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*****SALLE LENA...RECIT LE BILLET DE I A XXXI...LE FILM..Timothée Herbert Harrison...*****

Envoyé par albert 
Suite du récit.

Plan II.c.

Neuf mois plus tard, dans le petit village de Olaomah City, des enfants sont pris de malaise en jouant dans la cour de leur école.
En un laps de temps, douze enfants tombent à terre, foudroyés, sur la terre battue.
Ils présentent tous les symptômes de l’asphyxie. La mort a été instantanée.
Le spectacle est épouvantable. C’est l’horreur.

Le quartier est bouclé et isolé par des gardes nationaux. Personne n’entre. Les journalistes et les caméramans sont tenus à distance raisonnable. Un cordon sanitaire interdit l’accès de la school à quiconque ne faisant pas partie des services gouvernementaux.

La première victime est la gardienne. C’est elle qui avait fait sortir les poubelles. Celles qui renfermaient quelques fleurs anodines. Elle avait ouvert les couvercles pour y ajouter quelques détritus.

Ce fut la goutte qui fit déborder le vase.

La mort inexpliquée de ces enfants, de la gardienne plus celle des trois employés auparavant, donne lieu à des réprobations générales de la part de tous les habitants de la région, et jette l’effroi sur tout une population, jugeant que la police et les fédéraux n’en faisaient pas assez pour découvrir les coupables.
Certaine sectes n’hésitent pas à avancer l’idée que la fin du monde est proche alors que le clergé toute tendance confondue en appelle à la prière quotidienne pour éloigner le fléau qui s’abat sur leur ville. Une plaie venue du ciel.

Les Etats-Unis sont sous le choc. C’est la consternation. Personne n‘y comprend rien.

Le président Honoré James Doolittle décrète trois jours de deuil national. Et pour calmer les esprits, il se rend dans la ville martyre pour apaiser les craintes. Il promet surtout que tout sera fait pour démasquer ‘ces assassins venus de l’étranger.’
Or ‘ces assassins venus de l’extérieur’ ne sont pas pris au sérieux dans les chancelleries étrangères car aucun de leur service n’a eu vent d’un quelconque complot visant la plus grande puissance mondiale.
Les gouvernants occidentaux penchent plutôt à un ‘sérial killer’ sans avancer de preuves, hélas.

Les messages de sympathie affluent de toutes parts.

Les événements hors atlantique sont vécus surtout avec angoisse et dans l’attente d’une réponse sérieuse des services spéciaux américains qui, malheureusement, sont loin de satisfaire à leur pressantes demandes.

On parle de situation gravissime qui prendrait une tournure dramatique si les coupables ne sont pas désignés et surtout confondus.
L’attentat du World Center et les événements qui s’en suivirent est encore frais dans toutes les mémoires, et dans ce cas de figure, la situation peut prendre l’allure d’une catastrophe à l’échelon mondiale. Car exportable.

C’est un ‘great problème’. Un film de série noire. UN POLAR vécu par des millions de gens.

Certains services spéciaux étrangers marquent leur impatience.

A Suivre …

Plan. II.d


Pourquoi les Etats-Unis, cachent t’ils la vérité sur ce qui se passe chez eux... ? Parler d’une épidémie qui se propage à travers la ville ne tient pas la route. Une épidémie ne peut se déclarer sans que l’on ne connaisse la source. Aucun vecteur ne parait probant. Et puis, une épidémie presque ciblée donne le tournis aux enquêteurs. C’est le petit nombre de victimes qui inquiète.

La cause de ces morts reste une énigme.

Timothée suit les événements d’un œil détaché. Avec une froideur extrême, il ne se sent pas concerné. Mais plutôt étranger aux malheurs de son pays. Les services de sécurité n’iront même pas le questionner. Il est intouchable car dépendant de la seule présidence.

Cependant, la direction de son département, en la personne de Monsieur Sheldon, ose quand même, à titre personnel ...

