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*****SALLE Div_Boulakia*****'...POLICIERS...LA CREOLE...!'...MEURTRE ...NON D'UN CHIEN...!'*****
Envoyé par Div_Boulakia
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Re: *****SALLE Div_Boulakia*****'...POLICIER...LA CREOLE...!'***** 18 juin 2009, 01:05 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 125 |
19°
Nicolas ne se doute pas que le Boulak lui tend un piège et que son interlocuteur ignore les ficelles du métier.
‘...Si une personne veut vous parler personnellement, pour une info de première qualité passe t’elle directement par vous ou par le standard qui vous transmet la demande… ?’
‘…En générale par le standard sauf si c’est un collègue, ma femme ou l’un de mes ‘taupes’ comme on les appelle ‘ un ami bien placé’ qui connaît ma ligne directe… !’
‘… Et là bien sur vous reconnaissez la voix de votre correspondant… ?’
‘…Oui bien sur…. !’
‘…Sinon dans tous les cas, vous ne prenez pas de messages sans avoir demandé l’identité des personnes qui vous demandent…??? Sans passer par le standard… !’
‘…Dés fois , oui…. ! Car comment savoir si l’info qu’on va me donner et qui doit rester anonyme est valable ou pas… ? Ici on travaille sur le scoop… !’
‘…Bien, pourquoi avez vous répondu à des messages venant de l’extérieur qui atterrissent sur votre poste personnel dont seuls les intimes le connaissent… ? Le 18 novembre, le 12 décembre, le 18 janvier, le 22 mars, le 31 juillet, bref plus de 18 messages en si peu de temps… ! Durée des messages 4 secondes…. ? Je suppose que pour avoir un renseignement aussi court, la ou les personnes sont bien pressées pour vous la donner …? Qui donc à part vos collègues ou votre femme pouvait connaître votre ligne directe…. ???’
Nicolas trouve que l’inspecteur est d’une grande logique ses déductions lui paraissent justes.
Enfin, il avoue les coups de fil anonymes..
A suivre…
Nicolas ne se doute pas que le Boulak lui tend un piège et que son interlocuteur ignore les ficelles du métier.
‘...Si une personne veut vous parler personnellement, pour une info de première qualité passe t’elle directement par vous ou par le standard qui vous transmet la demande… ?’
‘…En générale par le standard sauf si c’est un collègue, ma femme ou l’un de mes ‘taupes’ comme on les appelle ‘ un ami bien placé’ qui connaît ma ligne directe… !’
‘… Et là bien sur vous reconnaissez la voix de votre correspondant… ?’
‘…Oui bien sur…. !’
‘…Sinon dans tous les cas, vous ne prenez pas de messages sans avoir demandé l’identité des personnes qui vous demandent…??? Sans passer par le standard… !’
‘…Dés fois , oui…. ! Car comment savoir si l’info qu’on va me donner et qui doit rester anonyme est valable ou pas… ? Ici on travaille sur le scoop… !’
‘…Bien, pourquoi avez vous répondu à des messages venant de l’extérieur qui atterrissent sur votre poste personnel dont seuls les intimes le connaissent… ? Le 18 novembre, le 12 décembre, le 18 janvier, le 22 mars, le 31 juillet, bref plus de 18 messages en si peu de temps… ! Durée des messages 4 secondes…. ? Je suppose que pour avoir un renseignement aussi court, la ou les personnes sont bien pressées pour vous la donner …? Qui donc à part vos collègues ou votre femme pouvait connaître votre ligne directe…. ???’
Nicolas trouve que l’inspecteur est d’une grande logique ses déductions lui paraissent justes.
Enfin, il avoue les coups de fil anonymes..
A suivre…
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Re: *****SALLE Div_Boulakia*****'...POLICIER...LA CREOLE...!'***** 23 juin 2009, 14:16 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 125 |
20°
‘…J’ai reçu des coups de fils anonymes une bonne dizaine de fois, inspecteur… !’
‘…Pourquoi ne pas m’en avoir parle en temps voulu, il y a quatre jours de cela… ?
‘…J’ai trouvé que cela n’était pas important, mais enfantins, d’autant plus que la voix était celle d’une jeune personne. Elle était comme étouffée par un mouchoir ou autre chose afin de ne pas être identifiée… !’
‘…Je vois…. ! Votre femme avait beaucoup d’amis à ce que je vois, pour la plupart vos collègues…. !’
‘…Oui, sans doute, nous avions l’habitude d’en recevoir soit en couple soit seul les jours fériés dans notre pavillon en province et à Paris… ! Mais depuis un bon moment, nous ne recevons plus, à cause de nos enfants.. !’
‘…Je comprends… !’ Elle ne travaille pas à ce que je vois votre femme… !’
‘…Non, elle chine surtout les galeries d’art… !’
‘…Bien que disait la voix… ?’
‘…De surveiller ma femme de plus prés… !’
‘…L’avez-vous fait… ?’
‘…Non, j’ai une confiance aveugle envers elle, inspecteur… ! Nous nous aimons… !’
‘…Bon, je ne vais pas vous retenir… !’
‘…Au revoir inspecteur… !’
Plus tard….
‘…Gilbert, allons questionner la concierge, nous l’avons entendue que succinctement… !’
Si tôt dit si tôt fait. En cours de route Gilbert..
‘…Tu ne trouves pas bizarre, tous ces coups de téléphone à des heures et des jours précis Boulak….. ????’
‘…Oui, bien sur et tu en déduis quoi…. ?’
‘…Qu’elle gérait un beau monde, tous des collègues de son mari…. !’
‘…Gérer ?????? Que veux - tu insinuer par-là ????’
‘…Je ne sais pas et je refuse de croire que tant d’amis étaient simplement que des ‘amis’…Un numéro revient le plus souvent avec assiduité le 06 09…Stéphane Courtel…. ! Et même une certaine Anita Roger… !’
‘…Prenons le temps, nous allons déchiffrer le mystère de tous ses amis, qui lui veulent du bien.. !’
A suivre..
‘…J’ai reçu des coups de fils anonymes une bonne dizaine de fois, inspecteur… !’
‘…Pourquoi ne pas m’en avoir parle en temps voulu, il y a quatre jours de cela… ?
‘…J’ai trouvé que cela n’était pas important, mais enfantins, d’autant plus que la voix était celle d’une jeune personne. Elle était comme étouffée par un mouchoir ou autre chose afin de ne pas être identifiée… !’
‘…Je vois…. ! Votre femme avait beaucoup d’amis à ce que je vois, pour la plupart vos collègues…. !’
‘…Oui, sans doute, nous avions l’habitude d’en recevoir soit en couple soit seul les jours fériés dans notre pavillon en province et à Paris… ! Mais depuis un bon moment, nous ne recevons plus, à cause de nos enfants.. !’
