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*****SALLE LALA...LA DOUCE ... L OUBLIE...RENCONTRE D UN SECOND TYPE.*****

Envoyé par albert 
*****SALLE LALA...LA DOUCE ... L OUBLIE...RENCONTRE D UN SECOND TYPE.*****
12 septembre 2008, 01:44
QUE LA LUMIERE DE ACHEM SOIT SUR TOI LALA.

NOUVELLE SALLE 'LALA'.



Re: *****SALLE LALA...LA DOUCE ...*****
14 septembre 2008, 03:33
BREITOU SE RAPPELLE ET RACONTE.


Un oncle s’est important.
J’ai été élevé par ma grand-mère, ma tante et mon oncle Jo.
Un homme doux et cette annonce de la mort d’un oncle ravive en moi qqs souvenirs du passé.
Il était le fils unique de ma grand-mère après ces deux sœurs.
On imagine un peu l’amour que Meiha devait l’entourer.
Pour échapper aux rafles, elle le cachait dans ‘kfoss mta djej’ dans une cage à poule.
Elle devait trembler pour lui et cela se comprend à cette époque sombre.
Jo a passé de nombreuses années chez nous, dans ce petit appartement étroit mais si convivial.

Avec ma tante aussi, nous étions tous réunis le soir, attendant chacun son tour pour diner.
L’espace nous faisait défaut. Mais comme on dit tout passe dans la vie et l’important c’est la fin.

Jo malgré sa modeste paye était très généreux. Surtout avec nous.
J’étais son compagnon dés mon plus jeune âge.
Il me choyait et comme le disait ma grand-mére ‘...Qadech bél ou khrit ââli’.
Il m’emmenait souvent au cinéma. M’offrait des djilat en été et en hiver, il me faisait souvent visiter l’aquarium de Salammbô, ou m’emmenait au Belvédère.
Je le craignais aussi, car il avait une méthode bien personnelle pour me punir, il me faisait craquer les doigts, un supplice que je ne supportais pas.

Ce n’est que bien plus tard, que j’avais pris ma revanche, en rendant la pareille à son fils Norbert.

Lorsque ma grand-mère agonisait dans mes bras ce fameux soir, elle demandait après lui et après sa sœur Louisa. Partie 18 mois avant elle.

Et bien sur, je lui disais, qu’il dormait et qu’il ne fallait pas le déranger.
Alors elle me serait les doigts en signe d’approbation.

Au petit matin, maman fut toute surprise de me trouver là, assis derrière ma mémé l’enlaçant.
Elle avait compris que sa maman était partie sans bruits.
Comme l’âme reste trois jours à tournoyer avant de partir rejoindre sa case, nous avons eu recours à un voisin pour qu’il prenne le rôle de son fils bien aimé et la voisine pour tenir le rôle de sa sœur.
L’acteur, lui avait dit ‘...Heni jit ye omi... Meiha !’ C’était très dur de voir cet étranger embrasser le front d’une vielle étrangère partie sans avoir vu son fils.

Par contre, je n’ai pas pu dire au revoir à mon père à la clinique.
Par la faute du médecin, qui m’avait assuré qu’il en avait encore pour quatre heures avant de partir. Alors profitant de ce laps de temps, j’ai été cherché mes frères à l’aéroport.
Hélas, j’ai eu une crevaison avant de partir mais sans me décourager, je réparais et prit la route de l’Aouina. A notre retour papa était parti et je ne comprenais pas pourquoi, il ne m’avait pas attendu pour que je lui dise Adieu. J’en voulais à ce médecin et lorsque je lui fis remarquer qu’il s’était trompé dans son horaire, il me répondit ‘...Regard, ta montre, je t’avais bien dis trois ou quatre heures... !’ Il avait raison. Je n’avais pas calculé la durée.

Je me suis mis à pleurer, assis à son chevet. Je reprochais à mon père sa précipitation à partir en lui tenant chaudement sa main. Plus de quatre heures à rabâcher la même chose avant que mes frères ne viennent interrompre ce monologue de sourds, à sens unique, avec un papa qui nous a tant aimé et choyé.
Re: *****SALLE LALA...LA DOUCE ...*****
14 septembre 2008, 11:41
Je n’ai jamais le sentiment du toujours vu.
Toutes les fois que je rends visite à mes grands bébés
Je ressens une sensation toujours renouvelée.
Une émotion qui remonte crescendo jusque mes yeux.
Car il y a toujours quelque chose à raconter sur eux.

