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*****SALLE EMILE E.T. smiling smiley *****LE LOUBA ET L ENFANT...CRIMES ET CHATIMENTS I II III IV V...RECITS.

Envoyé par breitou 
ALBERT SIMEONI.
L'Enfant de la Goulette ( Bébert)
Récit.…

Le 26/06/2003


Rav Elièzer……………….…...Né en 1925.
Stanislas l'Enfant……………...Né en 1945.
Fuite du Rav de Pologne en …1945
Première rencontre entre le Rav et l'enfant ..En Mai 1957.
Olga la vieille maman de ……Natacha.
Davidovitch l' époux de……..Natacha.
Les filles du couple…………..Irina, Larissa, Karina.
Le rav Meyer de Cracovitch.

\bleu{Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,

Fidèle à sa tradition, le petit Théâtre de Breitou, le minuscule espace du rire, de la chanson et de l'émotion, l'unique Théâtre Judéo-Arabe au monde, dans le virtuel, à le plaisir de vous présenter ce soir, sous la houlette, 'houppette' smiling smiley smiling smiley smiling smiley de son maître à penser et à réfléchir Albert et par la voix de son acteur connu sous le nom de Breitou en papillotes, son modeste récit, toujours imaginaire.

Il vous livre ce soir une histoire, une nouvelle, un récit, sortit de sa calotte, qui n'a jamais existé. Ni ici, ni dans cet univers perdu ou bien souvent les faits et évènements relatés à ce propos, auraient pu exister.
Il arrive parfois que la fiction et la réalité se rejoignent et ne sont séparés que par un fragile cordon ombilical, autant dire presque rien. Il suffit de fermer les yeux et de croire…..}……Au Rav et à l'Enfant.


' Ou Eliezer le Louba et Stanislas l'Enfant ' I
A Olga, que je n'ai jamais connu.

Suivi par ' ….Le Rav Hanina Davidovitch de Grassovik....'


Il marchait depuis une bonne heure, sur un chemin de campagne, sous le soleil timide de la Pologne. Sur l'ancienne terre de ses ancêtres. Cette terre où le vent règne en maître. A présent. Il est revenu à la source de ses entrailles après des années d'absence. Dans ce coin perdu, sur cette portion de sol qui a vu passer tant et tant de souffrances. Tous les malheurs d'un peuple qui n'aspirait qu'à vivre.

Il s'arrêta un instant, ôta son chapeau, laissant la sueur s'échappait sur son front, sans prendre garde sur ces perles salées retenues, dégoulinantes et qui venaient rafraîchir sa grande barbe noire. Et ses papillotes. Ses pensées étaient ailleurs. Il refoulait cette terre stérile, alors qu'elle fût verte autrefois, du temps où il aidait son père à la labourer. Qui l'a vu naitre mais qui ne le verra pas mourir !

Le jeune Eliezer était né dans le village de Grassovik, il y a 32 ans. Son père Rabi Haninè De Bratislava était déjà un grand Rav à cette époque, dans ce hameau perdu de 650 âmes pour la plupart juives, à 550 km de Varsovie, à quelques lieux de la frontière russe. Un saint homme qui irradiait la foi. On venait de tous les villages avoisinant pour écouter ses conseils et même les orthodoxes/chrétiens venaient vers lui, lui demander de l'aide. Alors le Rav qui ne faisait aucune distinction envers les hommes de D ieu, les secourait auprès des siens. Auprès de sa communauté. Il leur disait sans trop d'explications, qu'il fallait faire une Mitsvah d'entre tous nos frères sans trop donner de précision. On le consultait même pour prodiguer quelques médicaments à base de plantes. Il était apprécié et aimé dans tout le comté.

Eliezer, marchait en silence, sur ce sol où plus rien ne poussait, habité seulement par des buissons, des ronces et des herbes sauvages. Il était venu l'avant veille de sa yéchiva, en Israël, puis en bus et avait trouvé refuge chez des amis pas très loin de son ancien village.

Au loin s'étendait la plaine, les montagnes qui découpaient leurs cimes sur un vieux paysage figé par le temps. Il avait une mission à accomplir, oui….! Presque rien, dire une Chkaba sur les morts, les siens, fusillés dans son village et que la gestapo, dans leur fuite, sans doute un dernier baroud d'honneur, avait enterré, en toute hâte sans tambour ni trompette, dans une fosse commune que lui seul connaissait.

Il arriva à l'endroit précis. Une large bande semée de pierrailles, stérile au milieu d'un grand espace, en pleine campagne. Des deux côtés du couloir sableux, presque chauve, des touffes de végétaux sans importance alors que l'allée en question, le charnier, était aride, nu, comme si la faune végétale refusait de prendre racine, à fleurir avec une crainte de sentir le cadavre. Comme si ces racines s'interdisaient à enfanter une herbe qui sentirait la mort ! Comme si la flore, à cet endroit avait décidé de ne plus germer et éclore sur les os, les dos, des cadavres innocents. Comme si le temps s'était arrêté il y a 10 ans. Tuant la vie.


Il s'arrêta un instant et se mit à pleurer, à genoux, plaquant ses paumes sur sa sainte face, tout en essuyant son visage couvert de sueur. Il se mit à prier à haute voix, d'une voix grave, mélodieuse, à faire dresser les cheveux d'un mort….

N0 1 \rouge{'…§§§§§§…..Chemââ Israel A donai Elohènou….A donai Ehad…! ' …§§§§§§§….}

Au bout d'un moment, alors qu'il terminait sa litanie, il aperçut un enfant debout à quelques mètres de lui qui suivait la scène en silence. Il termina sa prière et porta les yeux vers le gamin, bien curieux. Il fit signe à l'enfant de s'approcher.

Stanislas avait 12 ans. Il habitait de l'autre côté du champ, à l'opposé de l'ancien village du Rav Eliezer. L'enfant hésita, préférant retourner sur ses pas quand le Rabi, lui rejoignit. ….

En Yiddish.

N° 2 -'Attends….! Viens, n'aie aucune crainte….! Tu habites ici…..?'
-'Oui……! Rébbè…..!'
-'Tu parles yiddich…..?'
-'Juste un peu….! Quelques mots….!'


-'Rébbè…? Comment sais tu que je suis rabbin…?'
-'Vos habits Rébbè, je les ai déjà vu porter sur le cadre de ma grand-mère…!'
-' Assieds toi….?'

