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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 décembre 2016, 02:35
Je n’ai donc pas eu le temps de parler à D ieu à cause de l’anesthésiste.

19 HEURES 12….Je vois une figure se pencher vers moi et sans me dire
‘…BONJOUR NI BONSOIR… !’ ‘…VOUS VOUS APPELLEZ COMMENT… ?’
VOUS ETES NE OU…. ?.....VOUS HABITEZ OU… ??? Moi ‘…Attendez Madame, je suis pas dans un poste de POLICE… ! ‘…Ok c’est bon, on vous remonte… !’ Dans ma chambre ‘….Dans 5 jours vos strips vont tomber… !’

‘…Ah merci, comme cela, je peux faire un striptease… !’ Lol.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 décembre 2016, 03:01
L’Hôpital de la misère humaine.

Une bonne visite d’entre les couloirs et vous vous rendez compte de Ô combien l’humain présente qqs caractéristiques qui en disent longs sur sa condition humaine.

Dans chaque chambre, un cas humain proche de la déchéance.

Dans un sursaut de dignité, vous entendrez ‘….Donnez moi, qq chose pour pisser…. !’ ‘…Y’a personne pour m’accompagner aux toilettes… ? Il l’a déjà faite dans son lit… ! ‘…Madame…madame….Votre soupe est fade… !’ Un autre
‘…Mais où est passée ma jambe… ?’ Un autre ‘…Bizarre, je suis rentré avec 5 doigts et je me retrouve avec 4… !’ Un jeune homme cherche son papa d’entre les chambres ‘…Il est où passé PAPA…. ?’ Mais il est sorti jeune homme … !’

Cette vieille dame qui se présente à l’accueil ‘…Vous pensez que je reprendrai l’ascenseur, qd tout sera fini…. ?’…Ca m’étonnerai, il est en panne… !’ ‘
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 décembre 2016, 09:41
Gestes et mimiques d’avant.

Ces gestes d’antan appartiennent à l’autrefois.

Je fus élevé entre trois femmes, je sais de quoi il en ressort.
Le geste avait une expression selon les situations, soit une peine, soit une tragédie, soit une mauvaise nouvelle, soit alors
Une joie qui ne s’exprime que par le youyou.
Mis à part celui là, il faut trier et comprendre la signification des gestes selon les circonstances.

Le geste de la PEINE s’exprime en se tapotant, assis, les genoux à répétition en ânonnant ‘…Meskiné, hatati, ââliq yé rabi el berekh cenét bah’déné… !

(‘…Zut alors, hélas, je m'en remets à toi bonj D ieu, hier encore, elle était prés de nous… !) Pour un voisin ou une voisine disparu le lendemain. C’est le geste aussi de la compassion, du regret, du partage de l’émotion.

Le geste de la DOULEUR se fait en se giflant sans fin lorsque la perte d’un être cher se fait ressentir, certaines femmes allaient même jusqu’à griffer leur visage, on appelle cela en judéo ‘…Ten’dib… !’ Gémissements.

Le geste de l’EFROI, de la stupeur, de la peur qd une mauvais nouvelle, arrive, un accident de toutes sortes. Les deux mains
Collées sur les joues, sans dire un mot. La bouche ouverte et ronde, les yeux écarquillés. Une attitude de béatitude. La mémé dira ‘…Lei i chemani douni amin… !)
(Que D ieu ne me fasse pas entendre une mauvaise nouvelle… ‘)

Le geste du RETOUR A L ENVOYEUR, porter ses deux mains à hauteur des joues et puis lancer le mauvais sort à celui qui veut du mal à cette personne, en citant son nom, en disant ‘…Lei i haq oulle i houq… ! (Que cela ne me porte pas atteinte.. !’) La méé dira ‘…Hou ââli… !’ Trois fois.

Le geste de la STUPEUR est celui où l’on porte ses deux mains
collées à ses joues, sans dire un mot. La bouche ronde et les yeux écarquillés.

Que ces gestes s’oublient, et que les plus beaux égayent notre vie.

Amen.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 décembre 2016, 02:12
LA COMMODE.
Kimidinou.

Du Temps de mon enfance, je me souviens de la petit commode de Meiha z’al, 4 grands tiroirs coulissants, installée juste de son lit.

