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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
13 novembre 2016, 02:54
Elle est la troisième de mes filles.

A ce titre, elle se prenait pour une petite reine donc
Elle rechignait à débarrasser la table, c est Doris la cadette
Qui le faisait et parait t’il, elle lui donnait des petites claques
Lorsqu’ nous n’étions pas à la maison.

MADEMOISELLE s’est crut vivre dans une famille de noble et donc se salir les mains étaient pour elle le dernier de ses soucis.

Plus tard, Mademoiselle tient une paire de talons et la voilà
Chanter et se tortiller sur des airs des SPICES GIRLS. Plus tard,
Diplômée de compta, elle choisit sa passion, le talon, devenu
Un micro. Mademoiselle chante plus tard, sur scène, non pas le
Blues mais tout ce que j’aime, c'est-à-dire la hchmoué, parce
Que dans la famille personne n’est chanteuse ni danseuse.
Elle a bouscule la tradition. Elle est passionnée de musique.

Que voulez vous que je fasse mais lorsque je l’ai vu chanter
Et danser sur scène, j’ai jeté mon esprit moyenâgeux à la poubelle et mes yeux se sont remplis de strasse, de larmes et d’émotion.

Mère de famille en France, elle décide, à notre insu d’aller suivre son mari. Israël.

Elle, l’ancienne petite fille fainéante dans la domesticité s’est
Transformée en une femme qui a relevé tous les défis dans son
Nouveau pays. Elle a acquis volonté, rigueur, force de travail
Sans jamais se plaindre.

Israël est sa voie qu’elle chante d’une voix admirable.

RABI MAAK MA FILLE.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
13 novembre 2016, 03:27
Le courage est une forme de don de soi.

Une façon de relever les défis lorsqu’on n’a pas le choix.
La témérité, c’est encore plus de courage, c’est aller vers le danger et en subir les conséquences, souvent au péril de sa vie.
La témérité n’appartient plus aux hommes, elle appartient aussi
Aux femmes, aux jeunes filles qui ont un grand idéal, prêtes
A affronter les aléas de la vie et les sacrifices que leur impose
La vie.

Allez au devant de que l’ont croit impossible. Or l’impossible
Chez l’humain ne veut rien dire, c’est juste un mot.
Combien de personnes ont cru à l’impossible lorsque devant
Un mur, ils ont cru voir leur rêve brisé. Et pourtant, des murs se sont ouverts, effondrés comme par miracle par la seule volonté
De ceux et celles qui ont faits les passes murailles. Ils ont trouvés la brèche.

L’intelligence est mère de la volonté et du courage.
Personne n’a dit que la vie est une sinécure…Loin de là.
La vie se renouvelle à chaque matin tout en laissant celle d’hier
Derrière soi. Chaque jour est un jour de combat contre l’adversité.
Et dormir sur ces lauriers n’est qu’une illusion.

Parce même les lauriers se fanent un jour ou l’autre.

Ne dit t'on pas chez nous '..Yé rabi en challah il hallec el bibéne..!'
Dieu fasse qu'il t'ouvre toutes les portes..!' méditez.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
13 novembre 2016, 04:25
Chez MAB’S…Boutique règlements de compte
A gogo.

Un couple d’haïtien rentre en s’invectivant.

‘…Combien de fois je te dis, de rester dehors, je ne veux pas
Que tu vois ce que j’achète… ?
‘…Dans ce cas, je sors, mais toi tu restes aussi dehors qd je
Vais acheter mes produits…. !’

Le mari sort. Et l’autre me demande poudre MAGIE NOIR…
‘..FAIS PARTIR… !’ ‘ Amour déçu… !’ Poudre ZOMBI… !’

Elle cache le tout dans son sac.

Rentre l’époux. Il commande.

‘..OUBLIE… ! ‘ AIMER DÉSORDRE… ! ‘…VA CIMETERRE… !’

Bref, que de bonnes poudres pour s’entretuer…

Le lendemain matin, je reçois un coup de fil…

‘…Mr Albert, merci pour vos poudres, elles sont très efficaces,
Ma femme est partie depuis 3 jours, vous pensez qu’elle est morte… !'

‘…Non, elle est là juste en face de moi, elle achète des préservatifs… !’
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 novembre 2016, 02:48
Ce n’est un secret pour personne, j’ai baigné dans le judéo tune
depuis mon enfance.

Indépendamment des mots, des expressions, des formules que les anciens maitrisent bien, il y a les sous entendus, cela se traduit par DARB EL Mââni.

