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********SALLE RACHEL '...UN AMOUR D HANDICAPE...! KHANA ET OTTO ...LE CARNET DE BAL...ADELE FROMENT' DESTINS BRISES..*******

Envoyé par Mon_Germain 
DESTINS BRISES.


CHAPITRE 9°.


L’apparition de Jamel dans sa vie est dûe à la divine providence. Sans Jamel, le protecteur, Edwige serait certainement tombée dans les mauvais pièges de la rue.

Jamel gentil certes mais proxénète fait travailler trois filles sur le trottoir, juste en bas de son balcon. De son promontoire, il tient le compteur. Le studio lui sert de retraite en cas de problèmes.
Edwige est son amour mais lorsque les circonstances l’exigent et lorsqu’un gros coup se présente, Jamel ne s’embarrasse pas de formalités. Son amour pour Edwige passe après les affaires sinon il n’y a plus d’affaires rentables.

Jamel devine qu’Arnold est une affaire juteuse et qu’il va en tirer profit par l’entremise de sa ‘fiancée’ consentante.
‘…Surtout Edwige fait le poiroter, le plus possible… ! Ne cède rien et ne joue pas le grand jeu... ! Sinon le pigeon partira. C’est un homme d’affaires donc rusé. Ce genre de personnes peut aussi jouer la comédie comme il peut être sincère, à toi de déceler ses défauts et ses qualités. Je trouve quand même un certain empressement dans son attitude, en moins de 24 heures, il casque 700 € pour deux crottes dans une assiette et un dessert minable au persil… ! Vraiment, ces riches, ils n’en que cela à faire. Mais Allah, ils ne savent pas que toute cette bouffe chiquée leur sort en merde deux heures plus tard… ? La hchoume… !’

‘…Tu ne t’embarrasses pas de critiques toi… ? Eux moins, ils bossent honnêtement mais toi tu fais quoi… ?’
‘…Lorsque je fais du bien avec toi tu me le retournes à la figure avec ta moralité… ! Merci…. ! Sache que je construis notre avenir pour vivre comme eux, eux qui fraudent comme moi je vole, c’est kif kif… ! Après tout cela, nous irons nous installer ailleurs… !’
‘…Pas en Kabylie au moins… ?’ Elle.
‘…Quelle Kabylie, c’est un pays ca… ? LA KABILIE…C’est où….?’
‘…J’aimerai habiter le MAROC… !’
‘…Laisse béton avec ton Maroc….Tous des hmars là bas… !’
‘…Aux U.S.A alors… ?’
‘…Lorsqu’on aura atteint trois MILLIONS DE DOLLARS…. ! Toi aussi, essaye de trouver moins cher et ensoleillé… !’

Elle le prend dans ses bras et l’embrasse fougueusement.

‘…Sans toi ma vie ne serait rien, je voudrais que l’on se marrit, avoir des enfants et vivre enfin une vie normale…Heureuse bien loin de cette vie de grisaille… !’
‘…Tu auras tout cela ma biche… !’

A peine avait- t’il cela que le téléphone d’Edwige sonne.

‘… Arnold… ?’ Elle.
‘…Salut ma belle… ! Tu vas bien… ?’
‘…Oui et toi ca va, tout c’est bien passé avec ton ami… ?’
‘…Oui très bien, demain je pars en Hollande et je serai là dans la soirée… ! Je voudrais si possible que tu viennes chez moi… !’
‘…Pourquoi faire… ?’
‘…J’ai commandé d’excellentes choses chez un traiteur de renom… !’
‘…Mais si je refuse… ?’
‘…Je resterai bien sage avec mon repas aux chandelles en pensant à toi… !’
‘…Ok, tu viens me chercher alors… ?’
‘…Quelle question… !’
‘…Ok ca marche…. !’ Elle.
Jamel.
‘…Ca marche comme sur des roulettes… !’

Tout semble fonctionner selon les plans conçus par Jamel.
A 7 heures du mat, la sonnerie du portable d’EDWIGE allume son écran.

‘…Je t’aime… !’ Et Arnold raccroche.


A Suivre….
DESTINS BRISES.


CHAPITRE 10°.


