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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 octobre 2017, 04:40
UN PAN DE VIE XI.

Une déferlante arrive sur la Goulette….Une mode de folie, le pantalon éléphant…..Du jour au lendemain, tous les singes et dingos de la Goulette ont vu leur pantalons finirent en évasé...Un vraie folie….S’empare des nights clubs, des boites de nuit et des cafés….LE CAFÉ VERT s ‘est mit à la mode IN du jour…..Après les pantalons côtelés crépons technicolor étriqués aux mollets, qui dessinaient nos couilles et aux chemises de la même gamme, les pattes d’éléphant firent leur apparition en même temps que le madison twist. Chikhe. Donc mes frères et ma sœur n’y avons pas échappé à la régle….Tous habillés en pantalons pattes d’éléphant et pour mieux s’investir dans la mode, on décide d’apprendre ensemble le madison twist chez nous à la maison….On n’ avait pas de magnétophone ni de disques, comment alors faire un air de madison twist sans les outils… ? On a pensé à MEIHA...On s est dit qu’elle pouvait fredonner un air qui se rapprocherait du MADISON TWIST….On va la voir et on lui demande si elle pouvait exécuter un air nouveau….Elle répond ‘...Ye oulidit, eh’ne nekh’lef CHIKH EL AFRIT mé naref hattté ghnéye mta MADISON…. ? Mes enfants, je ne connais que des chansons de…...Mais pas d air de MADISON….!) Nous étions tous refroidis….par cet aveu…Mais sans se décourager, nous poussions la table de la salle à manger pour occuper l espace et tout comme les JACKSON FIVE 555 pour nous, on s’aligne et on bas la mesure….TROIS PAS A DROITE...3 A DROITE...3 DEVANT TROIS DERRIÈRE...§§§§§§ MADISON TWIST…..TROIS DEVANT ..TROIS DE COTE...TROIS DERRIÈRE MECHKINE LA TELE….TROIS DE COTE….§§§§ MADISON SQUARE TWIST….Je ne vous dis pas le déhanchement en synchro et surtout les claquements de doigts….Qui battaient la mesure…...Puis ma méme sort de sa chambre ‘...NEJJEM NEMCHI EN BOUL….. !! Puis je aller évacuer un besoin…. !’ Un quart d’heure pour traverser l espace de danse…..On reprend….NOTRE MADISON TWIST….§§§§§§...TROIS PAS LATÉRAUX DROIT….TROIS.GAUCHE…..TROIS…..TROIS….euf ...Alla kharjet MEIHA MEL KNIF...LA MME SORT DU WC...On s arrête un quart d’heure…..Elle passe..On repend…..Qd soudain c est la tante LOUIJE qui s’annonce avec sa canne….’...MCHET EL QNIF LOKHRAAAA….Elle est partie aux WC l autre, l autre c est sa sœur, elles ne pouvaient pas se sentir….’..NEJJEM NEMCHI…. !’ Je peux aller… !’ EYE EMCHI….Oui va… ! ‘ Tous en chœur… ! On reprend en cadence le rythme...TROIS..TROIS...trois…. Notre prestation va durer deux heures, puis la grande porte principale de la maison s’ouvre et c est MAMAN qui entre avec son grand sac à légumes...Elle regarde le sol puis ‘...MEI NE TECH’OUCH FIQOM….QUE JE NE SOIS JAMAIS GRILLE DE VOUS …..VOUS AVEZ BALAYE LA SALLE A MANGER.. ??? ( Que je ne parte pas en sacrifice….) Nos pantalons pattes d’éléphant sont passées par là...Sans le vouloir.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 octobre 2017, 00:20
UN PAN DE VIE XII

Jusqu’à l’age de mes 15 ans, nous étions habitions l'avenue PASTEUR.

Au premier étage, escalier A, il y avait qu' une seule de volée sans colimaçon, sans ascenseur mais avec 18 marches aux nez ébréchés et à la rampe RABI YOSTOR...Lei wariqom cette vollée mta el khrââ, palier gauche en tournant gauche, droit c est BOUCARRA….Porte fond de palier, couleur marron foncé. Plaque DAVID SIMEONI….

