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GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.

Envoyé par ladouda 
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
17 octobre 2016, 13:15
L’élément tragique de l’homme moderne, ce n’est pas qu’il ignore le sens de la vie, c’est que cela le dérange de moins en moins (Vaclav Havel)


Une élection d’Hillary Clinton à la Maison Blanche semble se profiler (info # 011710/16) [Analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency


Dès lors qu’une élection d’Hillary Clinton à la Maison Blanche semble se profiler (j’envisageais évidemment cette hypothèse dans mon livre Après Obama, Trump ?, que je considère plus que jamais indispensable pour tous ceux qui veulent comprendre la politique américaine d’aujourd’hui), il me semble utile d’en dire un peu plus concernant une personne qui, si les Etats Unis étaient encore un Etat de droit, devrait se trouver aujourd’hui en prison.

Hillary Clinton sera sans aucun doute, le cas échéant, la personne la plus corrompue à s’installer à la Maison Blanche depuis la Déclaration d’Indépendance. La Fondation Clinton présente les apparences d’une fondation humanitaire, mais est en réalité une machine à récolter de l’argent par millions de dollars. Les donateurs paient pour acheter une influence et un retour sur investissements, lorsqu’Hillary sera, espèrent-ils, à la Maison Blanche. Ils incluent, outre des grandes entreprises et d’importantes banques américaines, des puissances étrangères, parmi lesquels nombre de pays du monde arabo-musulman.

Les activités de corruption d’Hillary Clinton ont commencé dès le moment où son mari a achevé sa présidence. Elles se sont poursuivies jusqu’à ce jour. Elles n’ont pas cessé pendant les années où Hillary Clinton a été Secrétaire d’Etat.

Hillary Clinton est aussi une criminelle qui a échappé à toutes les poursuites pour diverses raisons : des témoins à charge se sont mystérieusement “suicidés” peu de temps avant de témoigner, après avoir détruit toutes les preuves, d’autres ont retiré leur plainte après avoir reçu des menaces très sérieuses, des juges, dans d’autres cas, ont renoncé à instruire les dossiers pour des raisons inexplicables.

Dans des dossiers récents, c’est le FBI qui a renoncé à demander une mise en examen, après avoir laissé des assistants d’Hillary Clinton détruire des documents, des emails et des disques durs. C’est aussi la Secrétaire à la Justice qui a demandé que ne soit pas nommé un procureur spécial pour examiner les actions d’H. Clinton, ce, juste après que son mari se soit entretenu avec elle en privé pendant une heure, et ait énoncé, semble-t-il, "des propositions que la Secrétaire à la Justice n’a pu refuser". (Toute ressemblance avec les pratiques de la mafia serait bien sûr fortuite.)

Les crimes les plus récents d’Hillary Clinton consistent en la divulgation de secrets d’Etat sur un serveur Internet clandestin, la destruction de preuves, la non-assistance à diplomate américain en danger dans le dossier Benghazi, cette ville de Libye ou un ambassadeur des Etats Unis et trois autres Américains ont été tués par des djihadistes sans recevoir le moindre secours.

Ils comptent aussi le parjure, puisqu’Hillary a déclaré jusque devant une commission du Congrès que les assassins n’étaient pas des djihadistes, mais des Libyens en colère après avoir vu un film “islamophobe” ; ce, alors qu’Hillary Clinton savait pertinemment que les assassins étaient des djihadistes et que le film incriminé n’y était pour rien. Si l’on remonte trente ans plus tôt, la liste des crimes de Mme Clinton se fait plus longue et plus accablante.

chris.jpg
La plus grosse casserole d’H. Clinton :
Le non-secours à l’Ambassadeur Chris Steven (photo) à Benghazi,
la justification des mobiles de ses assassins, et le parjure devant le Congrès

Je pourrais ajouter qu’Hillary ment constamment, y compris concernant ses mensonges précédents, mais je sais qu’on me rétorquera que tous les politiciens sont des menteurs.

J’ajouterai tout de même, car c’est plus important à noter, qu’Hillary Clinton entretient depuis de nombreuses années une relation étroite avec une femme qui est d’ores et déjà son éminence grise et sa conseillère de tous les instants, voire celle qui prendra les décisions si Hillary Clinton est indisponible, ce qui ne manquera sans doute pas de se produire, puisqu’Hillary Clinton est atteinte d’une maladie dégénérative.

La femme en question se nomme Huma Abedin. Elle est la fille de Syed Abedin, professeur d’islamologie, et de Saleha Mahmood Abedin, membre de la division féminine des Frères Musulmans et de l’International Islamic Council for Dawa and Relief [le Conseil Islamique International pour la Propagation de l’islam et le Secours], une organisation dirigée par Yusuf al Qaradawi, antisémite notoire souhaitant l’annihilation d’Israël.

Huma Abedin a dirigé pendant une dizaine d’années une revue à laquelle ses parents ont beaucoup contribué, tout comme son frère, Hassan Abedin. La revue s’appelle Journal of Muslim Minority Affairs [Le Journal des affaires de la minorité musulmane]. Sa ligne éditoriale n’a cessé d’être conforme aux objectifs des Frères Musulmans.

Huma Abedin est passée directement et sans transition du Journal des affaires de la minorité musulmane au rôle de “conseillère spéciale” d’Hillary Clinton. Elle ne s’est jamais expliquée sur son passé islamiste. Personne ne lui a jamais posé de questions à ce sujet. Elle a été jusqu’à une date récente l’épouse du politicien exhibitionniste Démocrate Anthony Wiener [juif de père et de mère, originaire de Brooklyn. Ndlr.]. L’exhibitionniste a-t-il servi d’alibi juif pour faciliter l’ascension d’Abedin ? Je n’ai pas la réponse à cette question, et ne tire aucune conclusion du passé islamiste d’Huma Abedin et de son passage sans transition au service direct d’Hillary Clinton. Je me contente de constater. Je constate aussi que dans tous ses propos concernant l’islam, Hillary Clinton parle comme quelqu’un qui pratique la Dawa (la propagation, le prêche, l’invitation à l’islam) et avec des accents dignes de ceux de Barack Obama au moment du discours du Caire en 2009.

Hillary Clinton a aussi quelques conseillers juifs. Le plus connu d’entre eux est Sydney Blumenthal. Celui-ci a été une sorte d’homme de main pour les Clinton dès la présidence de Bill, et a été, à de nombreuses reprises, convoqué par la justice, sans jamais se voir condamner, faute de preuve. Son surnom, à Washington, jusqu’à ce jour, est ‘Sid Vicious’ [Sid le vicieux].