Seule maman avait le droit d’ouvrir ses tiroirs pour y placer qqs affaires sous vêtements, et boites de médicaments. Il y avait aussi sa petite boite
De maquillage, qqs ‘fourchinettes’ (épingles à cheveux) bandeau etc. La vieille mémé était coquette.

Dans le premier tiroir, une pile de médicaments allant du simple cachet aux suppositoires. C’était maman qui lui posait matin, midi et soir ses pilules sur cette table de couleur blanche. Et bien souvent, à cause de sa myopie, les trois quart étaient par terre à force de tâtonnements.

Voilà que, depuis qqs mois, j’ai aussi ma ‘kimidinou’ et dans le premier tiroir mes cachets, mon appareil de tension, mon thermomètre, les tubes et cachets qqs miettes de pain mais pas de croutons. donc avant de me coucher, je parle avec mes cachets que je dépose sur la kimidinou blanche ‘…Toi
C’est dans 15 minutes, puis c est toi durant le repas, je termine avec toi pilule de mes deux …. !’ J’éteins la lumière et j’allume la télé, une grappe de raisins dans la main…. Comme il fait sombre, je tâtonne pour saisir le cachet blanc et comme il se confond avec la kimidinou, voilà, qu’il tombe ‘…Aye koum,
In yaddin el hrabéch mta zebi… !’ Et oui, nous les tunes nous sommes ainsi…

Je me lève et je cherche la pilule ‘mqamba’(agenouillé) sous le lit….J’allume enfin, parce que je ne vois que dalle…Enfin, je la trouve et là, je me dis ‘…Mais, je crois l’avoir déjà prise cette enfoirée… !’ Le doute me prend, bref, ‘…Qu’est ce qui va m’arriver uu pire…. !’ Je l’ingurgite…

Tout cela pour vous dire que je reproduis les gestes d’un vieux abonné aux pilules etc….Comme l’était ma vieille mémé.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
11 décembre 2016, 04:04
La HNENE et la CHEKH’FE….

Pour beaucoup d’entre nous, nous qui avons eu la chance d’avoir vécu
Entre mamie et papi, entre qqs murs peints à la chaux blanche et surtout
Mités, nous avons ressenti tous, enfants ce que c’est la HNENE ET LA
CHEKH’FE….Hnéné…Affection…CHEKH’FE…Pitié, sensibilité, amour etc…
Dire de qq’un qu’il est H’nin sous entend...Affectueux…Chkhif…Plein
De pitié et de sensibilité….
Donc ces deux mots découlent d’un environnement propice à ces deux
Vertus citées plus haut.

Une fois que ces deux là sont acquises, elles demeurent pour tout le restant
De la vie des adultes. On ne devient pas H’nin du jour au lendemain encore moi CHKHIF…
Ce sont deux graines semées par nos aïeux qui tout au long de leur vie
Nous ont montré LA VALEUR de ces deux mots.

Est-ce que l’absence aujourd’hui . de ces deux personnages dans nos foyers
Font de nos enfants des ‘insensibles…’ ? Lei Hnéne oullé CHEKH’FE…
?
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 décembre 2016, 06:23
BRANCARDIERS ...A LA SALPÊTRIÈRE.

Cela pourrait être une chanson sous un air connu de BOHEMIENNE. §§§§ Pour être Brancardier, il faut avoir un profil….Une barbe bien rasée, des épaules carrées, être de peau noire, arabe de préférence, un visage fermé pour donner une certaine crainte et angoisse au patient qui va parcourir, un trajet souterrain digne d’une course de rodéo à l’américaine.

Après consultation, l’interne –médecin de service décide de vous faire passer un SCANER. Le scanner est en général au sol de l’hôpital, soit à presque 10 mètres, au niveau -3.. Au dessous du niveau de la SEINE et si vous n’avez pas le cœur bien accroché, vous risquez de le laisser dans l’ascenseur. Bref, vous êtes allongé sur le brancard, et le brancardier Lei yechwi meimtou, vient vous prendre pour un tour du grand 8.

