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*****SALLE JANET z'al***** AU THEATRE CE SOIR...L'AFF/SYLVIE TOURE...ON A KID/ M. LA COMTESSE...LE GRAND PETRUS...LE VOL DU CANARI...'...CoUCOUUU ...! C'EST CLAIRE...!LES IMPONDERABLES...MARGOT LA CHATELAINE ...UNE MAMAN EXCEPTI..LE TALC....!'

Envoyé par albert 
Récit policier.

Paris le 2/09/2004.

Tous les personnages cités dans cette nouvelle sont imaginaires. Ainsi que les faits et ne peuvent constituer un plagiat d’aucune œuvre connue.


LE TALC.

Acte I. Scène V.

Résumé des scènes précédentes.

Madame Veuve Chartrain est assassiné dans la grand salon de Mr Chambéry, un riche châtelain. Ce dernier a réunit huit connaissances afin de fonder une association caritative. L’inspecteur Boulakia et son collègue Gilbert sont sur l’enquête. Les investigations ont commencé. Les premiers interrogatoires préliminaires sont assez vagues. Des traces de terre sont relevées sur l’escalier de service. Tous les ôtes vont être entendus. L’inspecteur après avoir les dépositions s’aperçoit lors des interrogatoires que tous ont un motif pour trucider la vieille Madame Chartrain.

‘…Où allez vous Mr Lahénèc… ?’
‘…Aux toilettes… !’
‘…Ouvrez la fenêtre Gilbert, il commence à faire chaud.. !’
Je me paye une pause en attendant que Mr Lahénèc fasse son besoin.. !’

Le Boulak et Gilbert, s’absentent quelques minutes…

Monsieur Bottin…
‘…L’inspecteur a dit de ne pas sortir sous aucun prétexte … Monsieur Lahénèc…?’
‘…Dois je donc chier ici, sur le tapis… !’
‘…Soyez moins précis Rolland.. ;’ Dit Louvin…
‘…Nous sommes tous sur les nerfs… !’ Ajouta Souchon.
‘…Croyez vous qu’il connaisse, qui de nous tous a fait cela… ?’ Réplique Chauvain.
‘…Je crois plutôt qu’il attend une faille de la part d’un d’entre nous… !’
‘…Dites moi, Souchon, que faisiez vous exactement ce soir là… ?’
‘…Dites moi vous, vous preniez pour l’inspecteur ROULLETABILLE, ne croyez vous pas que le Boulak mène son enquête comme il faut, pour que vous le remplaciez… ?’
‘ …Lahénèc, je vous ai vu sortir ce soir là, vers les minuit 15… !’ Lance Poussin.
‘… Bizarre, moi je ne vous ai pas vu, mais c’était avant le meurtre.. ?’
‘…Vous connaissez l’heure du meurtre, personne ne nous l’a dit… !’ réplique Bottier.
‘…Vous devez confondre la soirée… !’ Répond Lahénèc…

Rentre les deux inspecteurs..

‘…Bon donc monsieur Lahénèc, votre domaine côtoie celui de Madame Chartrain, n’est ce pas.. ?
‘…Oui, si vous le dites.. !’
‘…Vous aviez eu , il y a de cela une dizaine d’année un litige au sujet… !’
‘…Oui, elle voulait clôturer par une muraille une bonne partie de son domaine.. !’
‘…Les minutes du tribunal, précisent que vous avez menacé de la tuer avec votre fusil devant témoin… ! Votre jardinier que vous avez renvoyé après sa déposition. Le tribunal vous a condamné à dix mille francs d’amende plus les frais à acquitter. C’est bien cela.. ?
‘…Oui nos relations étaient mauvaises, je le reconnais et depuis ce fameux mur, je ne vois plus rien du paysage…. !’
‘…Le paysage.. ? Mais depuis la vente des terres domaniales publiques, il n’y avait plus de paysage… ! Il y a plutôt à la place un HLM insipide et une rancœur tenace envers celle qui vous a battu sur votre terrain…Et ça vous ne l’aviez pas supporté…. ! Cela peut constituer un motif de vengeance… ! Nous verrons.’