Il a été l’un des organisateurs de la campagne électorale d’Hillary Clinton en 2008, puis son conseiller lorsqu’elle fut Secrétaire d’Etat. Son nom apparait de nombreuses fois dans divers dossiers liés au renversement de Kadhafi en Libye et à des trafics d’armes liant la Secrétariat d’Etat à des groupes islamistes libyens et syriens.

Divers emails divulgués venant du serveur Internet clandestin d’Hillary Clinton montrent que Sydney a été au cœur de plusieurs tentatives de déstabilisation du gouvernement israélien, et qu’il n’a de cesse de soutenir son fils, Max Blumenthal, un homme proche du Hamas et imprégné d’une haine absolue d’Israël. Max Blumenthal est l’auteur d’un livre abject sur l’Armée israélienne, Goliath.

Divers emails du même serveur Internet clandestin montrent qu’Hillary Clinton a été une lectrice enthousiaste de Goliath et qu’elle a même soutenu la promotion du livre lors de sa sortie. Je ne tire aucune conclusion du passé de Sidney Blumenthal et de son action au service direct d’Hillary Clinton. Je ne tire non plus aucune conclusion de l’enthousiasme d’Hillary Clinton pour Goliath et Max Blumenthal. Je me contente une fois encore de constater.

Une élection d’Hillary Clinton à la Maison Blanche semble se profiler, disais-je. Si Hillary Clinton entre à la Maison Blanche, cela promet une superbe présidence, et m’en délecte d’avance.

Et, cela va de soi, le vilain dans toute cette histoire, cela aura été Donald Trump, ce qui est tout à fait normal.

Il n’a pas d’actes de corruption et de crimes à se reprocher (des femmes qui militent pour Hillary Clinton se souviennent brusquement, dix à trente ans après les "faits", que Trump les a touchées de manière déplacée, et elles se souviennent de ce qui s’est passé il y a trente ans, un mois avant une élection à laquelle se présente celles pour qui elles militent : cela dénote d’une logique incontestable).

Trump a sans doute menti parfois, mais infiniment moins qu’Hillary Clinton. Il n’a aucune fréquentation islamique et les Juifs de son entourage sont proches du Likoud. Un vrai monstre, en somme.

J’oubliais: ce qui le rend vraiment monstrueux est qu’il a été longtemps de gauche, qu’il est devenu conservateur, et qu’il aime son pays. Faut-il qu’il soit abject !


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Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
17 octobre 2016, 23:14
L’Iran juge « inacceptables » des propos de Kerry sur les sanctions« Lorsque l’Iran est engagé au Yémen et soutient Assad et le Hezbollah, et tire des missiles que les gens jugent menaçants (…) cela complique énormément les efforts, » a déclaré le secrétaire d’État américainAFP 17 octobre 2016, 11:13

Abbas Araghchi, vice-ministre des Affaires étrangères et chef des négociateurs nucléaires iraniens, lors d'une conférence de presse à Téhéran, le 14 mai 2013 (Crédit : AFP/Archives Atta Kenare)Abbas Araghchi, vice-ministre des Affaires étrangères et chef des négociateurs nucléaires iraniens, lors d'une conférence de presse à Téhéran, le 14 mai 2013 (Crédit : AFP/Archives Atta Kenare)

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a qualifié de « totalement inacceptables » les propos du chef de la diplomatie américaine John Kerry qui a affirmé que la politique régionale de l’Iran posait problème pour la normalisation des relations bancaires.

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« Les propos de M. Kerry sont totalement inacceptables. Nous sommes surpris. Lors des négociations nucléaires, nous avons clairement dit que les questions sécuritaires, balistiques, de défense et notre politique régionale ne sont pas négociables et ne sont pas liées aux négociations nucléaires », a déclaré Abbas Araghchi à la télévision d’Etat.

« Il est inacceptable que M. Kerry parle aujourd’hui de nouvelles conditions », a-t-il ajouté.

Dans une interview à la revue américaine Foreign Affairs, M. Kerry a affirmé que les Etats-Unis avaient fait plus d’efforts qu’il ne fallait pour essayer de rassurer « les banques qui sont réticentes à faire des affaires avec l’Iran pour diverses raisons ».

« Nous avons levé toutes les sanctions que nous avions convenu de lever. Mais il y a d’autres problèmes », a-t-il dit encore. « Lorsque l’Iran est engagé au Yémen et soutient (le président syrien Bachar al-) Assad et le Hezbollah (libanais), et tire des missiles que les gens jugent menaçants (…) cela complique énormément les efforts ».

L’Iran soutient financièrement et militairement le régime syrien et le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, appuie les rebelles Houthis au Yémen et développe un programme balistique que les Etats-Unis jugent menaçant.

L’accord nucléaire, conclu en juillet 2015 entre l’Iran et les grandes puissances (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) et entré en vigueur en janvier dernier, a permis la levée d’une partie des sanctions internationales contre l’Iran. Mais Téhéran accuse les Etats-Unis de ne pas donner suffisamment d’assurances aux grandes banques internationales pour faire des affaires avec l’Iran. Les banques européennes évitent en effet de s’engager par peur de futures mesures punitives américaines.

« M. Kerry et les autres responsables américains et européens qui affirment avoir appliqué leurs engagements oublient qu’ils devaient non seulement lever les sanctions (…) mais aussi garantir et faciliter l’accès de l’Iran aux marchés financiers, bancaires, énergétiques, technologiques et commerciaux », a affirmé M. Araghchi.

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Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
18 octobre 2016, 05:43
HISTOIRE - Cathédrale Saint-Louis de Carthage

La cathédrale Saint-Louis de Carthage a été construite de 1884 à 1890, et désaffectée pour le culte en 1963. Elle est connue depuis 1993 sous le nom d'Acropolium, un lieu culturel et festif qui accueille spectacles, expositions et mariages

Couvrant une surface de 1 800 m2, elle domine majestueusement la colline de Byrsa et côtoie les principaux sites archéologiques de l'antique cité punique puis romaine.
Ancienne chapelle Saint-Louis

Le 8 août 1830, Hussein II Bey donne au consul général de France l'autorisation d'édifier une chapelle sur le site de l'antique Carthage, de déterminer son emplacement et de prendre tout le terrain nécessaire. Le consul charge son fils Jules de cette mission. Celui-ci, après avoir examiné attentivement les lieux, conclut que la chapelle doit être construite sur la colline de Byrsa, au centre de l'acropole punique, à l'emplacement du temple d'Esculape. Louis-Philippe Ier approuve ce projet.

