Souvenirs d’un passé heureux mais lointain.
La SALON DES DATTES Ou le Célèbre Chat.
Je me souviens avec beaucoup de nostalgie au cœur, ce haut lieu de nos rendez-vous nocturnes où tout bon et honnête jeune harissien venait se reposer avec grand bonheur.
Ce n’était pas le salon de Mme de Sévignè ni celui de Madame la Comtesse de Pampadour
encore moins un salon couru à la cour du roi LOUIX XIV mais un salon où l’odeur de la frite et de l’huile rance venaient titiller nos narines avec un soupçon d’odeur de jasmin fané.
Un kif mémorable que je ne suis pas prêt d’oublier.
Qui étions- nous... ? Il y avait au tout début Elsalili la gentille Mamolili la brave, Maboulette, Rose (merci Rose de m’y avoir invité et fait connaître ce forum de gladiateurs.) j’aurai du ce jour là me casser la langue, Suggest l’inventeur du Ch’tis, Poupée l’adorable avec ses ‘...Rires.. !’ Bichette, JD, JP, Zaza, Meyer, Glibounette, Lucie, Sabrina, Jex, Fernand, Abigamiel, Pénélope, Ulysse, Jano et tous ses pseudos, Ofeq et ses petits soucis, Jéro dés fois, Raphael z’al bref, j’en oublie certainement. Que leur pseudo soit béni d’entre tous les énergumènes qui nous ont tant inspirés que je suis encore assis sur mes fesses. Ce soir.
Le nombre de chateurs avoisinaient presque tous les soirs une moyenne de 15 intervenants.
Tous de braves gens. Quand je vous dis que ces réunions se terminaient presque en effusion de sang, j’en porte les cicatrices, croyez moi je n’exagère pas.
Certains soirs le corbillard passait pour relever les exclus.
Donc, à part ceux là cités, d’autres rentraient aussi sous des pseudos nouveaux mais que je devinais être les mêmes et pour cause car ils rentraient pour régler qq comptes. Une fois le poison éjecté ils s’enfuyaient lorsque le ou la modératrice montrait son bout du nez.
Nous sommes tous passés par les injures et si ce n’est l’écran, ce mur de protection contre toute atteinte corporelle, nous n’étions pas loin d’une bataille rangée. Tous les noms d’oiseaux fusaient et chacun en avait pour son compte.
Les PV étaient les plus drôles. On y apprenait qu’un tel draguait une telle, qu’une telle ne pouvait pas supporter un tel et ainsi de suite. Quand certains parlaient de politique, d’autres parlaient cuisine ou alors s’énervaient lorsqu’on ne leur répondait pas.
Mais tous avaient un point commun la TCHACHTE. Les beaux discours ne s’arrêtaient que lorsqu’un truand venu d’ailleurs pour nous insulter.
Si par malheur, deux amis se chamaillaient, l’ambiance tournait au vinaigre et du coup la fuite en avant s’imposait.
On rencontrait toutes sortes de caractères, des forts en gueules, des matrones, des naïfs, des autoritaires, des pacifiques, des virulents, des hargneux, des impolis, des doux mais de tous ces intervenants une seule à le mérite d’être la plus grande sympathique qu’un salon ait abrité.
Elle s’est cru propriétaire de ce lieu ouvert à tout le monde. Un peu comme moi dans le PTB ET MOI. Elle faisait sa loi. Personne n’était à son gout sauf moi le HLOU.
Le HLOU DEVENU TORCHI KHEL.
Et malheur à celui ou à celle ‘elli me jich ââla qalba.. !’ Celui ou celle qui ne lui plaisait pas...)
Qu’un nouveau ou une nouvelle se hasarde à parler et voilà que tombe le A.S.V. Age, Situation, Ville. Interrogatoire d’une commissaire de police. Ou alors d’une juge qui vient de surprendre un malfrat en grand délit de viol mta dara.( sa maison.)
Nul n’était sympa à ces yeux sauf moi, le Hlou. J’ai eu de la chance pas toujours puisque nous nous sommes pris le chignon. Agressive par moment, douce lorsque elle a bien travaillée.
Elle avait pour moi, un sentiment d’amitié que personne ne pouvait se targuer d’en avoir.
Elle m’a encore insultée, il y a trois mois en me traitant de MARBRIER en pv. Eye.
Elle m’a blessée. Qbiha.
Heureusement que je ne suis pas faussaire.
Mais vous savez je l’aime encore un petit peu malgrè ses misères envers moi.
