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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
19 octobre 2017, 10:21
GROS PLAN…SUR

LE COMBAT DES TITANES.

MEIHA LELLOUCHE ET LOUIJJE ASSOUS.
Les deux sœurs ennemies .

Non ils ne reviendront pas MEIHA...BABA..LOUIJEE..OMI...
KHELI...KHELTI...Non, ils sont partis comme les vôtres...
Comme nous un jour….Un jour avec ou sans soleil….Sous la brume peut être…..Alors, je prends leur places, c est dur de prendre leur place sur des tréteaux, très dur, de jouer à leur place mais si facile de les imiter lorsqu’on a vécu des années auprès d’eux, chaque geste, chaque parole, tout est imprégné dans ma tête et même maintenant je pourrais vous dire ce qu’ils me diront s’ils se présentaient à moi. Ouni el dénie berdé...Ici ce monde est froid…

Je suis donc assis à lécher BSAQI OU BYEDI el shan bsla ou loubia btarf l’ham ( avec mes pieds et mes mains ) ( mon plat de ragoût aux Haricots avec viande lorsque la silhouette effilée de LOUIJJE fais face à l’imposante MEIHA. Je sens l’amosphére se crisper, se noue, raidir, soudain et que la dérniére bouchée de mon putain de ragoût DE MERDE…..va me passer de travers, je bois une gorgée d ‘eau pour faire passer mon début d ‘étranglement qd soudain ‘...ENTI OUNI….. ? ‘ Toi tu es là… ! L ENTRÉE EN MATIÈRE….Sous entendu tu es encore VIVANTE…. !’ Louijje...Meiha encaisse, prend son temps pour répondre tout en avançant d’un pas. ‘….Allaich yakhir caada tej’ni ââla qtefek… ? Pourquoi, tu es en train de me supporter sur tes épaules… !’) Ca fait 15 ans qu’elles ne se sont pas parlés et là, un début de négociation se fit jour. ‘...Lei chubelli mét… !’ J ai cru que tu étais morte… !’ Louijje….’….Chey mé teme mei i tssaoueb meneq, yatic catra temchi fiyé amin,… !’ Il n y a rien qui s’arrange en toi, qu il t arrive un AVC.. !’) Louijje et MEIHA sont à égalité dans le nombre de pas...Il leur reste 100 à faire pour arriver au KNIF...Toilette et donc, si je n’interviens pas l’une ou l’autre décédera avant devant mon plat de bsal ou loubia Moi….‘...Euchbiqom el zouz … ? (Qu ‘est ce qui vous arrive vous deux…?) ‘..Bara yatic zouz catrat amin … ! Va qu’il lui arrive deux AVC…) Louijje...’...Chouf loucen mouch Biber ouni noueqlet triha fi oust el dar… !’ Regarde, s’il n y avait pas Bebert entre nous, je te fout une raclée en plein milieu de la salle…!) Voilà MEIHA prête à en découdre avec sa sœur et tout cela pour une histoire vieille de 80 ans. Depuis la HAFSIA...Yé bou rab… ! Et le conflit qui dure, je le connais. Louijje lève la canne...Meiha se baisse pour saisir sa torbaqa (savatte)...Elle peine, donc je l’aide afin que les armes soient égales...Du coup je pousse mon assiette vide...La canne s’abat et sur qui… ? Sur ma caboche...Alors là, putain de merde de chez merde, de ma vie je n’ai jamais reçu un coup de canne sur ma tête...Je me dirige vers Louijje ‘...Chnoué béch tedreb’ni… ? Tu vas me frapper… ?’ ‘...YEDORBIQ RABI AMIN...’ ( Que D ieu te frappe ) Meiha …...et de lui lancer la savate qui la rate mais qui va en ligne droite sur l’écran télé qui, elle mème est déjà en mauvais état..La savate atterrie sur la tronche de SIDI LAROUI un chroniqueur de merde qui tombe en syncope..L émission est coupée et la télé rend l’âme farhat ( à la grande joie) mta BABA quand il va rentrer un peu bu de son boulot….
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
19 octobre 2017, 12:21
BEN ABDALLAH...