‘...Monsieur Harisson, nous sommes confrontes à un grave problème comme vous devez le savoir. Nous avons pensé qu’un éminent savant comme vous, peut analyser les rapports confidentiels que nous avons entre les mains depuis les premiers cas de morts incompréhensibles. Et que peut être vous seriez apte à donner votre sentiment... !’
‘...le Président est t’il au courant de votre démarche... ?’
‘...C’est à dire que ... !’
‘...Non, vous ne lui en avez parle vous voulez dire... !’
‘...Oui, nous avons jugé que ... !’
‘...Je suis tenu de répondre aux seules questions que le Président veut bien me demander... ! Et s’il ne me demande rien, c’est qu’il a ses raisons d’autant plus que je dois lui fournir un rapport classé TOP SECRET sur un autre dossier. Je m’y attache jour et nuit et donc, je n’ai pas le temps d’analyser vos documents... ! I’am sorry... ! Mes futurs travaux sur l’exploitation du règne végétale et animal sont d’une telle importance et avancée pour l’homme que rien ne doit venir me perturber... !’
‘...Vous sous entendez que vous travaillez en secret sur des éléments connus, pour asservir tout ce qui nous entoure, un jour... !’
‘...Le POUVOIR DE COMMANDER au règne végétale et animal, les soumettre à notre volonté à tout moment, en faire des partenaires SOUMIS... ! Oui SOUMIS.... ! Les rendre obéissants en intervenant sur leur caractère premier... !’
‘...Je vois, je vous laisse à vos travaux professeur, la recherche ne permet pas d’attendre... !’

Le lendemain après midi, Monsieur Sheldon est retrouvé mort dans son cabinet. Aucune trace apparente du décès.

A Suivre…


PLAN II.e.

La police conclue à une mort naturelle du directeur ; crise cardiaque.
Rien de surprenant, le directeur travaillait trop et son cœur a lâché.
A 49 ans. En pleine forme d’autant plus que sa famille est surprise par la cause du décès de leur mari et père. Il leur parait suspect.
La famille veut en savoir plus mais hélas, elle se heurte à la justice qui se conforme au rapport de trois médecins légistes indépendants nommés par une commission indépendante.

En réalité, le lendemain de la visite du directeur chez Timothée Harrison, ce dernier croyant sans doute que son directeur portait des doutes sur lui, d’ailleurs infondés, décide de lui poser des fleurs sur son bureau. Et là Monsieur Sheldon meurt par arrêt cardiaque.
Ni vu ni connu, Timothée n’eut aucune peine à effacer toutes traces après son méfait.
Il avait attendu sagement quelques minutes derrière la porte du bureau de son supérieur.

Comme il le prévoyait, le Département d’Etat ne tarde pas à nommer le petit génie à la tête du service. Voilà notre petit bonhomme projeté au plus haut sommet de sa fonction. Plus personne devant lui, il a quartier libre. Il chapeaute plus de 15 autres employés dans la section secrète sur la recherche moléculaire et les transformations génétiques.

Une aubaine.

Deux années se passent sans que rien ne vienne troubler la quiétude des citoyens de la ville. Les trois affaires de décès inexpliqués sont oubliées par la population mais pas par le FBI et la CIA. Toujours sur le qui vive.

Sur une route de campagne, la famille Hamilton, après un week-end passé dans le ranch paternel, à Jackson City, rentre chez elle, à Olahoma City.

Elle roule depuis deux heures. Elle n’est qu’à quelques kilomètres de leur chalet lorsque soudain, une dizaine de guêpes fonce sur le couple et les trois enfants. En deux minutes, la famille passe de vie à trépas, et leur voiture fait une embardée dans le fosse.

La police et les ambulanciers arrivent en moins de dix minutes et constatent les visages tuméfiés, les lèvres boursouflées, et les points de piqûres sur tous les corps. Une horreur. Un spectacle lamentable qui fait vomir certains éléments des urgences.

La nouvelle est consternante et les morts du passé ressurgissent dans le subconscient collectif des habitants.

C’est la mini-goutte qui fait déborder le vase.