Concernant la chapelle, le parti pris par l'architecte est celui d'un bâtiment aux proportions modestes doté d'une architecture où se mêlent les styles gothique et byzantin.
Des descendants des familles de croisés, compagnons du souverain, participent à son
financement.

La cathédrale devient primatiale d'Afrique lorsque le titre de primat d'Afrique est restauré au profit du cardinal Lavigerie, titulaire des archidiocèses d'Alger et de Carthage unis en sa personne.

Inauguration

Le bâtiment fut consacré en grande pompe en présence de nombreux dignitaires ecclésiastiques. À sa mort, le cardinal Lavigerie y est inhumé et un monument funéraire élevé en sa mémoire. Son corps repose aujourd'hui dans la crypte de la maison généralice à Rome.
Désaffectée et cédée à l'État tunisien en août 1964, plusieurs années après l'indépendance de la Tunisie (1956), la cathédrale est reconvertie en 1993 en un lieu de culture.

Architecture

La fin du XIXe siècle aime les styles composites comme dans le cas de la basilique du Sacré-Cœur de Paris construite à la même époque et de style dit romano-byzantin. L'édifice, selon les plans de l'abbé Joseph Pougnet (1829-1892), est de style byzantino-mauresque en forme de croix latine (65 mètres sur 30).

La façade expose une rosace sculptée dans une pierre de taille ocre rapportée de Malte, qui compose l'ensemble du bâtiment, et se trouve encadrée à chaque angle de deux tours carrées.

À l'intérieur, le chœur s'élève en double arcade en plein cintre coiffée d'un dôme bleu azur. La cathédrale comprend trois nefs et un déambulatoire à l'étage.

La croisée du transept est surmontée d'une grande coupole flanquée de huit clochetons et l'abside d'une coupole plus petite. La cathédrale comporte également deux bas-côtés séparés par des arcs outrepassés.

Aux murs figurent les blasons des donateurs pour la construction de la basilique. Les 174 colonnes de marbre surmontées de chapiteaux dorés soutiennent les balustrades et les plafonds fait de caissons en bois importé de Hongrie, de Hollande et de Russie et décorés au moyen d'arabesques sculptées, peintes et dorées par des artisans d'Alep et de Venise.

284 vitraux réalisés par Édouard Didron, sont aussi décorés d'arabesques et laissent passer une lumière dans les tons bleus, jaunes ou verts. Ceux de la nef centrale représentent saint Louis et saint Augustin, les deux Saint patrons de la cathédrale.

La cathédrale est dotée d'un bourdon de six tonnes et d'un carillon de quatre cloches. Elles on été bénites par le cardinal Lavigerie qui a voulu être le parrain du bourdon Cyprien-Charles. Les autres cloches, par ordre de grandeur, s'appellent Augustin-Fulgence, Perpétue-Félicité, Louis-Eugène et Déogratias.

Activité culturelle

Chaque année, l'Acropolium abrite le festival de la musique classique "Octobre Musical", qui voit défiler les grands noms de la musique classique de par le monde. Dates 2016 : du 14 au 31.

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Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
18 octobre 2016, 22:42
Dans un retournement de situation spectaculaire, l’UNESCO devrait revenir mardi sur le vote d’une résolution controversée qui ignore les relations juives et chrétiennes historiques aux lieus saints de Jérusalem, suite à l’annonce par le Mexique de son changement de position sur le sujet, et de l’utilisation d’une rare disposition qui permet de revoter.

La résolution, présentée par plusieurs pays arabes et votée jeudi par une commission de la branche culturelle des Nations unies, ne cite le mont du Temple et le mur Occidental que par leurs noms musulmans, et condamne Israël, la « puissance occupante », pour différentes actions sur les deux sites.

Le Mexique était l’un des 24 pays à avoir voté en faveur de la résolution. Six pays (dont les Etats-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni) ont voté contre, et 26 se sont abstenus.

Mais dans une annonce surprenante lundi soir, le Mexique a déclaré avoir changé sa position et qu’il s’abstiendrait dans un second vote.

« Changer le vote réaffirme la reconnaissance que le gouvernement du Mexique donne à la relation indéniable entre le peuple juif et l’héritage culturel de Jérusalem Est », a déclaré le ministère mexicain des Affaires étrangères dans un communiqué.

« Cela reflète aussi l’appréciation profonde que ce gouvernement a pour la communauté juive et en particulier pour ses contributions importantes au développement culturel, social, économique et au bien-être du Mexique », a-t-il ajouté.

Toutes les résolutions votées par la Conférence générale de cette année devaient être validées par le Conseil exécutif de l’UNESCO dans un vote global mardi. La décision du Mexique mandate à présent un nouveau débat en commission sur la résolution avant le vote exécutif, qui était prévu à 11h00.

La décision du Mexique a eu lieu après que son ambassadeur auprès de l’UNESCO, Andres Roemer, a quitté le vote de jeudi à Paris, ce qui semblait être une protestation personnelle contre la décision de son pays de voter en faveur de la résolution. Mardi, le ministère mexicain des Affaires étrangères a annoncé qu’il serait remplacé à son poste d’ambassadeur, et qu’une enquête serait ouverte « pour vérifier et déterminer les responsabilités des responsables impliqués dans cette affaire. »

L’ambassadeur d’Israël auprès de l’UNESCO, Carmel Shama-HaCohen, a déclaré mardi qu’après avoir discuté avec Roemer de son opposition, il a suggéré à l’ambassadeur mexicain d’étudier l’utilisation de la clause permettant un second vote.

« Nous n’abandonnons pas, et nous nous battrons jusqu’au bout », a déclaré Shama HaCohen, tout en concédant qu’il était peu probable que la résolution soit rejetée, en raison du soutien d’autres pays. Il aurait précédemment échoué à reporter le vote exécutif de mardi pour permettre un débat supplémentaire.

Le directeur du Conseil exécutif de l’UNESCO, Michael Worbs, avait exprimé vendredi son espoir que la résolution ne passe pas le vote officiel de mardi comme prévu, mais soit différée pour donner une chance au dialogue.