Dans nos petites classes, et pour cela j ‘ai une bonne mémoire pour tout ce qui a traits aux années de mon vécu, je n’ai pas eu de copains musulmans, tunisiens dans mes petites classes. Pas un seul RIDHA ..Fethi ou NAJI I NAJI...Lol...Rien, j étais vraiment dans une école pour français.. Que des noms français, italiens, maltais et juifs. Rien je vous dis, mes compagnons de classes se nommaient Christian..Jacques…BEVELACQUA…. Dédè...Allouche...Piras...Etc….Notre école pourtant ne pratiquait pas L APARTHEID… ! Et pourtant nous n’avions pas d’élèves arabes. Puis en 1958...Début d’Année de ma sixième, nouvellement crée...un miracle se produit. Un nom tunisien s’inscrit sur la liste de présence énoncée un certain matin par notre professeur principal MR NOLLO, un qbar.

Un Ben Abdallah. Sa place se trouvait juste devant moi...Première rangée à droite du tableau… 6 iéme rang. Personne prés de lui.

Nous étions tous surpris de faire connaissance pour la première fois avec un élève de couleur mate qui ne portait pas un prénom juif italien ou maltais. Il semblait gêné par notre présence alors qu’il nous revenait à nous de l’être ? Nous étions peu habitués d’avoir un tunisien , quel dilemme, alors que nous étions pour la plupart d’entre nous, tunisiens avec des noms et prénoms français.

Au troisième jour, notre curiosité mal saine s’estompa et nous apprenons qu’il était originaire du SUD. Au bout de trois jours, nous étions en présence, d’un jeune homme timide, qui s’isolait en récréation comme s’il voulait ne pas nous déranger ou se mélanger. Nous avions pour lui pourtant aucune méfiance et nous ne savions pas comment aborder ce jeune homme qui souriait tout le temps , très réservé surtout et qui au bout de deux semaines s’avéra être d’une grande intelligence et d’une grande aptitude dans la maîtrise du français, des maths et tout le reste. Au bout de six mois, Abdallah avait la plus belle moyenne de la classe, en tout. Il était parmi les meilleurs…

Sobre, modeste, il perdait peu à peu de sa timidité pour gagner en confiance, en classe, il me soufflait qqs réponses en maths. Alors que mon compagnon de banc posait un livre muraille entre nous… Si Abdallah avait des 18/20 de moyenne...Et moi juste...des 5 sur 20...tiré par les cheveux… Un âne devant un élève brillant en tout et d’une sagesse infinie.

Je n’ai jamais su où il logeait à la Goulette parce que je ne l’avais jamais croisé dans la rue, vu jouer ou se mêler à nous . Sans doute habitait t’il du coté de la Picolla Chichilia… !!! Donc loin de nos centres d’intérêts. Nous n’avons pas eu la chance de jouer aux billes avec lui, au volley-ball dans notre équipe, nager avec lui, non...Il m’a semble avoir connu un fantôme..

Trois ans plus tard, Abdallah, le premier jeune tunisien à rentrer dans une école française à la Goulette, de mémoire de jeune Goulettois, n’était plus parmi nous...Il était parti ailleurs. Briller de plus belle sous un ciel serein.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
20 octobre 2017, 02:08
BEN ABDALLAH SUITE...

L’arrivée de ce jeune BEN ABDALLAH préfigurée, me suis je dis, certainement l’arrivée d’autres élèves dans notre établissement. Je rappelle que la mixité scolaire, dans notre établissement a commencé dés la sixième ( 1958) et aussi étrange que cela puisse paraître nous n’avions pas de noms et prénoms tunes parmi les filles. Aucun nom tune dans toute l’école.

Je ne me souviens pas d’un autre étudiant ou étudiante tune durant les années allant de 52...à 63 sauf dans ma dernière année de seconde que j ai passé au lycée Cailloux de la Marsa, Ben Abdallah était donc le seul tune croisée dans toute ma carrière scolaire ….Ô combien brillante.

Je rappelle aussi que la première chose que Bourguiba a faite lors de son intronisation en 1956 est de déboulonner la grande statue de JULES FERRY qui trônait pas loin de la gare de Tunis Marine. Avenue rebaptisée en son nom. Marquant ainsi et définitivement la fin d’un symbole français.

