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SALLE CAMUS *****EN DIRECT CHEZ CAMUS *****.

Envoyé par albert 
Re: SALLE CAMUS *****EN DIRECT CHEZ CAMUS *****.
13 mai 2010, 01:48
POUR TOI CAMUS.


VOLET II.


Aâz zeméni me cen.
Yé 'Sidi' kent mssé’mi
Gbel mé nokh'tob.

Le meilleur de mon temps fût
On me nommait Sire
Avant que je n’épouse.

Lââbt ou fraht fi zogh’ri
Gbert,bosst, BOUNITE , dhact ou chtaht mââ bnéyét blédi
Chekht bqit dokht fi zémèni.
Méni gdart souhabi
E’khéouét hom’ti.

J’ai joué et heureux dans mon adolescence.
J’ai grandi, embrassé branlé rigolé et dansé
Avec les filles de mon pays.
Prit du bon temps pleuré enivré dans ma jeunesse.
Sans jamais trahir mes amis
Mes frères de quartier.

Abeden,
Leï kon arbi, yioudi oué griqi.
Fi da’miri él solh
Ouél hob fi guélbi.

Jamais,
Qu’il fût arabe, juif ou grec
Dans ma raison, la paix
Et l’amour dans mon cœur.

En hamdoulah
Barouckh achem
D ieu soit loué
El cdar él safi oué bab él takh’lit él charifa.
El célma él massta mef’tah él yib.

La pure tolérance des autres est le secret des bonnes fréquentations.
La mauvaise parole est la clef de la honte.

En hamdoullah,
Gdmét b’ âârc jbini, cassit,
Tââbt cimé él rajèlé él safin
Ca’ouént, fraht, khtobt oué lioum
Bnéyéti chraf, ââr’ssou ou jébou.

Grâce à D ieu,
J’ai bossé à la sueur de mon front
Enduré, me suis fatigué comme
Tous les hommes de bonnes volontés.
Je me suis casé, marié et aujourd’hui
Mes honnêtes filles,
Se sont mariées et elles ont enfanté.

El ask hfidéti mécél fiyé
Lil ou nâr, tokhméni liém.
Khir mél flouss él féssed,
El hob liém oué ser hayéti.

L’amour pour mes petits enfants me ronge
Nuit et jour, mes pensées sont pour eux.
Mieux que le fric dépravé
L’amour envers eux est le charme de ma vie.

Ouelli coun moslom,
Talian,
Grici,
Oué iyoudi
Dziri,
Tounsi oué meï coun
El galb kif kif ou celmét
Omi fi sawt él mahboub
I’yè él béb él hanen
E’li mé tét’sa’car.

Quelques soient les identités,
Musulmane, italienne, grecque ou bien juive
Algérienne, tunisienne ou n’importe
Le cœur est pareil et le mot
De Maman dans la voix du bien aimé
C’est la porte de l’affection
Qui ne se referme jamais.

Re: SALLE CAMUS *****EN DIRECT CHEZ CAMUS *****.
13 mai 2010, 02:01

Jeudi 13 mai 2010 4 13 /05 /2010 09:31
Jérusalem יְרוּשָׁלַיִם القدساورشليم



Jérusalem יְרוּשָׁלַיִם القدساورشليم



Deux semaines après la guerre des Six Jours, terminée le 10 juin 1967, mon épouse Gisèle et moi allons visiter Jérusalem. Nous sommes si impressionnés par ce que nous voyons que nous décidons tout de go de revenir chez nous et d’emmener faire ce pèlerinage une partie de notre famille unifiée, dont maman et belle-maman.



Nous y voilà donc. Nous posons nos lèvres frémissantes sur le Mur des Lamentations, parcourons la vielle ville derrière l’enceinte, nous courons les marchés, mangeons des mûres, achetons des souvenirs et faisons la connaissance avec la nouvelle ville. Tout ce qui est Jérusalem nous intéresse vivement : Les musées, les cathédrales, les synagogues, les mosquées, les monuments, les huit portes dont l’une ne s’ouvrira qu’à l’arrivée du Messie, les monts autour de la ville et le soleil couchant à la sortie…



Un an après en 1968, nous revenons fêter les vingt ans du jeune Etat d’Israël, à Jérusalem la ville de la paix, des deux paix, la paix céleste et la paix terrestre. Les trains sont bondés et il nous faut attendre et voir plusieurs passer sans s’arrêter dans la station intermédiaire de Naân où nous attendons. Se sont joints à nous deux, maman et mon frangin Vivi.


Arrivés enfin… Les voies sont modifiées en rues à sens unique, entrée seulement pour les 24 heures suivantes. Ni taxis, ni autobus et ni aucune voiture ne sont autorisés de circuler en sens inverse. Mis à part les véhicules secouristes



Nous participons à la fête publique, écoutons les chanteurs, applaudissons les danseurs et admirons les feux d’artifices; le temps devenant frais nous achetons des petits marteaux en matière plastique qui émettent un sifflement en frappant un petit coup sur le crane d’un passant. C’est taquin, mais amusant et çà nous dégourdit les membres. D’ailleurs on nous applique la même percussion sur la bobine. La bonne humeur régnant, personne ne se fâche...



