfants soustrait à son cœur et éparpillés dans la nature. Et c’est là qu’il rentre dans ma boutique pour me demander un produit magique. Une poudre de perlimpinpin qui agirait sur une éventuelle cinquième concubine. Je l’écoute et je lui donne mon opinion.
‘…Ecoute Abdou, je crois que tu es le dindon d’une grande farce. Je pense que ces jeunes filles que tu as rencontrées ‘par hasard’ dans ces clubs se connaissent bien. Même très bien. Etant sans papiers, elles leur fallaient un enfant né en France et cela pour mieux s’incruster ici , toucher des avantages et prise en charge en tant que mère célibataire de père inconnu et éviter ainsi d’être expulsées. Même leurs prénoms étaient surement bidons. Tu leur as donné cette opportunité à ton insu. Tu as été pris au piège. Elles ont abusé de ta naïveté et gentillesse à chaque fois tu t’es fait avoir.
‘…Mais pour mes enfants, que je ne vois plus qu’est ce que je dois faire… ?’
‘…Tes enfants sont devenus leur passeport, leurs papiers qu’elles ne pouvaient pas obtenir. Tes enfants sont devenus leur titre de séjour car la loi française ne peut pas refouler une femme dont l’enfant est né sur le sol français. Tu comprends cela… ? Grâce à tes enfants, elles vont faire leur vie ici sans penser à toi parce qu’elles n’avaient aucun sentiment pour toi. Ce qui les intéressait c’était la procréation, quelque soit l’individu qui pénètre leur tréfonds… !Tu as été celui là malheureusement…’
‘…Je suis donc le papa de CINQ ENFANTS SANS RECOURS… ? QUE JE NE VERRAIS PLUS… !’
‘…EXACTEMENT ABDOU… !’
‘…Je fais quoi maintenant… ?’
‘…Rien… !
‘…Donc pas de POUDRE… ?’
‘…Si je vais te donner une poudre….LA POUDRE D ESCAMPETTE…!’
FIN.
‘…ALLO BEBERT… ? XLIV ‘
APACHE.
Drôle de surnom pour un jeune goulettois handicapé.
Il le portait bien au fait parce que son profil ressemblait bien à un APACHE.
Apache est le fils de MANOUCHA, celle dont j’avais raconté l’histoire LA FEMME AUX MILLE AMANTS. Il était le troisième de la fratrie de père inconnu. Il était très gentil et amusant surtout. Serviable à souhait et nous lui donnons la pièce même sans qu’il nous rende service. Il était mal habillé parce que pauvre, indigent, enfant de l’OSE. Comme tous ses frères et sœurs d’ailleurs. Il a grandit dans cette famille où la promiscuité était à l’honneur. Presque sale, il errait souvent dans la rue par manque de place dans cette maison à deux pièces qui abritait une famille qui devenait de plus en plus nombreuse au fils des années. Apache parlait seul dans la rue. Il avait un langage primaire, enfantin à 18 ans. On le titillait bien souvent sans méchanceté car ces cas là ne méritent pas la méchanceté mais le respect. La compassion lorsqu’ils sont démunis de tout.
Un midi de soleil, alors que nous étions tous agglutinés dans cette arrière salle du café VERT, haut lieux du vacarme, de la fumée intensive des cigarettes et du brouhaha incessant, Apache rentre comme à son habitude. Les tables étaient toutes prises, belotes obligent.
Les professionnelles du capo et autres tricheries s’en donnés à cœur joie. Une table était bien connue et surtout réservée pour un quarteron de vieux habitués, un coiffeur Jules, un pâtissier CURATOLO, un boucher Mbirekh, et un autre Boucher fort en gueule qui n’admettait pas perdre même si l’enjeu était le prix misérable d’un café. Ce dernier hèle Apache et lui demande de lui porter un paquet de cigarettes. Apache se soumet et part acheter le paquet.
Qqs minutes plus tard, il revient au moment même où le destinataire du paquet se trouve en mauvaise posture. Dans la partie de cartes. Apache remet donc le paquet mais malheureusement, ce n’était pas la bonne marque. Apache s’était trompé.
Notre fort en gueule, très imposant par sa stature se lève hors de lui et donne un coup de poing au visage de l’ handicapé. Toute la salle se lève comme estomaqué devant ce jeune homme fragile le visage couvert de sang. Il tombe à la renverse et se retrouve sur le carrelage inerte. Il ne bouge plus.