A la Goulette, nous percevons mieux les choses que les citadins des grandes villes à savoir environnement dans le quel nous vivions. Je prends pour exemple notre immeuble de l’avenue PASTEUR. Aucun tune n’y habitait, seule SALHA la concierge logeait avec son mari dans une ‘chambre’ dans la terrasse. Elle était censé bien sur s’occuper de la propreté des escaliers et des paliers mais pas du vol du linges ni des épingles à linge entre juifs. Donc là encore rien jusqu’en 1960. Alors où étaient t’ils les arabes tunes… ? A la Goulette… ? Je me rappelle d’une famille HASSEN...Rue de MARSEILLE...De la famille MEDDEB, dont le papa était notre épicier...de la famille TAFNOUTI ...C’est tout...Comment je le sais.. ? Facile, le terrain noir était l’endroit privilégié pour un recensement des familles or à part un Zgouzi...Un Azzedine et un Taf ...aucun autre tune était inscrit dans nos jeux de rue… Dans le sport, aucun. Rien, du moins, au début, époque FIFILS...FITOUSSI etc...Plus tard nous avons eu deux coéquipiers tunes qui ont fait partie intégrante de nos équipes ..De volley et de hand. La natation, le foot et le basket voient enfin arriver des éléments autres que juifs, italiens ou maltais, des tunes musulmans qui jusque là, étaient confinés je ne sais pas où. A part qqs familles ‘privilégiées’ tunes goulettoises, qui logeaient dans des appartements convenables, bcp d’entre elles, indigentes, habitaient derrières les gares, certaines dans des gourbis, d’autres dans des masures insalubres. J’avais l’impression que ces gens là étaient exclus de l’école, de nos jeux du sport etc.. à cause de leur grande pauvreté. Ou de leur situation peu ‘honorable’ , éboueurs, marchands ambulants de fruits et légumes, peintres badigeonneurs bref de petits métiers ambulants , gardiens, bergers, lads, portefaix, moussaillons, petits mains sur les quais de la Goulette etc.

Le sort des ces familles là, citées plus haut s’améliora grandement après le départ des familles juives, maltaises italiennes de la Goulette. Et voilà que je vois arriver un soir, deux jeunes tunisiens du nom de LAMOUCHI ET BEN OTHMAN sur le terrain de sport de volley de la Goulette. Qqs années plus tard, après notre départ, ils furent intégrés en ÉQUIPE NATIONALE TUNISIENNE…

La relève fut assurée. ( toutes rectifications sur ce texte mémoire sera la bienvenue. )

Pièces jointes:
jules ferry.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
21 octobre 2017, 09:44
Du coté de la rue du FBG DU TEMPLE...Une manif...Bon enfant….Pour une fois, j ai pris un peu de mon temps pour m’arrêter et lire les calicots, pancartes et petits mots que des hommes, femmes, filles et garçons de tout ages présentent au dessus de leurs têtes...Je lis ‘...RESPECT ET DROITS POUR TOUS…. !’ ‘...SUPPRESSION DE LA MENTION DE SEXE….A L ETAT CIVIL….’ ‘..ÉGALITÉ POUR TOUS…. !’ NI HOMME NI FEMME TOUS A L OCCASION DE L EXISTRANS, IL EST PLUS QUE JAMAIS L OCCASION DE RAPPELER LA DIVERSITÉ DES IDENTITÉS TRANS ; LES REVENDICATIONS NON-BINAIRES FONT PARTIE DES REVENDICATIONS TRANS ET TOUTES LES PERSONNES LGBT+ DOIVENT ÊTRE SOLIDAIRES DES REVENDICATIONS NON BINAIRES. NOS GENRES NE SONT PAS UNE OPINION….’ Purée pas même en OPTION ..? pensais je… ! Voilà ce que j’ai lu sur le tract qu’une demoiselle monsieur ma remis entre les mains….Alors donc pour CONJUGUER un TRANS ou UNE TRANSAT (gouine) ..Faut t’il ne plus dire genre masculin ou féminin… ? SUJET OU SUJETTE...??? AIDEZ MOI....!!!

Et faudra utiliser des néopronoms tels que ‘iel’’ol’ou ille’ ce qui veut dire que si vous avez une fille ou un garçon il va falloir le nommer arcenciel dinol, quille etc...pour masquer son identité…

Qu’est ce que la non -binarité… ? On me l’explique dans le petit morceau de papier..Il existe un spectre de variation entre femme et homme ou l’on peut avoir, un genre partiellement femme, situé sur le spectre féminin…. Un genre partiellement homme situé sur le spectre masculin et un genre qui est une combinaison de homme et de femme. Les deux à la fois ( bigenre) ou un mélange des deux ( androgyne) etc..etc… Et puis il a ceux qui ne sont ni homme ni femme ni une combinaison des deux… il y a les neutrois, les agenres, les genres fluides, les multigenres ou polygenres..