‘..Nous arrivons à vous, monsieur Poussin…Vous êtes directeur d’un grande entreprise de vente d’appareils de télésurveillance, n’est ce pas.. ?’
‘…Oui depuis 25 ans… !’
‘…Ca doit bien marcher ça… ?’
‘…Oui, au vu des criminels en tout genre… !’
‘…En effet, vos rapports avec madame Chartrain… ! Vous vous en souvenez.. !’
‘…Oui, bien sur… ! Elle m’avait commandé toute une installation pour son domaine, un marché fort juteux… !’
‘…Que s’est il passe après … ?’
‘…Je ne me rappelle plus… !’
‘…Ah bon… ? Bon je lis son journal…’ Il m’a posé des appareils démodés qui n’avaient plus courts, une expertise à montre que ces caméras n’étaient que du rebus, je le menace de porter l’affaire en justice, il fait le mort et ne répond pas aux injonctions des huissiers jusqu’au jour où son entreprise, du moins une partie de celle ci prend feu, il m’appelle en me disant que j’étais l’instigatrice de cet incendie et que j’ai soudoyé des voyous pour le faire… !’ C’est bien cela… ?’
‘…Continuez… !’
‘…Vous l’appelez et vous dites au téléphone…’ ..Je vais vous faire la peau, ne croyez surtout pas vous en sortir comme ça… !’ Elle vous répond ‘ …Ecoutez je suis hors de tout cela, c’est D ieu qui vous a fait payer votre ignoble malhonnêteté… !’ Vous répondez alors ‘…Je tuerai aussi D ieu s’il est coupable en même temps que vous… !’
‘…J’étais en colère… !’
‘…Et votre colère ne s’étant pas dissoute, vous lui dites, il y a trois jours….’ J ’ai pas oublie, je vous ferais la peau…. !’ Vous le lui avez faites je crois ce que coup ci… !’
‘…Vous n’avez aucune preuve, depuis le début, vous nous menez en bateau, rien de ce vous annoncez n’est vrai, vous avez une relique dans vos mains et si vous croyez convaincre un tribunal avec ça vous vous fourrez le doigt dans le cul… !’
‘…Vous vous adressez à un inspecteur de police et je vais établir un procès verbal pour paroles outrageantes envers un fonctionnaire de police durant l’exercice de ses fonctions… ! Gilbert, notez tout cela… !’
‘…Je vous emmerdes, ok… Et j’ai des appuis moi, ok.. ?’
‘…Je vous pris de sortir d’ici, Gilbert emmène le au bureau… !’

‘ Blanchard…
‘…Mais vous avez dis que personne ne doit sortir d ‘ici… ? Inspecteur…’ ?’
‘…Taisez vous, monsieur Blanchard… !’

L’inspecteur chuchote à l’oreille de Gilbert..

‘…Attends un peu laisse le dans le car… ! J’en ai pas fini avec lui… !’


‘…Monsieur Bottier, vous souffrez d’insomnies , je crois, vous êtes ce qu’on appelle un somnambule… !
‘….Oui… !’
‘…Pouvez vous nous dire, à quoi correspondent ces traces aux poignets… ?’
‘…C’est à dire que… !’

Sa femme reprend…

‘…Je le menotte tous les soirs afin qu’il ne prenne pas l’air… ! Ce soir là, j’ai omis de le faire, j’avais une forte migraine et je me suis endormi… ! ’
‘…Donc il se pourrait que vous vous êtes levé et que par mégarde vous avez pousse madame Chartrain… ? ‘
‘…Mon mari bien que somnambule est attiré inconsciemment par l’air, c’est à dire le dehors, quand je me suis réveillée vers les 3 heures du matin, il était en bas, dans le jardin, il a sans doute ouvert la porte qui mène à l’escalier de service… !’
‘…D’où les traces de terre sur les escaliers et aussi celles qui sont sur ses savates.. ! Mais il a pu quand même pousser la vieille dame et retourner sur ses pas… ! Non…. ?’
‘…Oui, je ne sais plus.. !’ Dit madame Bottier.
‘…Laissons les choses en l’état… !’

