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*****SALLE BRAHAM ...SHABATH CHALLOM...SHAVOUAT TOV...CHANA TOV...ET CABARET...*****

Envoyé par albert 
Re: *****SALLE BRAHAM ...SHABATH CHALLOM...SHAVOUAT TOV...CHANA TOV...ET CABARET...*****
11 février 2011, 14:07
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Re: *****SALLE BRAHAM ...SHABATH CHALLOM...SHAVOUAT TOV...CHANA TOV...ET CABARET...*****
12 février 2011, 09:19
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Re: *****SALLE BRAHAM ...SHABATH CHALLOM...SHAVOUAT TOV...CHANA TOV...ET CABARET...*****
18 février 2011, 03:08
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Re: *****SALLE BRAHAM ...SHABATH CHALLOM...SHAVOUAT TOV...CHANA TOV...ET CABARET...*****
19 février 2011, 08:05
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Re: *****SALLE BRAHAM ...SHABATH CHALLOM...SHAVOUAT TOV...CHANA TOV...ET CABARET...*****
25 février 2011, 02:26
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Re: *****SALLE BRAHAM ...SHABATH CHALLOM...SHAVOUAT TOV...CHANA TOV...ET CABARET...*****
26 février 2011, 08:03
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ye Breytou

Red balec ashemss ntaa' labh'ar lah'mar, yekli etrilya.
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Le JOUR DE LA VISITE INATTENDUE.




Donc je me reposais dans ma chambre vers les 18 heures lorsque la porte se trouve gentiment agressée par des coups discrets.

Je me lève en caleçon et vêtu de mon MARCEL SALE cher à Elsa la grande politicienne, et je me dirige vers l’issue d’un pas nonchalant, bien loin d’imaginer de voir devant moin une grande surprise en moustache et chapeau blanc.

Là, je reste un moment évasif alors que la surprise moustachu, me sourit de ses belles dents relookées.

‘…Braham…. ?’
‘…Oui mon cher en chaire et en os… !’

Je reste béat un moment.
La surprise passée, j’ouvre franchement la porte laissant mon honorable visiteur rentrer.

‘…Mais Braham, tu ne m’as pas averti de ta visite… !’
‘…Ici en Israël, nous aimons les visites éclaires, sans jamais prévenir… !’

Je m’habille vite fait et nous voilà dans la hall. Sa charmante femme nous attendait, bien calé dans un fauteuil en cuir bleu sombre.

‘…Heureux de vous voir Monsieur Albert… !’

Je prends place et me voilà commander des jus de fruits. Braham opte pour la citronnade.
Nous bavardions lorsque BRAHAM, me dit…

‘…Albert, je ne suis pas venu tout seul… !’

Intrigué…

‘…Avec qui encore… ?’
‘…Avec un joli couffin bien rempli… !’

J’essaye de deviner mais hélas, je n’y parviens pas, par respect.
‘…Nous allons… !’ Me dit t’il ‘…Collationner sur la plage… !’

L’énigme restait entière.
Je fais part de la collation à ma femme qui me dit qu’elle ne peut pas venir parce que la mariée va faire son mikve et qu’elle doit être présente. Surement pour lui frotter le dos.
Qu’à cela ne tienne, j’obtiens la permission de nuit de chez ma femme sinon au petit jour, je serai puni.

Nous attendons que la nuit soit plus profonde pour nous diriger vers la plage.

Mon ami se met à genoux sur le sable humide et le voilà creuser un trou d’une vingtaine de centimètres de profondeur. Large de 30 centimètres. Il enfoui du paper alu et là il me sort du charbon de bois. Et un peu de pétrole.

‘…Un feu de joie… ?’ Que je lui dis.

Il ne dit rien préférant allumer ses bois noirs.
Il sort un grill et le voilà poser sur la sable une planche de modestes dimensions.

Il ouvre un paquet en plastic et là devant mes yeux effarés, je vois côtelettes d’agneaux, merguez, foie, tranches de cœur, mimlets, rognons. Avec délicatesse Braham, en vrai ‘chéouiy’ sort sa lame de couteau et tranche les bayds en trois, sort sa salière, sale la viande, vente un peu l’âtre et cela devant mes yeux ébahis. Un méchoui comme bienvenu pour ma personne.