Un rapide coup d’œil sur ce GENRE de défilé de TRANS etc me fait comprendre que j’ai affaire à des jeunes bobos, à des adolescents et adolescentes qui se cherchent un GENRE...Ils ont bien de la chance d’être nés tous dans la HALE...Comme on dit chez nous ( caprice) et pas comme nous l’avons été dans l’indigence , le respect et surtout dans ce que nos parents ont voulu que l’on soit DES HOMMES BIEN NÉS...DES FILLES ..Des femmes épouses bien nées, aux mains lisses certes mais qui se définissent comme FEMMES et non comme des CENTAURES. JE HAÏ CES GOSSES GÂTÉS CES FILS ET FILLES A PAPA….JE VOMIS SUR SES VIEUX QUI OUVRENT LE CHEMIN A UN NOUVEAU GENRE QUI NE MÈNE NUL PART...SAUF A VOULOIR CONVERTIR NOS VALEURS EN JE NE SAIS QUELLE VALEUR apocryphe .

Parmi ces bandes hilares j’en ai reconnu une qui se sert chez moi en préservatifs, une jeune oussifa de 23 ANS je l’ai donc saluée et ‘...Mais qu’est ce que tu fais là toi…. ?’ ‘..Comme j’ai un trou dans mon emploi du temps, je suis venue avec une amie défiler, sans plus… !’ Merci à l’a bime...(abime ou bimé ânesse)

Bref, en attendant j’ai TRANS...PIRE devant tant de lecture médiocre.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
21 octobre 2017, 11:41
Heureux qui comme moi
Ouvre les yeux au matin.
Pose les pieds à terre
En toisant mes orteils.

Heureux qui comme moi
Assis sur le rebord de mon lit
Réfléchit au pas à faire
Celui qui m’emmène
Au pipi…

Heureux qui comme moi
Se met debout et d’un pas assuré
Marche vers sa tob’qa* wc.
Enfin …...Ca coule de source…
Et je m’en retourne heureux
D’avoir accompli en grimaçant
Le geste naturel, le plus simple
Qu’en l’espèce j’assure encore.

Heureux de me vêtir….
………..
De passer le seuil.
……………...
D’embrasser la mezouza
……………………….
Et de sentir l’air …
………………..
De remercier D ieu….

Pour aller honorer mes jnouns noirs…
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 octobre 2017, 00:10
Apres la ceremonie du mariage a Tunis ,on souhaitait : njiou fi BENZAKHAR , ce qui voulait dire un garçon MALE et pas PEDE.
Mais les temps ont changés.
Ma laasot!
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 octobre 2017, 02:58
Il paraît qu’il y a une nouvelle tendance, celle de récupérer le gaspillage à tous les niveaux, de ne plus rien jeter et de s’accommoder de tout, aussi bien des plats en surplus que des vêtements.

Une émission de télé nous montre comment s’accommoder du pain rassis, des vieilles nippes etc.

Dommage que Meiha ne soit pas là pour apprendre à ses merlus de français que déjà chez nous rien n était jeté, rien du tout. Le pain rassis...? Mais nous attendions 3 jours pour le remettre dans le système, dans DRÔÔ déjà et les POIS CHICHE sans compter que nos mamans s’en servaient pour les boulettes...Et les hommes pécheurs comme appâts pour les poissons mulets. Bien plus, il suffisait de les passer sous une bouteille pour les écraser finement et en faire de la chapelure maison. Pour les plats dits ragoûts, là encore nos mamans ne jetaient rien, ils étaient remis la veille ou le lendemain sur la table, quand aux salades idem, d’où que nos chiens et chats de campagne ne trouvaient rien à manger dans nos poubelles, ils étaient faméliques. Bcp mourraient faute de nourriture. Quant aux gens aisées, ils ont fait leur fortune grâce au pain perdu et aux haricots, petits pois et gnawiye récupérés..