Une rentrée simple, à droite le WC dont la porte s’ouvrait à l intérieur, et qui avait une entaille ronde assez large pour ne pas gêner la cuvette, une fois assis, je bouchais le trou avec du papier journal pour éviter que mes fesses, petit zebi et mon cul soient vus. En face la cuisine….D eux mètres sur un mètre...Avec DOUKHANA et cheminée qd il pleuvait qqs plaques de suie tombaient dans la mlouhiye ce qui faisait dire à MEIHA….’...HATITE TARF KARMOUDA FEL MLOUUUUKHIYE…… ? (Tu as mis des morceaux de croûton dans le ragoût… ?’) Mon pére répondait ‘….LEI..TARF FHAM TAH FI OUSTOU…. ! Un morceau de suie est tombée dedans…!) Dés fois, il y avait un morceau de mou, GARGIJJE….je crois une limace KOCHER...Qui a hiberné durant tout l’hiver. Puis la salle à manger 9 mètres CARRES….Le balcon qui servait de glaciaire...Le divan de MEIHA, la table et 4 chaises, alors que nous étions 9 dans la maison les autres attendaient pour manger, Plus la servante, le buffet donc nous avions juste un petit corridor pour traverser la salle à manger et arriver dans la chambre de mes parents….3 X3 là encore….Deux fenêtres, une donnant sur la rue PASTEUR et l’autre sur la rue HAMOUDA PACHA. Là, il y avait notre lit collé au mur, SAUVEUR ET MOI dedans...RICHARD entre mes parents et MAXO agé de 5 ans dans la hamac….Maman sur l instruction de sa maman MEIHA lui a conseillé de mettre une planche au dessous de son dos afin que le PETIT NE GRANDISSE PAS AVEC UN DOS TORDU….LA PLANCHE ÉTAIT DONC SUPPOSÉE LE RENDRE DROIT...OURASS RABI IL A GRANDI CE MAX TORDU COMME UNE PLANCHE A LAVER...En plus, nous devions le balancer, dardiha, qd il pleurait...Une corde longue de 10 mètres était rattachée au berceau...Avec des nœuds tous les deux mètres parce que nous devions le tirer chacun à NOTRE tour….C est ainsi que nous avons tous appris à monter la corde à nœuds plus tard….. La corde traversait dc le lit de mes parents, passait par dessus la porte de la chambre puis passait sur le lustre, et venir entre les mains de ma grand mère le mercredi parce que mercredi était désigné comme jour de la tirade du berceau pour elle.

Donc, il fallait impérativement ne pas laisser pleurer le petit de 5 ans….DANS SON BERCEAU DE MERDE AVEC UNE CORDE DE MERDE QUI S EFFILOCHAIT..comme de la merde ;;ELLE S USAIT A MESURE QUE L ON TIRAIT jusqu’au jour où elle cassa….ET MAXO se retrouva ..dans cet élan collé, agrippé au mur latéral vers les 3 HEURES DU MATIN alors que ma mère commençait à sentir les douleurs de l’accouchement, elle était enceinte de ma future sœur….Maxo pleurait à chaudes larmes, et maman se levait en se tenant le ventre, nous ne savions plus qui sauver de maman ou du rejeton...Mon père ronflait tandis que MEIHA mechqine en plein de le brouillard se leva mit SA ROBE DE CHAMBRE MRAQ’AA rapiécée, rentre dans la chambre en pleine obscurité et lance

‘...Chnoué el zaza eh’di….ME NEJ’MOUCH NORQ’DOU MEGHIR TSAI’TIN….. ? Qu est ce donc ce brouhaha, on ne peut plus dormir sans que rien ne vienne troubler notre sérénité… ?

Maman accoucha au matin de ma sœur Joelle...Maxo tomba du berceau et ce fut elle qui prit sa place..Au premier janvier 1960, cette maison de la rue PASTEUR… ne fut qu’un souvenir, celle de la rue DOUGA plus grande nous attendait.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 octobre 2017, 01:28
UN PAN DE VIE XIII

Hier soir j ai vu SARAH…...Et bien sur, j’ai pleuré à la fin du film.