‘…Je comprends… !’ Elle ne travaille pas à ce que je vois votre femme… !’
‘…Non, elle chine surtout les galeries d’art… !’
‘…Bien que disait la voix… ?’
‘…De surveiller ma femme de plus prés… !’
‘…L’avez-vous fait… ?’
‘…Non, j’ai une confiance aveugle envers elle, inspecteur… ! Nous nous aimons… !’
‘…Bon, je ne vais pas vous retenir… !’
‘…Au revoir inspecteur… !’
Plus tard….
‘…Gilbert, allons questionner la concierge, nous l’avons entendue que succinctement… !’
Si tôt dit si tôt fait. En cours de route Gilbert..
‘…Tu ne trouves pas bizarre, tous ces coups de téléphone à des heures et des jours précis Boulak….. ????’
‘…Oui, bien sur et tu en déduis quoi…. ?’
‘…Qu’elle gérait un beau monde, tous des collègues de son mari…. !’
‘…Gérer ?????? Que veux - tu insinuer par-là ????’
‘…Je ne sais pas et je refuse de croire que tant d’amis étaient simplement que des ‘amis’…Un numéro revient le plus souvent avec assiduité le 06 09…Stéphane Courtel…. ! Et même une certaine Anita Roger… !’
‘…Prenons le temps, nous allons déchiffrer le mystère de tous ses amis, qui lui veulent du bien.. !’
A suivre..
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Re: *****SALLE Div_Boulakia*****'...POLICIER...LA CREOLE...!'***** 30 juin 2009, 11:44 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 125 |
21°
Ils débarquent chez la concierge Amel.
‘…Madame Amel ??. ??’
‘...Oui....?’
‘...Inspecteur Boulakia et mon collègue Gilbert...!’
‘…Ah je vous reconnais, les journaux ne parlent que de l’affaire Annabella… !’
‘…Dites-moi Madame Amel, recevez t’elle beaucoup de monde pendant les absences de son mari ????’
‘…Oui, des collègues de bureau qu’elle me disait, mais moi tant que tout se passe bien dans l’immeuble, pourquoi dois-je fouiner dans la vie des gens, surtout qu’Annabella était une femme gentille et honnête… ! Je lui surveillais ses gosses et jamais ils ne s’en sont plaint commissaire…. ! Ouallah… !’
‘…Vous voyez passer souvent ses amis ??? De là où vous êtes ????’
‘...Dés fois mais on peut aussi monter et descendre par le hall pour regagner le parking et là je ne vois rien… !’
‘…Le jour du meurtre, vous n’avez rien vu ni entendu de suspect…. ?’
‘…Non pas du tout, je cherchais ses enfants, la pauvre et je me suis inquiétée après quatre heures par son silence …. !’
‘…Pas une personne qui sortait cette après midi là … ?’
‘…Non, inspecteur, rien, on dirait que l’assassin connaissait mes habitudes pour monter sans se faire remarquer par contre j’ai entendu par delà ma loge un bruit de porte qui se refermait, celle du parking vers les 18 heures… ! 17 heures…. 30 peut être, en tout cas après que je suis passe chez la boulangère pour leur acheter du pain… ! Peut être un voisin… !’
‘…Bien, regardez ces photos et dites-moi si vous en reconnaissez quelques-uns uns… !’
Elle jette un coup d’œil sur la dizaine de photos que l’inspecteur lui présente…
‘…Oui tous, ce sont tous ses amis, celle là aussi, Anita, une belle jeune femme, de l’Est qu’elle me disait mais je ne comprenait pas très bien ce que ça voulait dire de l’Est…. ! Elle venait le lundi matin, avec son attache-case par contre celui là, je l’ai vu descendre une fois, très poli, il ma donne 5 € je ne sais pas pourquoi d’ailleurs…. ! Il a le profil d’un arabe non ???? Je me souviens par contre d'un matin alors que j’étais dans le sous-sol, avoir entendu des halètements comme si on faisait l’amour dans une cave… !’
‘…Laquelle de cave… ?’
‘…Dans la cave commune, mais je n’ai pas osé aller voir… ! Je ne suis pas curieuse .. !’
‘…Mais vous avez sans doute reconnu la voix non ????’
A suivre..
Ils débarquent chez la concierge Amel.
‘…Madame Amel ??. ??’
‘...Oui....?’
‘...Inspecteur Boulakia et mon collègue Gilbert...!’
‘…Ah je vous reconnais, les journaux ne parlent que de l’affaire Annabella… !’
‘…Dites-moi Madame Amel, recevez t’elle beaucoup de monde pendant les absences de son mari ????’
‘…Oui, des collègues de bureau qu’elle me disait, mais moi tant que tout se passe bien dans l’immeuble, pourquoi dois-je fouiner dans la vie des gens, surtout qu’Annabella était une femme gentille et honnête… ! Je lui surveillais ses gosses et jamais ils ne s’en sont plaint commissaire…. ! Ouallah… !’
‘…Vous voyez passer souvent ses amis ??? De là où vous êtes ????’
‘...Dés fois mais on peut aussi monter et descendre par le hall pour regagner le parking et là je ne vois rien… !’
‘…Le jour du meurtre, vous n’avez rien vu ni entendu de suspect…. ?’
‘…Non pas du tout, je cherchais ses enfants, la pauvre et je me suis inquiétée après quatre heures par son silence …. !’
‘…Pas une personne qui sortait cette après midi là … ?’
‘…Non, inspecteur, rien, on dirait que l’assassin connaissait mes habitudes pour monter sans se faire remarquer par contre j’ai entendu par delà ma loge un bruit de porte qui se refermait, celle du parking vers les 18 heures… ! 17 heures…. 30 peut être, en tout cas après que je suis passe chez la boulangère pour leur acheter du pain… ! Peut être un voisin… !’
‘…Bien, regardez ces photos et dites-moi si vous en reconnaissez quelques-uns uns… !’
Elle jette un coup d’œil sur la dizaine de photos que l’inspecteur lui présente…
‘…Oui tous, ce sont tous ses amis, celle là aussi, Anita, une belle jeune femme, de l’Est qu’elle me disait mais je ne comprenait pas très bien ce que ça voulait dire de l’Est…. ! Elle venait le lundi matin, avec son attache-case par contre celui là, je l’ai vu descendre une fois, très poli, il ma donne 5 € je ne sais pas pourquoi d’ailleurs…. ! Il a le profil d’un arabe non ???? Je me souviens par contre d'un matin alors que j’étais dans le sous-sol, avoir entendu des halètements comme si on faisait l’amour dans une cave… !’
‘…Laquelle de cave… ?’
‘…Dans la cave commune, mais je n’ai pas osé aller voir… ! Je ne suis pas curieuse .. !’