L’humidité engourdissantte nous pousse alors à quitter les lieux afin de chercher un abri. Pour aller où ? Tout est fermé, les hôtels sont pleins, nous marchons donc au hasard. Un café ouvert nous cligne de l’œil. Quelle aubaine. Nous y buvons un thé à la menthe, assis sur des caisses –, tous les sièges étant occupés. Nous ne restons pas longtemps et vidons les lieux au profit d’autres clients.


Nous rejoignons un groupe sympathique et faisons ensemble un tour en ville en chantant. Nous traversons bientôt la Médina, foulons les rues désertes, montons sur les remparts et ainsi la nuit passe…

A quatre heures nous achetons des petits pains et des œufs durs dans une boulangerie ayant ouvert ses portes avant l'aube.

Nous allons alors nous installer le long de la route qui verra défiler les

unités de Tsahal, notre armée.



La parade commence à huit heures. Nous voyons passer les marins, les pilotes de combat, les parachutistes, l’infanterie, tout en grignotant une quantité considérable de kartivim, genre de granites. glacés A défaut nous buvons beaucoup d’eau. Il ne fait pas chaud, mais quand même, nous avons soif.

Le voilà, le chef d’état major. Il nous salue. Il est accueilli par des ovations. Des avions du type Mirage font des acrobaties aériennes. C’est le clou de la matinée. Comme mus par un ressort, nous nous levons comme une seule persinne et partons dans la direction de la gare, afin de devancer les autres. Il le faut bien, vous savez près d’un million de personnes sont là.


Mais tous ont la même idée que nous et c’est un boucan d’enfer à la gare. Maman qui fait partie de notre équipée s’assoit et ne veut plus se lever. Elle boit tout son saoul et elle demande encore de l’eau. Il est onze trente. On nous prévient que le premier train partira à 21 heures. Nous devrions aller à la station de bus, mais aucun moyen de locomotion n’est en vue. Il faudrait faire la marche à pieds. En avant ! Trois kilomètres à pieds, çà use, çà use… Quatre Kilomètres...


La route est longue. Maman demande si c’est encore loin toutes les cinq minutes. Vivi me demande de lui acheter un beignet au miel. Je les encourage à presser le pas. Maman a faim aussi :

– Emmène-moi à un restaurant, commande-t-elle.

Mais il n’y en pas d’ouvert, ni resto, ni gargote, ni kiosque, ni marchant ambulant, rien de rien.


Après une heure de marche –Vivi vous dira deux heures – , nous arrivons à la station de bus près de Binyané Ahouma, La Maison de la Nation, la Salle des Fêtes.

Gisèle ma jeune femme va aux renseignements, mais ne revenant pas après un quart d’heure, je vais la chercher, sans succès. Maman et Vivi s’énervent :

– Ce n’est pas possible ! Cherche la, me dit maman.

– Si à chaque fois il en manquera un, remarque Vivi, bientôt nous disparaîtrons tous.



Ce que je fais est ceci : je cherche Gisèle de partout. Mais à chaque fois que j’arrive à l’encoignure où se trouvent maman et mon frangin, je fais demi-tour. Ainsi, ils ne me voient pas et je n’ai pas à répondre à leurs réflexions embarrassantes.


Ainsi passent deux heures durant lesquelles je parais devant maman et Vivi trois fois seulement, mais je disparais le reste du temps. Enfin je la trouve, je respire ; Baroukh Hashem. C’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Je pousse un soupir de soulagement. Ouf ! J’ai été inquiet.


– Allons calmer maman et Vivi ils sont au bord de la crise….

Ah ! J’en ai ramassé des boutades de maman, elle ne s’est pas tu. Après nous lui annonçons et à Vivi aussi la nouvelle que le premier bus partira à 21 heures. Des guichets seront dressés dans des petites baraques sur la plate bande à côté. Nous y allons. Il nous faudra attendre encore trois heures, mais nous savons au moins où nous en sommes.



En route nous trouvons des amis tous un peu perdus. Nous leur expliquons ce qui en est et nous restons groupés.

C’est alors que j’aperçois Al Sandro et son épouse Rachel. Ils pleurent tos les deux. Quand ils nous voient, ils poussent un grand cri :

– Voila Gisèle et Camus. Nous sommes sauvés. Avec eux, pas de problème.

Nous les tranquillisons, bien sûr.



Nous gardons un bon souvenir de ce voyage, mouvementé. Nous avons aimé être là pour dans Jérusalem en fête. Nous retenons le côté comique de cette excursion. C’était en 1968. Depuis les défilés militaires seront annulés le 5 du mois d’Year et le 28 Year est proclamé Jour de Jérusalem, Yom Yérushalaïm. Bonne fête Jérusalem !


Récit de Camus sur Horizon.