Puis s’adressant à Mr Louvin…

‘…Monsieur Louvin, boursier de votre métier au palais Grognard…C’est euphorisant n’est ce pas de suivre toutes ces ventes derrière son ordinateur..… !
‘..Bon, pas la peine de perdre votre temps, madame Chartrain autrefois, m’a dénonce au conseil de surveillance à cause d’un délit d’initié, une affaire où elle avait laissé de grosses plumes… !’
‘…Combien ces plumes… ?’
‘…Deux millions de Francs de perte… !’
‘…Quatre… ! Vous oubliez la moitié, et alors… ?’
‘…J’ai fais quatre ans de tôle… ! J’ai payé… !’
‘…Oui, mais vous oubliez votre rancœur envers elle, vous allez même plus loin mais sans preuve elle ne pouvait rien faire contre vous, vous lui avez envoyé le fisc en disant qu’elle ‘magouillait’ mais là aussi, on n’a rien trouvé sauf un oubli de presque rien, votre nom lui a était soufflé par son cousin, qui s’est dessaisit de l’affaire pour cause de lien de parenté, vous l’ignoriez bien sur… !’

‘…Monsieur Souchon, c’est bizarre, vous êtes le seul sur qui elle n’avait rien à dire, donc j ne vois pas pourquoi je dois vous interroger… ! Je ne vais pas vous importuner par mes questions, nous perdrions du temps….. !’

‘ Alors inspecteur, c’est qui le meurtrier…. ? Dit Monsieur Collard, impatient d ‘en finir, comme tous les autres.

A Suivre...
Epilogue…

‘…Gilbert fait rentrer Monsieur Poussin… !’

Au bout d’un quart d’heure, Monsieur Poussin fait son entrée parmi les autres suspects… !’


‘…Asseyez vous, Monsieur Poussin, madame prenez place. Voilà, depuis le début de cette affaire, j’ai été troublé par le talc , et c’est cette matière qui m’a donné l’assurance que ce n’était pas un accident.
Je vous explique pourquoi madame Chartrain, elle qui a l’habitude de tenir la rampe, ne l’a pas tenu ce soir là alors que ce geste est immuable. Tout le monde sait que la première chose que l’on fait, surtout pour les personnes assez âgées est de tenir la rampe, avant de poser le pied sur la première marche. Ensuite, il n’y a pas de trace de glissade sur le tapis qui couvre les escaliers, pas même un quelconque soulèvement d’épi de tissu. Puis, madame Gyslaine, m’apprend que la rampe était propre donc pas de trace de talc car si elle avait tenu la rampe, j’aurai trouvé des traces de cette matière. Puis, j’ai découvert des traces de terre dans les escaliers de service, traces de terre qui appartenaient à monsieur Bottier, ce qui est une chance inouïe pour l’assassin car ce dernier est passe par là , une fois son forfait accomplit pour regagner sa chambre car il a vu monsieur Bottier monter les marches.
Donc l’assassin entend les pas de madame Chartrain à cette heure de la nuit, plus les coups de sa canne. Il se lève à l’insu de sa femme, prend l’escalier de service, monte et là, trouve madame Chartrain. Debout, sur le seuil de l’escalier. Il la pousse mais personne n’entend le bruit de sa chute, car elle est amortie par le tapis. L’assassin voulant s’assurer de la mort de madame Chartrain prend le risque de dévaler les escaliers, et là une fois devant le corps de la veuve, il enfile des gants en plastic, comme ceux des chirurgiens, pour s’assurer que le pouls de sa victime ne bat plus mais, il ignorait que madame Chartrain née Lenderman, elle est née juive , se talquait la main, une seule ; il ignorait aussi qu’elle porte une prothèse et là, prit de panique, un de ces doigts, l’index, troue le plastic. Et sans se rendre compte, il laisse une empreinte que voici, photographiée….Nous allons prendre tout à l’heure tous vos empreintes…. ! Mademoiselle Juliette épouse Chartrain, dans ses vingt ans faisait partir d’un groupe de résistants dont elle était le chef ; le réseau ‘ Liberté’ ; elle fut la seule rescapée, et citée à l’ordre de la nation. L’assassin retourne dans sa chambre. Mais il y a quelque chose, aussi que j’ai visionné dans la caméra de surveillance car là aussi personne ne savait qu’une caméra était pointée en haut des escaliers…. ! Gilbert faites nous passer le film….. !’

Gilbert introduit la cassette et là on voit….

‘…Regardez, il y a juste la clarté de la lune qui inonde la salle à manger, regardez, l’homme, il est à la tête couverte par une chemise ou par un drap, on voit mal, il tâte le pouls, comme vous pouvez le constater, et là regardez, il panique, son gant s’est troué…. !’

‘…Mais en ne voit rien de son visage, inspecteur… ? Dit Lahénèc.