Nous, enfants de l après guerre n’avons pas vécu ces horreurs parce que des hommes et des femmes avant nous, ont tout fait pour éviter cela, ils sont morts pour que notre jeunesse et notre vie soient une vie sans cicatrice. Elle l’est. Bien loin de la guerre, nous avons eu des vies de rêve, bien que nos situations ne fussent pas géniales, mais comment comparer une vie simple, indigente avec une vie de riche si on n’a vécu seulement la première… ? Pour nous et avec le temps, j affirme que sans cette passation par l indigence et la pauvreté, le rire des riches n a pas la même résonance que la notre. Je vous raconte une situation de pauvreté, dans une maison pauvre et vous en riez et j en ris ...Rirez vous si ma vie s’était passait dans un château...? NON. Avec une grand mère tiré à 4 épingles… ? Non...Avec un papa qui descend le perron de sa grande villa et monter dans une Cadillac conduite pas un chauffeur en livrée… ? NON...RIREZ VOUS d’une maman qui sort habillée en fourreau tout en DIOR ( ye lahjéni) avec une grande quincaillerie luisante et dire ‘...MADAME...ARLETTE..S’il vous plaît soignez le chien…. ?? NON...YE LAHDIYA….QUEL CHIEN...QUEL CHAT….QUEL ARA...QUEL MACHIN AVIONS NOUS CHEZ NOUS… POUR se prévaloir de NOBLESSE….BABA CENT DEIDOU...MOI BREITOU...SAUVEUR CHOUA...RICHARD ..CHOUILEM...MAXO...MAKSSOUF….JOELLE...JOULA….
Voilà le beau tableau de prénoms que nous avons hérité...Alors OK….Les amis...JE N AI AUCUNE HONTE A PARLER DE NOTRE CHEZ NOUS…. Étriqué certes, étroit sans doute, qui me faisait passer par dessous la table de la salle à manger pour aller faire pipi…. Purée, cette traversée dans un tunnel ( sous la table) où je voyais la couille de mon père déborder de son MOUTENDI qd il était assis pour dîner….Je passe sur tout le reste….Qd ma sœur fut née, il fallait bien que mes parents trouvent un espace pour elle… Maxo était donc descendu de son hamac...Dc baba DEIDOU lui a acheté un grand couffin….A 5 ans dans un couffin… A anses...Alors dés fois, Sauveur et moi, on tenait les anses et on le balançait…..Par le balcon…. Passe alors le vendeur de légumes avec sa charrette..SI ALI...Qui voit tomber du ciel MAXO...Et qui disait ‘..AHHH LEJJEM OULD HAYE…. !! Ah ce doit être le fils de VICTORINE… ! Mon jeune frère se retrouvait donc parmi les légumes….Lol...
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 octobre 2017, 12:40
Vous avez suivi durant qqs jours, les tribulations d'une famille juive goulettoise, composée d'une grand mère MEIHA...L'épiderme et l épicentre d'une smalla, une maman VICTORINE, un papa DEIDOU, ma tante POUPEE....MON ONCLE JO....Notre maison avenue PASTEUR... et bien sur les frères et sœurs. Tous acteurs semi professionnels sur fond d'un décor étroit, étriqué à souhait. Vous vous êtes sans doute posé la question à savoir 'Est ce que Albert, nous mène en bateau ou est ce vrai ce qu'il raconte....! En tant qu'acteur , conteur etc, je me dois de ne jamais satisfaire votre curiosité...Mais de laisser le doute planer sur toutes ces situations drôles...Les goulettois, sont ainsi, ils placent souvent la barre haute pour passer par en dessous....Personne ne peut leur en vouloir, ils m'ont appris dans ce pays de cocagne à être heureux...quelque soit leur condition...De se plaindre peu, parfois beaucoup pour apitoyer et essayer de soustraire qqs argents à des naïfs bref, vous avez compris un goulettois....C est un mélange de tout ce que vous voulez....Je continue dc les tribulations d'une famille goulettoise à ne pas confondre avec la famille HERNANDEZ qu i elle était algérienne...Lol...
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 octobre 2017, 12:44
UN PAN DE VIE XIV.

A mesure que le temps passait, nous nous sommes aussi mesurés entre nous. Chez nous, chacun avait son humour Nous le tenions de mon défunt papa, connu pour être fedleg, un pince sans rire. Il a fait ses preuves à la maison lorsque bu, il nous la jouait théâtre des guignols...Et Meiha qui disait de lui ‘..Teméchi el meboul eh’de…. !’ Vpus rendez compte de ce fou…!) Il affabulait et il nous était interdit de le contredire sinon, il nous injuriait. Maman jouait du regard , elle nous faisait comprendre qu’il faut le laisser raconter ce qui est invraisemblable, une invraisemblance qui nous faisait rire, d’où que mon frère alias SCAPIN était célèbre pour ses anecdotes farfelues...Un soir mon père nous annonce, très sérieusement qu’il allait se suicider…. En se jetant du lit soit 30 cms de hauteur.