Re: SALLE CAMUS *****EN DIRECT CHEZ CAMUS *****.
13 mai 2010, 02:23
Grand merci Al Breitou, je venais justement ici pour y mettre mon article et je le vois publié. Vive le PTB
Re: SALLE CAMUS *****EN DIRECT CHEZ CAMUS *****.
15 mai 2010, 13:53
Il y’a 45 ans, Eli Cohen a sacrifié sa vie pour Israël





Il y a 45 ans, le 18 mai 1965, était exécuté à Damas l’espion israélien Eli Cohen. Eli Cohen est né à Alexandrie, en Égypte. Il était un célèbre espion israélien. Son père, Saül, né à Alep en Syrie, vécut en Égypte dès l'âge de 7 ans.

Eli Cohen était né en Egypte en 1924, où il fut actif dans des mouvements sionistes clandestins. Il a étudié à l’université d’Alexandrie mais dût interrompre son parcours à cause de l’hostilité du régime envers les Juifs après la création de l’Etats d’Israël. Il monta en Israël en 1957 et du fait de son physique très typé, fut rapidement contacté et enrôlé par le Mossad

En 1944, Eli Cohen rejoint le mouvement sioniste. En 1960, il est engagé par les services de renseignements israéliens. Le contrôle de ses activités seront transférées au Mossad en 1964.

En 1961, il est envoyé en Argentine pour y élaborer sa couverture en tant que marchand arabe syrien du nom de Kamel Amin Taabat. Eli Cohen entretient là-bas de nombreuses relations au cœur des communautés arabes locales. Moins d'un an plus tard, il « revient » à Damas sous ce nom et gagne progressivement la confiance de plusieurs militaires et officiels du gouvernement syrien. Il transmet des informations aux services israéliens par radio et lettres secrètes ou même occasionnellement, en se rendant en personne en Israël.

Pour ce faire, Eli Cohen dut apprendre la religion musulmane et les principes du monde des affaires. Il fut dans un premier temps « implanté » dans l’importante communauté syro-libanaise de Buenos-Aires, se fit de nombreux amis qui le recommandèrent à Damas. Il fut ensuite introduit en Syrie où il se fit connaître des plus hautes personnalités du régime.

Il entretient des relations d'amitiés avec des personnalités au plus haut niveau du pouvoir syrien, incluant Hafez el-Assad. Quand celui-ci devient Premier ministre, Cohen-Taabat est même pressenti pour un poste d'adjoint au ministre syrien de la Défense.

Cohen réussit notamment à visiter les fortifications syriennes des hauteurs du Golan. Il rapporte ainsi aux services israéliens la disposition des bunkers et des bases de tir syriens organisés en trois lignes. Certains ajoutent qu'il aurait ainsi suggéré aux officiers syriens que des arbres à eucalyptus soient plantés autour des bunkers syriens pouvant viser le territoire israélien, prétendant officiellement que ces arbres pourraient servir d'abris naturels aux postes avancés. La plantation de ces arbres fut décidée par les autorités syriennes, suivant ses conseils. Cela permit surtout aux soldats de Tsahal de pouvoir facilement localiser les bunkers syriens lors de leur bombardement pendant la Guerre des Six Jours.

Cohen transmet également les identités de nombreux pilotes syriens, ce qui aura notamment pour effet d'empêcher le bombardement de Tel Aviv en 1967 par l'aviation syrienne.

D'après son frère, Maurice Cohen, Eli est au troisième rang des prétendants au titre de Président de la Syrie quand il est découvert par des spécialistes du contre-espionnage soviétique ayant localisé les ondes radio émises depuis son appartement.

D’après son frère, « il était si bien introduit dans les allées du pouvoir qu’il était pressenti pour être l’un des candidats à la Présidence syrienne ». C’est depuis son domicile à Damas qu’il put fournir de nombreuses et précieuses informations aux Israéliens, par courrier, radio ou même en entrant plusieurs fois clandestinement en Israël, jusqu’au jour où une communication depuis sa chambre fut interceptée par les services soviétiques de contre-espionnage stationnés en Syrie.

Cohen a notamment contribué à des activités pro-israéliennes en Égypte pendant les années 1950, puis a exercé pour les services israéliens d'espionnage en Syrie. Après avoir approché de près les plus hautes autorités syriennes, il y fut finalement démasqué et pendu sur la place publique.

Eli Cohen a sacrifié sa vie – aux deux sens du terme – pour la défense d’Israël, dans lequel il ne vécut finalement que très peu de temps, puisqu’il fut envoyé en mission en Égypte et en Syrie. Depuis son exécution, tous les efforts fournis par les gouvernements israéliens ainsi que par des tierces parties n’ont pas abouti à faire revenir sa dépouille en Israël.