‘…C’est qui … ?’ Jamel.
‘..Ma défunte mère qui me dit m’aimer… !’
‘…Ta mère décédée depuis sept ans t’envoie un coup de fil amoureux… ?’
‘…Il vient de déclarer sa flamme, il m’aime et il a raccroché… !’
‘…Enfin, il en a mit du temps ton ARNOLD… ! Moi, je t’avais dis je t’aime après une heure que je t’ai vu, cela lui a prit trois jours…72 HEURES….Le bim… ! Alors que deux secondes lui auraient suffit pour te le dire….!’ Jamel.
‘…Je fais quoi maintenant… ?’
‘…Tu ne montes pas au lit avec lui, tu avances tous les prétextes du monde… ! Tu es vierge surtout… !’
‘… Tu peux en parler de ma virginité, meskina… ! Prise par nécessité… ?’
‘….Si tu veux, je te la redonne… !’ Jamel.
‘…Ne joue pas avec cela, c’est très offensant… !’
‘…Mais je l’ai prise par amour… ? Pas de force, et toi tu as fait qq chose pour que je ne la prenne pas… ?’
‘…Non rien c’est vrai, j’étais dans le besoin… ! J’étais naïve. Mais bon c’est du passé maintenant, nous avons toute la vie devant nous pour créer un foyer solide… !’ Elle.

Elle sort nue de son lit et compose le numéro de Arnold.

‘…Drôle de message que tu me laisses Arnold… ?’
‘…C’était plus fort que moi. Il fallait que je te le dise, soulager mon cœur… !’
‘…Tu m’aimes… ? Il y a 4 jours on ne se connaissait pas et là tu m’annonces bien tôt le matin ton amour, comment dois je prendre cela… ?’
‘…Normalement. Je suis désolé j’aurai du être moins pressant, j’ai l’impression que cela t’a perturbé, mais loin de moi l’idée de l’avoir pensé….!’
‘…Tu me mets dans une situation délicate, je te connais à peine, nous sommes sortis pendant qqs heures et là, tu me parles d’amour.. ?’
‘…Je suis vraiment désolé, cela ne se reproduira plus et je serai prêt à ne plus t’importuner à l’avenir, tu as raison, je ne devrais pas te harceler avec cela… !’
‘…Ecoutes, je n’ai pas de sentiments envers toi pour le moment, il faut leur laisser le temps de réfléchir, de murir, je dois me prendre en mains avant de parler d’amour. J’ai besoin de gagner ma vie honnêtement et là tu viens de tout bousculer dans ma tête… !’
‘…Veux tu qu’on en parle dés mon retour… ?’
‘…Dés ton retour, je ne serai pas là, je dois m’absenter pour deux jours… ! Donc tu dineras seul… ! Tu me rappelleras dans deux jours vers les 11 onze heures pas avant… ! Merci… !’
‘…Ok, tout ce que tu voudras… !’

Edwige, en bonne élève suit son intuition et son intuition de femme ne la trompe pas car dés le début de cette rencontre ce fameux soir là, son instinct de femme avait deviné les intentions de cet homme apparemment bien sous tous rapports.

Jamel est heureux. Sa meuf ne manque pas d’intelligence. Elle sait se montrer à la hauteur de sa mission, car pour elle, c’est bien une mission que celle de piéger ce monsieur honorable et amoureux dans ses filets. Edwige joue avec le feu sans se rendre compte des conséquences futures. Le temps joue en sa défaveur. Et lorsque le fruit aura muri, elle improvisera une belle sortie avec beaucoup d’honneur. Son crédo est le fric et rien que le fric. Elle qui n’en a pas, victime du destin.

Jamel est son ange gardien. Et pour cela, elle l’aime et elle lui est infiniment très reconnaissante et pour palier à son oisiveté journalière, à sa dette qu’elle a envers lui, elle s’est mise à la recherche du gros pigeon. De l’oiseau rare argenté. Celui qui porte un grand jabot autour du cou plein à craquer d’euros. Avec la ferme intention de faire grossir la ‘fortune de son amant Jamel… !’

Lors de la rencontre avec son boss ami ……..Slimane trouve Arnold pas très à propos…

A Suivre….

DESTINS BRISES.


CHAPITRE 11°.