Un jeune médecin juif ami, dans la salle, vient lui porter secours et là il décide de l’hospitaliser aux urgences parce qu’ APACHE saigne abondamment du nez. Il redoute une hémorragie.
Nous étions tous au dessus de ce jeune homme dont les jours étaient en danger par la faute d’un vulgaire qui, prit par une colère sourde, n’avait pas mesuré les conséquences de son geste en présence de son grand fils qui tout autant que nous fut révolté par cet acte odieux et barbare.
A Suivre…
‘…ALLO BEBERT… ? XLV ‘
APACHE.
La maman d’APACHE avertie, arrive à toutes vitesses et trouve son fils inerte.
Elle n’en pouvait plus la pauvre malheureuse qui tout en pleurs et se griffant le visage par la douleur croyant son fils mort eut ces paroles envers le coupable ‘…Allaiche ye rabi, allaich ye …Ye …FR… ! Allakhatar âândéc el FLOUCH…. !!! '...Mais pourquoi bon D ieu, parce que tu es bourré d’argent… !’
Apache s’en est sorti avec un nez tuméfié et quatre jours d’hôpital. Quelques jours plus tard, reconnaissons son geste odieux.
Le fameux boucher, mécène lorsqu’il le faut, pour se faire pardonner crut bon acheter le silence de la maman en lui offrant quelques dinars.
L’incident marqua nos esprits.
Lorsqu’on est pauvre et indigent, l’argent dans certains cas fait taire les injustices.
Fin.
La barre des couleurs ne fonctionne pas.
SKETCH.
13/02/2010.
‘…Allo Bébert… !C ‘est Maman… !’
Je ronfle (admirez ma courbe)
LA VOIX DE LA MESSAGERIE.
‘…Vous ne pouvez pas joindre votre fils, il n’est pas disponible… !’
‘…Vous êtes qui vous Monsieur… ?’
‘…Vous ne pouvez pas rentrer en contact avec Bébert… !’ La voix de la messagerie.
‘…Ah bon mais dites moi vous depuis quand vous m’interdisez de parler à mon fils… ?’
‘…Veuillez rappeler ultérieurement Madame… !’
‘…Je suis sa mère et non Madame… !’
‘…Toutes tentatives de joindre votre fils sont vaines, veuillez rappeler dans DEUX HEURES… !’ La voix.
Je lève le combiné…
‘…Qui est à l’appareil… ?’
‘…Ta mère et qui est ce monsieur… ?’
‘…C’est un monsieur que j’ai loué pour interdire aux INTRUSES de me déranger… !’*
‘….Mais tu ne lui as pas dit que j’ai un sauf conduit… ?’
‘…Maman, il ne connait pas les privilèges… !’
‘…Et s’il y a une URGENCE… ?’
‘…Et bien L'urgence attendra que je me réveille… !’
‘…Mais si par malheur l’URGENCE n’a pas le temps d’attendre…?’
‘…Et bien elle appellera les URGENCES… ! En attendant peux tu me rappeler dans deux heures, je dors… !’
‘…Mais j’avais quelque chose d’important à te dire… ?’
La voix.
‘…Pour toutes urgences, veuillez rappeler le numéro vert 0872 02 02 02, prix de la communication internationale 1 € 50 la minute… !’
‘…Mais je cours à la faillite Monsieur… ?’
‘…Pour toutes réclamations veuillez vous adresser au numéro 12 12… !’
Elle compose le 12.12.
‘…Allo le 12.12…DOUZ DOUUUUUUUUZE ?’
‘…Pour une demande urgente, concernant un état de santé veuillez appuyer sur la touche 1, pour un renseignement concernant l’administration fiscale tapez 2 pour toutes autres questions, un opérateur va vous répondre… !’
Musique dans le combiné.
‘… C’est normal que je dois passer par le 12 12 pour parler à mon fils alors que mon affaire va me filer sous les doigts… !’
Elle attend depuis un quart d’heure… Enfin un interlocuteur.
‘…Bonjour Madame… ! Que puis-je faire pour vous… ?’
‘…Voilà Monsieur, je voudrais parler à mon fils c’est urgent… !’
‘…Votre numéro de dossier...Madame… ! Ici c’est ORANGE, nous nous occupons de rétablir des connexions… !’