Malgré les interventions de nombreux chefs d'État (France, Belgique, Canada), et du Pape Paul VI qui demandent au gouvernement syrien de revenir sur la sentence de mort, Eli Cohen est pendu publiquement le 18 mai 1965. Les autorités syriennes ont toujours refusé de renvoyer le corps de Cohen à sa famille pour qu'il soit enterré en Israël. Les demandes de sa famille sont ignorées par le gouvernement syrien. En février 2007, un officiel turc confirme que son gouvernement est prêt à jouer le médiateur pour obtenir le retour des ossements de Eli Cohen

Cohen est considéré comme un héros par Israël et ses contributions ont été admises comme décisives pour l'issue de la Guerre des Six Jours. Un film, The Impossible Spy, qui fait le récit de sa vie, est projeté au musée international de l'espionnage à Washington.

En l’honneur de cet anniversaire, un site Internet a été réalisé qui renferme une nombreuse et riche documentation sur la vie et l’activité de ce héros d’Israël. www.elicohen.org.il

Ce site, produit par Avraham Cohen, le frère d’Eli, avec l’aide du « Centre Moshé Dayan », est principalement destiné à la jeunesse israélienne et aux communautés juives de diaspora, pour leur montrer le courage et l’amour d’Erets Israël manifestés par Elie Cohen. Ce site sera traduit dans plusieurs langues étrangères.

Parmi les accents mis par les réalisateurs du site, l’amour d’Eli Cohen pour le Golan, et l’astuce prodigieuse proposée par l’espion aux responsables militaire syriens de l’époque : planter des eucalyptus au dessus de leur bunkers afin de mieux les camoufler ! Ce stratagème avait ensuite permis aux avions de Tsahal de localiser très facilement l’emplacement des bunkers syriens !! Le site renferme également des documents rares, photos, films et enregistrements, nment extraits des archives arabes


Ftouh Souhail

Voir aussi Shraga Blum dans
: [www.israel7.com]



Re: SALLE CAMUS *****EN DIRECT CHEZ CAMUS *****.
16 mai 2010, 11:33
Bonjour Monsieur Camus,

Votre retour ici est un plaisir des yeux.
Continuez à nous enchanter.
Merci.
Re: SALLE CAMUS *****EN DIRECT CHEZ CAMUS *****.
16 mai 2010, 11:47
Bonne soirée Monsieur Mon Germain

Je suis très touché de vos paroles si chaleureuses.

Un grand merci

et bonne fête de Chavouoth
Re: SALLE CAMUS *****EN DIRECT CHEZ CAMUS *****.
16 mai 2010, 12:05
La Mémoire d'Abraham

Fiche


La mémoire d’Abraham Éditions Robert Laffont - 1979 646 pages ISBN : 2 7242 1991


Résumé :


Le livre commence en 70 après J.-C., par la fuite d’Abraham, scribe au Temple de Jérusalem assiégée par les Romains et se termine en 1943 par la mort de l’imprimeur Abraham Halter, le grand-père de l’auteur, pendant la révolte du ghetto de Varsovie.

Au terme de six ans de recherches, Marek Halter a reconstitué la longue lignée d’une famille d’imprimeurs juifs - la sienne - dont les premières publications remontent au XVe siècle, en Italie.

D’Alexandrie des premiers pogroms à Hippone de Saint-Augustin, de Narbonne avec ses rois juifs à Strasbourg, refuge de Gutenberg, d’Istanbul des sultans turcs au Paris de la Révolution et à Varsovie, La Mémoire d’Abraham nous conduit sur la longue route des Juifs et nous fait redécouvrir, à travers leurs mœurs, leur religion et leur culture, l’histoire des peuples qui les ont accueillis ou chassés, et, en particulier, l’histoire de cette France où une partie de la famille de l’auteur s’est établie dès le VIIIe siècle pour ne plus la quitter.

Extrait :

Début du livre : A son habitude, Abraham le scribe s’éveilla d’un coup et, immobile sur sa couche, les yeux grands ouverts, il attendit le jour. L’aube, à Jérusalem, est une promesse qui vous emplit le cœur et Abraham, chaque matin, y cherchait confusément le signe que les choses de la terre et du ciel étaient en ordre.

Cela commençait vers l’Orient, du côté du désert, par un puissant remous au fond de la nuit, et les étoiles pâlissaient soudain. Puis tout allait très vite. La lumière montait comme une mer, vague après vague, déposant tour à tour des couleurs tendres et des éclats de quartz, allumant l’ocre des remparts, l’argent bleu des oliviers, la blancheur des terrasses. Les ânes et les coqs appelaient, les mouches entraient dans l’ombre des maisons tandis que, sur le parvis du Temple, vingt lévites poussaient sur ses énormes gonds la porte Nicanor ; le choc de bronze des lourds vantaux contre la muraille résonnait longuement sur la cité.

Alors seulement Abraham le scribe se levait, heureux comme après une prière.

Mais ce jour là, le neuvième du mois d’Av de l’année 3830 après la création du monde par l’Eternel, beni soit-il, Abraham le scribe n’entendrait pas la porte Nicanor : après trois mois de siège, les légions romaines avaient investi l’Antonia, la forteresse qui commandait, au nord, l’accès au Temple. Il n’entendrait pas non plus les coqs ni les ânes : affamée, la population des assiégés les avait depuis longtemps mangés.