‘…Mais vous avez sans doute reconnu la voix non ????’
A suivre..
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Re: *****SALLE Div_Boulakia*****'...POLICIER...LA CREOLE...!'***** 05 juillet 2009, 03:00 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 125 |
22°
Ici, elle se tait.
‘…Avez reconnue cette voix qui haletait…. ?’
‘…Celle d’un homme plutôt… !’
‘…Ah ok, donc vous pouvez la reconnaître si vous la réentendiez…. ?’
‘…Inspecteur, s’il vous plait, c’est de la hchoumè et ce n'est pas bien…. !’
‘…Madame Amel, il y a meurtre et vous ne voulez pas que votre Annabella repose en paix si on découvrait son assassin ????’
‘…Oui bien sur… !’
‘…Alors, êtes vous d’accord à l’entendre demain ????’
‘…Bon, je viendrais… !’
‘…36 Quai des Orfèvres, bureau 118 premier étage… ! Merci … !’
Le lendemain, elle se présente au bureau de l’inspecteur.
‘…Bonjour inspecteur… !’
‘…Bonjour Madame, essayez-vous, s’il vous plait… !’
‘…Merci…. !’
‘…Voilà on va vous faire écouter certaines voix, dites-moi si vous en reconnaissez celle que vous avez entendu dans le parking…. !’
‘…Oui… !’
L’inspecteur introduit la cassette dans l’enregistreur de service.
Amel écoute attentivement…..
Des bouts de voix passent par intermittence…
Amel ne reconnaît aucune puis elle redemande de repasser celle qu’elle croit reconnaître…
‘…Ah celle là, me dit quelque chose…. ! Oui, je suis sure … !’
‘…Vous êtes sûre dites-vous ???’
‘…OuallaAAAAAAAAAh que je suis sûre…. !’
L’inspecteur jette un regard perplexe vers son ami Gilbert.
Puis, laissant la dame seule…
A suivre…
Ici, elle se tait.
‘…Avez reconnue cette voix qui haletait…. ?’
‘…Celle d’un homme plutôt… !’
‘…Ah ok, donc vous pouvez la reconnaître si vous la réentendiez…. ?’
‘…Inspecteur, s’il vous plait, c’est de la hchoumè et ce n'est pas bien…. !’
‘…Madame Amel, il y a meurtre et vous ne voulez pas que votre Annabella repose en paix si on découvrait son assassin ????’
‘…Oui bien sur… !’
‘…Alors, êtes vous d’accord à l’entendre demain ????’
‘…Bon, je viendrais… !’
‘…36 Quai des Orfèvres, bureau 118 premier étage… ! Merci … !’
Le lendemain, elle se présente au bureau de l’inspecteur.
‘…Bonjour inspecteur… !’
‘…Bonjour Madame, essayez-vous, s’il vous plait… !’
‘…Merci…. !’
‘…Voilà on va vous faire écouter certaines voix, dites-moi si vous en reconnaissez celle que vous avez entendu dans le parking…. !’
‘…Oui… !’
L’inspecteur introduit la cassette dans l’enregistreur de service.
Amel écoute attentivement…..
Des bouts de voix passent par intermittence…
Amel ne reconnaît aucune puis elle redemande de repasser celle qu’elle croit reconnaître…
‘…Ah celle là, me dit quelque chose…. ! Oui, je suis sure … !’
‘…Vous êtes sûre dites-vous ???’
‘…OuallaAAAAAAAAAh que je suis sûre…. !’
L’inspecteur jette un regard perplexe vers son ami Gilbert.
Puis, laissant la dame seule…
A suivre…
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Re: *****SALLE Div_Boulakia*****'...POLICIER...LA CREOLE...!'***** 12 juillet 2009, 11:44 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 125 |
23°
‘…GilberRRRRt...! Elle a reconnu ta voix, madame Amel, tu étais son amant…?’
‘…CommEEEEEEEent…….. ! C’est quoi ce délire enfin…. ?’
‘…Vas y avoue, je ferais le nécessaire pour que le juge ne soit pas trop sévère avec toi… ! 20 ans de prison c’est bon…. ?’
‘…Vous plaisantez j’espère… ?’
‘…Elle a reconnu ta voix…. ! Je te dis …..! Comment aurais-tu pu faire cela toi…. ?’ Dit sur un ton sérieux le Boulak.
‘…Une fada oui que tu nous convoques…. !’
‘…Bon, si tu es dans le coup crache le morceau, sinon je vais te mettre en garde à vue… !’
‘…Bon, je vais prévenir le chef, tout de suite ok… ! Et mettez-moi en garde à vue…. !’
‘…On ne peut plus rigoler avec toi, tu deviens sensible depuis que tu t’es marié… !’
L’inspecteur après cette blague remercie Amel pour sa contribution. Elle n’a rien reconnue sur les 15 voix qu’on lui a fait entendre….Elle semble désolée…
‘…Inspecteur, à vrai dire, je ne suis plus sûre du tout, c’était des halètements…. !’
‘…Ne vous faites pas de soucis, ce n’est pas grave mais si vous vous rappelez de quelque chose de plus précis, faites le moi savoir…. !’
‘…Merci inspecteur…. !’
Un planton arrive.
‘…Inspecteur un certain Naim Amidou est là… !’
‘…Dites-lui de rentrer…!’
Amidou est un collègue de bureau de Nicolas, il est chargé de ranger les archives dans l’agence. Cheveux courts, il porte basket et jean. Il paraît bien jeune malgré ses 35 ans…
‘…Monsieur Amidou, vous étiez un ami personnel de la victime… ?’
‘…Quelle victime…… ?’
‘….Vous en connaissez une autre M. Amidou de victime à part Madame Fauvet…. ?’
‘….Ah, pas du tout, nous en parlons tous les jours entre collègues, au bureau, c’est difficile de croire à sa mort, une si belle femme et épouse….. ! Je la connaissais comme tout le monde… !’
‘…C’est à dire ‘Comme tout le monde’… !’
‘…Pas plus que mes autres amis, nous étions reçus deux ou trois fois par mois chez eux, dés fois pas du tout. Ils sont deux enfants en bas âge quand même et ils n’ont plus le temps de recevoir comme avant…… ! Nicolas et Annabella aimaient recevoir avant la naissance de leurs enfants..… !’
‘…Mais, elle vous recevait en intimité dés fois, noOOOOOn ??????
Amidou baisse d’un ton sa jovialité.
‘….Je vois 12 coups de fil entre le 28 janvier et le 31 mars… ! Le jeudi et lundi soir, 14 heures, de quoi parliez vous avec Madame Annabella… ? D’artTTTTT….ti..CHAUDS… !’
‘…Oh.....! Quand même pas enfin que de choses banales et d’ailleurs, si vous le constatez dans vos fiches, je n’ai plus appelle depuis un certain temps, j’ai coupé court à nos échanges amicaux..… !’