Les meilleures hilarités que nous ayons vécu entre frères, sont arrivées surtout les SAMEDIS soirs bien avant d’aller danser à L’Olivier Rouge.. Bien avant 23 heures, la tension était palpable dans la maison. Comme nous n’avions qu’un miroir portable, il fallait le séquestrer bien avant l’heure pour éviter de sortir mal peigné et bien sur c’ était Sauvino qui le cachait pour se préparer avant nous..Donc, il fermait la porte tandis que nous le supplions pour l’avoir ce morceau de glace...Puis nous l’entendions discuter avec lui ‘...Din omok ( avec le miroir) ce soir je dois sortir beau, ca fait trois mois que je suis sans fille, il faut que je drague …. !’ et de temps en temps il se donnait une baffe et Richard qui lui dit ‘...Avec ta tronche ronde tu peux courir… !’ Maxo intervient ‘...Hatte oujeq comme elle dit mémé cime TARME ( avec un profil de fesses) Moi...’...Avec 3 dinars en poche, juste lui payer, un jasmin ye Blid… !’ Richard….’...Sauvy essaye de faire la raie au milieu…. !’ Maxo, brabi rassou cime delaya comment il fait la raie au milieu.. Et ainsi fusaient les critiques et calembours sur celui que bcp de ses amis nommaient SCAPIN.

1960. RUE DE DOUGA...
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 octobre 2017, 14:00
Tous les éléments du scénario d'un film : "COUP de CHALEUR" ou "CH'HANA à La Goulette"

Pièces jointes:
la-goulette-la-jetée.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 octobre 2017, 01:22
Sur FB, un ami a dit pareil que toi....A une virgule prés, ne serait ce pas toi masqué sous un pseudo..???
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 octobre 2017, 01:23
L expression d’une vie…

Comment exprimer une vie, sa vie, lorsqu’on n’a pas le vocabulaire adéquat, bien soigné, bien construit hormis que je ne sois pas français de souche, mais tunisien de naissance et de vie, j’ai choisi ce que nous choisissons là bas, les moyens de bord, m’exprimer avec mes moyens de bord. Si je ne trouve pas un marteau à proximité de ma main, je prends une pierre c est aussi simple que cela.

Nous, enfants d’après guerre sommes sortis indemnes du grand chaos. Aucune séquelle, rien qu’une enfance tranquille, baignée de soleil, de jeux, de plage, d’eau de mer, de café, de senteurs agréables, de convivialité, d’amitié, de bon voisinage, juif chrétien au début, musulman après, une adolescence sportive qui a mené certains d’entre nous au sommet de notre passion. La vie tranquille là bas nous a forgé pour des lendemains paisibles, du moins là bas au pays. Nous exprimions notre joie qui se lisait sur nos visages dans ce pays qui nous a vu naître, dans ce pays, ce pays dans laquelle nous avons tissé bcp d’amitié et de liens entre nous, au point de les perpétuer encore maintenant par l’intermédiaire du web.

La vie citadine d’un seul d’entre nous semble ressembler à celle de l’autre par ces habitudes, ses us et coutumes, par toute une noria de petites choses habituelles qui donnent aux communautés leur spécificité…. La vie même dans un quartier est souvent citée en exemple ‘..Nous à la Goulette Casino...Nous au BRATTEL…. Nous...Nous…. ! ‘la vie de chacun d’entre nous se différenciait ‘..Oui j’ai senti la rose ET LE JASMIN dira le pauvre…. alors que le riche dira ‘..J’ai vécu d’entre les ROSES dans mon jardin… !’ La finalité étant toujours la même, rien ne distingue ma simple vie avec celle du voisin, sinon que lui et moi portions un jean râpé.
Aujourd’hui, je suis devant un écran, il l’est aussi pour me dire ‘...Bjour Bébert, tout va bien… !’


J’ai donc décidé de mettre mon clavier au service de tous et non pas au service d’une communauté précise, je pianote mes touches pour les faire suer de ce que nous avons tous en commun, nous enfants de la rue, le tfedliq, j’ai mis mes frappes au service de la rigolade, de l auto-dérision, et pas au profit de la philosophie, des sciences maths etc...J’ai décidé et cela depuis très longtemps et bien avant d’autres, de parler et d’écrire en judéo arabe par moment, et cela à réveillé le sentiment que nous étions juifs de Tunisie.