A suivre….
_______________________________________________________________________________________

L'enfant surpris par la proposition du saint homme s'assit sur la mauvaise herbe et croisa les jambes en tailleur…..Le Rabi en fit de même et tout en caressant sa longue barbe……

\bleu{-'Tu t'appelles comment…?'}
\bleu{-'Stanislas…! …!'}
\bleu{-'Tu vois là bas, ce village en ruines, mes parents y vivaient, il y a fort longtemps……! Du temps où nous vaquions paisiblement à nos taches quotidiennes. Mes parents qui possédaient une ferme, étaient très connus, ici. Nous vivions en bonne harmonie avec tout le monde et échangions nos produits fermiers avec tous les autres propriétaires terriens. Jusqu'au jour, où une longue file de véhicules militaires, des allemands sont venus, par un après midi dans des camions couleur verts-olives. Mon père et moi, n'étions pas très loin. Nous travaillons à rassembler nos maraîchers. Mon père, m'intima l'ordre de rester, me laissant seul. J'avais 20 ans. Je me suis donc cacher aux regards des allemands et mon papa alla à la rencontre des soldats armés jusqu'aux dents. Je me rapprochais en rampant et je les vis descendre en ordre pour se diriger vers la place en criant et gesticulant. Ils intimèrent l'ordre, par hauts –parleurs, à tous les habitants de sortir et de se présenter sur la grande place Poniatowski. Je regardais la scène depuis une bonne dizaine de minutes, rempli d'effroi. Ils rassemblèrent tout le village, puis les alignèrent par dix en face d'un grand mur…}

\bleu{-'Mais!…..! Il n'y a plus de village aujourd'hui, Rébbè….?'

\bleu{-'Oui….! Je sais, plus personne n'y vit, il n'est que ruine et désolation, donc, les Allemands armèrent leur fusil et pendant plus de six heures, tirèrent à bout portant sur tous les villageois, hommes, femmes, vieillards et enfants.. Ensuite, après la fusillade, ils creusèrent en toute hâte, une longue tranchée et ensevelirent tous les cadavres, pêle-mêle. Tu vois, cette bande là, où rien ne pousse…?'}

\bleu{-'Mais on m'a dit que le diable venait danser toutes les nuits avec ses diablotins, et c'est pour cela que rien ne pousse….!'}

\bleu{-'Non….! Mon fils….! C'est pas le diable, le diable était encore meilleur qu'eux…! Non….! C'est la malédiction du ciel. Ils ont assassiné nos parents, nos aïeux, enfants sous mes yeux …! T'es-tu rendu compte du silence qui y règne…! Entends-tu des gazouillis d'oiseaux…? Ou tout simplement des crissements de grillons….? Regarde même les insectes ont fui, désertes l'endroit, l'horreur…..Rien que l'odeur de la mort …! Sur cette terre qui nous a donné le meilleur d'elle-même…! La mort …! Mon fils est reine ici….!'
Je suis resté assis de longues heures avant de les voir partir, ce fut atroce, je n'ai dû mon salut que dans la fuite et réussis à rejoindre à pied la maison de mon oncle Shimon qui s'apprêtait, à traverser la frontière russe.
J'ai fui en pleurant et en me souvenant encore du visage de mon père qui me disait…}

\rouge{' Et surtout ne bouge pas de là, D ieu veut que tu sois témoin et que tu perpétue notre descendance….'}

Me recommandât -il…!

\bleu{'…… Et me voilà aujourd'hui, je suis venu pour une mission, faire une prière à nos morts……! Tu m'a dit que ta grand-mère est juive….?'}
\bleu{-'Oui…..! Mais elle est si vieille et surtout si fatiguée qu'elle n'en a plus pour longtemps à vivre…..! '}
\bleu{-' Veux -tu dire qu'elle va mourir…..?'}
\bleu{--'Oui….! D'un moment à l'autre….!'}
\bleu{--'Ecoutes…! Veux- tu que je t 'accompagne chez toi…?'}
\bleu{--'Je veux bien et en plus elle demande quelque chose à ma mère que je ne comprends pas….' Elle dit souvent qu'elle veut entendre la prière des morts….! '}

Le Rav prit la main du jeune garçon et ils se dirigèrent vers la ferme de ses parents, vers le village de Cracovitch.

La nuit tombe vite dans ces contrés perdues. Les lumières des chaumières étaient visibles à l'œil nu. Ils marchèrent un bon moment avant d'atteindre la route qui mène au village et, là ils croisèrent sur leur chemin, un homme à bicyclette….

\bleu{'…C'est mon père qui revient de l'usine…!'}

Davidovitch, s'arrêta à leur hauteur….

\bleu{-'Bonsoir Monsieur, je suis le Rav Eliezer de la Yéchiva Abraham, à Jérusalem, et votre fils m'a dit que votre maman était mal en point…!'}
\bleu{--'Pas ma mère….. Rabi…! Ma belle-mère Olga….! Elle est sur le ….!'}
\bleu{--'Me permettez vous que je vienne l'assister…..? D'autant plus que votre enfant m'a révèle qu'elle était juive….?'
\bleu{--'Bien sur, Rébbè, en effet….! Elle est juive…! Une rescapée des camps de la mort…!'}

Le Rabi écoutait attentivement tout en marchant, accompagné par l'enfant et le père.

A suivre
______________________________________________________________________________________


Ils arrivèrent enfin chez la famille Ignacewichky. Une vieille bâtisse en apparence. David, tira sur la ficelle d'une clochette et la porte ne tarda pas à s'ouvrir. Natacha, sa femme, se présenta dans l'encadrement de la porte.

\bleu{-'…Natacha…..! Nous avons de la visite….! Je te présente le Rav Eliézer, il est venu spécialement
d 'Israël pour une mission. ….!'}
\bleu{--'Rentrez Rabi…! Rentrez….Que la lumière soit sur vous….!'}
\bleu{--'Challom….! Challom….! '}

Elle voulait embrasser les mains du Rav, mais celui ci l'en empêcha.

Le Rav, s'en se faire trop prier fit connaissance de la salle à manger et des trois filles de la famille. Stanislas était le dernier. Il inspecta rapidement les lieux et son regard se porta sur deux icônes de la vierge et d'un crucifix cloué sur un mur de la pièce.

\bleu{'…Voulez vous dîner Rébbè…..?'}
\bleu{-'Non…! Madame, juste un verre d'eau…!'}

Il remarque aussi un escalier en bois qui menait à l'étage supérieur.

\bleu{-'Votre fils…! M'a dit que votre maman était souffrante…! Madame…! '}

Dit il de sa voix posée et religieuse..

\bleu{-'Oui…..! Elle souffre de vieilles séquelles de guerre….! Par moment, elle délire…! Je suis sa seule fille qui est survécue grâce à des voisins qui nous ont caché durant cette fin d'année de guerre, mais mes frères et sœurs n'échappèrent pas à l'emprise des nazis, ils furent tous déportés…Elle a 90 ans et cela fait plus de 50 ans qu'elle ne sort jamais de sa chambre. Même la lumière du jour ne rentre pas chez elle, elle s'est repliée dans son chagrin, porte le deuil, depuis…Par moment, elle refuse de s'alimenter me disant souvent
\rouge{ '….Mais pourquoi veux-tu que je me nourrisse quand mes enfants eux, ne se nourrissent plus…! Son seul désir est de ré-ècouter la prière des défunts qu'elle n'a plus entendu depuis de si longues années….Avant de partir…!'}

Le Rav écoutait quand son attention fut attirée par un long gémissement venu d'en haut de l'étage. Sans attendre plus longtemps et comme mu par un pressentiment, le Rabi se leva…