‘…Pourquoi… ?’
‘…J’ai trouvé une fiancée qui prend tout mon temps et donc une autre interlocutrice qui me prend moins la tête…. !’
‘…C’est à dire ????’
‘…Annabella se plaignait toujours de son époux…. ! Qu’il la faisait souffrir… !’
‘…La concierge vous a vu descendre de chez elle, un jour et vous lui avez remis un pourboire pourquoi…. ?’
‘…J’étais heureux ce jour là… !’
‘…Ca vous arrive souvent d’être heureux et d’offrir de l’argent ???’
A suivre…
‘…GilberRRRRt...! Elle a reconnu ta voix, madame Amel, tu étais son amant…?’
‘…CommEEEEEEEent…….. ! C’est quoi ce délire enfin…. ?’
‘…Vas y avoue, je ferais le nécessaire pour que le juge ne soit pas trop sévère avec toi… ! 20 ans de prison c’est bon…. ?’
‘…Vous plaisantez j’espère… ?’
‘…Elle a reconnu ta voix…. ! Je te dis …..! Comment aurais-tu pu faire cela toi…. ?’ Dit sur un ton sérieux le Boulak.
‘…Une fada oui que tu nous convoques…. !’
‘…Bon, si tu es dans le coup crache le morceau, sinon je vais te mettre en garde à vue… !’
‘…Bon, je vais prévenir le chef, tout de suite ok… ! Et mettez-moi en garde à vue…. !’
‘…On ne peut plus rigoler avec toi, tu deviens sensible depuis que tu t’es marié… !’
L’inspecteur après cette blague remercie Amel pour sa contribution. Elle n’a rien reconnue sur les 15 voix qu’on lui a fait entendre….Elle semble désolée…
‘…Inspecteur, à vrai dire, je ne suis plus sûre du tout, c’était des halètements…. !’
‘…Ne vous faites pas de soucis, ce n’est pas grave mais si vous vous rappelez de quelque chose de plus précis, faites le moi savoir…. !’
‘…Merci inspecteur…. !’
Un planton arrive.
‘…Inspecteur un certain Naim Amidou est là… !’
‘…Dites-lui de rentrer…!’
Amidou est un collègue de bureau de Nicolas, il est chargé de ranger les archives dans l’agence. Cheveux courts, il porte basket et jean. Il paraît bien jeune malgré ses 35 ans…
‘…Monsieur Amidou, vous étiez un ami personnel de la victime… ?’
‘…Quelle victime…… ?’
‘….Vous en connaissez une autre M. Amidou de victime à part Madame Fauvet…. ?’
‘….Ah, pas du tout, nous en parlons tous les jours entre collègues, au bureau, c’est difficile de croire à sa mort, une si belle femme et épouse….. ! Je la connaissais comme tout le monde… !’
‘…C’est à dire ‘Comme tout le monde’… !’
‘…Pas plus que mes autres amis, nous étions reçus deux ou trois fois par mois chez eux, dés fois pas du tout. Ils sont deux enfants en bas âge quand même et ils n’ont plus le temps de recevoir comme avant…… ! Nicolas et Annabella aimaient recevoir avant la naissance de leurs enfants..… !’
‘…Mais, elle vous recevait en intimité dés fois, noOOOOOn ??????
Amidou baisse d’un ton sa jovialité.
‘….Je vois 12 coups de fil entre le 28 janvier et le 31 mars… ! Le jeudi et lundi soir, 14 heures, de quoi parliez vous avec Madame Annabella… ? D’artTTTTT….ti..CHAUDS… !’
‘…Oh.....! Quand même pas enfin que de choses banales et d’ailleurs, si vous le constatez dans vos fiches, je n’ai plus appelle depuis un certain temps, j’ai coupé court à nos échanges amicaux..… !’
‘…Pourquoi… ?’
‘…J’ai trouvé une fiancée qui prend tout mon temps et donc une autre interlocutrice qui me prend moins la tête…. !’
‘…C’est à dire ????’
‘…Annabella se plaignait toujours de son époux…. ! Qu’il la faisait souffrir… !’
‘…La concierge vous a vu descendre de chez elle, un jour et vous lui avez remis un pourboire pourquoi…. ?’
‘…J’étais heureux ce jour là… !’
‘…Ca vous arrive souvent d’être heureux et d’offrir de l’argent ???’
A suivre…
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Re: *****SALLE Div_Boulakia*****'...POLICIER...LA CREOLE...!'***** 19 juillet 2009, 11:07 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 125 |
24°
Amidou se tait.
‘…Bon, qu’avez vous fait ce soir là avec elle….. ?’
‘…Inspecteur, je n’ai rien fait, c’est elle qui faisait…. !’
‘…Faisait quoi ????’
‘…Elle me disait qu’elle avait besoin d’argent et que son mari … !’
‘…Ne lui en donnait pas, qu’elle était mal et puis… !’
‘…En lui remettant 50 €, j’avais droit à une délicatesse de sa part .. ! Ce n’est pas interdit de tromper son mari, enfin, surtout si c’est un pauvre con, avare, sans cœur, indélicat…. !’
‘…Une pipe pour 50 €…. !’
‘…Je suis surtout devenu son ami…. !Son confident… ! Elle m’aimait et je le lui rendais bien en lui consacrant une partie de mon temps, se faire écouter de nos jours, ça se paye non et bien moi je l’écoutais Inspecteur… ! Et je compatissais à son désarroi, la pauvre lorsqu’elle a entendu que sa belle-mère était morte…..
‘…Comme la Mer… !’
‘…Oui la mère de Nicolas, elle pleurait à chaudes larmes, je lui ai donné 150 € pour qu’elle puisse offrire une couronne de la part de sa famille restée à Haïti…. !’
‘...Avez-vous couché avec elle… ?’
‘…Oui…. !’
‘…C’est clair comme réponse, je vous mets en garde à vue … !’
‘…Ce jour là j’étais à Nantes, Inspecteur…. ! Vous pouvez le savoir auprès de mon directeur, pour une semaine… !’
‘…On va vérifier tout cela, en attendant je vous garde dans le couloir, surtout n’essayez pas de partir…. !’
‘…Jamais… ! Je suis un homme de parole… !’
L’alibi est confirmé deux heures plus tard…
‘ …Vous pouvez partir Monsieur Amidou… !’
L’inspecteur n’avait aucune charge à retenir contre lui depuis le début de l’enquête.
A suivre…
Amidou se tait.
‘…Bon, qu’avez vous fait ce soir là avec elle….. ?’
‘…Inspecteur, je n’ai rien fait, c’est elle qui faisait…. !’
‘…Faisait quoi ????’
‘…Elle me disait qu’elle avait besoin d’argent et que son mari … !’