Pour les vêtements.. ? Quand je pense que chez nous les socquettes duraient 15 ans, je dis à ces spécialistes de la télè qu’ils feraient mieux de se renseigner avant de dire des conneries sur la récupération...Chez nous, ma paire de soquettes étaient mille fois reprisée , ce n était plus du tissus noir mais un enchevêtrement de fils technicolor, qui avait le forme d un œuf, et oui à cause de l’œuf en bois. Et puis, une fois qu’elles paraissaient petites à mes pieds c est SAUVEUR qui en héritait et ainsi de suite….Pour nos culottes petit bateau, je ne me souviens pas que maman les remplaçâtes par des neuves, les miennes tout comme les chaussettes étaient comment dire rustinées, et une fois MEIHA qui voyait mal a cousu l’une des jambières avec l autre, je me suis faufilé dans un trou. J étais très mal surtout quand je marchais. Et là encore, c’est MAXO qui mit fin à la passation des culottes. Pour les chaussures...Vous voulez savoir… ???

Ce n’est pas à nous qu’il faut dire d’économiser le gaspillage mais aux enfants gâtés de cette génération qui s’habille en NIKE, vas y que je… Et qui change de phone, iphone et tablettes comme nous changions bon allez je ne dis plus rien….
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 octobre 2017, 06:00
PRIVILÈGE.

Il était un privilège mal connu
Celui de prendre la calèche
Du marché jusqu’à chez soi
Les couffins ras le bord…

Il était un caprice mal connu
Celui de louer la calèche
Pour faire cent pas comptés
Goulette..Goulette
Juste la station d’à coté…

Nous les enfants de jadis, à pieds
Loin de monter dans la calèche
Et d’entendre le fouet claquer
Au vent, nous marchions,
Cartable en mains
Sous tous les temps, du matin
Au soir...en regardant la calèche
Battre les pavés et passer sous notre nez…

Il était …. un privilège mal connu
Celui de prendre la calèche
Du marché jusqu’à …...chez soi
Les couffins ras le bord…
Quand nos mères trimaient
Leurs deux couffins à bout de bras.
Et ca suait de partout….

LES COUFFINS...RAS LE BOL....
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
26 octobre 2017, 09:09
NOTRE AVOCATE.

Elles ne savaient ni lire ni écrire et pourtant….
Certains hommes les ont choisies parce qu’elles étaient grasses ( dc bien portantes) et blanches de peau. D’autres les ont choisis pour l’argent, le fric. Des mariages certes oui , peu par amour mais beaucoup de raison. Entre gens pauvres, une batania comme dot suffisait, pourvu que la jeune fille soit qadaye ou fahlé ( fille de maison et dégourdis), entre gens riches, laides mais fortunées c’était de bon temps. Ces mariages arrangés duraient toute la vie et divorcer était considérait comme une honte des deux cotés de la famille.

(...TOUTES INSPIRATIONS OU IDÉES VOLÉES SUR MES TEXTES POUR EN FAIRE DES SKETCHS OU AUTRES SONT INTERDITES. SAUF SI L AUTEUR EST CITE. CE QUI NE FUT PAS LE CAS DANS ’...IL NE SUFFIT PAS DE MANGER DE LA MLOULHIE ET SE DIRE ÊTRE JUIF TUNISIEN …. ! )

A la maison du temps où...Nous avions une avocate. Une avocate qui défendait notre cause. Ni barre ni tribunal, elle plaidait assise sur son banc (prononcez bank) cosi… Lorsque sa fille maitraisait mal ses réactions ‘...Allaich men ââich ââli, edeq mijénou deb… ! ( Pourquoi, que je ne vives pas aprés lui, son poids est d’or) Et là ‘ la tortionnaire’ prise de remords cessait de nous bastonner car il faut le reconnaître mon frère et moi étions deux ‘ââferets’ ( diablotins) à la maison. Exemple, le lustre nous servait de trapéze et l’armoire de tremplin. Si nous dépassions l’heure qui nous était impartie c est à dire une demi heure avant le coucher du soleil et avant que la rue HAMAOUDA PACHA à la Goulette , en hiver, ne s’éclaire , nous étions certains de recevoir des coups de frottoir. Donc, nous appelions pour nous ouvrir la porte et du balcon, elle nous promettait de ne pas nous frapper, lorsque nous nois présentions devant la porte du premier étage, je mettais SAUVEUR ne avant, genre bouclier afin qu’il reçoive le premier coup de bâton, le second étant perdait en intensité, et là nous courrions nous jeter sous le lit conjugal, non sans avoir reçu un grand coup sur la tête à cause de la barre métallique du dessous du lit. Nous appelions de toutes nos forces notre grand mére afin qu’elle nous sauve d’une situation délicate tout en promettant à maman z’al de ne plus recommencer. Promesse dans l’air. Alors la méme se levait et ‘...THAB TEQTELEM OULIDETI...( tu veux tuer mes enfants) Ah YEJJI...MNIH...TEOUE MA YATCH I 3â'oudou… !’ ‘ C’est bon , cesse, ils ne recommenceront plus…!) Et là comme par magie, les mouvements du bâton du frottoir , tel un faisceau de lumière qui ratisse large, cessaient…