\bleu{-'Stanislas…..? Veux-tu m'accompagner……?'}
\bleu{-'Oui….! Rébbè…..!'}

Les 15 marches furent gravies et le saint homme tourna la poignée en porcelaine de la chambre. Stanislas, appuya sur l'interrupteur. Et la lumière fût. Le Rav était en présence de la vieille dame, presque inerte, allongée sur son lit aux barreaux de fer dorés, à l'ancienne, bien fait. . Ses cheveux blancs, bien que rares, étaient soigneusement peignés. De profondes rides ravinaient ses joues, comme sculptées sur un visage de marbre pâle, aux lèvres effacées. Tout cela trahissait douleur et souffrance. Au-dessus de son lit, trônaient les photos de ses enfants. Son mari était encadré, reposant sur une antique commode. Elle portait à son cou, un collier, avec un médaillon, un Maguen David en or ternit. Ses mains, posées sur son ventre presque invisible, ressemblaient à ces feuilles sèches. Sans vie.
Les rideaux de la chambre étaient retirés.
Stanislas, s'approcha doucement de sa vieille mémé…

N° 3 \rouge{'Boubbè….! …Boubbè….! M'entends-tu…?'}

A suivre
_________________________________________________________

La vieille ouvrit lentement les yeux, tourna la tête vers son petit-fils. Elle l'aperçut et de sa main lui fit signe d'approcher. Ce que fit le jeune garçon. Elle essaya de se relever, mais le jeune homme ne voulant pas de cet effort surhumain, s'assit près d'elle à son côté. Elle porta ses phalanges sur son visage qu'elle encadra tout en le caressant avec une infinie tendresse, et dans un murmure presque imperceptible……

\bleu{-'Stanislas…..!…….. Qui est près de toi….?' }Dit-elle.

\bleu{-'Eliézer….! Le Rav de Jérusalem est venu te rendre visite….!'}

Elle crût mal entendre …..

\bleu{-'Veux tu dire notre Rav…De Cracovie….?'}
\bleu{-'Non….! De Jérusalem….!'}

Elle voulut une nouvelle fois refaire sa tentative, celle de se remettre assise…Mais le Rabi..

N0 4 -\rouge{'Non….! Madame….! Restez assise…! Me voilà près de vous…!'}

Stanislas, s'éloigna de quelques pas, laissant la place au Rabbin…

N0 5 --\rouge{'Rébbè….! ' Dit à nouveau Olga….'Je suis la femme du Moêl Jacobinski….!'}

N0 6 --\rouge{'Le Moêl Aimovici…? Le compagnon de mon père.! Vous êtes Olga Aimovici…..? '}
-\rouge{-'Oui….! Rébbè…..! Regardez bien la photo de mon mari, là….!'}

Le Rabin se saisit du cadre et là, il a pu reconnaître en effet, le compagnon de son père, le Moêl de son enfance.

N0 7-\rouge{ -'O Mon D ieu, Achem….! Tout puissant….! Quelle heureuse coïncidence, votre papa m'a circoncit autrefois..! Merci…Mon D ieu….!'}

Il fût tout ému et ses petits yeux bleus brillèrent par l'émotion à la vue du portrait.

N° 8 -\rouge{-'Ils sont tous morts...Rébbè…! Et je me demande pourquoi D ieu m' à épargné..! Pourquoi m'a t'il fait vivre si longtemps pour souffrir autant et me laisser dans le tourment, dans le chagrin….}
N° 9 -\rouge{-'Chutt…..! Reposez -vous Olga…..! On ne peut contester les décisions d ' Achem…!}

Lui dit-il en lui caressant la main avec ses paumes.

N° 10 -\rouge{-'C'est le seigneur qui vous a envoyè ….! Elièzer….! Vous êtes venu m'assister…! La mort a voulu me donner un sursis….! J'ai tellement prié pour que vous soyez là…..! Une satisfaction dans mon chagrin…! Je veux entendre le 'Chèma' avant de partir par votre voix….! Et aussi le 'Yètgadel'…..! Bien que….}

N° 11 -\rouge{--'Ne dites pas cela….! Anna….! Rien ne nous appartient ici bas…! Tout est entre les mains d 'Achem…!'}

N° 12 -\rouge{--'Ce n'est pas pour moi que vous allez faire le 'Yètgadèl mais pour mes enfants….!}

Le rabbin ne pouvait intercéder à sa demande car il n'y a avait pas de Minian, pour procéder à la prière des défunts.

N° 13 --\rouge{-'Cela fait plusieurs années que je ne l'ai pas entendu Rav….! Alors vous ne transgressez rien si c'est ma volonté…! Dites là Rav….! Faites une 'Chkaba' pour eux….! Personne n'en a fait depuis…!'}

Le rabbin écoutait, ses lèvres commencèrent à frémir…Il se retint pour ne pas pleurer….

N° 14 \rouge{-'Stanislas….! Mon fils….! Viens….! Relève moi un peu s'il te plait….!'} Demanda la vieille…

Le Rav et l'enfant se mirent à deux pour la soulever juste un peu et la caler sur son coussin…Puis le Rabin s'éloigna de quelques pas tout en s'adressant au jeune Stanislas….

\bleu{-'Sais-tu que tu as l'âge d'être un homme…..! Tu aurais du faire ta Bar-Mitsva… ! Tiens pose cette kippa sur ta tête…!'}

Le garçon obéit.

\bleu{-'Ecoutes, tu repèreras après moi les mots que je vais prononcer…! '}

Stanislas attentif, attendait quand Olga……

\bleu{-'…Stanislas……! Viens…..! Approche….! Où est ton père…..?'}
\bleu{-'…Il est là boubbè….! Maman aussi……!'}
\bleu{-'…Davidovitch…! Mon fils….! Venez un instant….!}

Davidovitch s'avança, et se pencha sur sa belle-mère….

\bleu{-' Je voulais vous remercier pour tout ce que vous nous avez donné…! Que D ieu vous aide…!'}

Dit Olga à son gendre, qui ne pouvait retenir ses larmes….
Elle demanda ensuite à embrasser sa fille Natacha.

\bleu{--' Ma fille….! Prends soin des tes enfants et de Stanislas, il sera quelqu'un un jour….!}
\bleu{-' Stanislas….! Mon petit-fils…! Ecoute….! N'oublie pas qui tu es….!: N'oublie…Pas….!'}

Elle embrassa ses autres petites filles, puis…..

N° 15 \rouge{-'Rabi ….! Approchez……! Prenez moi dans vos bras….! N'ayez aucune crainte, je ne vous mangerai pas…! Je n'ai presque plus de dents….!'}

Le Rav hésita un moment, puis s'assit à côté de la vieille….Il l'a serra sur sa poitrine …

N° 16 \rouge{-'Allez Rav…! Allez-y…! Je vous écoute..!' } Dit-elle dans un sourd gémissement.

Elle ferma les yeux comme pour mieux apprécier le chant qui allait suivre tandis que le rabbin commençait la 'Chkaba' suivi par le jeune Stanislas…….Elle ferma les yeux pour toujours sur l'épaule du Rav, sa main se laissa tomber et le Rav compris qu'Anna, toujours collée à sa poitrine, s'en est allait et là il aperçut dans le miroir, la présence d'une dizaine d'hommes barbus, dans la pièce, que David avait apporté du village avoisinant. Il avait pressentit la mort de sa belle-mère.

Le Rav, se mit alors debout, allongea la vieille dame, lui ferma les yeux tout en procédant au….