‘…Arnold je lis sur ton visage une grande tristesse… ! Qu’est ce qui se passe… ?’
‘…Pour ne rien te cacher, je suis amoureux d’une très belle jeune fille rencontrée dans un boite de nuit. Dés l’instant où je l’ai vue, mes yeux se sont accrochés à son visage. Je perds mes repaires…Slimane !’
‘…C’est merveilleux ce qu’il t’arrive à 35 ans, il était tant enfin que tu casses ta solitude… !Mais les affaires passent avant au moins… ?
‘…Elle est d’origine kabyle et je crains de ne pas l’avoir bien accroché… !’
‘…Son âge surement fait qu’elle hésite à montrer ses sentiments… !’ Slimane.
‘…Je la sens très bien mais elle ne me sent pas… ! Remarque cela ne fait qu’une semaine… !’
‘…Et tu veux qu’en une semaine elle s’amourache de toi, mais tu connais mal les jeunes filles d’aujourd’hui mon ami… ! Elles veulent du fric, rien que du fric… !’
‘…Elle ne m’en demande pas… !’
‘…Cesse d’être naïf enfin Arnold… ! Elle ne va pas te le demander, tout de suite, jamais, elles savent parfaitement que demander, cela les renvoies au rang de femmes légères, de petites vertus, de putes quoi… ! Et si tu tombes dans le piège et qu’elle s’aperçoit de tes grands sentiments envers elle, alors là tu es mal barré, elle te plumera… ! Tu veux que je me renseigne sur cette jeune fille… ? Arnold… ?’
‘…Elle m’a tout racontée de sa vie, et je la crois, elle est désintéressée Slimane… !’
‘…De sa vie… ? Tu crois vraiment ce qu’elle te raconte… ? Dans ce cas, laisse-moi faire… !’
‘…Même si tu apprends des choses sur elle, je ne te croirais pas Slimane… ! L’amour blanchit tout… ! Et là en ce moment, tu ne peux pas t’imaginer ce que je ressens, j’ai envie de pleurer… !’
‘…Pleure si cela peut te soulager, vas y mon ami, pleure… !’

Arnold ne se fait pas prier, il pleure comme un enfant.

Remis de ses émotions, nos deux amis se reprennent à parler contrat.
‘…Je vais faire intervenir le cousin du prince régnant. Il est très corrompu, je vais lui proposer bien plus que ce que propose les américains en commissions… !’ Arnold.
‘…Tu iras jusqu’où pour le convertir…. ?
‘…Il aimerait acheter un grand pied à terre à Paris. Un hôtel particulier dans Paris même. Or, il se trouve qu’il en existe un dont personne n’en veut à cause de son prix. Donc, je vais en toucher un mot à son propriétaire qui sera bien heureux de s’en débarrasser. L’info est tombée dans les oreilles du prince mais il cherche un intermédiaire et là je vais intervenir en lui proposant le bien sans prélever de commissions…. !’
‘…Tu es prêt à faire cela… ?’
‘…Oui pour la bonne cause, après tout ce que je te toucherai comme commissions plus tard après la signature du contrat me suffit largement et puis j’aurai entre les mains un prince qui sera reconnaissant envers moi dans le futur… !’
‘…Ok, je marche… ! Merci… ! Tu sais mon yacht j’aimerai bien m’en débarrasser dans le cas où tu réussis à le convaincre, je te l’offre… !’
‘…Bien voilà, rien ne se perd… ! Merci… !’
A Suivre….
DESTINS BRISES.


CHAPITRE 12°.


La rencontre se termine après une bonne poignée de mains.
Arnold rentre chez lui toujours épris de sa jeune amie. Il ne peut téléphoner craignant une mauvaise réponse d’EDWIGE. Son fameux diner en tête à tête avec elle est tombé à l’eau et Arnold se retrouve seul avec des chandelles éteintes et le diner commandé chez un traiteur de renom. Il ne touche rien à son repas seul l’envie d’entendre la voix de sa nouvelle amie lui pèse en travers de la gorge.