Notre pensée est toute juive tunisienne même si certains amis pensent autrement mais hélas, ils ne peuvent échapper à cette vérité quotidienne combien même ils posent certaines conditions pour se libérer de cette atrocité ‘pour aimer les tunes (sous entendu arabes ), il faut qu’ils admettent Israël… ! Cela prête à rire...Israël n a jamais conditionnée notre judaïté tunisienne jamais, tout comme nous ne conditionnons rien, nous acceptons des faits réels qui ne sont pas reconnus par
d’autres. Nous n’en sommes pas responsables.

Je n’écris pas avec une plume d’oie et de l’encre de Chine j écris avec l encre de mon coeur.


Oui c est la vie… l’amitié qui continue à travers un écran qu’il soit religieux, athées , agnostique ou tmeniq’S
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 octobre 2017, 02:29
UN PAN DE VIE XVI

Avec les années et le survol sur ces années là, où tout nous paraissait conforme à je ne sais quelles règles émises ou imposées dans certaines situations, le ridicule n‘apparaissait pas. Un ridicule juiif tune irréfléchi, instinctif, involontaire, naturel, naïf parce qu’à cette époque les gens ne calculaient pas. Ce ridicule qui ne tue jamais existe encore mais beaucoup moins parce que les gens réfléchissent maintenant avant de proposer ….‘...Eh’ne ye gbar mouch qotlec emchi chouf oubouq béch yatic jematec… ? Je ne t’ai pas dis d’aller voir ton père ESPECE DE TOMBE pour prendre ta semaine ..?° N est ce pas là ridicule et morbide de traiter son fils de 12 ans de TOMBE parce que l’enfant a demandé à sa maman 200 millimes… ? ) ‘...YE ZAIRA…..Eh’ne kchel’tou el mountendi mta CHMIYAN….OUINE HATITOU…. ? (Hé ZAIRA...J’ai bien lavé le caleçon long de CHMIYAN….Où l’a tu mis… ? ) Et l’autre de répondre… ‘..En dalli tar bel rih… ! (Il s est envolé avec le vent…) ‘..Eh’me rih yatiq BENDADA fel jouj jneb amin BECHROUT ABRAHAM ISHAC OU YAOUB….’ Quel vent.. ??? qu’il t’arrive une PNEUMONIE entre tes deux cotes saines…!) Je ne vois pas où peu se loger une pneumonie à part dans les cotes .

Les soirs de grandes fêtes REBI MIYER OU REBI CHIMYONE et lorsque par exemple nous nous dirigions vers la syna de l’hôpital nous croisions en chemin d’autres familles .Une longue procession composée de voisins dont chacun des membres tenait en main une bougie allumée ceinte par des fleurs. Cette ferveur propre à notre citée pouvait faire croire à un étranger de passage cette nuit là dans notre rue, que nous étions de TRES GRANDS RELIGIEUX qd tout au long du parcours...Mon papa tjs un peu bu, lançait ‘...KHEFOU SAQAIQOM EL CHEMYA BECH YAH’RAQ’LI YEDI IN YADDIN RABQOOOOOM…. !!! (ALLEZ PRESSEZ LE PAS..LA BOUGIE VA ME BRÛLER LA MAIN ..JURON SUR D IEU….!) Et ma mère qui lui répondait dans l’obscurité ‘….Aândeq chemyaa enti fi yedeq yeli mé tkhfech mél rabi…. ! ( Pourquoi tu tiens une bougie toi dans la main ESPECE DE MÉCRÉANT…!) Enfin nous rentrons dans la syna…..Une syna bondée, tu n as même pas le temps de t’asseoir que le bedeau, un malade mental meskine venait te dire ‘...Aâtini el chmé béch neqel…. ! De sa voix nasillard.e.( ‘Donnes moi tes bougies pour manger…!) Il relevait les bougies du plateau bien avant qu’elles finissent de brûler pour les vendre plus tard… !’ Son gagne pain en cire..lol
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 octobre 2017, 06:00
Cher ami,
Je me souviens de ces processions avec les bougies en forme de menorah, et des chants ,surtout pour la fete de rabi Chim'on.
Continue a nous faire plaisir en ecrivant tous ces beaux souvenirs.
Rabi ma'ak ya houya,
et hag sameah.
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