N° 17 \rouge{-'Chéma Israle A donai Elonènou A donai ehad…}

N° 18 \rouge{- 'Itgadel chémè rabba………}

Et l'enfant qui répétait en pleurant………


Ainsi vécu Olga Aimovici…..
Tous les noms et évènements relatés dans ce récit sont imaginaires et ne peuvent en aucun cas se rapporter à des faits réels.
Re: *****SALLE EMILE E.T. *****LE LOUBA ET L ENFANT....CRIMES ET CHATIMENTS...RECITS.
18 mars 2008, 04:40
LA SUITE....

ALBERT SIMEONI.
L'Enfant de la Goulette ( Bébert)
Récit.…

Le 26/06/2003


\bleu{Rav Elièzer……………….……………..Né en 1925.
Stanislas l'Enfant…………………..…………..Né en 1945.
Fuite du jeune Eliezer de Pologne en ………..1945
Première rencontre entre le Rav et l'enfant ..En Mai 1957.
Olga la vieille maman de ……………………..Natacha.
Davidovitch l' époux de……………………....Natacha.
Les filles du couple……………………….…...Irina, Larissa, Karina.
Le Rav Meyer de Cracovitch.}

Le 26/06/2003


\rouge{Résumé/ Le jeune Rav Elièzer, revient après quelques années sur la terre de ces ancêtres en Pologne dans le village de Grassovik, pour une mission, réciter un 'Chkéba' pour ses aïeux et parents, fusilles lors d'une incursion des troupes allemandes dans son village, et enterré en toute hâte dans un charnier. Il se rend compte qu'un jeune garçon, Stanislas, âgé de douze ans, l'observe en silence. Ils font connaissance et le Rav lui raconte une partie des évènements qui se sont produits pendant la guerre. Il apprend que la grand-mère de Stanislas est juive et surtout très mal en point. En chemin, il croise le père de Stanislas, Davidovitch, qui rentrait chez lui. Le Rav est invité chez les Ignacewhichky. Il fait la connaissance de la maîtresse de maison, Natacha, ainsi que de ces filles, Irina, Larissa et Karina. Pendant que Natacha raconte ses malheurs, des gémissements parviennent à l'oreille du Rébbè, de l'étage supérieur. Il monte accompagne par Stanislas. La vieille Olga décède dans les bras du Rav et sous l'œil de son petit-fils..}


' Le Rav Haninè de Grassovik V…'

Le Rav regagna quelques jours plus tard, sa Yèchiva en Israël. Il prit soin de remettre au jeune
Stanislas, son adresse en terre sainte au cas où…Les mois passèrent et Stanislas n'avait pas oubliè la rencontre avec le Rav Elièzer. Une rencontre qui l'avait impressionné au point qu'elle éveilla en lui son identité de juif alors qu'auparavant rien ne venait troubler sa conscience. Son père ne lui ayant jamais imposé la religion orthodoxe et sa maman encore moins la sienne. Quant à sa grand-mère Olga, elle s'était bien gardée de convertir un corps non circoncis dans un esprit et une âme, juifs. Elle avait toujours imaginé que son petit-fils, un jour, choisirait le chemin de ses aïeux. Elle l'entretenait, parfois dans sa solitude, de contes et légendes d'autrefois de Pologne et surtout d'histoires juives, celle de sa communauté.
Son gendre, Davidovitch, d'une infinie gentillesse, ancien résistant, avait épousé Natacha avec le consentement d'Olga, rongée par le chagrin et surtout lasse et résignée par tout cette époque de drames, de malheur et de souffrance. Elle n'eut pas à le regretter d'autant plus que Davidovitch la respectait énormément et aimait surtout sa fille. C'est lors d'une attaque d'un convoi allemand, de retour d'une mission en Russie, que son groupe de maquisards, se repliant après le coup de feu, se réfugia dans un abri secret de la famille protectrice orthodoxe et protectrice d'Olga et de sa fille. C'est là, sous terre, dans la pénombre et la clarté misérable d'un jour s'infiltrant par une écoutille qu'il rencontra sa future femme Natacha, la fille d'Olga, l'épouse du Moêl Amovici. Ils attendirent la fin de la guerre et la démobilisation de son fiancé pour s'unir au grand jour et sceller ainsi, leur union en toute intimité à la mairie du village en présence de deux témoins. Ils étaient donc cinq en tout et pour tout. Pas de mariage religieux. L'un et l'autre étaient indifférents à D ieu. Les parents du jeune Davidovitch furent eux aussi déportés, laissant leur bien, une vieille datcha, en pleine campagne, à leur fils unique, dont ils n'avaient plus de nouvelles depuis son engagement dans le maquis.

Davidovitch la remit en l'état pour en faire son nid d'amour.

De ce mariage de fortune, naquirent, Irina, Larissa, Karina et Stanislas. Elevés sans religion ni foi. David n'a rien voulu changer au cadre familial, il laissa la présence de ses parents, en souvenir, accrochée sous des cadres et autres vétusteries d'époque. Bref, ils avaient perdu foi et religion et ont ignoré D ieu. Ils ne voulaient plus en entendre parler, après les meurtrissures, les chagrins et les deuils qui les avaient frappés tour à tour et qu'ils supportaient avec résignation sans en avoir jamais parle. Par dignité et respect mutuel.

Les trois jeunes filles aimaient énormément leur grand-mère et elle le leur rendait si bien. Mais la vieille Olga avait un grand penchant pour le tout dernier, le jeune Stanislas. Elle avait toujours rêvé qu'un jour, la grâce de D ieu viendra se poser sur son petits-fils. Elle était absolument convaincue qu'un miracle pourrait se produire, malgré tout ce qu'elle avait enduré.

\rouge{ Le cours de la vie, quelque fois, est signé par des coïncidences, des hasards et ce fameux Mektoub déterminants dans la vie des hommes. J'y vois surtout l'influence du destin. D ieu, tout puissant. Et rien ne me détournera de cette pensée unique, qui peut paraître naïve aux regards des gens dits philosophes. Je dis qu'ils ne sont pas dans le secret de D ieu. L'homme suggère, suppose, déduit, conclut, émet, quelque soit son intelligence et son savoir. D ieu vient prouver en chaque circonstance et occasion que l'homme n'aura jamais le dernier le mot, malgré toute son intelligence et son savoir, dans toutes ses avancés, et que tout est doute, suppositions dans la recherche de cet inconnu qu'est D ieu. La rencontre du Rav et l'enfant s'inscrit dans ce contexte, quelque part dans ces tablettes insoupçonnables, dans ce grand livre ouvert du grand inconnu. NDLR.}

Le jeune Stanislas, à présent devenu, un bel adolescent fut impressionné par le Rav au point qu'il se confia un jour à sa maman….

\rouge{'…Maman..! Je veux étudier la Torah…!'}

Natacha, sans retenir son émotion, se laissa déborder par les larmes.