Edwige seule chez elle, regrette de ne pas avoir répondu positivement à l’invitation du diner d’ Arnold. Elle trouve ce monsieur BCBG bien loin de correspondre à son ami Jamel. Deux mondes les séparent. Le monde du gout et de la bienséance à travers son nouvel ami, un monde bien hypocrite et l’univers des magouilles et de la fripouille. De l’argent sale. Elle réalise soudain qu’elle est assise le cul entre deux chaises. Elle a devant elle une grande opportunité, choisir le meilleur des mondes pour son avenir sans être obligée de fuir avec son gentil Jamel aux U.S.A parce qu’elle devine qu’un jour ou l’autre ce dernier tombera bien entre les mailles de la police ou alors choisir cette nouvelle relation qui se présente en Arnold.

Car réfléchie t’elle, à force de braver la loi, on finit toujours par se faire rattraper par son passé. Et le passé de Jamel n’est pas reluisant. Même si elle Edwige n’est pas participante dans toutes ces sales affaires, elle ne veut pas en subir un jour les conséquences.
Elle et Jamel, sont complices certes même mais seuls les faits parlent pour lui. Et cette mission qui lui est dévolue , la première en son genre commence à réveiller sa conscience.

Elle se met à repenser à sa jeunesse, à ses parents, des gens simples au dessus de tous soupçons. Son éducation stricte, elle revoit sa maman, son papa ses souvenirs dans la grande maison de campagne, le déménagement de sa famille à Paris. Un beau film de treize ans qui remonte à la surface. L’accident de voiture, l’annonce de la mort de ces parents. Le choc qui en a suivit. Son placement dans un établissement pour orphelins. Sa solitude, sa déprime. Son amie de foyer Mireille disparue on ne sait comment. Et pas retrouvée depuis 5 ans.

Arrive Jamel, et tout le reste, son amour pour lui. Un amour d’adolescente errante. Un Jamel qui l’entretient de coups foireux à projeter, des filles modestes et perdues qu’il fait travailler, lui qui se vante de gagner de l’argent facile qui lui jouera des tours un jour. Elle craint que sa vie et celle de son amoureux ne finissent à l’ombre des barreaux d’une prison.

Tout se bouscule dans sa tête. Arnold arrive dans sa vie. Rien de comparable entre ce jeune et ce monsieur stable qui l’entretient de choses plus intéressantes. Un homme équilibré, sensible, correcte et qui tombe amoureux en si peu de temps de son visage et de son comportement.

Elle est partagée entre le doute et la certitude. Entre un amour de reconnaissance et un sentiment qu’elle ne ressent pas pour le moment. Une chose est certaine, elle ne suivra pas le plan de JAMEL. Elle ne veut pas se montrer vache envers Arnold. Trahir ses sentiments. Ni ceux qu’elle a envers Jamel.

DESTINS BRISES.



CHAPITRE 13°.

A peine avait t’elle fini de réfléchir, que son portable sonne. Le numéro n’est pas affiché.

‘…Allo… ?’
‘……………………. !’
‘…Jamel….?’
‘…………………………… !’
‘….Non, c’est moi…. !’ Arnold.
‘…Pourquoi ne pas avoir répondu Arnold… Si vite… Et pourquoi en numéro caché… ?’
‘…Je craignais te mettre en colère…. ! Parce que tu m’as demandée de t’appeler demain et là je suis en avance d’un jour… !’
‘…Ceux sont des enfantillages… ! Si à chaque fois, tu m’obéis dans mes délires, tu montres là un comportement de toutou auquel je ne suis pas habitué… ! Tu peux par moment déroger… !’
‘…Je reviens de Hollande avec un jour d’avance. J’ai pu régler mon affaire….!’
‘…Tant mieux… !’
‘…Et toi, ca a marché pour la Mairie…?’
‘…Oui, je commence demain matin, je suis libre vers les 14 HEURES 30… !’
‘…Alors tu me permets de te voir…. !’
‘…Tu as un plan… ?’
‘…Oui, faire le tour de Paris en voiture, s’asseoir dans une terrasse d’un bon café, et surtout parler… !’
‘…Oui après tout, j’espère que le temps s’y prêtera… !’
‘…La météo est au beau fixe… Elle le sera pour nous demain…!’
‘…Arnold, tu es un type formidable… ! Je veux bien m’imprégnez de ta présence… !’
‘…Chut ne dis rien, cela me suffit pour apaiser ma peine de ce diner raté… !’
‘…Je m’en excuse, je suis honnête je ne suis pas une fille monte en l’air. Je n’apprécie les choses que lorsque je les ressens d’une manière bien particulière… !’ Elle.
‘…Je comprends. Merci de me donner de l’espoir… !’
‘…Merci d’être ce que tu es … !’
‘…A demain… !’ Elle.