« Nous avons besoin de plus de temps et de dialogue entre les membres du Conseil pour atteindre un consensus », avait-il déclaré.

Israël et les Etats-Unis avaient suspendu leurs participations financières à l’UNESCO en 2011, après l’admission des Palestiniens comme membres. Les deux pays ont par conséquent perdu leurs droits de vote.

La directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a également signalé vendredi sa consternation et son opposition à la motion, déclarant que les efforts pour nier l’histoire et le caractère œcuménique complexe de Jérusalem nuisaient à l’UNESCO.

« Le patrimoine de Jérusalem est indivisible, et chacune de ses communautés a le droit à une reconnaissance explicite de son histoire et de sa relation à la ville », avait déclaré Bokova dans un communiqué.

La déclaration de Bokova avait eu lieu après l’annonce par Israël de la suspension de sa coopération avec l’UNESCO en raison du vote, le ministère de l’Education, Naftali Bennett, déclarant que la motion était un déni de l’histoire qui « renforce le terrorisme ».

Pourtant, Bennett, qui est également président de la Commission nationale d’Israël pour l’UNESCO, a déclaré mardi que les derniers développements pourraient l’entraîner à revenir sur sa décision.

Naftali Bennett, ministre de l'Education et président du parti HaBayit HaYehudi, pendant l'émission "Rencontre avec la presse" de la Deuxième chaîne, le 4 juin 2016. (Crédit : capture d'écran Deuxième chaîne)
Naftali Bennett, ministre de l’Education et président du parti HaBayit HaYehudi, pendant l’émission « Rencontre avec la presse » de la Deuxième chaîne, le 4 juin 2016. (Crédit : capture d’écran Deuxième chaîne)

« Nous suivrons les développements aujourd’hui, et si la décision honteuse de l’UNESCO est effectivement annulée, nous envisagerons de reprendre les relations professionnelles, les évènements et les projets qui ont été suspendus », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Les Israéliens et de nombreux juifs dans le monde entier perçoivent ce geste comme le dernier exemple d’un parti-pris anti-Israël enraciné des Nations unies, où Israël et ses alliés sont largement dépassés en nombre par les pays arabes et leurs partisans.

Les dirigeants israéliens avaient réagi avec colère à la résolution, certains accusant la branche culturelle de l’ONU d’antisémitisme.

Des députés de gauche et de droite ont déclaré que la décision était indigne de l’UNESCO.

L’équipe du Times of Israël a contribué à cet article.

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Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
19 octobre 2016, 12:56
Par la résolution 80, l’ONU s’est interdit de créer un Etat palestinien – et elle ne peut pas faire machine arrière
PUBLIÉ PAR JEAN-PATRICK GRUMBERG LE 14 JUIN 2013
Signature de la Charte de l'ONU - 1945


Cet article fait suite et complète La légalité des implantations, et Comment réduire à néant le mythe des « colonies israéliennes ». Il sera suivi d’un quatrième et dernier de cette série qui traite du droit international qui gouverne le statut juridique des Palestiniens et des Israéliens en Judée Samarie.

Il existe un débat, superficiellement abordé dans les médias car il est relève du droit international, pour savoir qui peut décider de reconnaitre la Palestine comme nouvel Etat membre de l’ONU. Est-ce l’Organisation des Nations Unies, le Conseil de sécurité ou l’Assemblée générale ?

Au cours du débat, vous n’entendrez jamais que l’ONU a voté une résolution, la résolution 80 de sa charte*, qui lui interdit d’approuver la demande de l’Autorité palestinienne.

Lorsque cette résolution fut votée, elle fut officieusement appelée la « clause du peuple juif », car elle conserve intacts tous les droits accordés aux Juifs par le Mandat britannique pour la Palestine, même après l’expiration dudit mandat les 14/15 mai 1948.

De quoi s’agit-il

La résolution 80 de la charte de l’ONU a force de traité international car la Charte des Nations Unies dans son entier est un traité international. Appliquée au cas de la Palestine, elle explique que les Droits qui ont été donnés aux Juifs sur la terre d’Israël ne peuvent être modifiés d’aucune façon, sauf si un accord de tutelle entre les États ou parties concernées avait transformé le mandat en tutelle, ou en « territoire sous tutelle ».

En vertu du chapitre 12 de la même Charte, l’ONU avait une fenêtre de trois ans pour ce faire, entre le 24 Octobre 1945 (date où la Charte des Nations Unies est entrée en vigueur) et le 14/15 mai 1948, date où le mandat a expiré, et l’Etat d’Israël a été proclamé.

Comme aucun accord de ce type n’a été passé pendant ces trois ans, les droits donnés aux juifs dans le mandat britannique sur la Palestine ont force exécutoire, et l’ONU est bloquée par cet article 80. Elle n’est même pas autorisée à le modifier.

L’ONU n’a donc aucune possibilité de transférer une partie des Droits qui ont été donnés au peuple juif sur la Palestine à une entité non-juive, l’Autorité palestinienne en l’occurrence. Tous les juristes de l’ONU le savent, et buttent sur cette résolution incontournable.

De quels Droits parle-t-on

Parmi les plus importants des Droits conférés aux Juifs, figurent ceux de l’article 6 du Mandat, qui reconnait aux Juifs le droit d’« immigrer librement sur la terre d’Israël et d’y établir des colonies de peuplement ».

Sous le mandat britannique, toute la Palestine était réservée à l’établissement du foyer national juif et du futur Etat juif indépendant, en confirmation de ce qui avait été décidé lors de la conférence de paix de San Remo en Avril 1920.

Aucune partie de la Palestine concernée par le mandat britannique n’a été donnée pour la création d’un Etat arabe, car les droits des Arabes à l’autodétermination leur ont été accordés ailleurs : en Syrie, en Irak, en Arabie, en Egypte et en Afrique du Nord, et il fut créé 21 Etats arabes contemporains à cet effet, sur une immense masse terrestre qui va du golfe Persique à l’océan Atlantique. Contre un seul Etat pour les Juifs, en Palestine historique.

Il n’y a donc, d’un point de vue juridique pour l’ONU, aucune possibilité de créer encore un Etat arabe indépendant sur le territoire spécifique de l’ex-Palestine mandataire réservée à l’auto-détermination juive, et plus particulièrement en Judée, en Samarie et à Gaza.