Je regardais faire mon ami avec pleins d’idées dans la tête.
‘…En Israël, c’est une tradition chez nous d’honorer nos amis par un méchoui… !’

Je restais muet par tant de délicatesse parce que faire 250 kilométres avec trois kilos de grillades et du charbon, c’est bien plus qu’un honneur. Sans oublier les trois bouteilles de vin rouge du MONT CARMEL.

Des méchouis parties, j’en ai vu mais pas comme celui là au bord de la mer, assis sur la plage, la mer à qqs mètres, et sous le ciel du PAYS DIVIN.

Sa femme s’était mit à nous servir alors que le vin coulait à flots dans nos gosiers. J’étais euphorique.

Une musique arabe parvenait à nos oreilles. Cet air connu me fit lever et je faisais qqs pas de danse devant sa femme qui n’en pouvait plus de rire, et elle avait raison parce que je commençais à me souler. Braham emporté lui aussi par le vin, se lève tandis que sa femme tapait des mains.

§§§§§…DOUR BIYA YE CHIBANI DOUR BIYA… §§§§§

Je tournoyais sur moi-même, mes pieds enfoncés dans le sable tandis que BRAHAM sans complexe faisait de même. Nous étions ivres de bonheur et de joie.

Voilà que fort de mon MONT CARMEL, je trébuche et je me retrouve déséquilibré. Voulant me maintenir coute que coute, j’agrippe la chemise de BRAHAM et nous voilà à terre. Sa femme était dans un état de rires que nous fumes pris de crainte pour elle.

‘…Ye BRAHAM…HIC… ! Loucen nââmlou plongeon…?’ Et si nous plongions…?’
BRAHAM trouva l’idée saugrenue et pour cause, notre ivresse aurait pu nous emporter bien loin de notre grill.

Côtelettes, cœur, rognons, merguez prirent le chemin de nos boyaux. Le vin passa et je ne tenais plus sur mes jambes. J’étais en état d’immobilisme avancée.

A 11 onze de la nuit enfin, BRAHAM voyant mon état piteux avance l’idée qu’il doit m’accompagner. Dans ma chambre. Sans cette aide, je serai encore là bas à somnoler. Il me soulève gentiment. Je m’accroche à lui et chemin faisant, je chantais ‘…AANDI BABOUR SALHA… !’
Arrivés dans le hall de l’hôtel, voilà que la bande de cousins, cousines et ma femme voit franchir ma personne dans un état d’ébriété dépassée.

‘…Bande de nazes que vous êtes HIC… ! Voilà mon ami BRAHAM Hic…. ! Avec lui on ne s’emmerde pas… !’

Là tous les regards se tournèrent vers ma femme. Comme si elle était responsable du MOT NAZE.
Elle ne dit rien mais vient à ma rencontre.

‘…Tu es bourré… !’
‘…E’ye, bien bourrée et ca c’est grâce à mon ami BRAHAM…Et MEYER… ! Eux au moins, ils sont francs, lorsqu’ils vont qq part, ils me disent toujours où ils vont, pas comme certaines qui font semblant d’être chez elles alors qu’elles vadrouillent AILLEURS… !’Meyer me dit tout, BRAHAM ne me cache rien mais vous…. ?’

Personne n’avait compris mon allusion, encore moins ce 'vous' lancé à leur adresse.

‘…Il délire mon mari, je vais le mettre au lit… !’

Elle prend le relai de BRAHAM et je m’accroche sur les épaules frêles de ma femme.

‘…On prend l’ascenseur hein chérie… ?’
‘…Tu veux prendre les escaliers alors… ! Tu as vu dans quel état tu es, tu m’a fais honte et qu’est ce que cette allusion… ?’
‘…J’ai fais une allusion moiIIII… ?’
‘…Demain on règle tout cela… !’

Le lendemain matin, j’ai fais le mort jusqu’à midi.
En attendant, j’avais oublié de dire au revoir à BRAHAM et à MEYER.
Salut les amis et MERCI BRAHAM pour ce repas plagieux.

Que du bonheur.
Je reviendrais ye khouyé si Achem le veut.






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