Puis arrivait pour moi, le pénible supplice des devoirs. Pour un chiffre mal posé...UNE CHTEQA...( tape sur la tête) Pour une erreur de retenue...Une SAHTA (un petite raclée)….Pour un oubli de 9 X9 une BRADA ( grande gifle) ...Bref, et jamais je ne pleurais….Si vous savez combien j’en ai reçu de tout cela…. Et la MEIHA, mon avocate ‘...THAB TREDOU TECHTIQA LOULED….YEEJIIIIIII MEL KRAYA...YEKHIR BECH I YOULI TBIB...OULLE AVOUCATOU… ( TU VEUX L ABÊTIR TON FILS...CA SUFFIT DE LA LECTURE….QUOI TU VEUX QU’IL SOIT MÉDECIN OU BIEN AVOCAT…. ?’) ( Je ne fus ni l’un ni l’autre mais VENDEUR DE BELELLAT EN PLASTIC MOUVANTS ( godes).. Et ma tante qui en rajoutait ‘...RASSOU MLEHEM….’ Il a une tête soudée, plombée) Merci Tata Poupée. z’al . Et là je refermais mes cahiers, heureux d’être sauvé par ma MÉMÉ. ….

MEIHA NOTRE AVOCATE. PAR ALBERT SIMEONI.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
26 octobre 2017, 10:32
Donc nous avons échappé aux bancs des amphis, aux thèses, aux antithèses, le teqssir el mokh ? CASSEMENTS DE TÊTES. pour nous forger dans le métier...Compter le fric n est ce pas euphorisant… !! Bcp de dinars là bas, tous cachés sous le sol puis déterrés et séchés , ….Hein… ? Des tonnes et des tonnes de Bourguiba sous les carreaux...De temps en temps , il manquait une liasse de 2 000 dinars...On cherche encore le ou la voleuse….Puis enfin Paris..PARIS LA BELLE qui nous accueille en tant qu’investisseurs, genre riches américains venus faire fortune, plutôt arrondir notre capitale, et nous avons mon frère et moi investi. Pas dans des achats d immeubles, dans l’immobilier comme l’ont faits bcp de nos amis juifs, non, juste dans des boites de pommades pour cheveux, dans du maquillage pour noirs, dans des perruques, des peignes etc bref un nouveau métier celui de TOUYIBA comme me l’a dit mon frère MAX...UN MATIN….DE DÉPRIME….Et oui marbrier en Tunisie, un métier de MALE...TOUYIBOUT à PARIS...Et alors….l’important est de vivre et de survivre dans cette jungle où personne ne vous fait de cadeaux….Puis un jour MAX, déballe des cartons….BCP de cartons...J’ouvre….’..MAX…. !’...DES PRÉSERVATIFS...OK….POUR ARRONDIR NOS FINS DE MOIS…. !! ‘ Et ca… ? ‘...DES GELS INTIMES POUR FAIRE GLISSER NOS FINS DE MOIS…. !!! Et ca Max .. ? ‘..DES GODES POUR SE LA BRANLER EN CAS OU l’ON S EMMERDE…. ! ‘ Et...’….TA GUEULE...ET VENDS… !! Et depuis je vends des BELELETS EN PLASTIC...DES NOIRES DES ROSES...AVEC PILE ET SANS PILE...ET MÊME DES TRUCS DE FEMMES QUI VIBRENT AUSSI......UNE HORREUR….JE VOUS DIS….. !

Ben on n’a pas besoin d’être médecin ou avocat pour gagner HONNÊTEMENT SA VIE...NON… ??? MERCI MEIHA.
..
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