Abraham ne bougeait pas. Tant qu’il ne se remettait pas dans le courant de la vie, il pouvait encore croire que la faim, que la peur, que la guerre faisaient partie d’un rêve mal refermé, comme ces chiens jaunes qui s’attardaient le matin aux confins des villages et que l’activité du jour renverra au désert. Mais l’aube vint...







La mémoire d’Abraham

Critique/Presse :

Dans La mémoire d’Abraham, Marek Halter retrace ou invente, on ne sait, un arbre généalogique deux fois millénaire. Depuis la destruction du temple de Jérusalem, en l’an 70, une famille juive tient un registre scrupuleux de ses tribulations et de ses engendrements. Beau sujet qui permet à Marek Halter d’évoquer brillamment les transplantations, pogroms, réinsertions, recommencements du peuple juif. Passent les siècles et défilent les continents. Interviennent au fil des ans et des lieux l’évêque Augustin, Chrétien de Troyes, Rembrandt, Sam Bronfman... La fresque est éblouissante. À tel point qu’on doit se secouer pour demander jusqu’où elle colle à l’Histoire. La réponse facile serait de dire qu’il ne faut pas bouder son plaisir.

Laurent Laplante

La mémoire Abraham 2 000 ans d’histoire d’une famille juive : de cette aube de l’an 70 où le scribe Abraham quitte Jérusalem en flammes à ce jour de 1943 où l’imprimeur Abraham Halter meurt sous les ruines du ghetto de Varsovie, cent générations se transmettent le livre familial, mémoire de l’exil. Jusqu’à Marek Halter, le « dernier scribe », qui, aujourd’hui, recrée pour nous cette grande aventure. Une œuvre exemplaire, chargée du souffle de la vérité et de l’âme de l’humanité.

« Enfin un vrai livre de réconciliation. »

Jean-Paul II

« Marek Halter nous rappelle la longue lignée des meuniers juifs à Narbonne, vignerons à Troyes, scribes à Strasbourg, imprimeurs à Paris pendant la Révolution. Il vient d’ouvrir les premières pages d’un grand livre. »

François Mitterrand

« Une histoire de souffrance et d’espoir, de désir et de volonté, de lutte et d’accomplissement. »

Shimon Peres


« J’aime cette saga qui mène aux sources du judaïsme français. Popularisant ce qui a été la vie des communautés juives au sein de la société française, “La Mémoire d’Abraham” apporte une contribution très riche à la réconciliation judéo-chrétienne. »

Simone Veil

« Voici donc un événement. Il paraît simple, évident, frais, presque naïf. Et c’est un tournant terrible. Sans plainte. Sans pathétique. Animé, de part en part, d’une joie et d’une confiance d’enfant. Un souffle est là. »

Philippe Sollers


Source : [
www.laffont.fr]
Re: SALLE CAMUS *****EN DIRECT CHEZ CAMUS *****.
17 mai 2010, 11:30
Piqué chez Camus le beau.


Lundi 17 mai 2010 1 17 /05 /2010 11:15
L'amour du mensonge par François Celier

L’amour du mensonge

Par François Celier

Partie I



[www.francois-celier.com]

François Celier


A vouloir paraître trop intelligent, on finit par saluer le mouton, dit un proverbe africain. En l’occurrence l’onagre du désert, comme fit un certain Hussein Obama s’inclinant respectueusement devant le Roi d’Arabie, ou les leaders de J Call (1) et leurs mentors de J Street, et leurs féaux européens courant à perdre haleine sur les autoroutes médiatiques du mensonge et de la désinformation.


Intellectuellement, ces zélés clercs à nuire et ergoter contre Israël devraient se souvenir de Cicéron avertissant ses censeurs : Que celui qui a l’habitude de mentir à aussi celle du parjure. En ce temps de troubles, de boussoles éperdues et d’amour du mensonge implanté dans les esprits des dirigeants et des leaders d’opinions publiques, la vérité est si obscurcie qu’à moins d’être décontaminé par le traitement-choc d’une guerre mondiale, on ne saurait la reconnaître.



A propos du sens de vérité, je me réfère à la pensée de mon cher ami Léon Ashkenazi (alias Manitou) qui, lors de son dernier discours public en Israël (2),cita la Guémara Sanhédrin, page 97. Il dit alors qu’il y aura un temps où la vérité disparaîtra, sera comme néantisée…

En fait, précisera-t-il, la vérité n’allait pas disparaître comme par magie, mais devenir des troupeaux différents, conduits par leurs bergers respectifs. C’est ce qu’on appelle les courants-tendances. Autrement dit, la vérité disparaîtrait lorsque se multiplieront les différentes tendances de la vérité.

Dès lors, il n’y aura plus de repères, il y aura des tendances vers la vérité.