‘…Oui, je sais regardez, remonte les escaliers, pour faire croire qu’il loge dans le premier étage ’ Poursuit l’inspecteur…

‘… Vous voulez dire qu’il a voulu nous faire porter le chapeau… ???? ! ‘ Ajoute Mr Collard…

‘…Oui…. ! E X A C T E M E N T ….. ! Je vous annonce aussi que Madame Chartrain comme il aurait pu le croire était morte, or elle se remet de sa fracture du bassin et elle est là… !’

Tous les regards se tournent vers la porte du salon, salle à manger.


‘…Ah bon…. ? Interjeta Bottier…. !’ Une bonne nouvelle mais alors si l’assassin n’habite pas au premier c’est donc…. ?’

‘…Monsieur Poussin, votre papa faisait partie de la milice, au service des nazis en 1943, sous le nom de Garcin Laroche n’est ce pas… ! Un faux nom et prénom…?’

Tous les regards se tournèrent vers monsieur Poussin…

‘…Oui en effet, que vient faire là, mon père… !’

‘…A la libération, madame Chartrain, plutôt Juliette Landerman, l’a reconnu lors d’un gala donné par le général Guibert, commandant en chef de l’armée qui a libéré Paris… ! Et là, elle le dénonce aux forces françaises libres. Votre père fut condamné et fusillé mais avant, après son procès, il vous a soufflé le nom de celle qui l’a dénoncé…Ces faits sont transcrits dans son journal, en date du 8 Décembre 1945. Je ne pouvais pas dés le début de l’affaire accuser presque sans preuve l’un de vous. Or monsieur Poussin est aussi le seul à connaître l’existence des caméras cachées, puisque c’est lui qui a les a posé d’où son ‘ masque’ afin qu’il ne fût pas reconnu…?’

Monsieur Poussin, se lève hors de lui…

‘…Non vous bluffez, je l’ai vu, elle était morte… !’
‘…Ben voilà…. ! Vous la haïssiez n’est ce pas… ?’
‘…Oui, je vivais jusqu’ à cet instant de la voir trépasser, et quand j’ai su qu’elle était là, je me suis dis que c’était l’occasion inespéré de la trucider, de venger mon père… !
‘….Gilbert, faites entrez Madame Chartrain…. !’

On entend dans le corridor, le bruit de pas de Madame CHARTRAIN s’appuyant sur sa canne… !’

‘….Ca alors… !’ S’écrit monsieur Souchon, vous êtes en vie alors, D ieu soit loué… !’
‘…Non, je vous présente Mademoiselle Inès, sa fille, comédienne professionnelle, elle lui ressemble étrangement, elle porte cependant une perruque, c’était ma dernière carte pour lui faire avouer son crim car les empreintes laissées sur la main de madame CHARTRAIN n’étaient pas exploitables… !’
Mais vous êtes tous témoins de son aveu…. ! C’est suffisant pour l’envoyer à perpétuité… !’

Fin.

EN MEMOIRE DE JANET CASTRO Z'AL
.



15 MARS 2010.

Une date m’a marquée, celle du 15 MARS 2006, celle qui a vu le décès de mon amie Janet.

De son vrai nom Castro, elle m’avait écrit sur mon mail à l’époque sous le signe du cinq.

Son pseudo portait le mot FIVE, je crois et là bien sur, j’ai compris que j’avais affaire à une dame juive habitant New-York.
Au fil du temps, nous sommes devenus amis.
J’étais son MARCEL…Proust. J’ai été honoré d’apprendre cela et je la remerciais vivement par téléphone.
Sur Adra, elle jouait les troubles fêtes mais on commençait à la connaitre et on l’apprécier en sourdine.

Au PTB, elle s’était allié avec un certain CACOUBOULOU au PTB et là encore, elle cherchait à le démasquer sur Adra, me disant en privé, ‘…Croyez vous que cela soit lui… ?’ Et moi je lui répondais pour la mettre en effervescence, ‘…Oui c’est lui… !’
Son investigation donna lieu à quelques échanges très polis et bien drôles entre ces deux anciens amis.
Nous avions pour elle bcp d’affection.
Au fil du temps, elle commençait à délaisser la politique véreuse de Adra pour venir s’installer avec nous, nous la joyeuse bande de luron, d’autant plus qu’elle s’est trouvé encouragé par une autre amie Suisse du nom de ABI. Abigamiel.
Nous avons été aussi les témoins d’une paire de femmes qui s’en donnaient à cœur joie allant même imaginer une histoire de Nil. Mes souvenirs sont intacts et bien sur chacun de nous y apporter sa contribution à cette narration imaginaire où le délire prenait la place du sérieux.
Madame Castro était une grande dame qui fumait beaucoup. Elle avait une grande allure et était mamie. J’ai eu l’occasion de correspondre avec son unique fille.