La police locale fait appel à des experts pour résoudre ce qui parait être une attaque en règle d’insectes pris de folie. Apparemment.
Dans les annales du pays et dans tous les Etats-Unis aucun fait similaire n’a été répertorié d’autant plus que les piqûres de guêpes ne sont pas mortelles en générale mais ce qui parait étrange, c’est la multitude de piqûres de dard sur les membres et aucun corps d’insectes mort à proximité n’a été trouvé.

On nage dans le désarroi et la stupeur.

A Suivre...
PLAN II.f.


L’opinion publique est atterrée. C’est une tragédie nationale que vit les États-Unis.

Les vieux refrains de l’apocalypse réapparaît ainsi que les vieux slogans médiévaux, orchestres par des églises peu orthodoxes sur une punition collective, fait le bonheur de tous ses vendeurs de la foi qui ne s’embarrassent pas haranguer les foules, sous le regard de la police montée, sur les grandes places et les manifestations de rue. Elles parlent de malédiction venue du ciel. Maniant habilement les foudres de D ieu et le business pour toucher une population craintive, apeurée et superstitieuse

Les manifestations de rues se multiplient.

Une dizaine de jours plus tard, un mini bus scolaire circulant sur une route nationale du coté de River Oak, transportant des enfants à leur école, est soudain attaqué par une armée de guêpes qui fait quartier libre sur tout les occupants, devant les yeux impuissants des automobilistes effarés et incrédules qui constatent, sans réagir, les dégâts occasionnés par ce raid d’insectes durant toutes les minutes qu’à duré la scène. Du déjà vu.

La nuée d’insectes sauvages s’est volatilisée en un rien de temps. Laissant dans son sillage, des enfants morts. Un vrai carnage digne d’un film d’horreur.

Aucun survivant. La mort fut instantanée. Les résultats des analyses révèlent encore une fois que les décès sont occasionnes par des piqûres vénéneuses qui ont provoquées des asphyxies. Cous enflés, langues sorties, baves, et de multiples points noirs sur les membres.

Le pays rentre à nouveau en deuil.

Les pouvoirs publics constatent leur impuissance et l’admettent en privé qui devient public après trois jours de silence qui ont dit long sur l’inefficacité de leur police.

Les États-Unis d’Amérique sont victimes de quelque chose qu’ils ne maîtrisent pas.

Les pays étrangers amis sont de plus en plus sceptiques. C’est le brouillard le plus total.

Pas pour Timothée qui se sert de son escadron comme test d’essai.

Il a pu introduire dans le corps de la reine guêpe, un minuscule programme informatique.
Son serveur lui permet de donner des instructions à longue distance en émettant des signaux vers sa cheftaine volante et tueuse.

Il a pu programmer aussi les odeurs humaines afin que la cheftaine guêpe Annabella 1 de la section Killing Bees Hive ne puisse se tromper de cibles.

Une fois celles-ci répertoriées, cette dernière donne ses instructions à ses compagnes de service. Une fois, la mission macabre accomplie le contingent s’éparpille dans la nature pour se regrouper plus tard, dans les montagnes environnantes.

A Suivre....
Plan II.g.

Timothée jubile, il peut donc commander aux insectes et devenir ainsi plus tard, au moment opportun, le maître du monde si l’envie lui prend. Et personne ne peut soupçonner ces travaux faits dans le plus grand des secrets.

La ville de Olahoma est déclarée sinistrée.
Le couvre feu est établi jusqu’à nouvel ordre. Car les autorités de la région craignent un déplacement sauvage de la population, ce qui ajouterai à l’hystérie collective encore plus de morts..

Des cordons établis par l’armée fédérale interdisent aux agences étrangères et locales de pénétrer dans la ville tant que l’enquête n’a pas déterminée avec exactitude la cause qui rend ces insectes aussi meurtriers.

Il est minuit dans la ville fermée et sous couvre feu d’Olahoma. Le black out est total.

Seules les jeeps militaires circulent tous feux allumés.

Soudain dans la lumière blafarde et humide des réverbères se profile l’armée de l’ombre, le peloton d’exécution est en suspension au- dessus de la ville endormie. Prêt à intervenir.