Je reviens toujours avec cette nouvelle émotion.

Cet après midi, Emmanuel, me prend par la main.
Il me guide. Il me dirige vers le jardin, ce malin.
Ses jouets sont sous le vent la pluie et le soleil.
Epars, un vrai bric à braque sous le gris du ciel.

Au début, il avait peur de la balançoire.
Il redoute bien sur de se laisser choir,
Malgré toutes les précautions que j’ai prises,
Sur le gazon et se faire mal s’il dévisse.

Là, il se dirige comme un grand.
Jetant un coup d’œil cependant
Pour s’assurer que je suis bien là.
Sur de lui, et ne me lâchant pas
Du regard, il pose un pied sur le bord de la planche,
Se retourne tout en affrontant mon regard perplexe.

J’ai compris qu’il a maitrisé sa crainte, mon petit,
Il se met même debout sur le bon bois vernis.
Puis, il se donne l’élan nécessaire pour se balancer.
Sa mèche rebelle sur son front joue sous le vent frais
Mon petit héros,
Tout heureux de sa prouesse,
Fier comme un coq
Me balance avec ses yeux rieurs....

‘...Papi, tu vois... ! Je peux le faire tout seul... !’

Le monde lui appartient, il vole.


Re: *****SALLE LALA...LA DOUCE ...*****
17 septembre 2008, 12:02
Paris le 17/09/2008.

LES SKETCHS D’ALBERT LA FESSE.


MONSIEUR POTIER.




‘....DrinNNNNNggggg.... !!!’
‘...Bonjour Monsieur, je suis bien chez Monsieur Oliveira Potier à Grasse... ?
‘...Tout à fait Monsieur... !’
‘...Voilà, je suis Monsieur Breitou ... !’
‘...Enchanté Monsieur... !’
‘...Est ce que vous faites de la poterie sur mesure... ?’
‘...Tout dépend de quoi il s’agit.... !’
‘...Voilà notez les mensurations de ma femme Fernande, elle a 55 cm de hanche et 80 com de tour de taille... !’
‘...Bien, mais pour quel usage.... !’
‘...Je voudrais vous commander 200 pots en argile, c’est son médecin qui me conseille ce matériaux, le bidet et la porcelaine lui donne de l’urticaire donc, il veut que cela soit de la terre glaise... ! Des pots de chambre en argile... !’
‘...Des pots de quoi... ?’
‘...Des pots pour le pipi et le CACA TOES..... ! Vous comprenez.... ?’
‘...Oui, 200 cent pots de chambre rien que cela.... !’
‘...200 cents.... ! Surtout pas ébréchés...Afin d’éviter les fuites... !’
‘...Je n’ai jamais eu affaire à ce genre de demandes... !’
‘...Et bien là, c’est fait.... ! En plus il faut qu’ils aient 20 cm de hauteur. Ma femme Fernande souffre de rhumatismes aux genoux, elle a la goutte qui déborde ainsi que de l’arthrose ajouter à cela un rhum des hanches... !’
‘...Ca fait beaucoup de poids pour un pot... !’
‘...Je ne comprends pas... !
‘...Bien, je pense qu’il faudra renforcer les bords afin que son fessier supporte tout ce qu’elle a... ! Votre dulcinée... !’
‘... Faites au mieux, j’ai confiance en vous ... ! Fernande supporte tout à son age... !’
‘...Les pots vont souffrir Monsieur Breitou... ! Madame votre femme est IM POT TENTE... !’
‘....Vous plaisantez... ! Elle est IM PO SSIBLE même... !’
‘...IM PO SEZ lui des pots en plastic... ! Ca dure plus longtemps... !’
‘...Mais monsieur POTIER.... ! C’est moi qui paye les POTS CASSES... !’
Re: *****SALLE LALA...LA DOUCE ...*****
18 septembre 2008, 05:01
Avoir des enfants, c’est une bénédiction de D ieu. Ne pas en avoir dans un coupe c’est triste. Très triste. La faute à la nature certainement qui fertilise selon son bon vouloir.