Selon l’une d’elles, on pourra lire la Thora de manières différentes, en ce qui concerne la terre d’Israël, en fonction de l’opinion politique préalable du lecteur. Quel serait alors le critère ? L’opinion politique du lecteur ? Ce serait alors le signe qu’une des valeurs fondamentales – l’amour de la vérité – allait disparaître.

Dans cette réalité trompeuse, on arriverait à un inversement de critères. Former des troupeaux, c’est se réduire à l’état de moutons. C’est souligner qu’on n’a plus de route ni de vrais bergers. Aujourd’hui, ce sont les troupeaux qui sont valorisés et non l’amour de la vérité. Nous nous trouvons à une croisée des chemins : l’eschatologie bienheureuse, ou l’eschatologie catastrophique. De même que pour mon ami Manitou, en regard de la montée en puissance du mensonge des Etats, des faiseurs d’opinions et des individus, je suis très alarmiste sur l’a-venir de la vérité.



Cette considération sur ce défaut de vérité qui se répand et prédomine, me ramène à penser que les terroristes (ou nazislamistes) actuels, animés qu’ils sont par l’amour du mensonge, vouent littéralement un culte à la mort, d’autant plus que leurs oraisons funèbres sont nourris d’incantations Hakbariennes et de Taqqyia coranique inamovible et immanente. Ce qui m’amène à considérer que pour être performant, le mensonge doit éblouir l’entendement naturel de quiconque s’en nourri quotidiennement, jusqu’à étourdir son simple bon sens de vivre.



Nous savons à présent que l'islamisme militant est une idéologie politique armée du même type que le bolchevisme ou le maoïsme. Ils poursuivent un même objectif internationaliste consistant à éradiquer toute liberté individuelle et collective pour mieux neutraliser puis écraser nos démocraties ouvertes. Dans son effort conquérant, l'islamisme (sous peine de régresser mortellement) doit absolument renverser la civilisation occidentale afin d’étendre ses frontières, irrationnelles (mystiques) autant que géopolitiques ; s’emparer de nos économies (ses razzias d’antan) et, répandre l’écume de la peur dans les esprits dans le but de formater l’asservissement de nos populations enfin colonisées, soumises aux lois de sa cruelle Charia datant de plus de 1000 ans.



Pour en revenir à cet épiphénomène tonitruant concernant ce que devint l’avortement de JCall / JStreet, il est affligeant de constater avec quelle diligence et tintamarre médiatique que des personnalités juives américano-européennes se mobilisent pour théoriser la capitulation d’Israël par un Appel à la raison digne des mollahs de la pensée iranienne ; arguant que serait dangereux tout alignement systématique sur la politique du gouvernement israélien et soulignant d’un revers de plume perverse, le danger lié à l’occupation et à la poursuite ininterrompue des implantations en Cisjordanie et dans les quartiers arabes de Jérusalem Est, qualifiée -sans mourir de honte- d’erreur politique et de faute morale.



Cet empressement à nuire est révélateur. Ces arrogants signataires ont dé-voilés leurs arrières pensées et l’amour du mensonge qui les anime. Démasqués, ces munichois du XXIème siècle ne devraient-ils pas déchirer leurs vêtements et se couvrir de cendre ? Sachant que l’Etat terroriste du Hamas à Gaza a donné à Israël toutes les raisons de proclamer que les Palestiniens poursuivront leur guerre après avoir empoché leur Etat en Judée, Samarie et à Jérusalem ?


Parmi les signataires de ce Jcall collectif, tous ne sont pas d’anonymes citoyens méconnus cherchant à se distinguer, non. Certains sont renommés et médiatiques, tels Elie Chouraqui, cinéaste, Daniel Cohn-Bendit, député Vert européen, Boris Cyrulnik, psychiatre, Elisabeth de Fontenay, philosophe, Georges Kiejman, ancien ministre et avocat, Bernard-Henri Levy, philosophe, Pierre Nora, historien, membre de l’Académie française, Elisabeth Roudinesco, psychanalyste, Maurice Szafran, PDG de Marianne. Elie Barnavi, Avi Primor, Zeev Sternhel, etc., conduisant quelques centaines de clercs entraînés par égarement dans leurs distorsions intellectuelles malignes...



Sont-ils conscients et mesurent-ils à quel point ils ré-incitent les stratèges et tueurs palestiniens à redoubler d’assauts terroristes pour détruire l’Etat juif. Savent-ils combien dans les-dits territoires circule une pédagogie criminogène bien réelle qui va encore peaufiner l’enseignement qu’ils reçoivent de haïr même au prix de sa vie Israël, sous l’autorité des « modérés » du Fatah et de Mahmoud Abbas, homme de paille des arabo-européo-américano-onusiens, recueillant chaque jour la manne des idiots utiles de millions de dollars et d’euros, pour dégommer et effacer (au propre et au figuré) la légitimité historique et spirituelle d’Israël ?