‘…2 12 99 391 345 12… !’
‘…Mais je ne vous demande pas votre numéro de Carte Vitale… ?’
‘…Justement, ca tombe bien, connectez moi avec mon fils alors, il a mon dossier internet mais il dort… !’
‘…Mais madame vous n’êtes pas au bon service, veuillez composer le 12 12 ici c’est le 35 00… !
‘…Je me suis trompée de tout ca comme chiffre, rassi mouf fouqi ( je n’ai pas la tête sur moi… !)
‘…Ah vous êtes Tounsia… ?’
‘…Oui et vous vous êtes d’où… ?’
‘…Je suis tunisien, en tchar’fou madame Simoni… !’(Enchanté… !)
‘…En challah khir, i yaiche ouldi loucen tne’jem tca’yem ouldi âân’di mouch’col gbir…!’
(Que la chance soit sur nous, je t’en prie mon fils, si tu peux joindre mon fils qui dort parce que j’ai une affaire importante à régler… !’)
‘…Vous voulez que je lui envoie un MAIL…?’
‘..Envoyez lui tous les nemils ( Elle confond fourmis nemils en arabe avec mails) que vous avez pourvu qu’il se réveille… !’
‘…Ok, restez au bout du fil, je vais faire le nécessaire… !’
Il envoie un mail sonore qui me réveille.
‘…Allô… !’ Moi.
‘…Ici ORANGE, Monsieur SIMONI, vous avez un appel urgent de votre maman, veuillez la joindre immédiatement… !’
‘…Mais je ronfle Monsieur, et comment se fait t’il que votre service internet fasse le réveil matin… ?’
‘…Ici nous prenons soin de nos vieux abonnés, alors lorsqu’il s’agit d’une maman seule, nous faisons tout pour régler le problème à l’amiable entre mère et fils… !’
‘…C’est un nouveau service alors… ?’
‘…Oui au prix d’un communication locale… !’
‘…Ok merci Monsieur, je vais l’appeler… !’
Il raccroche, et j’appelle maman.
‘…Maman dis moi qu’est ce que tu me fais là, tu as alerté toute la terre parce que je t’ai demandé de m’appeler dans deux heures… !’
‘…Lé, taht ma tounsi ââla niti ( Je suis tombé sur un gentil monsieur tunisien sans le vouloir.)
‘…Et alors, il m’a réveillé en sursaut… !’
‘…C’est pas grave ta maman est en danger, il faut bien qu’une oreille attentive l’écoute… !’
‘…Bon qu’est ce que tu veux…Je suis ton oreille… ?’
‘ …Je voulais te demander si pour Pâque… !’*
‘..QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII…. ?’
‘…Pour Pâque…?’
‘…Qu’est ce qu’il a PAAAAAAQUE…?’
‘…Comme c’est dans trois mois, si je devais prendre mes précautions pour…!’
‘…POUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUURRRR…. !’
‘..Que je commence…!’
‘…COMMEEEENNNNNNNNNNNNNNNNCEZ QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII… ?’
‘..LA OSB….. !’
‘…LA OSBBBBB….QUOIIII…. ?’
‘…LA OSBANNNNAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA…. !’ Elle.
‘…In yaddin él OSBANAT… !’
‘..HAJ VECHALLOM, n’injure pas la OSBANA… !’
‘…Mais enfin ca fait 40 ans que tu ne l’as fait plus et c’est nous qui t’invitons chaque année et là tu passe par ORANGE pour me déranger pour UNE SAUCISSE…!’
‘..YERA’A FI ELLI MI HAB’NECH… !( Qu’elle pénètre chez celui qui nous hait.)
‘…Oui, en attendant, elle a dérange mon sommeil… !’
Elle raccroche.
Puis… Elle me rappelle.
‘…Vous avez demandé à être mis en relation avec votre fils… !’ La voix.
‘…Voilà mon ENNEMI… ! YATIC OSBANNA YE RKIK… !’ (Qu’il t’arrive une saucisse antipathique de voix.)
Pour un ADN DE PLUS.
SKETCH.
Paris le 25/04/2010.
Haplotype Cohen Modal.
‘…Allô… ! Maman… ?’
‘..C’est Bébert… ?’
‘…Oui ma, tu sais je voulais te dire que j’ai pris une décision… !’