Les enfants c’est de la joie mais avoir des petits enfants c’est plus que de la joie.
C’est magique, c’est le nirvana, c’est le plus beau cadeau que nos enfants nous offrent.

Dans ma naïveté, j’ai cru me reposer maintenant que mes enfants sont adultes et mariés.
Dans leur foyer .

Erreur. Les charges ont quadruplèes.

L’un ou l’une d’elle ‘BEEEEess... ? ‘(Péte) Me voilà prendre la voiture pour en savoir la cause.
‘KoOOOOOOOh’( Tousse) Alors là, je mets mes turbos réacteurs.
‘...Aânda oulle âând’ou chréEEEEEEne( Qu’il a ou qu’elle a de la fièvre... ? Me voilà atterrir en hélico sur la terrasse.
‘..MechoqOOOOOum ???’ (Enrhumé... ?) Là, le 747 m’attend.
‘..Tah... ? ( Il est tombé... ?) J’appelle les motards pour m’ouvrir la route.
‘...Oujje el moOOOkh... ?’ Mal de tête... ? Ye benti ââ’mella chouyè khel fouq rassa.... !’
(...Ma fille fait lui un peu de vinaigre sur sa tête... ?’)’...Mais papa enfin, nous ne sommes plus au moyen âge... !’

‘...B’erdét oulle bred... ? ( Elle ou il a prit froid... ?’ Ye benti â’âmela chwiyè couligna ââla cam’bouyat rassa.... ?’ (Ma fille frictionne lui le milieu de la tête avec un peu d’eau de cologne... !) ‘...Mais papa enfin tu te crois encore chez les gaulois.... ?’
Lorsqu’on sait que l’eau de Cologne n’a que 250 ans d’âge et que les gaulois se parfumaient avec l’eau de la Seine.
‘...A’âtéch oulle â’ât’chet... ? ‘ Il ou elle a éternué.... ?’ Ma fille.... !’ ‘ C’est bon ok je sais ce que tu vas me répéter... Papa...!’
‘...Grejém ber’dou... ? (Sa gorge est enflammée...) ‘Ye benti... !’ ‘ A’âmelè ...... ?’ ‘...Ok, je lui fais de l’huile chaude sur du coton en cataplasme…Papa…?’ ‘ Comment tu sais cela... ? ‘‘...Je connais les remèdes de ta maman... !’
‘Jouffe zret... ? ‘Elle a la diarrhée... ? ‘...Ma fille fait lui un peu de riz... !’ ‘Elle n’a plus de diarrhée grâce à l’ercefuril... !’ ‘ Miracle.... ! Pardon ma fille, c’était juste un conseil... !’

En plus je ne dors pas lorsque j’entends que l’un d’eux est fatigué.

C’est un kif que de se lever à n’importe qu’elle heure pour ses petits-enfants.
Si je le savais j’aurais fait d’autres enfants pour avoir plus de petits-enfants.
Rien que pour ce grand PLAISIR... ! L’amour de nos petits-enfants qui ne nous fait pas oublier que Papi est un beau rôle (de)....MER....VEILLEUX.
Re: *****SALLE LALA...LA DOUCE ...*****
18 septembre 2008, 09:45
DANS LES DOSSIERS DE L HISTOIRE.....

LE GRAND TROUBADOUR CONNU UNIVERSELLEMENT BREITOU RACONTE.....


Moumou Attia.

Proverbe de ma grand-mère Meiha z’al.
Khde’m, Stah’fed chrè mche ou Khe’le.
Il a bossé durement, économisé, acheté et il a tout laissé.




Tous les événements cités ici sont vrais.
Les noms* ont été changés pour cause de mauvais procès envers ma personne.

El rab mta e’chahout elli khla’qou rebi...
Le summum de l’avarice que le seigneur a crée pour certains.

Appelons le Moumou Attia*.

Chouilem Attia le papa du jeune Moumou Attia* est tailleur ( pas de pierres) dans une petite ruelle à la Goulette.
Un modeste tailleur très consciencieux, et surtout économe.
Quand je dis économe, entendez par là qu’il n’achetait rien de superflu.
Juste le stricte nécessaire. Ni plus ni moins.