Arnold sent son cœur battre. Il baigne dans L'espoir. Il chante dans son appartement. Les paroles d’Edwige l’ont plongé dans un océan de bonheur. Sa répartie l’a convaincue qu’elle n’est pas sans bagages intellectuelles. Son ‘type tu es formidable’ le ramène bien loin dans sa vie d’enfant lorsque sa chère maman lui avait dit ‘…Tu seras un enfant formidable… !’

Arnold a connu bien des douleurs et souffrances dans sa vie. Sa sœur ainée ANNE est partie bien jeune de maladie. Son père n’ayant pu supporter ce chagrin s’est pendu alors que sa femme était absente. La vue de son époux suspendu à une corde dans leur pavillon de campagne l’a rendue folle.

Elle vit encore dans une maison d’aliènes. Lui-même est un miraculé de la vie. A 18 ans, il est gravement blessé lors d’une descente en ski de montagne. 35 jours dans le coma. Et lorsqu’il s’en sort, il apprend la disparition de sa sœur.

Ce choc lui avait fait perdre un moment la mémoire. Au grand désespoir de ses parents.

A Suivre....

DESTINS BRISES.



CHAPITRE 14°.

Sa chance lui sourit un jour alors qu’il rencontre par hasard son ami d’enfance SLIMANE qui lui offre une grande opportunité. Celle de démarcher pour le compte de la défense nationale des pays en guerre par l’intermédiaire de SLIMANE patron de son SARL ARMES. Arnold apprend donc ce métier sur le tas à la grande satisfaction de son boss. Il est le meilleur négociateur de son équipe qui en compte trois. La maladie de sa maman l’a restreint à fréquenter les jeunes femmes. Et surtout la mort de sa sœur a fait de lui, un homme du souvenir. Un homme de mémoire jusqu’à ce qu’il rencontre cette jeune fille dans un endroit nébuleux.

Arnold vit cet instant comme le commencement de quelque chose de sérieux. Lui qui durant ses 35 ans était parti pour vivre une vie de solitaire.

Son travail lui impose de longs voyages, de longues absences et ce qui le tourmente le plus comment faire admettre à sa jeune compagne tous ces rendez-vous à travers le monde. Une femme a besoin d’avoir son époux prés d’elle. Son époux… ? Le voilà se projeter dans l’univers de la famille et des enfants. Arnold a besoin d’un foyer calme, d’une épouse intelligente, d’une vie sereine. 20 ans à bourlinguer l’ont fatigué. D’autant plus qu’il est sujet à de fortes migraines dues à son ancien accident. Les oublis sont fréquents et sa mémoire le trahit quelque fois. Or dans ce métier, le qui vive doit être primordiale mais heureusement, rares sont les fois où il s’est emmêlé les pinceaux. Il doit sa connaissance des choses par les belles fréquentations qui lui ont beaucoup apporté et surtout son boss SLIMANE qu’il considère comme ce cadet de frère qu’il n’a jamais eu.
Le lendemain après midi. Arnold retrouve son amie Edwige au même endroit au bas de l’immeuble.

Elle est magnifiquement habillée. Une jupe noire, un chandail blanc, des bottines, un joli sac de marque, un look d’enfer. Il descend la chercher et lui ouvre la portière.
Edwige apprécie en silence cette marque de politesse et de savoir vivre. Là, elle le surprend en présentant ses joues et Arnold surpris goute à son parfum.

‘…Tu es magnifique… !’
‘…Merci… !’
Juste à ce moment là, avant que la voiture démarre Jamel est debout devant le seuil de l’immeuble. Elle le regarde, il la regarde tandis qu’Arnold démarre.
‘…Tu connais… ?’
‘…Qui donc… ?’
‘…Ce jeune homme qui semblait te connaitre… ?’
‘…Ah le voisin, il vient d’emménager dans l’immeuble… !’

Edwige détourne sa tête pour masquer sa gêne, elle regarde à travers la vitre baissée, les magasins qui lui sont familiers.
La voiture roule, défilent les avenues et grands boulevards.sous ses yeux.

A Suivre…



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