‘…Augmenter MA MENSUALITEEEEE, rabi i foujouk… !’ ( Que D ieu t'élève au sommet de l'état.)
‘…Non, hélas Maman, mes charges ont augmenté… !’
‘…Alors tu vas me la diminueEEEr, ta côte part… ?’
‘…Non, elle restera pour le ‘moument’ comme cela, on attendant des jours meilleurs… !’
‘…Moi aussi je les attends, pour l’instant, je bouffe du nuage noir… !’
‘…Moi ca fait 20 ans je bouffe mon pain noir ( je travaille pour les blackettes qui veulent devenir blancs) alors tu vois nous sommes kif kif à chacun son petit noir, mais voilà sans t’offenser, je voudrais faire le test Haplotype Cohen Modal… !’
‘…Je ne le connais pas celui là, c’est qui un parent à ton gendre l’algérien Roffé… ?’
‘…Pas du tout, yejji mél trakh’louid’ (cesse de tout mélanger) c’est un test ADN… !’
‘…Y’a des tests qu’on appelle comme cela… ?
‘…Oui comme le test CROSFELD JACOB par exemple… !’
‘…Tu en connais des gens toi… !’
‘…Des célébrités qui ont découvert des maladie comme Parkinson… !’
‘…Justement, depuis qqs temps, je perds la mémoire, tu crois que j’ai la maladie de Aïe-zâ-ma -mer… ?’
‘… Alors là pas du tout, combien tu as sur ton livret A… ?’
‘…Je crois 250 €… !’
‘…Et sur le B… ?
‘…125 €… !
‘…Et sur le C… !’
‘…35 €… ?
‘…Tu as peur que je te prenne de l’œil, tu as plus de 4500 € sans compter tes autres portefeuilles… !’
‘…Tu va me prendre de l’œil toi, je le sais qd même… !’
‘…Donc, tu ne souffres pas de cela, ok… ? Donc voilà, je vais faire le test ADN pour voir si je suis juif… !’
‘…Ah bon… ? Donc tu as des doutes sur moi… ?’
‘…Non has vé challom, jamais, je sais que tu es juive maman mais… !’
‘…Mais quoi… ? 90 ans que je mange Cacher, que je fais la tradition juive, que je fais mon shabath SEULE, que je fais KIPPOUR SEULE, que je FAIS PÂQUE SEULE, que je ne pars plus en vacance SEULE, que je fais ma CACHE-ROUTE SEULE et toi tu insinues que je ne suis pas JUIVE…QUE TA MAMAN n’est pas juive HOU ALLIYE…Si ton père t’entendait.. oU ÂÂLA OMRIIIII...!’
‘…Il reviendrait, ce qui arrangerait bien des choses… ! Écoutes, ce n’est qu’une formalité cette recherche de Haplotype Cohen Modal… !’
‘…Pourquoi faire, cette dépense d’argent pour un inconnu, et depuis quand tu le connais celui là… ?’
‘…Maman, je veux être rassuré ok sur mon ADN, tu n’es pas en cause… !’
‘…Alors qui ton père… ?’
‘…Non… !’
‘…Ton oncle Messaoud mort dans les tranchés…des trottoirs par une charrette pendant l’époque coloniale.... ?’
‘…Non… !’
‘…Alors tu es JUIF par moi et surtout par mon sang, 7 litres je t’ai donné pour ton anémie à 3 ans.. !’
‘…7 litres… ? Et tu es encore là… ? Bref, moi demain je vais le faire voilà… !’
Je raccroche.
Le lendemain matin.
‘…Allo Bébert… ?’
‘…Oui Maman… !’
‘…Je n’ai pas dormi toute la nuit à cause de ton test ADN Hypocrite Cohen Modal… !’
‘…C’est Haplotype Cohen Modal, un gène que tous les juifs ont…!’
‘…Et alors, dis le moi, ca ne me GÊNE pas de l’entendre, tu l’as au MOINS, rassure moi…Nous ne sommes pas des Cohen nous… ?’
‘…Et bien, comme je l’avais pressenti, tu n’es pas… !’
‘…JUIVE…. ? Je ne suis pas JUIVE, c’est cela… ? 90 ANS…90 ANS SANS JAMAIS TROMPER PERSONNE A BOUFFER DE LA GALETTE ET LA TU ME FAIS SOUS ENTENDRE QUE JE N’AI PAS L’ ADN DE CE COHEN… ?’