Si économe que chez lui rien ne se jetait.
Sa femme, appelons là Mreïma, se devait de cuisiner au plus juste, Pas de gâchis. Ni trop ni moins, tout juste.
Chouilem pu ainsi sous sa gérance, amassait sous par sous par le fruit de son labeur. Et de son avarice de misère.

Une tirelire lui servait de coffre fort. Et lorsque la tirelire était à raz le bord une autre venait s’ajouter à la première. Lorsque Moumou Attia faisait son marché, car c’est lui qui vaquait aux frais de bouche de sa maisonnée, les marchands de légumes et autres ambulants n’étaient pas très enclins à le servir parce qu’il marchandait énormément les qqs fruits ou légumes qu’il achetait.

Pour la viande, il ne s’embarrassait pas, que de ‘Gergijét’ (Cartilages) ou de la ‘jelda’
(Peau). La viande.... ? Il n’en était pas friand quant aux poissons, il attendait la dernière heure de fermeture pour s’offrir trois ou quatre maquereaux chétifs ou bien un bouquet de merlans aux yeux mornes. Ce qui lui importe le plus est d’économiser au cas où la bourse de WALL STREET s’effondrerait. Un coup dur qui lui ferait perdre la vie.

Quant au loyer, il avait trouvé un moyen astucieux pour alléger celui là.
Faire du troc avec son propriétaire. Un costume et une chemise contre paiement de ce premier.

Son fils Moumou ne présentait pas de grandes qualités pour les études.
Il ne sera pas médecin ni avocat. Il sera tailleur. Ainsi en a décidé le papa pour son unique bien. Le fil et les ourlets dans la continuité.

Après sa bar mitsva, Moumou se retrouve donc derrière une vieille machine à coudre de marque Singer. Juste à coté de celle de son père qui surveillait son apprentissage. D’un œil vigilant.

‘...Ye Moumou ye ouldi, ech’mââ lejjem dimé teqra lach’cheb él ghadoua.. ! Es’tafed... !’
(.......................................il faut toujours prévoir et assurer ses lendemains... ! Economise... !’)
Sous entendu, il faut que tu ne sois pas dépensier pour ton avenir.

Moumou écoute, travaille et apprend sous la direction de son père qui de temps en temps, le réprimande par des jurons.

‘...In yadin rabeq, rod’beleq ââl khit, lejjem tes’tafed, flouUUUch edeq... !’
(…Blasphème, fait attention au fil, il faut l’économiser, c’est de l’argEEEEent…!’)

Un jour, le fils attrape une vilaine bronchite.
Le médecin lui interdit bien sur, tout travail.
Mais qu’à cela ne tienne, Chouilem, surchargé par les commandes, ne s’embarrasse pas pour demander à son fils alité de lui poser quelques boutons...’

‘..Ye ouldi béch me teb’khelch ââmeli el grizet eh’dou…!’
(Mon fils pour ne pas que la fainéantise t’accapare, couds moi pose moi ces qqs boutons... !)

Moumou obéit.

A suivre dans quelques instants. La fin du feuilleton.
Re: *****SALLE LALA...LA DOUCE ...*****
18 septembre 2008, 09:51
SECOND VOLET. Suite.


Il ne doit donc ne pas énerver son père. Il s’oblige à calculer au plus juste la bobine.
Sinon, l’argent part en couilles. Pareil pour les boutons, pareil pour le tissu, pareil pour les doublures, pareil pour les épaulettes, pareil pour tout ce qui touche à la confection d’un pantalon, d’une chemise.
Les morceaux de tissus qui tombent sont recyclés. Il en fera des oreillers pour les indigents. Qu’il revendra. Des sous qui ne sont pas superflus. Tout est bien calculè.

Moumou fait des journées de 12 heures. Lorsque la nuit tombe et que l’atelier sombre dans l’obscurité, son papa l’éclaire par une lampe à pétrole et quand le pétrole vient à manquer, une bougie fera l’affaire.

Il faut économiser.

Le fils apprend et devient surtout encore plus économe que son papa.
Le métier de tailleur l’accapare tellement qu’il ne se mariera jamais.

Un matin, le propriétaire de son appartement lui demande de le payer en argent liquide.
Il ne veut plus entendre parler de troc.