Madame feu Castro n’est plus là. Mais au fond de moi vit son amitié et son image.

Une salle fut nommée à son intention, elle qui adorait le théâtre, elle fut honorée post mortem et son prénom vit parmi nous.

‘…Madame Castro Janet, les années sont passées et voilà que je vous remets toujours au devant de la pièce, comme promis car en ce qui me concerne la vie bien que théâtre continue dans l’éternité… !
Vous êtes partis qqs mois avant que je ne sois papi mais comme vous le devez le savoir, je le suis 5 fois, 5 comme votre pseudo… !’.

Je ne vous oublie pas. Janet z’al.






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Janet, ma chére amie, je serai là à notre rendez vous du 15 Mars.
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HOMMAGE A JANET CASTRO Z’AL.

Ma chère Janet z’al que de pages j’ai écrit depuis que vous n’êtes plus là.
Que d’eau a aussi coulé sous les ponts de Paris.

Votre souvenir reste impérissable malgré votre éloignement.
Les promesses ne sont pas un vain mot chez moi et comme vous le voyez, je suis tjs là à remettre sur la table votre mémoire.

Je n’ai pas oublié ce fameux vendredi où vous êtes partie, vos écrits, vos propos, je n’ai rien oublié de nos courts moments passés sur l’ancien PTB et de nos échanges au téléphone.

Je n’ai pas oublié ces instants où nous rigolions à travers le fil.
Je n’ai pas oublié ce combiné de téléphone accroché à l’extrémité d’un manche à balai pour vous faire partager qqs chansons arabes que vous aimez. Au client qui passait, je disais que ma tante de NEW YORK insistait à écouter un morceau de musique et il restait là debout à attendre que le refrain passe.

Rien n’aurait pu interrompre cet échange par delà l’océan.
Comble de bonheur, vous me compariez à PROUST, et je riais de cette comparaison.
Proust, si j’avais eu vraiment son talent, je ne serai pas encore là à scribouiller dans mon isoloir contre vents et marrés qqs textes de mon crû.

D’autres amis sont partis vous rejoindre, Henri Bellicha, Annie Boukhris, Henri Fitoussi votre pote, passez lui le bonjour si vous le rencontrez. Mais qui donc à part moi, les remets sur le tapis, du moins pour deux d’entre eux.

Il m’en coute de ne plus vous lire, l’absence est mortel parfois et seul l’éternité a le pouvoir de vous retenir dans ce monde meilleur. Qui est le votre.

Que de fois je vous confiais que je vous aimais, appréciais, que de fois, j’attendais avec impatience vos écrits souvent piquants au point que certains, certaines en prenaient ombrage. Que de fois vos provocations ont soulevé des hoquets à certains internautes.

Braham, Meyer sont là aussi tjs bien discrets. Elsa a marie sa fille saha ou farha, sans qu’elle m’en informe. Son papa va mieux baroukh achem, elle m'a même demandée de faire une priére, je l'ai faite.

Les choses ont changé et nous faisons que passer en s’ignorant avec bcp de tact.
Ma chère Janet, il m’en coute encore de vous quitter bien triste et monotone.

Vous avez marqué mon esprit et j’en ressens le frisson, ce frisson que fait de vous une dame à part.

Digne, fière, avenante, noble dans la tenue de votre cigare.
Sachez que tant que je serai là à écrire, je serai toujours là à vous rendre hommage.

Sans jamais vous oublier.
Reposez en paix.

Rabi ma'ak ya hkouya Bebert,
Je dis a qui veut bien m'entendre, il ne faut pas croire les gens qui s'habillent de "serieux", il faut toujours croire les gens joyeux, contents, les fedlekjims, c'est eux qu'Achem aime.
Aujourdh'ui baroukh Achem je me suis leve de bonne hummeur, que demander de plus?
Yom tov et pourim sameah.
POUR JANET CASTRO Z'AL. 15 MARS 2013.
Pièces jointes:
KANDIL.gif
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