\rouge{'…Tu veux étudier la Torah…! Mon fils…!'}
\rouge{'…Oui…! Maman…! Dois-je le dire à mon père…?'}
\rouge{'…Ton père s'est déjà rendu compte que tu feuilletais, depuis le départ du Rav Eliezer, les livres de ton grand-père…! Le Moêl…! Et qu'il t'arrivait d'aller te renseigner à la choule du Rébbè Meyer après tes cours…!'}

Stanislas, baissa les yeux, comme s'il s'était rendu coupable d'un méfait…

A suivre……



ALBERT SIMEONI.
L'Enfant de la Goulette ( Bébert)
Récit.…

Le 26/06/2003


\bleu{Rav Elièzer……………….……………..Né en 1925.
Stanislas l'Enfant…………………..…………..Né en 1945.
Fuite du jeune Eliezer de Pologne en ………..1945
Première rencontre entre le Rav et l'enfant ..En Mai 1957.
Olga la vieille maman de ……………………..Natacha.
Davidovitch l' époux de……………………....Natacha.
Les filles du couple……………………….…...Irina, Larissa, Karina.
Le Rav Meyer de Cracovitch.}

Le 26/06/2003


\rouge{Résumé/ Le jeune Rav Elièzer, revient après quelques années sur la terre de ces ancêtres en Pologne dans le village de Grassovik, pour une mission, réciter un 'Chkéba' pour ses aïeux et parents, fusilles lors d'une incursion des troupes allemandes dans son village, et enterré en toute hâte dans un charnier. Il se rend compte qu'un jeune garçon, Stanislas, âgé de douze ans, l'observe en silence. Ils font connaissance et le Rav lui raconte une partie des évènements qui se sont produits pendant la guerre. Il apprend que la grand-mère de Stanislas est juive et surtout très mal en point. En chemin, il croise le père de Stanislas, Davidovitch, qui rentrait chez lui. Le Rav est invité chez les Ignacewhichky. Il fait la connaissance de la maîtresse de maison, Natacha, ainsi que de ces filles, Irina, Larissa et Karina. Pendant que Natacha raconte ses malheurs, des gémissements parviennent à l'oreille du Rébbè, de l'étage supérieur. Il monte accompagne par Stanislas. La vieille Olga décède dans les bras du Rav et sous l'œil de son petit-fils. Stanislas. Le Rav Eliezer regagne son pays Israël. Quelques mois plus tard, Stanislas imprègne par la ferveur du Rav, émet le souhait d'apprendre la Torah..}


' Le Rav Haninè de Grassovik VI…'

\rouge{'…Tu sais bien que ton père est athé….! Il ne nous a jamais manqué de respect, il nous a toujours gatès et ne s'est jamais opposé à nos désirs et volonté. C'est un père qui souffre en silence, tout comme moi. Il m'a même dit qu'il ne trouvait aucune objection à ce que tu choisisses ce que tu as envie de faire dans ta vie…!'}

Stanilas, écoutait attentivement sa maman, puis prit par une soudaine envie d'embrasser sa mère se jeta à son cou pour la couvrir de baisers.

Ainsi changea le cours du destin du jeune homme.

Il arrêta ses cours au lycée communal pour se consacrer à l'étude des saintes écritures sous l'autorité du Rébbè Meyer qui tenait une salle d'étude dans le village voisin de Cracovitch. Comble de l'ironie, le Rébbè Meyer s'attendait à cette visite du jeune homme car le Rav Eliezer, avant de partir en terre sainte, lui avait dit…

\rouge{'…Meyer….! Il se pourrait qu'un jour, un jeune du village d'à cotè vienne chez toi…! Apprends lui ce que tu peux lui apprendre…! Il sera quelqu'un un jour pour le bien de notre communautè…!'}

Des paroles prophètiques.

Davidovitch regardait son fils se jeter corps et âme dans l'apprentissage de la Torah, avec un œil bienveillant. Toute la famille respectait le choix de leur frère et enfant, et lui aussi, sans jamais interférer dans leur quotidien. Sa maman Natacha, lui cuisinait Kocher, et lui préparait son Chabath pour lui tout seul, il avait son coin dans la salle à manger, pour cet effet. On lui installa une Mezouzah dans sa chambre. Natacha, soucieuse et prévenante, suivait sur un calendrier hébraïque les fêtes religieuses. Elle sentait remonter en elle son identité oubliée de juive. Elle dit un jour à son mari…

\rouge{'….David…! C'est bizarre…! J'ai comme l'impression que D ieu et la foi rentrent à présent en moi, après tant d'années de silence et d'oubli…!'}

Le mari attentif comprenait ce que voulait dire sa femme…

\rouge{'….Natacha…! Il y un temps pour tout…! Un temps pour souffrir…! Un temps pour aimer…! Pour hair..!'}

\rouge{'…Un temps pour oublier et un temps pour se remémorer..!}

Ajouta t'elle..!

Il l'a prit dans ses bras et l'embrassa…

\rouge{'…Merci…! Natacha..! Merci…! Si telle est la volonté d'Achem alors qu'elle soit faite..!

Il venait pour la première fois, et cela depuis bien longtemps, évoquer le nom d 'Achem..!

Elle se sentait à présent parti prenant dans la nouvelle éducation de son fils, agè de 20 ans.1965.

Stanisla avait change son prénom pour un nom hébraïque. Haninè , en souvenir du père du rav Eliezer. Sa jeunesse et sa notoriété commençaient à se faire connaître dans toute la région, par son savoir. Il faisait des progrès si immenses que le Rav Meyer, pensa l'envoyer en Israël, pour approfondir ses connaissances. Mais le jeune trouvait, malgré l'avis de son éducateur qu'il n'en savait pas assez. On commença à parler de lui dans toute la contrée, son érudition et ses prédilections parvinrent aux oreilles du grand Rav de Varsovie.

5 années s'écoulèrent. 1970

Bien loin, à Jérusalem, dans la Yèshiva Abraham, le Rav Eliezer âgé de 50 ans
Etait toujours en place. Il vaquait à ses occupations comme au premier jour de son arrivée en terre sainte. En 1946. A 21 ans. Plus de cinquante ans à servir sa choule, qu'il a crée grâce aux dons de la diaspora. Son institution était fort connue et plus d'un jeune étudiant en Torah en sortit rabbin ou Rav. Nombre d'entre eux au début, étaient orphelins soir de père de mère ou des deux à la fois. Il sut leur apporter, chaleur, réconfort et affection et surtout le redonner le goût de vivre dans un pays secoué par des guerres. Les enfants du Rav se comptent par milliers à travers le monde. Et maintes Yèchivots portent son nom. Ses disciples parcourent la terre pour rappeler à ce monde que le juif errant d'aujourd'hui, a pour mission importante, la promotion de la Torah afin qu'elle rayonne sur tous les foyers israélites. Sur le monde.


Eliezer avait pour habitude de dormir dans son lieu de culte, avec quelques élèves tous les Yom Tov et les Chabath.

Un soir, il eut un songe bizarre. Il vit apparaître le Moêl Aimovici, tenant dans ses bras une gerbe de blé. Et voilà que l'un de ces épis se détacha et s'envola vers lui pour venir s'accrocher à ses cheveux. Il se réveilla en sursaut vers les 5 heures du matin. Se leva avec précaution et sortit dans la courette. Le soleil était déjà haut. Il s'assit un instant, non sans avoir fait auparavant ses ablutions.