‘…Mais attend un peu je voulais dire, tu ne m’as pas laissé terminer ma phrase ‘…Tu n’es pas patientes, tu t’emballes pour si peu pour un ADN que tu as mais moi… !’
‘…Quoi toi… ?’
‘…Moi aussi je l’ai donc… !’
‘…Nous sommes juifs ou pas… ?’
‘…Je te le certifie OUI…. !’
‘…Tu sais toi tu es vraiment un SANS GÊNE… !’
SKETCH
Paris le 24/04/2010.
Pour Corinne de chez ZLABIA
LE TBIKH
Le ragout.
‘…Allo Maman… ???’
‘…Depuis quand tu me déranges lorsque je vois les feux de l’amour… ?’
‘…Ah, excuse moi, tu as le feu sacré à ce que je vois… !’
‘…C’est si important que tu me sonnes… ?
‘…Oui, je suis rentré dans un site de juifs algériens, des gens très bien qui n’ont encore rien dit, je parle seul mais… !’
‘…Mais quoi… ?’
‘…J’ai accroché une jeune fille de 20 ans… !’
‘…Toi, tu n’as pas honte à ton âge, tu te prends pour un macsouf… !’* Jeunôt.
‘…Un vieux MAC oui mais sans le souf… !’
‘…Quand même, un peu de pudeur ne t’étouffera pas… !’
‘…Et bien figure toi, elle m’a fait un éloge… !’
‘…Ah bon, pourquoi, parce que tu es généreux avec moi, que tu me gâtes, que tu m’emmènes en vacances hein… ?’
‘…20 ans, que je m’occupe de toi, 20 ans que je t’ai emmené en vacances laissant ma femme et mes enfants seuls, 20 ans que j’entends tes jérémiades, 20 ans que je te supporte sans compter les reliquats et toi tu viens abruptement me lancer à la figure tes mesquineries… !’
‘…Ce n’est pas parce qu’elle t’a dit ‘…Continuez Bratou le barbar*(celui qui affabule) que tu va faire pousser des ailes à tes mollets… !’
‘…Comment tu sais cela toi… ?’
‘…Je te suis même en Algérie figure toi et même si tu vas chez les DAFINETTES ? JE TE SUIVRAI… !’
‘…Bon, qu’est ce que tu as contre Corinne toi… ?’
‘…Rien, mais quand même tu en fais trop, erzon* (calme) toi, ce n’est que passager… !’
‘…Qu’est ce qui passager… ?’
‘…Ben, j’entends la cocotte minute sur le FEU qui siffle… !’
‘…Vas, reviens... Pour éclaircir ta pensée, je ne compte pas m’arrêter là… !’
Elle revient.
‘…J'ai éteint le FEU DE la cocotte, DE LA GANAOUIYE, ââ'tini DNIYE,… !’
‘…Bon si on continuait cette discussion … ?’
‘…Laquelle.. ?’
‘…Tu as déjà oublié… ?’
‘…Oui, j’ai oublié parce que mon tbikh*(ragoût) a brulé… !’
‘…Tu vois tu cherches toujours un prétexte pour noyer le poisson dans ton ragoût… !’
‘…Ye Kbih*( mal élevé) que tu es … !’
‘…ALLO BEBERT… ? XLVI ‘
COMBAT ENTRE ALLIES.
‘…Allô Bébert… ?’
‘…Brabi tu ne peux pas changer… !’
‘…Changer quoi… ?’
‘..D’appellation contrôlée… ?’
‘…Je ne comprends pas… ?’
‘…Change un peu, dit ‘…Allô Albert.. !’ Ou ‘…Allô Chbi’bekh… !’
‘…Ok, je le ferai, tiens j’ai une histoire toute chaude que j’ai entendu hier au café… !’
‘…Vas y parce que mes copines raffolent de tes anecdotes… !’
‘…Quelles copines… ?’
‘…De l’HARISSA… !’