‘…Ne lui en donnait pas, qu’elle était mal et puis… !’
‘…En lui remettant 50 €, j’avais droit à une délicatesse de sa part .. ! Ce n’est pas interdit de tromper son mari, enfin, surtout si c’est un pauvre con, avare, sans cœur, indélicat…. !’
‘…Une pipe pour 50 €…. !’
‘…Je suis surtout devenu son ami…. !Son confident… ! Elle m’aimait et je le lui rendais bien en lui consacrant une partie de mon temps, se faire écouter de nos jours, ça se paye non et bien moi je l’écoutais Inspecteur… ! Et je compatissais à son désarroi, la pauvre lorsqu’elle a entendu que sa belle-mère était morte…..
‘…Comme la Mer… !’
‘…Oui la mère de Nicolas, elle pleurait à chaudes larmes, je lui ai donné 150 € pour qu’elle puisse offrire une couronne de la part de sa famille restée à Haïti…. !’
‘...Avez-vous couché avec elle… ?’
‘…Oui…. !’
‘…C’est clair comme réponse, je vous mets en garde à vue … !’
‘…Ce jour là j’étais à Nantes, Inspecteur…. ! Vous pouvez le savoir auprès de mon directeur, pour une semaine… !’
‘…On va vérifier tout cela, en attendant je vous garde dans le couloir, surtout n’essayez pas de partir…. !’
‘…Jamais… ! Je suis un homme de parole… !’
L’alibi est confirmé deux heures plus tard…
‘ …Vous pouvez partir Monsieur Amidou… !’
L’inspecteur n’avait aucune charge à retenir contre lui depuis le début de l’enquête.
A suivre…
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Re: *****SALLE Div_Boulakia*****'...POLICIER...LA CREOLE...!'***** 26 juillet 2009, 10:40 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 125 |
25°
Tous les collègues sont convoqués un à un à des heures différentes. L’inspecteur apprend qu’ils avaient tous eus des relations avec Annabella contre du fric. Des confidents à l’écoute à certaines heures et certains jours de Annabella.
Les enquêteurs avaient même trouvé sous une commode chez elle, bien scotché, un planning codé.
Toute la journée s’est passée en interrogatoires et ils ont tous reconnus, à des degrés différents être ‘l’unique confident attitré’ de l’épouse de leur ami. En réalité, des amants qui osaient à peine avouer leur affaire de cul.
‘…Je ne sais pas comment faire pour apprendre à son mari, la vraie personnalité de sa femme Gilbert… !’
‘...Ne dis rien…. ! Il le saura autrement… !’
Un seul des interrogés retient l’attention de l’inspecteur.
En attendant, il demande à Richard, son homme de service, de vérifier auprès de la poste, si des virements ont été passés par Annabella au cours de ces deux derrières années.
Le renseignement tombe comme un couperet.
Des sommes allant de 1000 € à 1500 € mensuellement étaient adressées par des virements sur un compte spécial de la famille Figeas, à Haïti.
Il est sidéré par le comportement de cette épouse ‘modèle’ d’après son époux.
Il re-convoque le dernier de la liste, Stéphane pour le lendemain car sa déposition lui paraît suspecte…Il veut éclaircir certains points.
Ce dernier se présente…
‘…Monsieur Stéphane, la veille du meurtre vous téléphonez à Annabella n’est ce pas…. ?
‘…Oui…. !’
‘…A propos de quoi exactement… ? C’est flou tout cela…. ! Rappelez- moi votre version… !’
‘…Au sujet de sa fille qui se comporte mal à la crèche. Elle tape les enfants et les surveillantes lui conseillent d’aller le faire psychanalyser…. ! Je lui dis de ne pas le faire, les enfants dans leur petite enfance présentent parfois des agressivités dues au climat qui règne dans un couple… !’
‘…Quel climat…. ?’
‘…Annabella me disait qu’elle était malheureuse, très malheureuse mais enfin de compte, elle mentait… ! Je m’en suis rendu compte après ma conversation avec Nicolas mon ami.. !’
‘…Et alors… ? Vous restez exactement 6 secondes pour la conseiller alors que son mari ce soir là a eu comme réponse de sa femme que vous deviez lui remettre un tableau pour le lendemain…. ?’
‘…Quel tableau ????’
‘…Ben, je ne sais pas, c’est ce qu’elle a dit à son époux ce soir là … !’
Stéphane est gêné.
A suivre…
Tous les collègues sont convoqués un à un à des heures différentes. L’inspecteur apprend qu’ils avaient tous eus des relations avec Annabella contre du fric. Des confidents à l’écoute à certaines heures et certains jours de Annabella.
Les enquêteurs avaient même trouvé sous une commode chez elle, bien scotché, un planning codé.
Toute la journée s’est passée en interrogatoires et ils ont tous reconnus, à des degrés différents être ‘l’unique confident attitré’ de l’épouse de leur ami. En réalité, des amants qui osaient à peine avouer leur affaire de cul.
‘…Je ne sais pas comment faire pour apprendre à son mari, la vraie personnalité de sa femme Gilbert… !’
‘...Ne dis rien…. ! Il le saura autrement… !’
Un seul des interrogés retient l’attention de l’inspecteur.
En attendant, il demande à Richard, son homme de service, de vérifier auprès de la poste, si des virements ont été passés par Annabella au cours de ces deux derrières années.
Le renseignement tombe comme un couperet.
Des sommes allant de 1000 € à 1500 € mensuellement étaient adressées par des virements sur un compte spécial de la famille Figeas, à Haïti.
Il est sidéré par le comportement de cette épouse ‘modèle’ d’après son époux.
Il re-convoque le dernier de la liste, Stéphane pour le lendemain car sa déposition lui paraît suspecte…Il veut éclaircir certains points.
Ce dernier se présente…
‘…Monsieur Stéphane, la veille du meurtre vous téléphonez à Annabella n’est ce pas…. ?
‘…Oui…. !’
‘…A propos de quoi exactement… ? C’est flou tout cela…. ! Rappelez- moi votre version… !’
‘…Au sujet de sa fille qui se comporte mal à la crèche. Elle tape les enfants et les surveillantes lui conseillent d’aller le faire psychanalyser…. ! Je lui dis de ne pas le faire, les enfants dans leur petite enfance présentent parfois des agressivités dues au climat qui règne dans un couple… !’
‘…Quel climat…. ?’
‘…Annabella me disait qu’elle était malheureuse, très malheureuse mais enfin de compte, elle mentait… ! Je m’en suis rendu compte après ma conversation avec Nicolas mon ami.. !’
‘…Et alors… ? Vous restez exactement 6 secondes pour la conseiller alors que son mari ce soir là a eu comme réponse de sa femme que vous deviez lui remettre un tableau pour le lendemain…. ?’