Il respirait l'odeur parfumée de cet air unique au monde, cette odeur de terre sacrée où les senteurs, de bougainvilliers, de roses, de fleurs, mêlées aux vapeurs sorties du sol chauffé et bénit de Jérusalem, emplissent l'atmosphère. Il resta un moment pensif, à repenser à son rêve essayant d'en déchiffrer la teneur. Il était troublé. Pourquoi le Moêl Aimovici, après tant d'année lui était apparut…? Que voulait il lui faire comprendre..?

Il se perdit en conjectures, lui le cabaliste, le pieux, le voilà mis en porte à faux. Il se résolut à téléphoner le lendemains à son vieil ami le Rav Chmoel, âge de 99 ans pour en avoir le cœur net.
Bref, un de ces disciples vint le faire sortir de ses pensées, lui rappelant l'heure de l'office….

A suivre…


ALBERT SIMEONI.
L'Enfant de la Goulette ( Bébert)
Récit.…

Le 26/06/2003


\bleu{Rav Elièzer……………….……………..Né en 1925.
Stanislas l'Enfant…………………..…………..Né en 1945.
Fuite du jeune Eliezer de Pologne en ………..1945
Première rencontre entre le Rav et l'enfant ..En Mai 1957.
Olga la vieille maman de ……………………..Natacha.
Davidovitch l' époux de……………………....Natacha.
Les filles du couple……………………….…...Irina, Larissa, Karina.
Le Rav Meyer de Cracovitch.}

Le 26/06/2003


\rouge{Résumé/ Le jeune Rav Elièzer, revient après quelques années sur la terre de ces ancêtres en Pologne dans le village de Grassovik, pour une mission, réciter un 'Chkéba' pour ses aïeux et parents, fusilles lors d'une incursion des troupes allemandes dans son village, et enterré en toute hâte dans un charnier. Il se rend compte qu'un jeune garçon, Stanislas, âgé de douze ans, l'observe en silence. Ils font connaissance et le Rav lui raconte une partie des évènements qui se sont produits pendant la guerre. Il apprend que la grand-mère de Stanislas est juive et surtout très mal en point. En chemin, il croise le père de Stanislas, Davidovitch, qui rentrait chez lui. Le Rav est invité chez les Ignacewhichky. Il fait la connaissance de la maîtresse de maison, Natacha, ainsi que de ces filles, Irina, Larissa et Karina. Pendant que Natacha raconte ses malheurs, des gémissements parviennent à l'oreille du Rébbè, de l'étage supérieur. Il monte accompagne par Stanislas. La vieille Olga décède dans les bras du Rav et sous l'œil de son petit-fils. Stanislas. Le Rav Eliezer regagne son pays Israël. Quelques mois plus tard, Stanislas imprègne par la ferveur du Rav, émet le souhait d'apprendre la Torah. Les parents du jeune homme consentent au projet de leur fis Stanislas/Haninè qui fait d'énormes progrès dans les écritures saintes. Sa notoriété grandissante arrive aux oreilles du grand rabbin de Varsovie. Les années passent et le Rav Eliezer, à Jérusalem, fait un songe bizarre..!}


' Le Rav Haninè de Grassovik VII…'



Le lendemain, il appela son vieil ami, pour l'interoger sur la significationde son rêve…

\rouge{'….Ecoute ….!Chmoël…! Je viens de faire un rêve…!'}

Et de lui narrer son songe.

\rouge{'….Il va falloir faire ce que tu as a faire…! L'unir à D ieu…!'
\rouge{'…..L'unir à D ieu…? Un épi de blé….?'}

Le vieux raccrocha. Laissant son ami dans la plus total pérplexitè. Il répètaz à haute voix…

\rouge{'…..Unir un épi de blè à D ieu….? ' }

La parabole lui échappait.

Le Shabbat suivant, ils étaient tous recueillis dans la lecture des psaumes et autres amidots quand soudain, avec une infinie précaution la porte de la Yèschiva s'ouvrit pour laisser apparaître un homme à la prestance royale. Habillé en redingote et chapeau noir. Le costumes des loubavitchs.

Le Rav, Eliezer continuait à lire, sans se retourner, tandis que ses élèves, bien curieux jetèrent un regard discret par-dessus leurs épaules.Ils ne connaissaient pas ce nouvel 'intrus'.L Rav termina son passage alors que l'étranger se mêla à l'assemblé. Et voilà que contre toute attente Eliezer se retourne pour annoncer à haute voix…

\rouge{'….Le blé est dans le près…! C'est le meilleur grain que la terre nous ait donnè…! Nous allons l'unir à D ieu…..!'}

En somme le circoncire plus tard.

Il monta sur la Théba et pris place aux côtés de celui qui l'avait croisé, il a de cela plusieurs années. Par un après Mai 1955, en Pologne, sur cette terre stérile de son village.

Stanislas n'était pas circoncit, et n'avait pas eut droit à sa Bar-mitsva. On procéda quelques jours plus tard, en présence de toute sa famille à cette obligation comme le fut Abraham notre père. Il avait 59 ans.

Marié et père de huit enfants, sept garçons et une fille. Le rav Haninè de Grassovik sera le plus grand Rav de l'histoire du judaïsme. On viendra de tous les coins du monde, écouter ses messages de paix et ses prophéties. Son règne fût marqué et placé, sous le signe de la paix entre tous les hommes. Sur cette terre où recoulera le miel, le lait, le beurre et l'argent du beurre avec un peu de confiture. Même les palestos y auront droit de l'autre côté de la barrière…  Mais pas l'argent des beurs.

Fin.
Re: *****SALLE EMILE E.T. smiling smiley *****LE LOUBA ET L ENFANT....RECIT.
17 mars 2009, 12:51
Au Théâtre ce soir
Par Albert Siméoni
L'Enfant de la Goulette

Paris le 28/8/2003

Présentation de la nouvelle.


Breitou, l'habile conteur, après avoir bien bronzé durant une semaine au pays de la gar' Goulette et Hamam Met monte sur les planches du PTB. Là, où le Webmaster l'a confiné afin de pas emmerder l'éloquence de ces 'adraiques' ; ces séniles édentés qui discourent intermittemment sur la politique du jour comme Nostradamus nous annonçant la fin du monde dans 100 000 ans. On attendra.
Ce soir, il va narrer une histoire, un roman avec talent qu'il a coulé entre quatre murs, jaloux de son imagination. Surfaces muettes mais auditives.
Les lumières des Sun light sont sur lui. Son ombre embellit et gracieuse, se profile sur le plancher en palissandre, couleur marron, de la scène du Théâtre de Goulette Casino.

Il lève les bras au ciel et il chante en berbère….(Paroles de Et Menguilèt pour le premier couplet et de Matoub Louness (Assassiné par des inconnus ) pour le second.)

\rouge{'…..Lagriv ouzgero lebhar…§§§§§…..Zyé'den él wél'diya fi li'èm..§§§§§§….Wini mah'kir ediah'kou ak'tar..§§§….Déchou isna'khdoum yèrabiom…§§§§§§§….
('Je n'ai jamais dépassé les frontières de la mer, mais j'ai laissé partir mes proches et quand je m'en suis confié à un ami, il m'a dit que son problème était plus grand que le sien'!)}

Il raconte...