Les coups tordus. Pour les comprendre, il faut être fin et vigilant.
Je vous propose ce matin par exemple cette expression ‘…Meskine, bou El teflét… !’…Voyons cela de plus prés. Je traduits ‘…Le pauvre, il est père de filles… ! Donc il n’a pas de fils…le pauvre. On appelle cela haqra …Mépris.

Ce qui se traduit encore par ‘il n’a pas de mâle’, ce qui est une tare, ce qui sous entend qu‘il n’est pas viril… !’ Chez certaines gens, d’avant, ne pas avoir de fils est relégué dans la catégorie des ‘…MOKHSSIIN… !’ Des ‘stériles’ parce qu’il n’a pas su faire de garçons. Condition nécessaire pour ne plus être
‘…LE MESKINE… !’ou le ‘…MOKHSSI.. !’ Il faut un mâle.
Pour tordre le coup à cette connerie, je vous affirme que les filles sont d’abord une chance, on les appelle LES CANNES DU PAPA..LA BEGUITA, le jour où ils seront vieux mais mieux encore, elles sont celles qui défendent le papa et la maman contre leur le mari qui oserait l’impensable.

Le garçon une fois marié à juste le temps de téléphoner pour avoir des nouvelles de son papa malade, ou de sa maman, souffrants etc…La fille est à tjs présente à son chevet.
Je regrette de ne pas en avoir eu 100 de filles. Et je suis sérieux.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
15 novembre 2016, 12:24
Les hommes au mouchoir blanc.
Rajélèt mta el mharme bida….

Rares sont ceux qui connaissent ces personnages, ces hommes
Connus dans le quartier autrefois, qui aidaient les familles pauvres.

Souvent pour une Bilada, une bar mitswa, un mariage ou un
Enterrement, ou la pose du dernier costume blanc.
Dans le quartier de la hara au début du siècle, les familles
Pauvres étaient souvent à court d’argent. Et bien sur, pour
Honorer une naissance, une fête importante, une circoncision
Etc…Elles s’adressaient à des personnages de légende connus
Pour leur honnêteté, intégrité, honorabilité et sérieux.
Ils furent surnommés les HOMMES AU MOUCHOIR BLANC.
Pourquoi… ??

Pour la simple raison, qu’ils se présentaient souvent
Devant les magasins juifs, commerçants aisés connus dans la capitale pour quémander une aide pour autrui.

Ces personnages avaient dans la main un mouchoir blanc,
Symbole d’une quête pour une famille dans le besoin. Lorsque
Le commerçant apercevait le mouchoir blanc, il comprenait
Par là qu’il y a une quête. Et bien sur, l’obole était remise en toute
Discrétion à l’homme au mouchoir blanc.

En fin de semaine, le ci-dessus désigné portait à la famille
Une certaine somme d’argent afin qu’elle puisse, soit marier
Leur fille ou fils, soit circoncire leur bébé, soit subvenir
Aux frais des funérailles etc…

Mon papa en fut un.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
16 novembre 2016, 09:42
EL SOL’TNA EL ZGHI’RA.
Le petit magot.

Hier j’ai écrit un texte SUR LES HOMMES AUX MOUCHOIRS
BLANCS. Ces hommes de l’ombre, tenus par le secret de leur
Mission. Ils n’étaient pas élus, ni désignés, par les gens du quartier mais connus par le bouche à oreille.

A coté de cela, il y avait ce qu’on appelait ‘les mendiants’.
Hommes ou femmes, mariés, veufs ou handicapés.
Ils quêtaient souvent en solitaire. Ils ne tendaient pas la main mais ils se postaient à proximité de la porte de la boutique. Il attendait que le patron capte leur regard et ce dernier donnait son obole discrètement, j’en ai connu un qui pouvait rester une demi-heure à attendre. Ces nécessiteux silencieux avaient un lieu de prédilection la montée des membres de défunts les vendredi matin.

Qu’il pleuve, vente pleuve ou sous la chaleur, pour rien au monde, ils s’absentaient pour toucher leur obole.

Certains d’entre eux étaient dignes mais d’autres se comportaient d’une façon insistante, allant jusqu’à suivre ‘le donateur’ jusqu’à la tombe de leur défunt et pleurer pour la forme. Je me rappelle de KHADRA qui parfois insulter celui ou celle qui ne lui donnait rien.

Elle avait une formule ben à elle ‘…Mé tenchéouch eh’li
Blé rajél, ouliyé ou bent RABI HAI TAIEB… !’ N'oubliez pas
que je suis sans mari, seule et fille du grand rabbin...!'Ce qui était faux. Elle était mariée, avec enfant et elle ne fut jamais descendante du saint rabbin. Comédie.