Créer un tel état sur les terres juives serait illégal en vertu de l’article 80 de la Charte des Nations Unies, et outrepasserait l’autorité juridique que l’ONU s’est elle-même donnée. L’ONU est totalement bloquée, quelle que soit sa volonté politique actuelle.

D’une manière plus générale, il est bon de rappeler qu’aucun article de la Charte des Nations Unies ne donne ni au Conseil de sécurité, ni à l’Assemblée générale, ni au Conseil de tutelle, le pouvoir de créer un État indépendant. Si ce pouvoir avait existé, l’ONU serait un pouvoir législatif universel qui pourrait faire ou défaire les États par sa propre volonté, et elle mettrait en péril l’ordre mondial.

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L’ONU n’a donc aucun pouvoir légal pour créer un état, ou confisquer une partie du territoire d’un autre Etat. Ileana Ros-Lehtinen, élue Républicaine de Floride d’origine cubaine et responsable du comité des Affaires étrangères du parlement américain a d’ailleurs demandé au Congrès, en août 2011, de voter des sanctions punitives contre l’ONU s’il s’obstine à donner droit à la demande des Palestiniens à la création d’un Etat.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

[www.algemeiner.com]

* Article 80 de la Charte des Nations Unies :

1. Except as may be agreed upon in individual trusteeship agreements, made under Articles 77, 79, and 81, placing each territory under the trusteeship system, and until such agreements have been concluded, nothing in this Chapter shall be construed in or of itself to alter in any manner the rights whatsoever of any states or any peoples or the terms of existing international instruments to which Members of the United Nations may respectively be parties.

2. Paragraph 1 of this Article shall not be interpreted as giving grounds for delay or postponement of the negotiation and conclusion of agreements for placing mandated and other territories under the trusteeship system as provided for in Article 77.

[www.yale.edu]

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Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
19 octobre 2016, 22:48
Souccot des Juifs de Tunisie

ARTICLE | JEU, 20/10/2016 - 01:25

Souccot des Juifs de Tunisie


Souccot signifie cabanes ou tentes et ce terme rappelle le séjour du peuple d'Israël dans le désert. Elle nous rappelle également que nous sommes « étrangers sur cette terre »

C'est la fête des cabanes ou des huttes, dans lesquelles nous mangeons ou dormons pendant 7 jours. Le toit de la Soucca doit être fait de branchages laissant voir le ciel, car c'est D.ieu qui nous protège pendant notre séjour sur terre.

C'est la troisième fête avec convocation solennelle à laquelle le peuple juif était obligé d'assister en montant au Temple. Une fête très joyeuse avec deux jours fériés, le premier et le huitième jour. Elle est célébrée le 15 du mois de Tichri.

Tu célébreras la fête des tabernacles pendant sept jours, quand tu auras recueilli les produits de ton aire et de ta cuve. Et tu te réjouiras dans ta fête, toi, et ton fils, et ta fille, et ton serviteur, et ta servante, et le Lévite, et l'étranger, et l'orphelin, et la veuve, qui sont dans tes portes. Tu feras pendant sept jours la fête à l'Eternel, ton Dieu, au lieu que l'Eternel aura choisi, car l'Éternel, ton Dieu, te bénira dans toute ta récolte et dans tout l'ouvrage de tes mains ; et tu ne seras que joyeux. Deutéronome 16 :13-15

Il existe un commandement particulier de lier quatre fruits ensemble en une gerbe surnommée le Loulav, du nom de l'espèce la plus grande, le palmier. Celle-ci doit être agitée devant la Soucca.

Ces quatre fruits sont :

· le palmier

· le saule de rivière

· le cédrat

· la myrte

Ces quatre espèces représentent entre autre les différentes types de Juifs, pieux et moins pieux mais indissociables aux yeux de D.ieu:

Le cédrat (étrog) est délicieux et sent bon et c'est le type du Juif érudit dans la Thora qui met en pratique ce qu'il étudie:
Et ceux qui sont semés sur la bonne terre, ce sont ceux qui entendent la parole, et la reçoivent, et portent du fruit, l'un trente, et l'un soixante, et l'un cent. Marc 4:20

La myrte (hadas) sent bon mais n'est pas comestible, c'est la personne qui "oublie ce qu'elle a appris":
Et pareillement, ceux qui sont semés sur les endroits rocailleux, ce sont ceux qui, quand ils ont entendu la parole, la reçoivent aussitôt avec joie ;
et ils n'ont pas de racine en eux-mêmes, mais ne sont que pour un temps ; puis, quand la tribulation ou la persécution survient à cause de la parole, ils sont aussitôt scandalisés. Marc 4:16-17

Le palmier (loulav)est comestible mais n'a pas d'odeur, c'est celui qui possède la connaissance mais n'a pas les oeuvres:
Tu crois que Dieu est un (Deutéronome 6:4); tu fais bien, les démons aussi croient, et ils frissonnent. Mais veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les oeuvres est morte ? Jacques 2:19-20

Le saule de rivière (arava), quant à lui n'a ni goût, ni odeur, c'est celui qui est sans Thora et sans oeuvres mais qui néanmoins fait partie du peuple juif et doit être intégré au sein de la communauté afin de provoquer en lui une prise de conscience et le ramener à la foi:
Mes frères, si quelqu'un parmi vous s'égare de la vérité, et que quelqu'un le ramène, qu'il sache que celui qui aura ramené un pécheur de l'égarement de son chemin, sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés. Proverbes 10:12 Jacques5:19-20

La fête de Souccot est donc un appel à l'union fraternelle, et c'est un devoir de s'inviter les uns les autres sous la Soucca et de se réjouir ensemble des bontés de D.ieu. C'est la fête de l'amour fraternel !

C'est également la fête de l'eau, des pluies. Des prières sont dites pour amener les premières pluies, source de bénédictions pour la terre asséchée.

A l'occasion de cette fête, à l 'époque du Temple, 70 taureaux étaient offerts pour faire expiation pour les 70 nations du monde !

La portion des prophètes lue à cette occasion est la célébration messianique de Souccot dans Zacharie 14.

Le huitième jour c'est Sim'hat Torah, la joie de la Torah, une convocation pour célébrer la fin de la lecture annuelle de la Thora.