‘…Ehnè qadin fél caoua, e’di tet’li ou lokhra téj ( alors que nous étions assis au café, l’une qui emplatre et l’autre qui ramasse, on voit venir, Matila mart Fartoun, un œil poché, claudiquant avec son fils la tenant par le bras… ! Jit é’hné cot’la ââla niti, ( je suis venu lui dire naïvement) ‘..Ech’bic ye Martila, raj’lèc ââtac triha… ?’ Qu’est ce que tu as Matila, ton époux t’a battue… ?’ Elle me regarde et elle me dit ‘…Raj’li ââmrou mé mech’ni, tkhassemt mââ nchibi… !’ (Mon époux n’a jamais levé la main sur moi, par contre je me suis pris avec mon gendre pour une futilité.) Nous voulions savoir la cause de la futilité. Elle nous raconte, alors qu’elle était chez sa fille et son gendre invité pouer deux soirs, elle demande à son gendre son numéro de téléphone portable. Le gendre connaissant le caractère de sa belle mère refuse gentiment de le lui donner. Elle prétend qu’à prés ce refus, le gendre se jette sur elle et lui donne une TRIHA….Son fils qui était présent prés de nous, arrête sa maman et lui dit ‘…Mais pourquoi tu mens, tu as oublié que c’est toi qui lui a donné un coup de poing sur son omoplate… ?’ La Matila regarde méchamment son fils et lui dit..’ …Tu étais présent toi… ?’ ‘ Mais ma sœur m’a tout raconté et ses enfants aussi après la bataille, il n’a fait que se défendre… !’ ‘…Contre une vieille de 80 ans… ?’ ‘…Mais attend toi, qu’est ce qui te prend de frapper ton gendre, nous sommes au vingtième siècle par en 1912… !’ Matila se fâche et se lève laissant son fils Édouard nous raconter la scène… !’
Édouard prend le relais après le départ de sa maman.
‘…Voilà la vérité, mesdames, c’est elle qui a commencé, elle lui donne un coup de poing sur son omoplate, le maghboun se retrouve allongé sur le sol. Avant que la vieille ne lui en remette un, il se lève, et les deux, le gendre de 30 ans et la vieille de 80 ans s’agrippent. Un corps à corps sous les yeux de ma sœur Emilie qui m’appelle au téléphone, toute voix hurlantes. J’entends donc les hurlements mais ne pouvant laisser mon job, j’essaye de calmer le jeu. Mais rien n’y fait. Ma sœur voyant que cela dégénère, appelle POLICE SECOURS. La police arrive. Et constate les faits. Ma mère selon ses dires portent des hématomes sur tout le corps, l’autre à un œil tuméfié, ses lunettes cassés.
Les deux sont convoqués au commissariat pour le lendemain.
A Suivre…
Suite le COMBAT ENTRE ALLIES.
CHAPITRE 2°
Le policier de service enregistre les déclarations devant les deux blessés. La vieille et son gendre.
‘…Bien que comptez vous faire à présent… ? Vous allez passer en justice si vous portez mutuellement plainte… !’
‘…Moi, si il retire sa plainte je laisse tomber malgré les coups que j’ai reçu, une vieille mamie comme moi agressée où avez vu cela… ?’
‘…Moi, si elle retire sa plainte je laisse tomber aussi, mais où avez vu une femme de 80 ans subir les assauts de sa belle mère… ?’ Lui le gendre.
‘…Bon écoutez vos salades ne me concernent pas, est ce que vous voulez allez plus loin parce que vous risquer des ennuis… !’ Le policier.
‘…Qu’il me présente des excuses… !’ Elle.
‘…Non, je ne te présente rien, moi je m’en fous de la prison, mais vous hein vous allez f aire quoi là bas… ? Hein… ? Quelle honte une vieille comme vous emprisonnée… !’
Le policier perd patience.
‘…Bon, je vais transmettre le dossier au procureur et il jugera de la suite à donner… !’
‘…Bon, bon, je retire ma plainte après tout, je suis plus sage que lui… !’
Le policier.
‘…Et vous, Monsieur… ?’
‘…Ok, laissons tomber… !’
L’affaire est close.
Ils sortent les deux ensemble presque BRACHITOU. Bras dessous bras dessus. le bras.
‘…Tu peux m’accompagner chez mon médecin… ?’ Elle.
‘…Bien sur et en passant, je te prends la viande… !’
‘…Ah merci, vraiment LEI NAHIC… !’ Que D ieu te garde.
En cours de route, ils ont fait la paix. L’un complètement courbatu par le combat de la veille et l’autre la vieille dans un état lamentable.
Une semaine après, récidive mais là, pas de coups mais la vieille fut renvoyée de chez le gendre pour cause de fouilles dans les tiroirs de sa fille.
FIN.
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