'……D'Oujda….Mostaganem…Alger El Baida…Yanébè…...! Constantine….! Hassi-Messaoued…!
L'Algérie…..! Immense Algérie….! Immense Algérie bouffée par le désert….! Meurtrie…..! Les Aurès de la révolte…..! Calmes et sereines….! Montagnes et crevasses sauvages…..! Phœnix sans tiare aux cent mille ares..! Vallées, monts et plateaux balayés par le vent chaud, le Sirocco, qui caresse par son souffle les cimes desséchées des arbres décharnés, solitaires, aux ventres inféconds…..! Des buissons épineux, aux bouts jaunis, brulent par le soleil…. !Des lits d'oueds asséchés aux vallons et plaines incultes où la terre inféconde est Reine…….! L'Algérie aux visages émaciés et son million de 'Martyrs', qui se refuse à oublier son passé et qui a inscrit son histoire par le sang dans les mémoires des générations.

L'Algérie qui ne s'est pas encore ouverte à ses enfants vieillis, immigrés qui, las d'attendre un hypothétique retour dans leur berceau, ne serait -ce que pour prier sur les tombes de leurs aïeux vont finir par tracer au marqueur noir dans leur mémoire, leur ancienne patrie……!

Vieux Juifs…… ! Vieux Chrétiens…! Vous allez mourir, vous les 'fuyards' sans que vos vœux soient exaucés….. !

Berbères de Kabylie, fiers et insoumis……! La voix de Breitou vient vers vous….

Dans

'...Meurtres et Châtiments….!'

ChuUUUUUUUUt…..! Ecoutez……! L'écho du vent……..

'…MMMMMMMmmmmmmmmmmmMMMMMMEEEEE….§§§§§§…MmmmmmmMMM….Ahhhhhhh…AhhhhHHHHHHHHHahhhhhhh…..! Yèèèèèèèèèèèè ImèèèèEEEEEEE…. ( Flûte…)

'…EEEEEEEEEEEEEEEEEEEy Méééééééééééé zizen yè méé….éééééééé….§§§§… Tourzi'hi sess'lèh del habs…§§§§….Ou nez'gouOUUUUUU…OUUUUUUUn zar'kawa tabrat inioura oufoussiouOUUUU….OUUUU….OUUUU…§§§§…..AhhhhhhhhhhhhAAAAAAAAA….§§§§§…..Guè'chi'wi jitai'mè traba'diyèd él'mahinaAAAAAAAAA..§§§§§…..Ech'fiw migue mout vévââ ek'raaaaaaaaAAAAd
our'ssi'gha'ram dou'nièt emik téEEEla..§§§§…Inés bdaq'érmida…§§§§….Toura rabi ya'fa dichi'da…§§§§§….Yé mèè èl haninèèEEEEEEEEE.
('Oh ma maman bien aimée, je suis emprisonné et je suis dans un gouffre, enchaîné, la lettre que je t'ai manuscrite et cachée dans mon costume. Bien que tu m'es élevé dans la misère. Je me souviens de la mort de mon père et je me suis réveillé sans grande expérience de la vie mais D ieu m'en a excusé…Maman l'affectueuse!')

Re: *****SALLE EMILE E.T. smiling smiley *****LE LOUBA ET L ENFANT...CRIMES ET CHATIMENTS..RECIT.
17 mars 2009, 23:21
Re: *****SALLE EMILE E.T. smiling smiley *****LE LOUBA ET L ENFANT...CRIMES ET CHATIMENTS..RECIT.
18 mars 2009, 13:48

Roman noir.

Chapitre I

'…….Igh''rè'you yègh'lèv lah'mèm'li…§§§§§§§§… Ghèss'miou tgha'vod émin ââ'zi'zèn…§§§§….El ah'mam élli wéllèftou m'cha ââliya…§§§§§….Meb'kââli ness'mââ souttou fi rsan'mi….!'}

'Mes yeux sont larmoyants, depuis que ma mère a disparu. Les pigeons, que j'ai élevé, se sont envolés et je ne t'entends plus leur roucoulement en moi…!'

Chanson kabyle.

Albert publiera très prochainement à l'occasion du roman du printemps une nouvelle d'Algérie…Vous entendrez des chants kabyles, couplets de Mattoug Lounés...pour rehausser le récit….

Dans MEURTRES ET CHATIMENTS….En trois épisodes.

SALLE EMILE TUBIANA.

NOTRE ANCIEN SAGE DEVENU SI SAGE QUE LES PIGEONS NE ROUCOULENT PLUS.





Re: *****SALLE EMILE E.T. smiling smiley *****LE LOUBA ET L ENFANT...CRIMES ET CHATIMENTS..RECIT.
18 mars 2009, 14:05



CRIMES et CHÂTIMENTS TRÈS PROCHAINEMENT SUR LES ÉCRANS DU PTB.


PUB...PUB...PUB...PUB...PUB...PUB...PUB...PUB....PUB....PUB...



'...Petit lancement.

'...C'est donc sa fille, Nora, qui à 35 ans épousa Daoud en 1985. 3 enfants naquirent, un garçon et trois filles.
Daoud, ce midi là, était assis sur la porte de sa ferme. Il humait l'air de sa campagne, contemplant du haut de sa colline, les villageois en contre bas qui vaquaient paisiblement à leurs occupations journalières. Des villageois qui aspirent à vivre loin des évènements de la capitale et des assassinats collectifs qui se produisaient par intermittence. D'humbles gens plus inspirés à travailler et à gagner leur vie péniblement et modestement. Les discours politiques …? Ils n'ont n'avaient cure et surtout n'en parlaient jamais entre eux. Les incitations aux soulèvements dans les campagnes, orchestrés par le GIA, ne les intéressaient nullement.

D'ailleurs le régime avait placé ses 'moukhabarats' (espions) à tous les points sensibles. Sans résultat. Un contingent de l'armée populaire fut même cantonné à quelques dizaines de mètres, à la périphérie de Hassibou...!



A Suivre.
Re: *****SALLE EMILE E.T. smiling smiley *****LE LOUBA ET L ENFANT...CRIMES ET CHATIMENTS..RECIT.
26 mars 2009, 06:08
Re: *****SALLE EMILE E.T. smiling smiley *****LE LOUBA ET L ENFANT...CRIMES ET CHATIMENTS..RECIT.
26 mars 2009, 12:12
Au Théâtre ce soir
Par Albert Siméoni
L'Enfant de la Goulette

Paris le 28/8/2003

Présentation de la nouvelle.

Breitou, l'habile conteur, après avoir bien bronzé durant une semaine au pays de la gar' Goulette et Hamam Met monte sur les planches du PTB. Là, où le Webmaster l'a confiné afin de pas emmerder l'éloquence de ces 'adraiques' ; ces séniles édentés qui discourent inter'mittement sur la politique du jour comme Nostradamus nous annonçant la fin du monde dans 100 000 ans. On attendra.
Ce soir, il va narrer une histoire, un roman avec talent qu'il a coulé entre quatre murs, jaloux de son imagination. Surfaces muettes mais auditives.
Les lumières ses Sun light sont sur lui. Son ombre embellit et gracieuse, se profile sur le plancher en palissandre, couleur marron, de la scène du Théâtre de Goulette Casino.