L’ascenseur, arrive au niveau et l’homme à la barbe rasée pousse son brancard une fois arrivé au bon niveau ‘…Faites rentrer les bras… !’
Premier détour dans ce labyrinthe qui parait sans fin, il pousse le chariot d’une main de fer, détour puis virage en lacet, les lumières du plafond défile, il fait froid, et je crains que mes couilles ne gèlent.

Quatrième virage, il évite une table collée à un mur gris, tout droit, là, il s’arrête pour laisser passer un autre brancard, venant en sens inverse, reprise de la course, petit détour autour d’une colonne.

Il repart de plus belle, longeant les murs, l’autoroute des catacombes est libre, il accélère sur 10 mètres, ralenti à une bifurcation, l’air est froid, petit slalom entre deux piquets de ciment, j’ai le vertige, Il continue ‘…C’est encore loin Monsieur… ?’ Il ne dit rien mais me jette un regard ferme, qui v eut dire ‘..Ta gueule… !’ Je ferme ma gueule.

Il traverse un corridor sombre et soudain la lumière, il pousse, pousse Avance tandis que je sens toutes mes tripes remuées, je vais vomir tellement la course est effrénée, je n’ose rien lui dire,sinon il me laisse sur le ciment froid. 10 mètres de parcourt.encore un arrêt, parce qu’un brancard mal disposé gêne sa course…..’…Il reste combien de mètres…Monsieur… ?’ Pas un mot.

Il est encore loin le scanner Mr… ?’ Je deviens encore dans ses pensées Un ‘…MERDE TA GUEULE… !’ Je me tais. Je ne réfléchis plus, je me laisse aller dans un périple dont je ne vois pas la fin. J’ai comme l’impression d’avoir fait le tour de Paris. Peut être suis-je sous la tour EFFEL, parce que j’entends comme des échos nippons venus d’en haut.
Sans doute des touristes. Encore un détour et enfin, de la bonne lumière dans une chambre assez chaude….’…Je suis arrivé MONSIEUR… ?’ C’est une jeune dame qui me répond ‘….Bjr Monsieur, on va vous placez sous scanner… !’
N’ayez aucune crainte, on va vous injecter un liquide qui va vous donner une sensation de chaleur… !’ Le brancardier est parti.

Je passe sous la machine, je cligne des yeux ‘…Ne bougez pas surtout… !’ J’arrête de cligner des yeux…J’entends le bruit de la machine.

10 minutes sont passées…’….Voilà, c’est fini Mr… ! le brancardier va venir vous prendre…. !’ Il arrive 5 minutes plus tard, avec son œil indifférent….’…Bjr Mr… !...Vous allez bien… ?’ Son œil ne répond pas. Retour au bercail dans les mêmes circonstances. arrivé à ma place ‘…Vous savez mon ami, je vous félicite pour votre professionnalisme, brancardier c est un métier.. !’

Ta gueule.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
01 janvier 2017, 06:28
NOTRE DOC GOULETTOIS.

J’apprends la disparition de notre cher ami docteur ANDRE
BERREBI, le dernier médecin juif goulettois à la retraite.

Il fut celui de notre génération, remplaçant ainsi pour un temps
Les deux anciens piliers que furent le DR LELLOUCHE et le DR Finzi.

Ce jeune médecin sportif et beau avait tout pour être apprécié
Par tous les goulettois. Il fut le premier a installé dans son cabinet La radiologie qui d’ailleurs s’est retrouvée désuète qqs mois plus tard et pour cause, les goulettois étaient tous sains des poumons et du thorax, darb el mardouni, y'en avait pas chez nous.

Il vaquait aussi à l’OSE, tout comme ses prédécesseurs.

Je disais plus haut, que DOC était un médecin pas comme les autres.

Il était footballeur non point dans une équipe entrante mais
Dans un groupe d’amis qui est restée très soudé à cette époque, je citerai CHERIF SBAOUDJI z’al, CHERIF KADDOUR tous les frères HAMAMI, PIERROT HANOUNA, sans exception et tant d’autres qui ont marqués aussi bien le football de plage que celui du terrain de l’aéroport. Un rituel s’était installé et pas un dimanche ou un samedi après midi sans que cette formation ne se retrouve pour taper sur le ballon, gesticuler, hurler et se prendre le bec.