Voir : [harissa.com]
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
30 octobre 2016, 22:21
Les archives secrètes du ghetto de Varsovie adaptées au cinémaUn nouveau film basé sur deux documents à la valeur inestimée qui ont pu être récupérés – sur les trois enterrés pendant la Shoah – présente les créateurs de l’archive « Oneg Shabbat », dont peu ont survécu au régime nazi

Voir :

[fr.timesofisrael.com]
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
01 novembre 2016, 04:10
'La vie est belle'

La 5e ‘Miss survivante de la Shoah’ couronnée en Israël

Anna Grinis, née en Russie et âgée de 75 ans, a remporté le concours de beauté de bienfaisance. Et le « plus vieux chœur du monde » a fait ses débuts


Voir :

[fr.timesofisrael.com]
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
02 novembre 2016, 11:11
Le couscous, ou l’histoire ancestrale d’un grain magique

Le couscous n’est pas le fait du hasard. Il est réellement né là où il devait naître. Aujourd’hui, chaque pays du Maghreb se targue d’être à l’origine de ce plat aux saveurs berbères. Présent dans les circonstances de fête et de peine, le couscous s’est toujours entouré d’un rituel qui lui confère une certaine sacralité.


Raconter le périple du couscous, c’est restituer sa mémoire première, le frémissement des premières graines, les premiers gestes dont il garde le souvenir, le goût et l’odeur qui l’ont marqués. C’est aussi un voyage dans le temps et dans l’espace qui le réintègre dans les rituels liés aux étapes de la vie, aux traditions agraires, aux fêtes, à l’eau et au feu. Intemporel, il est à la fois légendaire et familier. Le couscous est ce plat de convivialité qui a gardé son histoire millénaire.

Le couscous (en berbère seksu) est le plat de référence des habitants de l’Afrique du Nord. C’est aussi leur plus grande et plus belle création culinaire. Les Amazigh furent les premiers à faire cuire à la vapeur les semoules de blé et d’orge. Ils amélioraient ainsi le traitement des graines jusque là utilisées seulement pour la confection de bouillies et de pains. Le couscous dont l’invention remonte vraisemblablement à la fin de la période romaine, n’est mentionné que vers la fin du VIIIème siècle par les auteurs musulmans qui firent l’éloge de ses qualités nutritives et médicales. Il parvient à sortir des frontières et à être prisé selon Rabelais dès le XVIème siècle sous le nom de Coscoton à la moresque. Ce n’est qu’avec l’arrivée des Hafsides que le nom de couscous est évoqué.

Le couscous remonte certainement à l’aube de l’Histoire même si ce plat, ainsi que l’affirme Ibn Khaldoun, n’est cité dans les chroniques qu’après la conquête arabe et l’islamisation du Maghreb. C’est à la table médiévale, au Maghreb mais aussi en Espagne et au Portugal que ce met gagne véritablement ses lettres de noblesse, passant des steppes nord africaines aux cours royales d’Europe. Les théories divergent sur l’origine du couscous et sur la date de son apparition au Maghreb. Il semblerait que le couscous soit originaire du Soudan, via l’Egypte. Au Soudan, on cuisait du pilpil et du “couscous” de mil ou de sorgho dans des paniers tressés soumis à la vapeur de la même manière que l’on cuit aujourd’hui la semoule de blé ou d’orge dans la passoire du couscoussier.

Son origine divise les historiens mais une chose est sure : des fouilles archéologiques ont permis de découvrir des couscoussière datant des IXème et Xème siècles. Il a par ailleurs connu de nombreuses transformations au gré des trajets des caravanes à travers le Sahara, et ensuite avec la conquête de l’Andalousie. Quoiqu’il en soit, le couscous est depuis longtemps le “plat national” d’Afrique du Nord. Il a fait partie de la vie quotidienne et religieuse ; il accompagne tous les grands événements de la vie.



Couscous d’hiver et couscous d’été

Le couscous est aux Maghrébins ce que les pâtes sont aux Italiens et le riz aux Chinois. C’est un aliment de base qui est le pilier de la vie au Maghreb. L’origine du mot Couscous viendrait de l’arabe classique kouskous et du berbère kseksu qui désigne à la fois la semoule de blé dur et le plat populaire dont elle est l’ingrédient de base.

Certains pensent qu’il provient d’une onomatopée faisant référence au souffle et au cliquetis des grains de semoule quand on les roule sous la main. D’autres, sont d’avis qu’il pourrait être dérivé de l’arabe classique kaskasah, qui signifie “broyer, piler”. On l’appelle Seksou en Kabylie, Taberboucht dans les Aurès, Ta’âm chez les Ouled Naïl, Lem’hawar chez les gens de Mila, Naâma et Constantine. Dans la région de Chenoua, on fait même du Taâm oubelout (couscous à base de glands). Le couscous sera accompagné d’une sauce appelée marga faite de légumes tels les tomates, oignons, navets, ail, fèves, pois chiches, courgettes ; de viandes blanches, rouges et de condiments depuis Ras el hanout, (coriandre, poivre, sel) jusqu’au piment pour avoir une cuisine relevée. Les gens du littoral comme à Collo ont la spécialité du couscous au mérou.

A chaque cérémonie, son propre couscous. Il y a le mesfouf sucré au miel et raisins secs, ou seffa avec beurre, raisins secs, cannelle, fleur d’oranger et amandine dans l’Ouest du pays. Il existe le couscous de couleur brunâtre appelé lemziet dont les citadins de Constantine en raffolent. Les

pieds-noirs se sont accoutumés au couscous merguez emprunté de l’art culinaire juif. Or, le couscous algérien et maghrébin en général, a pénétré l’Andalousie dès le XIIIème siècle. Sa cuisson à la vapeur qui remonte aux temps reculés, fait que le couscous a bien une légende. On peut classer le couscous dans la famille des panades. En roulant la semoule dans une bassine avec la paume des mains, qu’on passe au tamis bien calibré, les grains sortent et sont séchés sur un drap blanc puis sont passés à la vapeur dans un couscoussier pour être cuit.



Mythe et superstition

Le couscous pèlerin est pourtant bien plus qu’un simple plat et il dépasse la dimension strictement culinaire. Sa préparation contient une dimension spirituelle qui n’est pas sans rappeler le rite de la prière. Le couscous est un acte social de partage qui marque les grandes étapes de la vie (mariage, grossesse, naissance, célébration des jours saints …). Il est né dans le giron des femmes et représente l’insigne de leur pouvoir car “seules des mains féminines peuvent l’apprivoiser”. On parle même de couscous “mythique” car “il porte en lui l’empreinte des quatre éléments nécessaires à la transmutation alchimique” : le feu (qui concourt à sa cuisson, lui donne sa chaleur), la terre (qui à porté le grain et lui donne son odeur, sa couleur, et son goût), l’eau (nécessaire complémentarité pour le révéler et lui faire atteindre sa pleine maturité).