Aucun des militaires présents sur les lieux ne se rend compte de cet alignement aussi silencieux qu’un sous marin atomique.

La section K.B. H ( Killing Bees Hive) du Général Timothée plane au-dessus des hommes de la section 126-12 P.M qui ne se doutent de rien.

Ils sont sur le terrain dans leur commandos- cars discutant de tout et de rien lorsque, ils voient fondre sur eux, comme un éclair venu de nul part, une armada de bestioles qui piquent et repiquent les membres de la section.

Les hurlements de terreur dans la nuit paisible font sortir les habitants cloîtres chez eux. Impuissants, ils n’ont même pas le temps de porter secours à tous ces gradés et subalternes, morts sur un champ de bataille bien particulier par une armada invisible qui s’est déjà volatilisée en laissant dans sa traînée, plus de 235 soldats inertes, soit à terre soit dans leur abris motorisés, agonisants dans d’atroces souffrances.

Toute la section est passée au crible, de vie à trépas, en moins de deux minutes, sans que personne ne puisse intervenir.


A Suivre...

Plan II.h.


Les habitants, surpris par l’attaque et pris de panique, fuient dans un indescriptible désordre la paisible ville stigmatisée de Olahoma City. C’est le sauve qui peu général malgré les coups de semonce des policiers sortis de leurs abris et épargnés par la meute.

Tout est devenu incontrôlable.

Dans les états-majors du pays c’est la consternation.

Chez Timothée, c’est le summum de sa gloire.
Le grand commandeur jubile. Il peut tout et personne ne viendra contrecarrer son grand et ambitieux projet.
Il va aller encore plus loin.
Il va donner à ses ‘soldates volantes et tueuses’, l’ordre d’attaquer les habitants d’une plus grande ville. LOS ANGELES.


Monsieur Jack Halfon est sur sa grande terrasse.
Il fait très beau et même très chaud en ce jour férié du Tanksgiving-Day.

Il arrose ses fleurs tout en kiffant sur la grande avenue John Kennedy qu’il surplombe du haut de son 20 iéme étage de son immeuble. Une grande foule défile sous son grand balcon.
Son fils Aâron travaille dans sa chambre.

Monsieur Halfon est un ancien membre des services secrets de la fameuse Section secrète III sur la recherche et les modifications moléculaires et génétiques, avant son départ à la retraite.
Ce fameux service, placé sous la CIA et dont le directeur fut son ami James Spencer lui aussi parti à la retraite.

Après avoir arrosé ses belles fleurs suspendues, dont certaines lui furent offertes par son ami Braham d’Israël, grand spécialiste dans la culture des boutures ( ballout safi) et dans les insertions de photos chabatiques sur Adra ( ballout safi bis ) il se laisse glisser sur son hamac, histoire de bronzer son visage couleur talc.

Il ferme les yeux et pense surtout à son autre ami Albert , le directeur du PTB, qui lui donne du fil à retordre tant ce dernier est indiscipliné. Mais bon, se dit t’il après tout, il en faut bien un de farfelu qui anime son espace. (Farfelu ??? Tu crois à cela...???)
(Un grand joli mot pour celui qui débite des vérités qui ne plaisent pas à certains outragés par ses CONNERIES mais comme il me le dit ‘...Albert, continue à rigoler, ta critique mérite rire, sourire et respect... ! Après tout, ils sont tous des casseurs de couilles, toi tu les répares.... !’ Qu’il se dit tout en sirotant un bon thé tunisien relevé à la menthe et aux pignons secs.

( ’ ... Merci Lââziz pour la grande fonction que tu m’attribues dans la grande broderie.)

Il somnole et le temps passe. Il est 20 heures. Le soleil est tombé de son zénith depuis longtemps pour r retrouver sa couche dans une heure ou deux.
Ses joues ont prit de la couleur. Elles ont viré à la couleur bronze.

Vers les 2I heures, alors que le soleil arrive en fin de course, son fils vient le réveiller. Il sursaute.
Madame Halfon est en ville, elle fait quelques achats dans l’immense super Market de la rue avoisinante. Jackson Street.