Doc et sa bande avait une prédilection pour échanger qqs ballons sur la grève et shooter pour tromper le goal, les débutants ou les ‘savoyas’ ( entendez par là, ceux qui tirent de travers) n’avaient pas leur place.

DOC était membre actif de L’U.S.G puis du C .S.G en volley, hand-ball Deux disciplines dont il s’en occupait beaucoup, il avait à cœur D’assister aux matchs et souvent prendre à sa charge le transport dans sa voiture de certains éléments lorsque l’équipe jouait à l extérieur .

DOC était l’un des plus grands sinon le plus grand supporter
De notre team. Il était un battant.

DOC s’en est allé avec un grand palmarès, sa gentillesse, son abnégation, son sérieux, sa façon d’écouter ses patients, de se déplacer à domicile sur un simple coup de fil. Pour lui il n’y avait ni arabe, ni musulman, ni catho ni juif, il y avait DOC, l’universel, DOC le Goulettois, celui qui, en torse nu et en short bleu nuit courrait derrière un ballon à ses moments de repos.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
19 janvier 2017, 10:59
Chez Mab’s boutique de lotions magiques, poudres d’influence et attirance d’amour et d’argent.
Mr l’oussif rentre et il n’a pas l’air d’être entré en France comme tout le monde…

‘…Tu es migrant… ?’
‘…Wi, j’ itais là bas.. !’
‘…Là bas où… ? ‘
‘Ji un problème avec mon pié, ti pense que ci bien ca.. ?’

Il me montre une râpe, grosse lime. Il questionne deux dames, deux clientes...

‘…Ci bien pou mon piè… ?’

Les deux femmes le conseillent et lui expliquent que cette lime
Sert à râper les peaux dures, les gros cors…
Rentrent deux dames encore, lui..

‘…Ci bien ca pou mon piè… ?’
Les deux nouvelles, ‘…Oui très bien même si tu as de grosses peaux, il te suffit de gratter bien fort et ta peau sera lisse…. ! C’est des cors que tu as ou des cals… ?’
Il enlève sa chaussure, ses chaussettes et là les 4 dames sont prises d’horreur…

Moi….‘… CALS et DECORS DE CALAIS … ! Juste un peu DECALES…. !’ Ce n'est pas une râpe qu’il te faut mon ami mais une TRONÇONNEUSE…. !’
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 janvier 2017, 01:26
LE PAPA DE NOTRE AMIE ELSA HAGEGE...ALBERT FITOUSSI EST DECEDE DANS LA NUIT DU 22 JANVIER 2017. TOUTES MES SINCÈRE CONDOLÉANCES A LA FAMILLE.
Z'L
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 janvier 2017, 01:59
Albert Fitoussi, le papa de Elsa est soussien.

Il est parti en cette nuit du 22 Janvier 2017 comme un tsadiq, paisiblement. Comme un bienheureux.

La peine et la tristesse de mon amie Elsa sont doublement immenses.

Elle n était pas auprès de lui lors de son dernier soupir.
Elle qui aurait voulu l’étreindre une dernière fois, le mektoub en a jugé autrement. Personne n’y peut rien qd le destin s’en mêle.

La dernière fois que j’ai vu Feu Albert, c’est par l’entremise d’une vidéo où l’ont voit Albert, assis sur une chaise roulante à l’aéroport, sourire, heureux de voyager en terre sainte. Albert était un admirateur et un fan de la musique orientale et il adorait, pour épater sa famille, chanter des airs connus de chansons célèbres.

Connu à Sousse pour être un homme gai, jovial, tjs à l’écoute de son prochain, aimant sa famille et ses enfants, il laisse le souvenir d’un grand Monsieur que tous ses amis soussiens regrettent.

Opérateur de cinéma, puis commerçant en peaux et cuirs, tanneur, il avait un grand amour pour la communauté juive de SOUSSE. mais bien plus que cela, Albert était universel puisqu’il a poussé l’amour de son prochain jusqu’à vendre, avec son ami GOEORGES BITTAN des rameaux avant pâque, dans les églises.

Albert était un adorateur de la Boukha tout comme bon juif tunisien.

LES PRIÈRES SERONT DITES A PARTIR DE 14 HEURES AU FUNÉRARIUM BEGIN DE VINCENNES.
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