Seuls des malfaisants congénitaux, des égarés à œillères d’acier et des leaders d’opinions mercantiles ne veulent pas entendre que leurs chers et pauvres palestiniens (en fait citoyens Jordaniens apostats) ne veulent surtout pas d’un Etat à côté d’Israël mais d’un Etat à la place d’Israël.



Au-delà cette tentative tragi-comique de JCall et consorts, il y a la Torah, un livre infiniment plus digne de respect que toutes leurs manigances plumitives, leurs boulevards médiatiques, leurs tractations politiciennes et leurs humeurs d’élites intellectuelles, blablatants en verlan pour se faire comprendre des citoyens mal-pensants, sourds et malvoyants, autrement dit n’ayant plus le cœur à gauche depuis longtemps et la tête ils ne savent où, paumés qu’ils sont.



Pour résumer un avertissement majeur de la bible, je rappellerais qu’il y aplus de 3000 ans, l’Eternel avait annoncé l’effondrement des empires et des nations qui se dresseraient contre Israël et contre son peuple… De nos jours, IL voit les événements auxquels nous assistons non sans incrédulité ou méconnaissance.

A nouveau, l’Eternel admoneste le monde et en particulier les croyants et incroyants juifs, de même que les chrétiens associés par la foi et leurs convictions à leurs vocations.

Je me fais humblement l’interprète de sa Parole :

Des nations et des peuples nombreux cherchent encore à effacer mon pays des cartes du monde, dit le Seigneur de Sion. Un pays que j'ai donné en héritage à Avraham et à sa postérité, par Ytz'hak et par Ya'aqov. Je ne lepermettrai pas ! Les nations qui oeuvrent en ce sens subiront un jugement. Leurs systèmes économiques s’écrouleront ; elles seront saisies de vertige et de confusion et par là-même, s’engageront dans des conflits fratricides dévastateurs…




A titre personnel, j’ai l’intime conviction que l’Eternel révèle ces choses avant qu’elles n’arrivent, et nous n’en voyons que les prémisses… Je crois qu’il est temps pour les dirigeants et les leaders d’opinion de notre monde déboussolé, d’arrêter toute animosité haineuse et destructrice à l’encontre d’Israël et de Jérusalem, épicentre géo-spirituel du monde et prunelle de l’Eternel.

Quels Rois et Chefs d’Etats oseraient dresser le poing contre l’Eternel ?

Quels leaders d’opinions oseraient lancer une diatribe haineuse contre l’Eternel ?

Quelle star de la culture, des sports ou des arts oserait cracher sur le nom de l’Eternel ? Certes, des tas de noms renommés nous viennent à l’esprit… Certes, pour un petit scoop médiatique, combien nombreux seraient-ils à vouloir fanfaronner devant le monde !



En tant qu’homme de foi et serviteur de l’Eternel, je dois mettre en garde ces faux-bergers de troupeaux à tendances relatives et aléatoires, car le jugement de l’Eternel déversera sur leur tête les charbons ardents de sa colère. Il suffit de se pencher sur un livre d’Histoire pour lire la longue et tragique fin des innombrables insensés qui osèrent attenter au ciel et à l’Eternel, le D… d’Israël. Mais, quelles que soient leurs origines, ethnique, culturelle, confessionnelle ou laïque, que l’Eternel bénisse les amoureux de la vérité.



©François Celier. Pasteur et écrivain.


Post-scriptum

Le thème de l’addiction du plus grand nombre à l’amour du mensonge montre que ce fléau engendre la distorsion de l’éthique de vie élémentaire du bon sens, la perversion du beau et du vrai ainsi que moult conflits de toutes espèces. Son pouvoir aliénant nous habite tous, peu ou prou, parfois à notre insu, souvent à notre corps défendant.

Il obscurcie les mentalités et les rapports humains, l’entendement de chacun, par l’enseignement et la diffusion de la menterie, médiatique notamment, déformant notre histoire, nos traditions, nos pays et nos villes. Tel un virus subtil, il imprègne nos sociétés les plus avancées en éthique de la vie dans toutes ses composantes : politiques, économiques, culturelles et religieuses.


Le pouvoir du mensonge représente un haut risque pour quiconque, comme celui de m’égarer moi-même en traquant sa source. Il représente un fléau d’autant plus redoutable qu’il prend mille masques. Néanmoins, je compte ouvrir quelques pistes critiques pour plus savants que moi. Je suis convaincu que le haut mal du mensonge, d’Etat à celui de l’enfant, relève d’une source méphitique repérée par un sourcier de l’enfer.


Tout au long de l’histoire humaine, depuis l’ère du soupçon originel, issu d’une question insidieuse : Dieu a-t-il interdit de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal… il est agit sans discontinuer. Cette simple phrase injecta un poison vénal dans le cœur du premier couple doté par l’Eternel d’un esprit et d’une conscience autre qu’animale ou d’humanoïde inachevé.

Nous en sommes génétiquement héritiers et infectés, jusqu’à fomenter et flirter de nos jours avec une terrifiante quatrième guerre mondiale. Si l’Eternel n’intervient à temps, celle-ci sera le triomphe du Père du mensonge ! (1)


Protéiforme et omniprésente, sa manne noire (analogue à un fleuve de vapeurs pétrolière) s’ingénie à avarier tous les rouages intellectuels, de la vie privée et des nations.