Grand pantouflard, Monsieur Jack pousse sa pause sur le balcon. Ses yeux scrutent le ciel.
Et là, il aperçoit une tache grise qui semble en mouvement. Un grand nuage noir alors que l’azur est dégagé. Il est étonné par cela et pour mieux observer ce phénomène qui lui ne parait pas naturel, il demande à son fils une paire de jumelles. Il règle la distance et là, il aperçoit que le nuage en question n’est en réalité qu’un grand ‘troupeau’ d’insectes qui fonce à toute vitesse vers la ville.

‘...Aâron.... ! Viens et regarde... !’
Plan II.i.


Son fils lorgne aussi.

‘...C’est bizarre, qu’est-ce que c’est papa... ?’
‘...Je pense que nous allons subir une grande plaie venue du ciel. Rentre, je vais baisser les stores et suivre d’ici la progression de cette nuée d’insectes qui ressemble fort à des abeilles ou à des guêpes... !’
‘...Des guêÊÊÊpes... ? Mais attends papa, te souviens- tu des événements survenus à Olahoma City... ? Nous les avons entendus à la télé et lus dans les journaux... ?’
‘...L’escadron de la morRRRRt.... ! LES TUEUSES....? Mon D ieu.... !’ Zut, fermons vite les fenêtres et tous les orifices, n’oublions aucun petit interstice, qu’allons nous faire.... ? Prévenir la police.... ? Mais il est trop tard, il arrive à une vitesse folle... !’

Effectivement, l’armada volante va piquer du dard vers les gens insouciants qui se promènent sur la grande avenue..
650 guêpes meurtrières menées par leur cheftaine Annabella I , programmée pour cela par le général Timothée, vont foncer en silence sur les hommes, les femmes et les enfants innocents sans épargner vieux et handicapés.

De son QG, notre jeune et heureux génie Timothée suit l’avancée de son armée de l’air devant ses huit écrans. Arrivée à deux cent mètres à la verticale des passants et des immeubles, la compagnie des ailées, silencieuse, stoppe leur avancée. Elle est en suspension dans les airs. Elle attend le signal, l’ordre fatidique du grand chef, pour la curée.

Monsieur Jack et son fils sont aux abois, redoutant le pire, qui va se passer pas très loin de chez eux. Juste en bas.

Timothée lance son ordre de bataille ‘...Section III Annabella...GO... !’ Et là, c’est un piqué net et sans bavure qui va prendre par surprise la foule déambulante.

C’est l’hallali général. La Grande Panique. En moins de deux minutes pas moins de milliers de personnes sont piquées à mort.

Des chauffeurs de bus, de taxi sont pris dans la nasse. En otage. Des carambolages se produisent et mettent la grande avenue sens dessus sens dessous. Les équipes de secours, alertées en moins de trois minutes, trouvent sur leur passage un amoncellement de voitures enchevêtrées et des corps agonisants.
Des hurlements d’horreur. Qui emplissent l’air et font fuir les oiseaux des arbres.

Sur le sol, des passants gisent morts, les yeux révulsés. Les membres boursouflés. De la bave imprègnent leurs lèvres.
La mort fait son œuvre sous le soleil déclinant de ce fameux jour qui restera gravé dans les mémoires américaines autant sinon plus que le 11 Septembre.

Des témoins voulant échapper à la tuerie, sont rattrapés par les tueuses qui ne font aucune distinction entre bébés, maman et vieilles personnes ou handicapés.

Le massacre semble durer une éternité.


A Suivre...
Plan II.j.


De son QG, le chef suprême contemple sur ses écrans, d’un œil indifférent, le spectacle qui se déroule à quelques kilomètres de son bunker. Il donne finalement l’ordre de repli. Les guêpes reprennent la voie des airs après leur macabre mission. Elle n’a duré que deux minutes et trente deux secondes d’après Monsieur Halfon qui fut témoin du spectacle et qui vient de se rappeler que sa femme n’est pas encore rentrée.