La remise en question de ce contrat verbal met notre Chouilem mal à l’aise. Il accuse le coup.
Le soir même, alors qu’il remue cette clause avec son fils dans son petit atelier, son Chouilem penche la tête sur sa machine.

Elle ne se relèvera plus, Chouilem est mort sous la confection d’un pantalon et le regard du fils. Un vilain arrêt cardiaque. Personne ne saura si c’est la mauvaise nouvelle ou bien le stress de son travail qui l’a tué. Même une autopsie ne saura le dire.

Une mort bête. Qui laisse au fils, un joli pécule. Plus de dix tirelires bien pleines et bien cachées sous une trappe. Un trésor, tout le fruit d’un travail paternel de 25 ans.
A la perte de son mari à l’âge de 40 ans, Mraïma se cause un gros chagrin.
Elle ne tardera pas à rejoindre son mari car elle a horreur des médecins et puis elle ne s’est jamais soignée pour cause d’économies. Une mauvaise bronchite l’emporte.
Qu’elle a attrapée un jour de grande pluie au cimetière de l’Avenue de Londres.
Le mari lui ayant inculqué la devise, celle de penser aux lendemains. Et de ne jamais faire de dépenses extravagantes.
Moumou prend donc les rênes du petit atelier de son papa. Comme un grand jeune homme qu’il est devenu.

Devant l’afflux des commandes, il s’offre les services d’un jeune employé arabe, Ahmed*.
Une idée géniale. Oubliant aussi un moment les directives de son papa, que D ieu le pardonne, il s’offre un néon parce que la lampe à pétrole de son géniteur a vécu. Elle a eu un malaise de piston. Il s’est détérioré à force de se faire pomper l’âme.
Que voulez vous, les êtres et les objets chers s’épuisent avec le temps. Mais Moumou se garde bien de la jeter. Qui sait si un jour, elle ne reprendra pas du service dans une cave ou une autre pièce obscure. Une relique comme celle là et un souvenir comme celui là ne peut aller à la décharge publique. Ce serait un crime contre les lampes universelles à pétrole et surtout contre son père. Il en mourrait deux fois son misérable de papa s’il venait à l’apprendre sans sa tombe.

Le jeune apprenti apprend à ces débuts à poser les boutons, puis à faire les ourlets, ensuite à repasser et avec le temps, à faire des patrons. Allégeant ainsi les charges de travail de son patron. Tout en faisant attention au papier, au fil et au tissu. Une condition sine qua non pour garder sa place. Une seule entorse au règlement intérieur de la grande industrie MOUMOU et père défunt et notre Ahmed se retrouve au chômage une main par devant et l’autre dans le cul.

Au bout de six mois, Ahmed devient un professionnel économe de la couture chez Moumou le tailleur.

Avec le temps et à force de travail non stop, les valeurs dans les tirelires de Moumou ont triple. A 28 ans notre couturier est immensément riche.

Dans sa solitude, il prend le temps d’oublier un instant les patrons, les boutons et les ourlets. Il se dit, en son for intérieur, qu’il ne compte pas faire toute sa vie ce métier harassant qui lui courbe l’échine, lui donne mal au dos et surtout lui bouffe la vie. Il veut passer à autre chose.

Il va acheter un immeuble de trois étages. Sur la grande avenue de la Goulette.
Un joli immeuble bien propret que les propriétaires juifs mettent en vente pour cause de Alya en Israël.

Il paye rubis sur ongle. La vente est faite chez le notaire Barouch*. Un notaire bien connu à Tunis à l’époque puisqu’il laissa en plan des dizaines de notables pour fuir en France en 1956.
Ce sera la plus grosse dépense qu’il fera, les frais de l’homme de droit.

Il décide de vendre son atelier. Adieu les essayages, les caprices des clients, les boutons, les ourlets, les emmerdes. Adieu le métier de son père. Il devient encaisseur de loyers.
Un job beaucoup moins fatiguant. Mais qui rapporte beaucoup plus.
Comme il est homme à apprendre vite, il va apprendre quelques rudiments de droit. Il ira même assister à des procès entre bailleurs et propriétaires pour mieux s’initier aux ficelles du métier d’avocat. Un an plus tard, Moumou devient un as du droit locatif tunisien.