L’air (représenté par la vapeur qui se dilue dans l’atmosphère). Dans les croyances berbères, l’asli, élément mâle, semble dans la plupart des cas, un personnage céleste, matérialisé dans la pluie. Pour implorer Dieu afin que la pluie tombe, à ce jour les enfants sortent dans certaines de nos régions avec Boughandja appelé aussi Taghoundja, sorte de marionnette en pièces d’étoffes multicolores. Les femmes superstitieuses s’assurent la fidélité de leur mari pour l’année à venir si elles leurs servent un couscous où elles auront dissimulé les morceaux les plus tendres de la queue de mouton. Compte tenu de ces associations particulières, les émigrants d’Afrique du nord ont emmené le couscous dans leurs bagages où qu’ils aillent, de sorte que les meilleurs aussi bien à Marrakech et Meknes qu’à Marseille ou Montréal. C’est ainsi que les pieds noirs débarquent d’Algérie en 1962 en France ont ramené dans leurs bagages ce plat, symbole du “là-bas” et qui est devenu aujourd’hui le plat préféré des jeunes en France.



Rites des labours et semailles

Les rites des labours, les rites destinés à faire tomber la pluie, les rites des moissons, tous ces rites qui sont innombrables sont célébrés tout au long de l’année agricole. A partir de là, on perçoit aisément la place des céréales dans le système agraire amazigh.

La récolte est ce produit né d’un mariage magique renouvelé chaque année, entre un élément femelle, la terre, et un élément mâle, la pluie. Pour assurer cette union et pour la rendre féconde, l’homme amazigh s’est entouré de toutes les cérémonies symboliques qui se déroulent dans toute la Numidie.

La terre meurt avec la moisson et renaît à l’automne. De là, est née la préparation du couscous qui se soumet à des rites que la cérémonie soit funéraire ou festive. Outre ses valeurs nutritionnelles certaines, le couscous est également la nourriture spirituelle des Nord Africains pour qui la semaine ne saurait se terminer sans le bol de couscous du vendredi après-midi après la prière. Au cours du ramadhan, le mesfouf – couscous sucré à la cannelle et aux raisins secs – est servi avant le lever du soleil juste avant le jeûne pour permettre à tous de tenir jusqu’au coucher du soleil. Pas un évènement rassemblant la famille et les amis ne se fait sans couscous. Mais au-delà de son caractère festif, il est le symbole de la générosité envers autrui. Il porte comme le pain, la baraka.



Des petites mains à l’industrialisation

Fabriqué à partir de blé dur, céréale aux nombreuses qualités nutritionnelles, le couscous est un aliment chargé de protéines, fibres, phosphore et vitamine B3 et pauvre en lipides et en sodium.

Si son mode de préparation est constant (une semoule roulée, cuite à la vapeur et assaisonnée d’un bouillon) les ingrédients qui entrent dans sa composition renseignent sur le rang social de la famille. De plus, on pourrait tracer une carte des couscous où se dessinent nettement deux axes.

Du jardin au désert en passant par la côte les assaisonnements et les légumes changent.

Produit simple, il s’accommode aussi bien d’une préparation compliquée et riche en ingrédients que d’une simple noix de beurre et d’un peu de sucre et de cannelle.

En dépit des divergences voire des désaccords sur ce qui fait un “vrai” couscous, la méthode de préparation et de présentation demeure plus ou moins la même partout. La graine de couscous est faite avec de la semoule de blé dur, de l’eau et éventuellement du sel et de la farine soit à la main selon une méthode qui demande beaucoup de travail et de temps soit de plus en plus de manière industrielle.

La première machine reproduisant le geste humain du roulage des grains de semoule a été mise au point en 1953 par les frères Ferrero. Les grains ainsi formés sont passés deux ou trois fois à la vapeur dans une passoire placée au dessus d’une marmite dans laquelle cuit le bouillon.

Pour faire un bon couscous, chacun possède sa recette. “Le couscous d’orge et d’avoine fait baisser le taux de cholestérol et de glycémie” raconte un célèbre cuisinier marocain se basant sur les résultats d’études scientifiques américaines et britanniques sur l’impact du riz, de l’orge ou de l’avoine sur la santé. Et pour ceux qui veulent mettre un peu plus de goût dans leur semoule, il propose une série de couscous aromatiques : au miel, sauce soja, ketchup, pruneaux et raisin sec, moutarde ou au kiwi…

Tout un programme qui allonge encore la vie millénaire du couscous.

Aujourd’hui, les minoteries industrielles sont légion en Algérie et la concurrence est rude. Et malheureusement, les femmes ne roulent plus le couscous qu’en de rares occasions…

Mais chacun, en ajoutant sa graine, peut contribuer à communiquer ses recettes.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
05 novembre 2016, 00:40
Eliminations ciblées : morales pour Hollande, pas pour Israël ?
FranceNov 3, 2016


On se souviendra longtemps des cris d’Orfraie du Tribunal médiatique occidental, et tout particulièrement français, notamment tout au long de la Seconde Intifada, où les journalistes acquis comme un seul homme à la cause du terrorisme « libérateur » palestinien n’ont jamais manqué une occasion de fustiger la politique israélienne « d’éliminations ciblées ». Ses cibles étaient, pourtant, de hauts dirigeants et cadres intermédiaires des différents groupes terroristes palestiniens, libanais, dans les territoires, au Moyen-Orient et un peu partout, si nécessaire, sur la planète. En d’autres termes, des tueurs ou planificateurs de meurtres de civils.

Aujourd’hui, ce type de pratiques, s’il peut faire l’affaire, dans une tentative de redorer un blason mis à mal par les sondages, sera employé par un éventuel candidat à sa propre succession. Il serait comme une marque distinctive qui ferait de lui un Président « exceptionnel », mais dans l’ombre, hautement plus estimable que ses prédécesseurs et concurrents à la fonction, et moralement tellement plus élevé qu’un vulgaire dirigeant israélien. Lequel aurait eu l’insigne mérite de prendre le risque d’être précurseur dans le domaine. On sait également que le « plus moral » de tous les Présidents des Etats-Unis, Barack Hussein Obama a banalisé les attaques de drones (autre invention israélienne) au-dessus des campements djihadistes.