Il lève les bras au ciel et il chante en berbère….(Paroles de Et Menguilèt pour le premier couplet et de Matoub Louness (Assassiné par des inconnus ) pour le second.)




'…..Lagriv ouzgero lebhar…§§§§§…..Zyé'den él wél'diya fi li'èm..§§§§§§….Wini mah'kir ediah'kou ak'tar..§§§….Déchou isna'khdoum yèrabiom…§§§§§§§….
('Je n'ai jamais dépassé les frontières de la mer, mais j'ai laissé partir mes proches et quand je m'en suis confié à un ami, il m'a dit que son problème était plus grand que le sien'!)



Il raconte..

'……D'Oujda….Mostaganem…Alger El Baida…Yanébè…...! Constantine….! Hassi-Messaoued…!
L'Algérie…..! Immense Algérie….! Immense Algérie bouffée par le désert….! Meurtrie…..! Les Aurès de la révolte…..! Calmes et sereines….! Montagnes et crevasses sauvages…..! Phœnix sans tiare aux cent mille ares..! Vallées, monts et plateaux balayés par le vent chaud, le Sirocco, qui caresse par son souffle les cimes desséchées des arbres décharnés, solitaires, aux ventres inféconds…..! Des buissons épineux, aux bouts jaunis, brûlent par le soleil…. !Des lits d' oueds asséchés, des vallons et plaines incultes où la terre inféconde est Reine…….! L'Algérie aux visages émaciés, à son million de 'Martyrs', qui se refuse à oublier son passé et qui a inscrit son histoire par le sang dans les mémoires des générations. L'Algérie qui ne s'est pas encore ouverte à ses enfants vieillis, immigrés, qui las d'attendre un hypothétique retour dans leur berceau, ne serait -ce que pour prier sur les tombes de leurs aïeux et qui ont fini par tracer au marqueur noir leur ancienne patrie……! Vieux Juifs…… ! Vieux Chrétiens…! Vous allez mourir, vous, les 'apatrides sans que vos vœux soient exaucés….. !

Berbères de Kabylie, fiers et insoumis……! La voix de Breitou vient vers vous….Dans Meurtres et Châtiments….

ChuUUUUUUUUt…..! Écoutez……! L'écho du vent……..


'…MMMMMMMmmmmmmmmmmmMMMMMMEEEEE….§§§§§§…MmmmmmmMMM….Ahhhhhhh…AhhhhHHHHHHHHHahhhhhhh…..! Yèèèèèèèèèèèè ImèèèèEEEEEEE…. ( Flûte…)

'…EEEEEEEEEEEEEEEEEEEy Méééééééééééé zizen yè méé….éééééééé….§§§§… Tourzi'hi sess'lèh del habs…§§§§….Ou nez'gouOUUUUUU…OUUUUUUUn zar'kawa tabrat inioura oufoussiouOUUUU….OUUUU….OUUUU…§§§§…..AhhhhhhhhhhhhAAAAAAAAA….§§§§§…..Guè'chi'wi jitai'mè traba'diyèd él'mahinaAAAAAAAAA..§§§§§…..Ech'fiw migue mout vévââ ek'raaaaaaaaAAAAd
our'ssi'gha'ram dou'nièt emik téEEEla..§§§§…Inés bdaq'érmida…§§§§….Toura rabi ya'fa dichi'da…§§§§§….Yé mèè èl haninèèEEEEEEEEE


('Oh ma maman bien aimée, je suis emprisonné et je suis dans un gouffre, enchainé, la lettre que je t'ai manuscrite et cachée dans mon costume. Bien que tu m'es élevé dans la misère. Je me souviens de la mort de mon père et je me suis réveillé sans grande expérience de la vie mais D ieu m'en a excusé…Maman l'affectueuse!')

A suivre.
Re: *****SALLE EMILE E.T. smiling smiley *****LE LOUBA ET L ENFANT...CRIMES ET CHATIMENTS..RECIT.
26 mars 2009, 12:37
Albert Siméoni.
L' Enfant de la Goulette.


Le 27/8/2003

Tous les évènements narrés dans cette nouvelle sont purement imaginaires et ne peuvent constituer un plagiat de quelle œuvre qui soit. Les noms des personnages cités ici, sont purs fiction. Aucun fait rapporté ici ne peut être considère comme ayant appartenu à un fait divers passe ou récent.

Roman noir.

Chapitre I


'…….Igh''rè'you yègh'lèv lah'mèm'li…§§§§§§§§… Ghèss'miou tgha'vod émin ââ'zi'zèn…§§§§….El ah'mam élli wéllèftou m'cha ââliya…§§§§§….Meb'kââli ness'mââ souttou fi rsan'mi….!'


'Mes yeux sont larmoyants, depuis que ma mère a disparu. Les pigeons, que j'ai élevé, se sont envolés et je ne t'entends plus leur roucoulement en moi…!'
Chanson kabyle.


'…..Meurtres et châtiments..!'



L'armée française quitte l'Algérie laissant sur place dans son sillage des bataillons de HARKIS. Dont on connaitra le sort plus tard.


Le père Ahmed Daoud, un homme au caractère d'acier, est éleveur de moutons, dans sa Willaya natale, la Kabylie.

Son village Hassibou se trouve à quelques km d 'Oran sur le littorale de la Méditerranée à proximité de la campagne. Il est le cheikh de ce Douar qui compte 850 âmes, pour la plupart éleveurs, agriculteurs ou tout simplement ouvriers dans les champs d'oliveraie. Il lui arrivait souvent de régler quelques litiges de peu d'importance entre membres de clans, sans ester en justice pour un oui ou un non. Cette justice d'état qu'il exécrait parce ce que partisane. Son 'jugement' était apprécié car il est homme sage. Taciturne surtout. On parle peu dans les collines. On observe plus l'horizon et surtout le ciel que le bas de ses pieds.

Ses parents, étant morts durant la guerre d'Algérie par des inconnus en arme, il fut élevé par des tantes et cousins. Son oncle Majid, l'encourageait à prendre femme. Il était encore célibataire à 45 ans le Daoud. Il accepta le choix de son oncle et prit en justes noces une lointaine cousine dont le père était Imam dans la banlieue d'Alger. Un barbu chevronné qui sermonnait avec véhémence ses ouailles pendant la colonisation française. Discours révolutionnaires et enflammès. Ce qui lui valu d'être à plusieurs reprises, emprisonné pour cause d'incitation à la haine contre l'occupant. En fait, l'Imam était lié au FLN, en secret tout en étant aussi à la solde des services français. Un double rôle, dont il s'en accommodait aisément. On le surnomma 'El Nabi' à cause de ses 'prophéties', en réalité il était informé de deux côtés des évènements qui allaient se produire. Dans les derniers instants, de l'ère coloniale, il fut emprisonné par les 'militaires' à Colomb-béchar, et ceci afin de prouver qu'il était patriote. Effaçcant ainsi tous soupçons. Une fois libère, après l'indépendance, il regagna ses quartiers d'Alger...

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