Imbu par ce nouvel élan, il va revoir les baux des locataires. Il estime que certaines familles juives bien sur, pas très aisées sont trop favorisées par le faible loyer qu’ils payent.
Il intente des procès et parvient à mettre dehors quelques locataires. Des indigents.
Les malédictions pleuvent sur lui, pendant que les huissiers foutent à la porte ces indélicats payeurs qui ne sont pas aux normes. Il les remplace vite fait par d’honorables citoyens plus aisés.

Moumou est aussi un homme super économe, il ne laissera jamais le soin à quiconque pour exécuter les travaux d’entretien. Il s’en chargera. Il devient domestique de son immeuble.

Pour les petits remplacements de lampe de palier, c’est lui. Pour les coups de peinture, c’est lui aussi. Pour une serrure qui ne tourne plus rond, ce sera lui aussi. Moumou fait tout. Même essuyer au quotidien, les 40 marches de son immeuble. Rien ne le rebute, son immeuble sera la femme qu’il n’aura pas mais qu’il entretiendra à moindre frais.

Pour les encaissements de loyers, il se présentera lui-même toutes les fins de mois pour faire sa tournée. Aucun délai n’est permis à ces locataires qui voient en cet homme, le plus grand rapace que la Goulette ait connu.

Pour un changement de rampe qui présente un certain danger pour les enfants de l’immeuble il met à contribution les locataires, après tout, ils sont responsables des dégradations. Il fait miroiter ses connaissances en droit pour les persuader du bien fondé de ses prétentions. Sinon, Moumou dans le cas d’une rébellion d’une famille, il prendra les mesures qui s’imposent envers elle.

Moumou est un homme sans cœur. Seul l’appât de l’argent l’intéresse, le reste ne le regarde pas. On le maudit à son insu pour sa grande avarice. Que la municipalité lui intime l’ordre de badigeonner la façade de son immeuble une fois l’an, et voilà notre généreux Moumou trouver l’article qui lui fera profiter d’un long répit. Que les nez d’escaliers, au bout d’un certain nombre d’années présentent un danger pour les femmes enceintes, les enfants ou les vieux, ceux là ne le regarde pas. Moumou saura quoi répondre au cas où.
Les locataires ont seulement le droit de se taire et de payer sinon Moumou brandit le bâton sans la carotte.

Moumou, malgré sa richesse vit comme un misérable reclus dans son ancien appartement.
Toujours plongé dans les nouveaux chapitres de droit. Il en sait tellement qu’il offre ses services au seuil du tribunal aux personnes qui veulent bien l’écouter. Ce service bien sur étant payant.
Non content d’être propriétaire super riche, le voilà conseiller dans les pas perdus des diverses cours des tribunaux, un avocat au noir. Et oui. Il s’est fait ainsi connaître par une poignée de gens qui lui font confiance. Il va même parler au nom de ces clients, se faisant passer pour un parent. Et souvent, il gagne. Encore des sous qui iront dans son compte courant bancaire.

Voilà qu’un matin à l’heure ou le laitier ne passe pas encore et alors qu’il lave les escaliers de son immeuble, il pose le pied sur un montant d’escaliers ébréché. Il perd l’équilibre et dégringole les 40 marches. La chute est brutale.

Il a une très vilaine blessure à la tête, il saigne abondamment mais personne n’est là pour entendre ses faibles cris. L’homme ne peut se relever. Il perd connaissance et la vie dans une marre de sang.

Il est emmené par les secours qui arrivent bien tard.
Personne à son enterrement à part Ahmed son ancien employé.
Il n’aura même pas une tombe puisqu’il n’a personne pour l’assister.

Son immeuble est aujourd’hui à l’abondant. En errance. N’en parlons pas de tout son fric en banque, il est mort aussi depuis longtemps.

C’est en passant ce matin par ce vieil immeuble bien délabré et protégé par des barrières de sécurité que l’histoire de Moumou a réveillé en moi cette anecdote bien loin d’être imaginaire.



NDLR/Vous savez ce qu'on disait chez nous lorsqu'on avait affaire à tel spécimen. Yati asba...na bel doud.
Re: *****SALLE LALA...LA DOUCE ...*****
19 septembre 2008, 01:49
MA TERRE.