‘…Quel tableau ????’
‘…Ben, je ne sais pas, c’est ce qu’elle a dit à son époux ce soir là … !’
Stéphane est gêné.
A suivre…
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Re: *****SALLE Div_Boulakia*****'...POLICIER...LA CREOLE...!'***** 29 juillet 2009, 11:44 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 125 |
26°
‘…Vous ne dites rien… ?? Où étiez vous cette après midi là, Monsieur Stéphane… ! Vous dites que vous étiez avec vos enfants à une représentation scolaire…. !’
‘…Oui, ils peuvent vous le confirmer… !’
‘…Etes –vous sûr du jour et de l’heure…. ?’
Pendant ce temps, Nicolas est dans son bureau et là, il reçoit un coup de fil…
‘….On vous bien prévenu. Vous ne m’avez pas cru, on s’est débarrassé d’elle enfin… !’
Il a la présence d’esprit d’enregistrer la voix.
Il appelle l’inspecteur quelques minutes plus tard.
‘…Ok, très bonne idée, apportez-moi le petit enregistrement… !’
Puis s’adressant à Stéphane toujours assis en face de lui…
‘…Cette chemise, vous la portez souvent ????’
‘…Non, c’est un cadeau des enfants pour mon anniversaire…. ! Je l’ai fête il y trois semaines… ! Pourquoi…. !’
‘…Je vais devoir en prendre un bout si cela ne vous gêne pas, juste un centimètre, en bas… !’
Stéphane ne comprend pas, il se laisse couper un bout de chemise blanche.
L’inspecteur lui signifie qu’il peut s’en aller.
Dans la rue, Stéphane se sent complètement abattu.
Chez lui, sa femme s’en rend compte mais il n’ose rien dire, et préfère aller se coucher.
Ses enfants regardent leur feuilleton préfère.
A suivre
27°
Nicolas est devant l’inspecteur le lendemain matin avec le précieux indice. La cassette.
L’inspecteur ne tarde pas à l’écouter.
La voix effectivement paraît jeune mais masquée.
Il remercie Nicolas et lui promet de lui donner des nouvelles après avoir décortique le son.
Ce qui ne va tarder à se faire.
La voix paraît plus nette mais pas assez reconnaissable.
L’indice est cependant précieux.
Il relit la déclaration de Stéphane.
Le mobile avancé par ce dernier ne tient pas la route.
Il monte dans sa voiture banalisée et se rend au collège de la fille Audrey.
Il demande à la principale du lycée s’il peut entendre la jeune fille en dehors de l’établissement. Elle accepte.
Audrey sort de sa classe et va à la rencontre de l’inspecteur.
‘…Bonjour Audrey, je suis l’inspecteur Boulakia, de la crim, si tu préfère on peut discuter à l‘extérieur… !’
‘…Oui ça m’arrange d’autant plus que la cloche ne va pas tarder à sonner dans quelques minutes… !’
Ils sont dehors…
‘…Voilà, j’enquête sur une affaire de meurtre… !’
‘…Celle d’Annabelle Fauvet… ?’
‘…Comment le sais-tu…. ????’
‘...Papa en parles à la maison… !’
‘…Bien, ce soir là …. !’
‘…Quel soir… ?’
‘…Pardon, l’après midi du meurtre, ton papa nous dit que vous étiez à une fête scolaire, je peux le vérifier bien sur mais je voulais avoir ton sentiment avant… !’
‘…Papa se trompe de jour, c’était le lendemain pas l’après midi du meurtre, je le lui ai dis mais il ne m’entend pas.. !’
‘...Ah, tu le trouves têtu alors… ?’
‘…Depuis pas mal de temps, il a bien change mon papa… !’
‘…Que veux-tu dire… ?’
‘…Il semble ne plus vivre parmi nous… !’
‘…Tu en déduis quoi sur son comportement… ?’
‘…Des soucis sans doute mais je ne sais pas lesquels, il en parle peu lui qui d’habitude est si volubile avec nous…. ! ‘
‘…Peux-tu me rendre un service…. ! Plutôt veux-tu jouer avec moi…. ?’
‘…A quoi faire… ?’
‘...Regarde la bas la cabine téléphonique, tu m’appelles sur mon portable…. ! Tu veux… ?’
‘…Pas de problème…. !’
A Suivre…
‘…Vous ne dites rien… ?? Où étiez vous cette après midi là, Monsieur Stéphane… ! Vous dites que vous étiez avec vos enfants à une représentation scolaire…. !’
‘…Oui, ils peuvent vous le confirmer… !’
‘…Etes –vous sûr du jour et de l’heure…. ?’
Pendant ce temps, Nicolas est dans son bureau et là, il reçoit un coup de fil…
‘….On vous bien prévenu. Vous ne m’avez pas cru, on s’est débarrassé d’elle enfin… !’
Il a la présence d’esprit d’enregistrer la voix.
Il appelle l’inspecteur quelques minutes plus tard.
‘…Ok, très bonne idée, apportez-moi le petit enregistrement… !’
Puis s’adressant à Stéphane toujours assis en face de lui…
‘…Cette chemise, vous la portez souvent ????’
‘…Non, c’est un cadeau des enfants pour mon anniversaire…. ! Je l’ai fête il y trois semaines… ! Pourquoi…. !’
‘…Je vais devoir en prendre un bout si cela ne vous gêne pas, juste un centimètre, en bas… !’
Stéphane ne comprend pas, il se laisse couper un bout de chemise blanche.
L’inspecteur lui signifie qu’il peut s’en aller.
Dans la rue, Stéphane se sent complètement abattu.
Chez lui, sa femme s’en rend compte mais il n’ose rien dire, et préfère aller se coucher.
Ses enfants regardent leur feuilleton préfère.
A suivre
27°
Nicolas est devant l’inspecteur le lendemain matin avec le précieux indice. La cassette.
L’inspecteur ne tarde pas à l’écouter.
La voix effectivement paraît jeune mais masquée.
Il remercie Nicolas et lui promet de lui donner des nouvelles après avoir décortique le son.
Ce qui ne va tarder à se faire.
La voix paraît plus nette mais pas assez reconnaissable.
L’indice est cependant précieux.
Il relit la déclaration de Stéphane.
Le mobile avancé par ce dernier ne tient pas la route.
Il monte dans sa voiture banalisée et se rend au collège de la fille Audrey.
Il demande à la principale du lycée s’il peut entendre la jeune fille en dehors de l’établissement. Elle accepte.
Audrey sort de sa classe et va à la rencontre de l’inspecteur.
‘…Bonjour Audrey, je suis l’inspecteur Boulakia, de la crim, si tu préfère on peut discuter à l‘extérieur… !’
‘…Oui ça m’arrange d’autant plus que la cloche ne va pas tarder à sonner dans quelques minutes… !’