Décidément, la « gauche morale » cherche, de plus en plus, ses points de repère et l’assise de son autorité morale chez ceux sur lesquels elle a le plus craché … Cela permet aux Dirigeants en perte de vitesse dans les sondages de jouer « aux gros durs ». Après la rebelle attitude de Johnny, l’israeli attitude des candidats en mal de popularité?

De plus, depuis la mauvaise presse qu’ont pu avoir les réseaux gaullistes tenus par Pasqua -le Service Action Civique ou SAC (et d’autres, comme ceux de Gaston Deferre) et les liens avérés entre Barbouzes et voyous, voire souvent « anciens de la Carlingue » (Gestapo française), ou à gauche, l’affaire Green Peace sous Hernu, on a évité, depuis quelques années, de mettre en avant des actions à la limite du supportable pour l’opinion…

MB pour JForum©

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« Depuis plusieurs années maintenant, l’hyperactivisme de la Cour Suprême n’a cessé d’alimenter des débats passionnés en Israël sur le rôle et le contrôle que peut exercer la plus haute institution judiciaire du pays dans le conflit. Et parmi les interventions les plus critiquées figurent les très nombreuses décisions de la cour dans les affaires militaires, rendant ainsi progressivement la Cour juge de ce que Tsahal est autorisé ou pas de faire. L’origine d’un tel phénomène se situe clairement dans l’évidente judiciarisation du conflit israélo-palestinien, créatrice de nombreuses contraintes juridiques, bon an mal an intégrées par une armée sommée de prendre en considération que la sécurité nationale ne peut plus être assurée indépendamment du respect du droit. Progressivement, la Cour Suprême israélienne est devenue actrice de cette éthique militaire israélienne au point de créer une culture nouvelle chez les militaires, fondatrice de ce que nous appelons la « conscience du recours » : à tout moment, le juge peut intervenir, contrôler la légalité des opérations et sanctionner le cas échéant ».

Extrait de : La judiciarisation de l’éthique militaire en Israël ; Éléments pour une analyse politique du rôle de la Cour Suprême dans le conflit israélo-palestinien

The judicialization of Israeli Military Ethics Samia Chouchane
[bcrfj.revues.org]

Dans un livre, des journalistes affirment que François Hollande a reconnu avoir autorisé quatre opérations homo, ces éliminations ciblées à l'étranger.
Dans un livre, des journalistes affirment que François Hollande a reconnu avoir autorisé quatre opérations homo, ces éliminations ciblées à l’étranger. REUTERS/Philippe Wojazer

Dans ses confidences à deux journalistes du Monde, le chef de l’Etat admet avoir autorisé plusieurs « opérations homo », ces assassinats ciblés hors de tout cadre légal. Une erreur de communication, estime l’expert militaire Michel Goya.

Pour la première fois, un président de la République en exercice confirme l’existence des « opérations homo », un secret détenu jusqu’ici par les plus hautes sphères politiques et militaires. Dans le livre Un président ne devrait pas dire ça, un recueil de confidences recueillies par deux journalistes du Monde au cours du quinquennat, paru mercredi, François Hollande reconnaît avoir ordonné « au moins quatre » de ces éliminations ciblées et commises dans la plus totale illégalité à l’étranger.

« Homo » pour « homicides », ces opérations reposent sur une liste d’ennemis établie par la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et le renseignement militaire. Il s’agit, d’après le chef de l’Etat, de personnes soupçonnées d’être « responsables de prises d’otages ou d’actes contre [les] intérêts [français] ». La plupart du temps, donc, des chefs djihadistes. François Hollande ne précise pas l’identité des cibles qu’il a ordonné d’exécuter mais, assure-t-il, ses prédecesseurs ont eu la main plus lourde.

Des opérations très discrètes

Dans son livre Les tueurs de la République paru début 2015, le journaliste Vincent Nouzille affirme pourtant le contraire. « La loi du Talion est une règle quasi-intangible des services secrets. Les Français qui étaient très réticents à ce type d’opérations ou ne le faisaient pas savoir, s’y sont davantage mis. Sous François Hollande, c’est devenu un principe: on pourchasse, on traque et on neutralise », expliquait l’auteur dans une interview au JDD. Et de citer comme exemple l’élimination, en 2013, du chef des shebabs à l’origine de l’enlèvement de l’otage français Denis Allex en Somalie.

« Ces opérations clandestines ont toujours existé. Il y a eu une sorte de frilosité après l’affaire du Rainbow Warrior mais, guerre contre le terrorisme aidant, les présidents y ont de plus en plus recours », souligne l’ancien colonel Michel Goya, interrogé par L’Express. Selon l’expert des questions militaires, elles ont le mérite de ne laisser aucune trace, ce qui est impossible dans le cas d’une arrestation. « Par mesure de discrétion, les opérations homo se font la plupart du temps au sol. Il n’est pas évident de violer un espace aérien sans se faire repérer. C’est encore mieux si cela passe pour un accident », poursuit l’ex-militaire. La France demande parfois une assistance des Etats-Unis, qui disposent de drones armés.

« Il n’y a aucun intérêt à en parler »

L’impératif de discrétion est d’autant plus fort qu’une partie de ces assassinats ciblés se déroulent dans des zones où la France n’est pas officiellement entrée en guerre et ne dispose pas de cadre législatif pour intervenir. La Libye, qui a été gangrenée dans le centre-nord par le groupe Etat islamique (EI), pourrait faire figure d’exemple.

Pour Michel Goya, François Hollande a commis une grave erreur en levant ce tabou. « Il n’y a aucun intérêt à en parler, ne serait-ce que parce que c’est illégal. On applique quand même la peine de mort à l’étranger! Cela envoie un signal à nos ennemis et pourrait nous mettre en porte-à-faux avec les pays qui nous soupçonnent déjà d’ingérences », observe-t-il.

Conscient, peut-être, de cette bourde présumée, le président de la République a rétropédalé dans un autre échange relayé dans Un président ne devrait pas dire ça. « C’est [les opérations homo, NDLR] totalement fantasmé. On ne donne pas des autorisations de tuer », tempère-t-il auprès des journalistes du Monde.

Par Jérémie Pham-Lê, publié le 14/10/2016 à 11:23

lexpress.fr, 14 octobre 2016
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