Heureusement, cette dernière ne s’est rendue compte de rien. Elle est saine et sauve et a pu échapper au carnage. Elle est jointe par téléphone par son mari qui lui intime l’ordre de passer par le parking pour rejoindre l’immeuble. Ce dernier débouche sur une rue adjacente à son immeuble.

Sur la macadam de Kennedy Street, les hommes en uniforme tout confondus, prêtent assistance à ceux qui sont désempares, choques par ce qu’ils viennent d’assister et de vivre tandis que les secouristes ramassent les morts.
Le bilan est très lourd 6376 victimes sont placées dans des grands sacs gris à fermeture éclair.
452 enfants, 322 bébés, 12 handicapés, 2925 hommes, 2102 femmes, 125 jeune femmes enceintes, 423 personnes âgées tout sexe confondu plus 15 policiers.

Une vraie hécatombe.

Le président Doolittle est accablé comme l’est toute la nation américaine qui vient d’apprendre sur les ondes les événements de LOS ANGELES. Les caméras des télés, venus dés les premières rumeurs sur place, tournent et les images défilent sur les écrans avec une réalité qui donne froid au dos..

Stupeur dans les capitales étrangères qui réagissent au quart de tour.
Les messages de condoléances affluent du monde entier à la présidence.

L’ampleur du désastre est tel que le maire de la ville, Aristide O’Clean décide de boucler la ville par mesure de sécurité et surtout pour ramener le calme dans une grande ville choquée et traumatisée.
Le couvre feu est installé pour une durée de 15 jours. Entre 20 heures et 18 heures.

Alors que Monsieur Halfon et son fils ont le nez collé à la baie vitrée de leur appartement, il voit une guêpe tueuse posée sur le cadre de la porte-fenêtre. Elle semble mal en point.

‘...Papa, regarde là haut sur le chambranle de la porte.... !’

Monsieur Halfon, voit.

‘...Qu’est -ce qu’on fait fiston.... ?’
‘...On va essayer de la récupérer, elle donne l’impression d’être au bout du rouleau... !’

Avec précaution, le papa ouvre le battant et après avoir mit des gants, se saisit de la bestiole groggy.

‘...Qu’est ce qu’on va en faire, fiston... ?’
‘...La meilleur façon de nous en débarrasser est de la remettre aux fédéraux... !’
‘...Non, attend, on va essayer de l’étudier et ensuite on la remettra aux agents fédéraux... !’

Monsieur Jack, sort son microscope électronique, son scanner à rayons ultraviolets et visionne la petite créature qui semble évanouie.
Il balaie le spectre et là, il découvre que dans l’abdomen de la guêpe tueuse se cache une minuscule caméra et une petite puce de l’ordre d’un dixième de micron. Un travail d’orfèvre.


A Suivre....

Plan II.k.


‘...Je rêve fils, vient voir... !’
‘...Une puce, donc elle est programmée pour tuer... ! Mais par qui... ?’

Ils vont aller de surprise en surprise, car un minuscule numéro de code est inscrit dans la puce.
Annabella 1, qu’ils déchiffrent.

Dans son bunker, Timothée fait le compte de ses tueuses et là, il se rend compte que la cheftaine manque à l’appel. Il re-visionne le film de ses caméra sur les lieux et voilà qu’il découvre que sa générale est tombée dans une terrasse. Il met son GPS en action, rentre quelques données dans son programme d’ordinateur et tombe sur la famille d’accueil de sa préférée. Monsieur Jack Halfon 34 Street Kennedy, 20 iéme étage appartement 212, porte à gauche en sortant de l’ascenseur. Ainsi que son numéro de téléphone qu’il n’a aucune peine à avoir par le service des postes. Son grade le permet.

Monsieur Jack Halfon et fils, nos deux scientifiques se préparent à déchiffrer le programme. D’autant plus que l’ancien retraité est un as dans le décryptage. Dix minutes suffisent pour comprendre l’astucieux mécanisme de la puce. La guêpe reçoit ses ordres d’un serveur qui, par des impulsions bien ordonnées, obéit à ces premiers. Et cela quelque soit la distance.

Il prépare un contre programme lorsque son téléphone sonne.