Ils sont dehors…
‘…Voilà, j’enquête sur une affaire de meurtre… !’
‘…Celle d’Annabelle Fauvet… ?’
‘…Comment le sais-tu…. ????’
‘...Papa en parles à la maison… !’
‘…Bien, ce soir là …. !’
‘…Quel soir… ?’
‘…Pardon, l’après midi du meurtre, ton papa nous dit que vous étiez à une fête scolaire, je peux le vérifier bien sur mais je voulais avoir ton sentiment avant… !’
‘…Papa se trompe de jour, c’était le lendemain pas l’après midi du meurtre, je le lui ai dis mais il ne m’entend pas.. !’
‘...Ah, tu le trouves têtu alors… ?’
‘…Depuis pas mal de temps, il a bien change mon papa… !’
‘…Que veux-tu dire… ?’
‘…Il semble ne plus vivre parmi nous… !’
‘…Tu en déduis quoi sur son comportement… ?’
‘…Des soucis sans doute mais je ne sais pas lesquels, il en parle peu lui qui d’habitude est si volubile avec nous…. ! ‘
‘…Peux-tu me rendre un service…. ! Plutôt veux-tu jouer avec moi…. ?’
‘…A quoi faire… ?’
‘...Regarde la bas la cabine téléphonique, tu m’appelles sur mon portable…. ! Tu veux… ?’
‘…Pas de problème…. !’
A Suivre…
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Re: *****SALLE Div_Boulakia*****'...POLICIER...LA CREOLE...!'***** 10 août 2009, 13:26 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 125 |
28°
Elle rentre dans la cabine et compose le numéro de portable de l’inspecteur…
‘…Dis-moi n’importe quoi ou alors répète après moi ‘….Vous devriez surveiller votre femme… !’
La fille s’exécute.
‘…Bon, mets un mouchoir devant ta bouche, et répète la même phrase… !’
Elle recommence avec sa voix étouffée.
‘…Bien, tu peux revenir… !’
Elle obéit.
‘…Bon, ce sera tout, je ne vais pas te retenir plus longtemps Audrey… !’
‘…Au revoir Inspecteur et bonne route… !’
L’inspecteur tire une clope et avale la fumée comme s’il respirait un bon bol d’air frais.
Au bureau.
Il compare les deux enregistrements et se rend compte d’une similitude dans la voix entre l’appel reçu par Nicolas l’avant veille et celui qui est dans son portable. Mais il n’en est pas sûr.
Il convoque Audrey et son papa.
Sans perdre de temps.
Le père et sa fille arrivent.
A suivre…
29°
‘…Monsieur Stéphane, vous m’avez dit que vous étiez avec vos enfants… !’
‘…Je me suis trompe de date… ! Je m’en excuse.. !’
‘…Ce n’est pas tout… ! La voix du corbeau, nous l’avons identifiée.. !’
Audrey baisse les yeux…
‘…A la bonne heure… ! Et c’est qui alors… !’Stéphane.
‘…Vous ne dites rien Audrey ???’
Audrey a perdu de son assurance, elle ne dit rien.
Stéphane manque de s’évanouir.
‘…Pourquoi, tu ne réponds pas Audrey… ? Je ne comprends pas … ?’
‘…Monsieur Courtel…. ! Vous semblez tomber des nues … ! Je vais demander à Audrey d’attendre dehors…. ! Ce que je vais vous dire n’est pas très beau pour les oreilles d’une jeune adolescente…. !’
Audrey est dehors sous la surveillance d’un planton.
‘…Dites-moi exactement ce qui s’est passe cette après midi là, Monsieur Courtel… ?’
A suivre…
Elle rentre dans la cabine et compose le numéro de portable de l’inspecteur…
‘…Dis-moi n’importe quoi ou alors répète après moi ‘….Vous devriez surveiller votre femme… !’
La fille s’exécute.
‘…Bon, mets un mouchoir devant ta bouche, et répète la même phrase… !’
Elle recommence avec sa voix étouffée.
‘…Bien, tu peux revenir… !’
Elle obéit.
‘…Bon, ce sera tout, je ne vais pas te retenir plus longtemps Audrey… !’
‘…Au revoir Inspecteur et bonne route… !’
L’inspecteur tire une clope et avale la fumée comme s’il respirait un bon bol d’air frais.
Au bureau.
Il compare les deux enregistrements et se rend compte d’une similitude dans la voix entre l’appel reçu par Nicolas l’avant veille et celui qui est dans son portable. Mais il n’en est pas sûr.
Il convoque Audrey et son papa.
Sans perdre de temps.
Le père et sa fille arrivent.
A suivre…
29°
‘…Monsieur Stéphane, vous m’avez dit que vous étiez avec vos enfants… !’
‘…Je me suis trompe de date… ! Je m’en excuse.. !’
‘…Ce n’est pas tout… ! La voix du corbeau, nous l’avons identifiée.. !’
Audrey baisse les yeux…
‘…A la bonne heure… ! Et c’est qui alors… !’Stéphane.
‘…Vous ne dites rien Audrey ???’
Audrey a perdu de son assurance, elle ne dit rien.
Stéphane manque de s’évanouir.
‘…Pourquoi, tu ne réponds pas Audrey… ? Je ne comprends pas … ?’
‘…Monsieur Courtel…. ! Vous semblez tomber des nues … ! Je vais demander à Audrey d’attendre dehors…. ! Ce que je vais vous dire n’est pas très beau pour les oreilles d’une jeune adolescente…. !’
Audrey est dehors sous la surveillance d’un planton.
‘…Dites-moi exactement ce qui s’est passe cette après midi là, Monsieur Courtel… ?’
A suivre…
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Re: *****SALLE Div_Boulakia*****'...POLICIER...LA CREOLE...!'***** 18 août 2009, 13:36 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 125 |
30°
Stéphane est en sueur.
‘…Je vous ai menti sur notre conversation de la veille, inspecteur… !’
‘…Je l’avais compris… ! Vous l’avez tuée n’est ce pas ????’
‘…Non, lorsque je suis remonté dans l’appartement pour récupérer mes gants, j’ai trouvé la porte entrebâillée…. ! Je suis rentré, elle était inerte sur le sol, un filet de sang coulait derrière sa tête. Je la croyais morte du moins ce que je supposais mais au moment de partir j’ai pris peur, elle a ouvert les yeux… ! Elle voulait me parler.. ! Elle s’est agrippée à ma chemise.. !’
‘…D’où le morceau de tissu de votre chemise… ! On a comparé l’infime partie de tissu accroché dans ses ongles avec le bout de chemise que vous portiez ce soir là… !’
‘…Je suis parti.. !’
‘…En la laissant comme cela se vider de son sang, vous étiez un de ses amants.. !’