De même que dans ma série précédente : Au cœur du genre humain en quatre articles, veuillez envisager que l’angle métaphysique par lequel je développe cette réflexion n’est pas sans fondement.

F.C.



(1) J Call est une émanation de J Street qui agit toujours en symbiose avec l’administration Obama. J Street n’a formulé aucune critique, même courtoise, aucune réserve, même mesurée, sur quelque point que ce soit de l’action du président actuel. Par contre, J Street a toujours été critique à l’égard d’Israël et toujours bienveillant à l’égard des adversaires d’Israël. Cette organisation américaine est soutenue financièrement par des personnalités d’origine arabe ou musulmane, ou travaillent en tant que salariés pour des pays arabes ou musulmans.



(2) La dernière conférence publique du Rav Askénazi, mardi 20 février 1996 à l’hôtel Windmill à Jérusalem.



(3 ) « Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fond ; car il est menteur et le père du mensonge ».

(Jean 8 : 43-44)

Sources:[therese-zrihen-dvir.over-blog.com]

[www.blogdei.com]

Re: SALLE CAMUS *****EN DIRECT CHEZ CAMUS *****.
24 mai 2010, 11:46
DEMAIN


'...RUE DES BELGES...!'
Par Camus.
Re: SALLE CAMUS *****EN DIRECT CHEZ CAMUS *****.
24 mai 2010, 12:16
Guilad Shalit : 1430e jour captivité



Le soldat franco-israélien entame ce lundi 24 mai, sa 1430e jour de détention aux mains du Hamas. Le jeune homme, âgé aujourd'hui de 23 ans, avait été kidnappé par un commando terroriste palestinien le 25 juin 2006 sur le territoire israélien. Depuis, seules deux lettres et une vidéo sont parvenues à ses parents. Aucune visite de la Croix Rouge ne lui a été accordée et le Hamas exige toujours d'Israël la libération d'un millier de Palestiniens, dont plusieurs sont responsables d'attentats suicides.

On refuse à ce jeune soldat Juif les droits les plus élémentaires. Les règles du droit humanitaire international définies dans les Conventions de Genève ne sont pas appliquées. Enfreignant le droit international, les organisations terroristes à l'origine de cet enlèvement, (financé par la Syrie et l'Iran qui les encouragent) se conduisent comme si ce captif Juif n'avait pas de droits, n'était qu’un objet, une monnaie d'échange à utiliser dans leurs jeux MACABRES. Le Hamas poursuit son manège, refuse et fait monter les enchères. Un soldat contre 1500 terroristes. La disproportion est devenue flagrante et inacceptable. Les exigences du Hamas sont chaque jours plus importantes pour la libération de Shalit.

Il faut préciser que les prisonniers palestiniens en cause sont tous des terroristes avérés dont beaucoup ont du sang sur les mains. Logés, nourris, éduqués, cigarettes, télévision, visites de la famille, études payées par le contribuable israélien, les prisons israéliens sont de véritables clubs méd. Et certains palestiniens préfèrent y rester.

D’ailleurs ce dimanche, 23 Mai 2010, La commission ministérielle israélienne des lois a adopté le durcissement des conditions de détention des Palestiniens en réponse aux "conditions inadmissibles imposées" au soldat israélien Guilad Shalit tenu en captivité par le Hamas à Gaza.

Les députés arabes en Israël ont critiqué vigoureusement l'adoption par le comité des Lois de la Knesset de la "loi Shalit" visant à durcir les conditions de détention des détenus du Hamas, comme moyen de pression pour obtenir la libération de Guilad Shalit. Le député Zahalka a déclaré que "cette loi n'est qu'une mesure de vengeance, retardera la libération de Shalit et provoquera une nouvelle Intifada."

Un haut responsable de la Commission des droits de l'homme de l'Onu s'est dit ''inquiet'' de la loi Shalit adoptée dimanche en Israël et qui stipule le durcissement des conditions carcérales des détenus Hamas. Préférant rester dans l'anonymat, il a indiqué qu'Israël sera entendu devant la commission en juillet et devra fournir des explications sur cette loi.

Haggai Hadas, responsable israélien des négociations visant à libérer Guilad Shalit, a annoncé son soutien à un projet de loi visant à durcir les conditions des visites accordées aux prisonniers du Hamas en Israël tant que le mouvement terroriste n'acceptera pas de laisser la Croix Rouge Internationale examiner l'otage.

Le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Yitzhak Aharonovitch, a révélé s'être entretenu avec Haggaï Hadas, responsable des négociations pour la libération de Guilad Shalit, qui lui a confié être un partisan de la "loi Shalit" visant à durcir les conditions de détention des terroristes du Hamas comme moyen de pression pour obtenir la libération du soldat israélien.


Ftouh Souhail, Tunis




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