‘...Je vous conseille de poser ma guêpe dehors sur le balcon sinon vous allez payer de votre vie ainsi que celles de votre fils et de votre femme... !’
‘...Qui êtes vous, Monsieur... ?’ Demande Monsieur Halfon nullement impressionné par l’ordre.
‘...Vous avez exactement dix minutes pour le faire... !’ Puis la voix raccroche.

‘...Il a raccroché Aâron... !’
‘...Fais ce qu’il te demande, papa, il vaut mieux... !’

A peine a-t-il fini de parler que le fils voit par de là baie vitrée, une douzaine de guêpes tueuses menaçantes, stationner en suspension dans l’air devant la terrasse.

Il prend peur.

‘...Papa, averti les fédéraux... !’
‘...Non, nous allons déprogrammer les données, laisse moi faire... !’

Dehors, les guêpes deviennent nerveuses sous la conduite de Cruella, la remplaçante.
Certaines d’entre elles, les Fouineuses cherchent à pénétrer la maison hermétiquement fermée.

Mais en vain.

Le téléphone re-sonne.

A Suivre...
Plan II.l.


‘..Il ne vous reste plus que cinq minutes Monsieur Halfon, n’oubliez pas ce que vous avez certainement vu... ! De votre observatoire... ! Je vous conseille de libérer ma cheftaine sinon, elles vont repasser à l’action mais cette fois ci à NEW York et se sera de votre faute... !’
‘...Je vais le faire, Monsieur.... ! Avant votre ultimatum... !’

En attendant, la puce est déprogrammée mais reprogrammée autrement.

La reine Annabella I reprend vie.

Il la libère devant les yeux globuleux et vitreux de ces campagnes d’arme qui planent au-dessus du balcon.

Annabella 1 retrouve sa compagnie et la section disparaît dans les montagnes.

Deux heures plus tard, le département d’état apprend que Timothè Harrison, le directeur sur la recherche moléculaire et les changements génétiques du règne végétale et animal est retrouvé mort dans son laboratoire devant l’écran de son QG.

Les enquêteurs sur place constatent que la mort est due à de multiples piqûres empoisonnées de guêpes. Le corps du jeune savant ressemble à un morceau de gruyère.

Ils visionnent la caméra de surveillance et là, ils tombent des nues.

Le déroulement de la tuerie de Kennedy Street défile sous leurs yeux. Et plus tard, les autres vidéos des trois massacres antérieurs à cette dernière attaque.

Les inspecteurs décortiquent son portable et trouve le dernier numéro d’appel affiché sur son écran , c’est celui de Monsieur Jack Halfon, citoyen américain, retraité et ancien directeur dans le département d’état dans la section secrète de la recherche. Certains anciens du F.B.I .I le reconnaissent.

Contacté quelques instants,plus tard, Monsieur Halfon, relate les événements dont il fut témoin, lui et son fils.

Dans la campagne du coté de Olahoma City, un agriculteur découvre dans son champ de blé, une multitude de cadavres de guêpes.

Ainsi se termine le récit.

Plus tard, le Président des Etats-Unis Doolittle, voulant récompenser notre héros national, notre grand SAUVEUR, le GRAND BOSS D’HARISSA, le décore de l’ordre de la nation (Baba yandou bou) la plus grande distinction honorifique du pays. THE MEDAILLE OF THE MERIT. (La meilleure cigarette du monde.)

La grande avenue Kennedy est débaptisée pour prendre le nom de STREET HALFON JACK.
Mais il ne sauvera pas des GUÊPES QUI NOUS POURRISSENT LA VIE ICI.

Si vous vous promenez par cette avenue un jour, n’oubliez pas de vous recueillir devant le grand mausolée élevé pour toutes les victimes de Timothée Herbert Harrison mort vingt cinq ans plus tard dans des conditions effroyables.

Bien plus tard, la ville de LOS ANGELES, sous la direction de l’architecte conseil Madame Corbasier, élève une grande statue EN BRONZE en l’honneur de Monsieur Jack Halfon, le sauveur des Etats-Unis.

Los Angeles le 28 Mars 2040.


FIN.
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