‘…Comment cela, un de ses amants…. ?’
‘…C’est long à vous expliquer, tous vos collègues faisaient partis de ses favoris pour le fric.. !’
‘…QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII….. ?’
‘…Vous n’étiez pas le seul malheureusement, elle vous collectionnait.. !’
‘…Mais je ne l’ai pas tué, inspecteur… !’
‘…Vous revenez prendre vos gants, elle vous insulte, parce que vous ne vouliez pas faire l’amour, elle vous traite de ‘d’encule', il s’en suit une altercation, vous la poussez, elle tombe et se tue, voilà les faits… !’
‘…NONNNNNN…. ! Inspecteur…. !Non, je vous le jure… !’
‘...C’est un accident, les jurés comprendront et au vu de sa conduite, vous vous en sortirez avec quelques années de prison… !’…Votre fille était au courant de vos fréquentations, le saviez vous ????
‘...Audrey ???’
‘…Elle est l’auteur des coups de fil… ! Elle vous suivait M Stéphane… !’
‘…Je n’en crois rien…. !’
‘…Bon, ne perdons de temps, vous êtes en garde à vue, pour 48 heures.. !’
A Suivre…
31°
EPILOGUE.
Un agent arrive et menotte Stéphane.
Audrey voit son père sortir, menotté.
‘…Inspecteur… !’ Dit Audrey en se levant ‘…Je veux vous dire quelque chose.. !’
Tout le monde rentre dans le bureau du Divisionnaire.
‘...Les coups de fil c’est moi mais pour le reste, c’est…..Lucas… !’
‘…Lucas…. ?’ Dit l’inspecteur.
‘…Oui, c’est lui qui est monté ce fameux soir … ! Il voulait lui demander tout simplement de cesser de voir mon père. Elle l’a traitée de petit con, elle l’a même giflée, il esquive, elle trébuche sur le coin du tapis et tombe à la renverse, c’est un accident. Il m’a tout raconté inspecteur… ! On voulait protéger maman de cette mante religieuse.... ! Et Papa aussi…. !
Maman déprimait et tu ne t’en rendais pas compte… ! Papa… !’
Dit-elle entre deux sanglots…
Stéphane croit vivre un roman policier.
‘…Ce qui ne vous épargne pas d’être aussi responsable pour non-assistancee en personne en danger Monsieur Stéphane.. ! La justice passera mais vu l’âge de vos enfants, au moment des faits, elle tranchera … ! La victime a joue avec le feu, par cupidité mais hélas, elle a trouvé la mort… ! Elle était avide d’argent et bonne comédienne… !’
Fin…
Gilbert….
‘….Je ne comprends pas comment elle pouvait gérer tout ce monde à la fois sans faire une erreur… ????’
‘…Elle était femme argent. Elle calculait au plus juste les risques en jouant avec tous ces petits amants, la même symphonie… ! Voilà ou cela l’a menée… ! Nicolas est la grande victime de toute cette tragédie… !’
Stéphane est en sueur.
‘…Je vous ai menti sur notre conversation de la veille, inspecteur… !’
‘…Je l’avais compris… ! Vous l’avez tuée n’est ce pas ????’
‘…Non, lorsque je suis remonté dans l’appartement pour récupérer mes gants, j’ai trouvé la porte entrebâillée…. ! Je suis rentré, elle était inerte sur le sol, un filet de sang coulait derrière sa tête. Je la croyais morte du moins ce que je supposais mais au moment de partir j’ai pris peur, elle a ouvert les yeux… ! Elle voulait me parler.. ! Elle s’est agrippée à ma chemise.. !’
‘…D’où le morceau de tissu de votre chemise… ! On a comparé l’infime partie de tissu accroché dans ses ongles avec le bout de chemise que vous portiez ce soir là… !’
‘…Je suis parti.. !’
‘…En la laissant comme cela se vider de son sang, vous étiez un de ses amants.. !’
‘…Comment cela, un de ses amants…. ?’
‘…C’est long à vous expliquer, tous vos collègues faisaient partis de ses favoris pour le fric.. !’
‘…QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII….. ?’
‘…Vous n’étiez pas le seul malheureusement, elle vous collectionnait.. !’
‘…Mais je ne l’ai pas tué, inspecteur… !’
‘…Vous revenez prendre vos gants, elle vous insulte, parce que vous ne vouliez pas faire l’amour, elle vous traite de ‘d’encule', il s’en suit une altercation, vous la poussez, elle tombe et se tue, voilà les faits… !’
‘…NONNNNNN…. ! Inspecteur…. !Non, je vous le jure… !’
‘...C’est un accident, les jurés comprendront et au vu de sa conduite, vous vous en sortirez avec quelques années de prison… !’…Votre fille était au courant de vos fréquentations, le saviez vous ????
‘...Audrey ???’
‘…Elle est l’auteur des coups de fil… ! Elle vous suivait M Stéphane… !’
‘…Je n’en crois rien…. !’
‘…Bon, ne perdons de temps, vous êtes en garde à vue, pour 48 heures.. !’
A Suivre…
31°
EPILOGUE.
Un agent arrive et menotte Stéphane.
Audrey voit son père sortir, menotté.
‘…Inspecteur… !’ Dit Audrey en se levant ‘…Je veux vous dire quelque chose.. !’
Tout le monde rentre dans le bureau du Divisionnaire.
‘...Les coups de fil c’est moi mais pour le reste, c’est…..Lucas… !’
‘…Lucas…. ?’ Dit l’inspecteur.
‘…Oui, c’est lui qui est monté ce fameux soir … ! Il voulait lui demander tout simplement de cesser de voir mon père. Elle l’a traitée de petit con, elle l’a même giflée, il esquive, elle trébuche sur le coin du tapis et tombe à la renverse, c’est un accident. Il m’a tout raconté inspecteur… ! On voulait protéger maman de cette mante religieuse.... ! Et Papa aussi…. !
Maman déprimait et tu ne t’en rendais pas compte… ! Papa… !’
Dit-elle entre deux sanglots…
Stéphane croit vivre un roman policier.
‘…Ce qui ne vous épargne pas d’être aussi responsable pour non-assistancee en personne en danger Monsieur Stéphane.. ! La justice passera mais vu l’âge de vos enfants, au moment des faits, elle tranchera … ! La victime a joue avec le feu, par cupidité mais hélas, elle a trouvé la mort… ! Elle était avide d’argent et bonne comédienne… !’
Fin…
Gilbert….
‘….Je ne comprends pas comment elle pouvait gérer tout ce monde à la fois sans faire une erreur… ????’
‘…Elle était femme argent. Elle calculait au plus juste les risques en jouant avec tous ces petits amants, la même symphonie… ! Voilà ou cela l’a menée… ! Nicolas est la grande victime de toute cette tragédie… !’
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