Bref, Goliath se faisait aussi par moment’ Rabbin’, il ânonnait
Le qadisch et lorsqu’il recevait la pièce, il me disait ‘…Yé
Chemyouni, oubouq cent ââtini eqtar… !’ Teoué baba met ou qali
Cen naatiq cen dinar…Thab oullé lè… ! Mr…Siméoni, ton papa
Me donnait plus… !’ Maintenant mon papa n’est plus là ;
Il m’a recommandé de te donner un dinar… !’

Il faut savoir qu’à leur décès, bcp d’entre elles, d’entre eux ont laissé un petit magot EL SOLTNA EL ZGHIRA….Et comme les voisins étaient au courant du magot, ils violaient les portes pour
S’en accaparer. Et qd la coumitté arrivait un peu tard,
Pour constater les faits, elle ne trouvait que dalle.
Cen el naam ou oullédou….Lol.

Combien d’entre eux, d’entre elles sont mortes chez elles,
Dans leur cagibi sans que personne ne s’en émeuve autrement..

Elle n'ont laissé aucun testament.

ALBERT L’homme du cimetière délabré du BORGEL dont personne ne peut donner ne serait ce qu’une obole pour rafistoler les lieux.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
20 novembre 2016, 11:00
Cen ye Mécen.

Il était une fois

Khnifcha cââdaa ââl bab el dar, tez'dad rajél, âlla tââdet si el khanfouch...
Mah'lec yé si el khanfouch loucen sereq ââl ââla saoutéc enti el rey mta el n'qob...

Madame CAFARD, assise sur le seuil de sa porte, guette un mari.
Lorsque MR CAFARD, passe devant elle.

Comme tu es beau MR CAFARD, si ta beauté ressemble à ton charme tu es le roi des trous.

Si el khanfouch âala clem el ah'lou, dez él bab ou nssob....
Sur ces belles paroles mielleuses, mr le préssenti pousse la porte
Et s’installe dans le salon.

Si khanfouché ouhlé fél coujiné, tel'bat loucen si khanfouch yejem i ââ'wénee... fél ted'wir el mhamss'a....
Madame cafard, en peine dans sa cuisine demande à son hôte de l'aider à remuer les petites pâtes...

Si el khanfouch tlé fouq el borma ou bdé i hareq baboussou
El ftiyar….
Mr monte sur le rebord de la marmite et commence à remuer
Avec sa queue le potage..

Si el khanfouch zlok maghboun ou tah fél sarmoula…
Mr Cafard, glisse et se retrouve dans la soupe.
Mét…Il en meurt.

Moralité, il ne faut jamais préjuger de la force de son prétendant
S’il n’en a pas les moyens.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 novembre 2016, 02:56
A MA FILLE….

Si simples sont ses mots
Qu’ils me prennent souvent à défaut.
Moi, qui loin sans faut, apprécie
Ses paroles comme il faut.

Elle a le don de la modestie
De l’humble parole…
Qui chauffent mon cœur.

Moi, le désuet, le presque usé…
Je vous prie de m’en excuser
Voilà qu’a ses petits mots
Au quotidien, je renais.

Sans trop étirer ses paroles.
Sans trop les allonger,
Justes quelques lignes d’amour
Envers son papa, elle signe
Ses sentiments.

Heureux sont ceux qui sèment les bonne graines
Ils ont toute la vie pour égrener ce chapelet
Qui force notre admiration et l’amour
Qu’on leur porte à tout jamais.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 novembre 2016, 03:01
ALORS…§§§§§§

Et alors et alors…
Et combien d’alors
Dans ma tête et dehors
Je me dis…
Des alors sans fin.

Alors et alors…
Combien d’ALORS.

Puis je convertir
Le temps à ma façon..
Alors je me dis Alors et Alors
Qui trottent dans ma tête
Qui errent comme hier
Dans mes pensées dehors..

Alors et Alors,
Je prends la vie
Avec tous ses Alors.

Comme on le dit
Chez les anciens jufs
De mon pays…
Star mi’yé khémchin…
La moitié de cent sera tjs cinquante.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
26 novembre 2016, 12:51
Les jours noirs
Seront vite balayés.

Ce qui a été détruit…Par le feu…
Brulé, renaitra par-dessus les cendres.
Les arbres renaitront avec le temps.
Plus forts plus hauts, plus ombrageux.

Les fleurs repousseront mieux qu’avant.
Plus vigoureuses, plus belles, éclatantes.

Avec le temps, tout se guérit et reprend vie.
L’insecte qui a fui, reviendra dans son bercail.
Et l’abeille butinera tjs son miel d’entre les pétales.

La douleur des gens s’estompera
Dans ce pays qui en a vu d’autres.
Par la volonté, le courage et la force
De ceux et celles qui l’ont construit.
Et qui continueront à construire
Et à bâtir.
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