C’est vrai aussi que j’ai mes tors mais mes tors sont parfaits, les siens sont eqeq.
Alors là, dans les PV, je ne vous dis pas. Mais moi hypocrite, falssou, hargneux, solitaire, mesquin, rapporteur, balance, méchant que je suis, ( je répète ces injures d’avant) je lui disais toujours ‘...Mais enfin Imbécile que tu es, tu ne vois pas que tu exagères un peu, je n’ai pas de contrat avec toi... !’
J’étais sa petite mascotte, son grand amour de Jano, celui dont elle avait besoin pour relancer le rire ou au contraire foutre la merde.
Je la défendais. Je les défendais toutes d’ailleurs contre les terroristes souvent, sauf si l’autre était aussi mon amie, alors là, je prétextais un besoin urgent alors que je lisais en cachette les réparties.
Et elle qui disait ‘...Où est JanoOOOOOOOOOOO hein... ! Lorsqu’on a besoin de lui, il n’est plus là... !’ Et sa copine qui renchérit ‘...Lejjem Colomba... !’ Yatiq Colomba ââlla rasseq. Amin.
Puis, des dissensions sont apparues.
Des anciens ont fui par lassitude et surtout par la mauvaise ambiance qui commençait à régner tandis que des bleds et rqak, des invités de marque aussi froids que le marbre de l’Alaska sont venus animer l’espace laissé par d’autres. Ce fut l’achèvement du salon. Il y a de ces personnes guignardes qui, lorsqu’elles mettent le pied quelque part, noircissent l’atmosphère. Assassinent les ambiances. Comme si elles étendaient un voile noir au - dessus des quelques récalcitrants qui rechignaient à partir.
Et au fil des soirs, la cheftaine des lieux s’est retrouvée suspendue, avec un douloureux Sameco. Pris par une angoisse, elle me sonnait comme un chaouch, alors je venais lui tenir compagnie
Bref, quant est t’il aujourd’hui de haut lieu du daribe et du khssam.
Malgré les fausses promesses de ranimer des cendres ce Salon, qui ne se relèvera plus, ce chat est devenu un cimetière.UNE SORDIDE CRYPTE. Pire que mon ancien théâtre que je visite de temps à autres, pour me dire si j’ai rêvé ou pas, tellement ma verve s’est inscrite dans ses colonnes bleues et qui a dépassé tout ce qui peut se dire, sans ne jamais choquer personne volontairement, dans une rubrique devenu culte dont MOI l’auteur, bien loin de se glorifier, n’a fait qu’offrir souvenirs crasseux, larmes et rires et fait partager en sa compagnie des gens de petites renommés qui, dans leur délires, pensent me faire de l’ombre. Aujourd’hui, on crache dessus.
Voilà pourquoi, je le répète à ceux ou celles qui veulent l’entendre, offrez leur du bonheur ou de l’émotion, faites une bonne action, mariez les, ils ou elles viennent vous récompenser soit par de la traitrise soit par de la merde. Ou par le mépris.
L’amitié demande des preuves pas de la sournoiserie.
N’est pas humain celle ou celui qui en a l’apparence.
L’humanisme demande le don de soi, l’amour pour son prochain mais pas n’importe quel prochain, le volontariat dans ce que l’on croit. La cherfè (la pitié) la hnénè (l’affection) la sobriété.
Je ne crois pas en certains humains qui ont fait la preuve de leur bassesse, qui se sont fourvoyés pour plaire, qui mettent leurs anciens amis ou amies dans la peine pour causes injustifiées. Surtout si ces causes ne méritent l’importance requise.
Comme le dit notre maxime ‘...Fel denie ehdi chey meidoum, qen rabi.. !’ Dans ce bas monde rien n’est éternel sauf D ieu.
Je crois en Dieu, ni aux huitres ni à la langoustine, je crois aussi au PTB. Et en tout ce que je créé.
Avec foi, honneur et fierté.
Et lorsque on prétend être un ancien ami ou une amie de longue date, il faut savoir mesurer ses paroles envers celui ou celle qui vous a mis dans son cœur, sans aucune arrières pensées ou mauvaises intentions, grâce à ce misérable et poussiéreux petit théâtre.
Que personne ne se fasse d’illusions sur une hypothétique sortie venant de ma part, je sortirais la tête haute et fière parce que je suis honnête, aimant, scrupuleux et naïf dans mes sentiments.
Alors que d’autres sont, malgré leur fortune, leur misère ou indigence bien loin de ces sentiments. Sentiments qui d’ailleurs sonnent faux.