Pour l’avoiIIIIr

Si souveEEEnt piétinèEEEEe...
Elle me pardonnera... !

Pour l’avoiIIIIIIr../////

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
Si souvent écraséEEEEe...
Elle me pardonnera...

Pour l’avoiIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIr
Si souvent foulèEEEE...
Elle me pardonneraAAA aussi
Le moment veEEE....Nu....//////

Pour avoiIIIIr../////

Si souvent remuéEEEe
Ces entrailles
Elle me pardonnera
Comme elle me pardonnera
De lui cracher dessus.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Pour avoiIIIIIr
Si souvent jardinèEEEE...
Son sol, retourné ces viscères
Elle me pardonnera
Comme elle me pardonne
Toutes mes mauvaises actions.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§


Pour l’avoiIIIIr
Si souveEEEEnt marquéEEEe
Par mes pas mesuréEEEEs
Elle ne me tiendra pas rigueur

Ma teEEEEErre
Que j’aiIIIIme...§§§§§§
Que je chaAAAAAAnte....
Celle quIIIIi me protégera un jouUUUr
Dans son ventre humiIIII IIIIIde.
Qui protégera mon corps
Fané, bouffé par ses disciples
Les vers .... Qui m’attendent.....§§§§§§§

Elle se souviendra
De mes careEEses...

Elle se souviendra de l’empreinte
De mon ziziIIII que j’ai souvent enfoui
Dans un trou de plage....§§§§§§§§§§§
De l’amour, je lui en ai donne aussi...


Voilà pourquoi elle me pardonneEEEE...RAAAA.....
Aussi..////

MMMMMmmmmm....

Re: *****SALLE LALA...LA DOUCE ...*****
20 septembre 2008, 13:59




OMBRES ET LUMIERES.

Vivre dans l’ombre ou dans la lumière... !!
Que choisir.... ?
Rester dans l’ombre... ?
Eviter la lumière... ?
Ou alors briller sous le soleil
Et ignorer l’ombre... ?

Un dilemme me diriez-vous... ?
Non pas, les coulisses sont Ombres.
La scène, les feux de la rampe, Le soleil.

Le clown vit l’ombre et le soleil.
Son visage s’illumine sous les projecteurs
De la scène, le décor quotidien de la vie,
Sa face est lune le soir quand tout s’éteint.

Il s’expose pour faire rire le jour
Pleure la nuit ses peines devant son miroir.
Il est Roi certains soirs
Anonyme aussi sans ses fards.

La vie est ainsi faite d’Ombres et de Lumières.
De chagrins et de joies.
De pleurs et de rires.

‘...Sombre tristesse... ! Quitte-moi un peu,
Je veux vivre sous les ailes du soleil
Mais surtout,
Ne pas bruler mes envols... !’


Re: *****SALLE LALA...LA DOUCE ...*****
22 septembre 2008, 13:10




'...SI L'ON S EXPRIMAIT AUTREMENT...!!!

S’il y a quelque chose
Sur laquelle nous sommes, nous,
Tous les papis et les mamies,
D’accord pour une fois,
C’est l’amour que l’on porte
A nos petits chérubins.

On judéo arabe on dit
‘...Rabi meï harem’nach ménem... !’
Que D ieu ne nous prive pas d’eux... !’

C’est magique.
Les petits enfants.
Ca donne une pêche d’enfer.

Lorsque les soucis se font pesants
Il suffit de prendre ces bons petits remèdes
Dans ses bras pour sentir la mauvaise humeur
S’envoler, s’évanouir en un clin d’œil.
La tristesse fond devant eux.
La monotonie disparaît au moindre écho
De leur voix dans le combiné.
Et je n’entends plus le client qui me parle
Je suis ailleurs, dans le monde de mes petits-enfants.
Le seul mot de ‘...Allo papi... ?’
Et me voilà chavirer.

Je me surprends parfois par ces amours
Que je ne m’invente pas, puisque je les vis
Au quotidien.
Oui, au quotidien.
Chaque heure, m’apporte ce petit lot de bonheur
Dans lequel je baigne tout ‘embrasse’ sans me retenir
Et me noyer dans cet océan de bonheur
C’est bien plus que magique, c’est

.


ENORME



Challom.
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